Page:Larousse universel, 1922, II.djvu/923

Cette page n’a pas encore été corrigée

SCR che, coxalgie, arthrite fongueuse, etc.). On peut dire qu'en general le serofuleux a la peau fine et blanche, des chairs molles, bouffles, les lèvres charaues, le nez large, les amygdales hypertro- phiées, les yeux atteints de blépharite ciliaire; il est extrêmement sujet à des inflammations trainantes de la peau et des muqueuses; on constate aussi fréquemment des tumeurs adénoides et des gan- glions, au cou principalement. SCULPTURE: 1. Modelage de la maquette: 2. Dégrossissage d'un bloc de marbre au maillet et à la pointe; 3. Emploi de la machine de mise au point et de la pointe pneumatique; 4. Agrandissement (ou réduction) au compas; 5. Dégagement des parties creuses au moyen du violon. La scrofule se complique parfois de tuberculose. Isolée, elle est parfaitement curable. Le traitement peut être preventif on curatif. Préventif, il consiste surtout en mesures d'hygiène générale, alimentation tonique et reconstituante, vie au grand air, exercices physiques, bains sales, massage, cure marine; pour les adenoidiens, inter- vention chirurgicale. Le traitement curatif comporte, de plus, l'huile de fole de morue, les préparations iodées, la léci- thine, les glycérophosphates. Enfin, cure marine ou cure thermo-minerale (Salies-de-Béarn, Salins du Jura, La Bourboule, le Mont-Dore, Royat, Chelles, Bourbonne, Saint-Honoré, Barèges, etc.). - Art vétér. La scrofule existe chez certains animaux domestiques: le cheval, le boeuf, le pore, le chien, mais surtout à l'état de dermatoses scrofu- tides et d'abees lymphatiques. On doit s'attacher à combattre ces accidents par un régime tonique, l'huile de foie de morue. les préparations sulfo- ferrugineuses et arsenicales. scrofuleux, euse [skro-fu-leb, eu-ze] adj. Qui cause ou accompagne les serofules: tumeur scrofuleuse. N. Personne qui a des scrofules. scrofulide (skro] n. f. Nom donné par Bazin et Hardy à toutes les affections cutanées ou muqueuses qui ont un rapport étiologique avec la scrofule. scrofulisme s'ro-fu-lis-me] n. m. Etat d'une personne atteinte de scrofule. scrofulose skro-fu-to-se] n. f. Adenite gan- glionnaire chronique, observée spécialement au cou. scrofulo-tuberculose n. f. Forme atté- nuée de la tuberculose, que l'on observe chez les enfants scrofuleux. scrotal, e, aux [skro) adj. Qui appartient au scrotum, qui concerne ou qui occupe le serotum. scrotiforme (skro] adj. Bot. Qui a la forme du scrotum, qui est formé d'un sac on de deux tuber- cules rapprochés imitant les testicules. scrotocèle skro n. f. (du lat. scrotum, bourse, et du grêlé, tumeur Herniequidescend danslescrotum. scrotum skro-tom n.m. (m. lat. signif. bourse). Anat. Petit sac qui renferme les deux testicules. Syn. BoUKSES. -Eseves Le serotam forme une poche de peau brune, rugueuse, couverte de poils longs et rares. Le scrotum peut être altéré consécutivement aux affections du testicule et présenter des fistules, des fongus. Parfois les veinés du cordon deviennent variquenses (earicocèle). Dans certains pays, en Egypte et dans les Antilles, le serotum est le siège d'une variété d'éléphantiasis. Enfin, il peut être le point de départ d'un cancer: cancer des ramoneurs. 44 scrubber skreu beur n.m. m. angl.: deta scrub, brosser Appareil servantal épuration physiquedugaz. scrupule skru] n. m. du lat. scrupulus, petit caillou. La plus petite monnaie d'or de Rome. Ancien poids de 24 grains, en usage surtout en pliar- macie Inquiétude de conscience, inspirée par une grande delicatesse: se faire des scrupules, Grande exactitude que l'on met a ce qu'on fait faire quelque chose avec scrupule. Path. Maladie du scrupule, nom 910 donné à un trouble de la volonté, caractérisé par de l'indécision, le manque de personnalité, et l'impuis- sance à mettre une résolution à exécution. scrupuleusement skru, se-manjadv. D'une manière scrupuleuse: compte scrupuleusement