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teurs : telle a été notre intention ? Quel danger peut-il y résulter pour personne de ce que nous disions à haute voix que nous désirons le bien, et que pour cela nous critiquons le mal ?

Après cet exorde, dans lequel nous avons donné la clef de notre causeur, après avoir assez clairement manifesté que 20 des numéros entiers ont été consacrés à des objets de peu d’importance, ce n’a pas été parce que telle fût notre intention, mais à cause de la nature des choses qui nous entourent, terminons notre collection comme nous le pourrons ; et s’il y a lecteur qui ne paraisse pas très-satisfait de nos divagations, ou de la futilité peut-être des matières que nous traitons, nous le prions de recommencer à lire l’exorde qui précède, de ne pas incriminer celui qui volontiers continuerait encore à le distraire selon son gré, et de se souvenir que le désir seul de tenir la parole que nous avons donnée au public de lui remplir quatorze numéros, nous met aujourd’hui de nouveau la plume à la main.