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de sorte qu’il n’y avait pas moyen d’entrer dans ses chapitres sans se frayer passage à travers une infinité de gens respectables qui attendaient le pauvre lecteur à la porte, comme pour lui faire un accueil charivaresque, en voyant où il allait se fourrer.

Cependant, pour le cas où le public curieux douterait de notre grande latinité et de notre force dans la langue française, nous nous réservons le droit de lui donner, à la fin de la publication de nos numéros, si nous la croyons devoir contribuer à notre bonne renommée, une petite liste des épigraphes et citations plus ou moins opportunes, dont il nous aurait été facile de tirer parti dans le cours de nos causeries, ce que nous pourrons faire commodément, même sans savoir beaucoup de latin ni de français, et rien qu’en nous mettant à les copier des livres et libelles qui circulent par le monde, où chacun d’eux porte pour le moins en tête son épigraphe, qui lui va bien, outre, dans le cœur de l’œuvre, de nombreuses citations qui lui vont mal, et d’autres qui d’aucune façon ne lui vont ni bien ni mal.