exact. scrupuleux, euse [skru-pu-lei, eu ze] adj. (lat. scrupulosus). Qui est sujet à avoir des scrupules de delicatesse: conscience scrupuleuse. Fig. Exact, minutieux recherches scrupulenses. scrupulosité skru, lo-zi n. f. Caractere de celui qui est, ou de ce qui est scrupuleux. scrutateur skru n. m. (lat. scrutator). Celui qui serute. Pl. Se dit des membres d'une assemblée, qui dépouillent un serutin. Instrument qui permet de connaitre à distance l'indication d'un appareil de mesure (thermomètre, manomètre, etc.). Adjectiv.: regard serutateur. scruter skoru-té] v. a. (lat. scrutari). Sonder, exa- miner à fond, chercher à pénétrer: Dieu scrute les cours. scrutin [skru] n. m. (du lat, serutinum, action de fouiller). Vote émis par boules ou billets déposés dans une urne et comptés ensuite: ouvrir, fermer dépouiller le scrutin. Scrutin de liste (par opposi- tion à seruzin individuel ou uninominal, celui dans lequel un college électoral ayant, à choisir simulta- nément plusieurs repré- sentants, le bulletin de chaque électeur contient une liste de noms. V. ELEC- TION. scrutiner [skru-ti- né v. n. Voter au serutin. scubac (sku-buk n. m. Altération du mot us- QUEBAC Scudéry ou Scu- déri [sku] (Georges de), počte dramatique et ro- mancier français, né au Havre, m. a Paris (1601- Scudéry, 1667) caractère de mata- more, écrivain hâtif et précieux, auteur de l'épopée d'Alaric ou Home vaincite, ridiculisée par Boileau, et de nombreuses tragédies et comedies, etc. Scudéry, qui voyait d'un mauvais oeil la gloire naissante de Cor- neille, publia en 1636 les Observations sur le Cid, restées fâcheuses pour sa propre réputation. Scudéry ou Scu- déri (Magdeleine de), une des gloires de la société pré- cieuse, soeur du précédent. auteur des romans Arta- mène ou le Grand Cyrus et de Clélie, née au Havre, m. à Paris 1607-1701. En dépit de sa sentimentalité pré- cieuse.c'était une femme au- teur distinguée et instruite. Ses oeuvres, où elle a peint la société précieuse de son temps, marquent une date dans l'histoire du roman. Mit de Scudéry. Scudo Paul critique musical français, né à Ve- nise, mà Blois 1806-1865. Il fat longtemps, et avec ta- lent, le critique musical de la Revue des Deux Mondes. scull skeut n. m. (m. angl.). Rame de couple. Canot pour ramer en couple. SCU sculler skeu-leur) n. m. (m. angl.). Sport naut. Rameur en couple, qui a une rame dans chaque main. sculpsit, m. lat. signif.: sculpta, a sculpté, et que les sculpteurs et graveurs mettent après leur signature au bas d'une oeuvre (souvent en abrégé: sculpt.). sculptable [skul-ta-ble] adj. Qui peut être sculpté, reproduit en sculpture. sculptage skul-ta-je] n. m. Br-arts. Action de sculpter: le sculptage d'un chapiteau. Techn. Opé- ration consistant à creuser, à fixer, dans les pote- ries, les ornements en relief que le moulage a pro- duit grossièrement. sculpté [skub-té), e adj. Orné de sculptures. sculpter (skul-te] v. a. (du lat. sculpere). Tailler, fouiller pour produire une oeuvre d'art sculpter le marbre. Produire avec le ciseau dans le marbre, la pierre, le bois, etc.: sculpter une statue. sculpterie [skul-te-ri] n. f. En mauv. part, sculpture. sculptet [skul-te] n. m. (lat. scultetus). Bailli rural, au moyen âge. sculpteur skul-teur] n. m. Artiste qui sculpte. sculptural skul tu-ral), e, aux adj. Qui a rapport à la sculpture: l'art sculptural. Digne d'être sculpté: beauté sculpturale. Y sculpture [skul-tu-re n. f. (lat. sculptura). Art de sculpter: la sculpture fut très en honneur ches les Grecs. Ouvrage du sculpteur : les sculptures de Michel-Ange. ENCYCL. La sculpture a deux manières de représenter les objets: la ronde bosse, et le bas- relief. Les figures sculptées en ronde bosse sont celles qui ont exactement le relief des corps vivants. Les figures en bas-relief sont adhérentes à un fond plan, concave ou convexe; elles peuvent être de la même matière que le fond, ou appliquées sur lui et de matière différente. Si les figures font une saillie prononcée et approchent de la ronde bosse, on dit qu'elles sont exécutées en demi-relief, en demi-bosse ou en haut relief. A la sculpture en bas- relief appartient la glyptique ou gravure des mé- dailles. La statue est un personnage entier exé- cuté en ronde bosse; le buste ne comprend que le haut du corps; un hermès est un buste se terminant en forme de gaine. Un groupe est une rèéunion de plusieurs statues participant à une action commune, La sculpture emploie diverses matières: la terre, la cire, le plâtre, le bois, la pierre, le marbre, le bronze, l'argent, l'or, l'ivoire. -Hist. La sculpture existait dès la plus haute antiquité. Enchainé par des prescriptions hiéra- tiques, l'art oriental resta toujours immobile, tan- dis que l'art gree prit pour point d'appui l'étude attentive et passionnée de la nature, et montra dans les sculptures du Parthenon ce qu'une imagination poétique, guidée par l'amour du vrai, et servie par un ciseau habile. peut unir de grâce et de chaleur, d'élégance et de force. Il atteignit d'ailleurs à son apogée des le temps de Phidias et de ses disciples. Plus tard, Lysippe. Praxitele et Scopas et d'autres maitres quitterent les hauteurs de la vérité idéale pour descendre dans les petitesses de la vérité indi- viduelle. Transporté à Rome, l'art grec se contenta d'être précis, positif, et réussit particulièrement dans le portrait. Quand l'Eglise triompha, la sculpture tomba dans les bizarreries et les obscurités d'un mysticisme ascétique. La sculpture, comme la pein- fure, devint une industrie que les Byzantins exploi- tèrent durant plusieurs siècles dans toute l'étendue. du monde chrétien. Au XIIe siècle cependant, l'art recommença à s'ins- pirer de la nature vivante; l'initiative de cette ré novation de la sculpture est due principalement aux maitres de pierre français. Les sculpteurs italiens de la Renaissance se tour nèrent également vers l'étude de la réalité, mais ils furent guidés dans cette étude par les modèles de l'antiquité. De là, les caracteres de beauté, de no- blesse et de correction, qui distinguent leurs ceuvres. Au xvIe siècle, la sculpture, avec le Bernin et Puget, tomba dans l'exagération du pittoresque. Le xvnte siè- cle exagéra à son tour la morbidezza du modelé et la grâce des contours, et voulut enjoliver même l'antique. Malgré son effort pour ramener la sta- tuaire a l'imitation des anciens, Canova garde encore un goût immodéré pour les attitudes gracieuses. La sculpture du commencement du xixe siècle se ressentit de l'influence exercée par le peintre David; elle devint classique et académique. Le romantisme eut aussi ses représentants en sculpture; mais leurs ceuvres pálissent auprès de grands réalistes comme Rude et Barye. Sous le second Empire, à côté d'une survivance classique représentée par Perraud, l'a- mour du mouvement et de la vie se manifeste chez Carpeaux De notre temps, nous avons vu aux prises des tendances opposées: le classicisme de Guil- laume, le mouvement de Falguière, le réalisme de Frémiet, la vie passionnée chez Dalon, Rodin ou Bartholomé. (Pour chaque pays, v. FRANCE, GRÈCE, ITALIE, etc.) Scultet [skul-tè] (Jean), chirurgien allemand, né à Ulm, m. á Stutt- gart (1595-1655), inventeur de plusieurs appareils pour le traitement des frac- tures. Scultet (appa- reil de), appareil utilisé pour les frac- tures de la jambe et de la cuisse. Scupoli (Lau- rent), écrivain asce- tique de l'ordre des theatins, né à Otrante, m.à Naples Appareil de Sculter: 1. Premier (1530-1610), célebre temps de l'application; 2. L'appareil par le Combat spl- en place. rituel, le plus popu- laire des livres de piété catholique après l'Imitation. scurrile (slu-ri-le adj. (lat, scurrilis; de scurra, houffon). Se disait d'une plaisanterie basse et de mauvais goût. N. m. Le genre bouffon. scurrilement [sku-ri-le-man] adv. D'une ma- nière scurrile.