MIE miette {mi-é-te) nf. {de mie. Petit fragment
au tombe du pain quand on le coupe, Par ext, Par- celle d'un aliment quelconque, Petit morceau. Dé- bris en général : les miettes d'une fortune.
mieur, euse leu.2e! n. (de mi). Celui qui élève des vers à soie LAS moitié, donnant sa peine, et son copartageant t'tous les frais,
Mieussy, comm. de la Haute-Savoie, arr. el à 20 kil. de Bonneville, sur le Giffre ; 4.600 h. Ch. der.
mieux {mi-eû] adv. (lat. me/ius). D'une manière
plus avantageuse, plus accomplie (sert de compa
ratif à bien): cet enfant travaille mieux qu'il ne
travaillait autrefois. (Remarquer l'emploi de nr
dans la proposition complétive, en dehors de toute
intention négative.) Etre mieux, se porter mieux
Aller de mieux en micux, faire toujours quelque
ee Tant mieux, expression de satisfaction
ont on se sert pour se féliciter d'une chose. Faure
de mieux, à défaut d'une chose plus avantageuse,
plus agréable. Le mieux, la mieux, avec la plus
nn press (sert de superlatif à bie Le
mieux du monde, on ne peut pas mieux, Aussi par-
faitement que possible. Le mon mieur, aussi bien
u'il m'est possible. Prov.: Mieux vaut tard que
jamais, il est préférable de faire son devoir après
l'heure que de ne pas le faire du tout. N. m. Etat
meilleur : le mieux est l'ennemi du bien. Loc. adv. :
Au mieux, aussi bien ne possible, À qui mieux
mieux, à l'envi l'un de l'autre, De son mieux, aussi
bien qu'il peut. Adjectiv. : il n'y à rien de mieux
ue ce que vous diles. Pnov. : Le mieux est l'ennemi
bien, en poursuivant la perfection, on risque de
tout gâter.
eux-disant/mi-eü-di-zan), adj. Qui parle
mieux que les autres : personne mieux-disante.
mieux-être {mieñ-zètre] n. m. Bien-être su-
périeur ; position, situation meilleure.
mieux-faisant [mieü-fe-zan), € adj. Qui se
ccnduit mieux que les autres. (Peu us.)
mièvre adj. D'une gentillesse prélentiense : {es
tableaux de Boucher sont souvent miéures. Par ext.
Chétif : enfant bien mièvre. Autref., Vif, espiègle.
mièvrement {man) adv. Avec miévrerie.
mièvrerie {rt} ou mièvreté nf Caractère de ce qui ést mièvre: la mièurerie du style de Flo- rian. Action d'une personne miévre.
mi-fort n. m. Escr. Partie de l'épée, entre la garde et la pointe.
mi-fruit n. m. Partage égal des produits d'une métairie entre le propriétaire et le fermier. Migennes comm. de l'Yonne,cant. et à 11 kil. de Joigny ; 8.600 h. Ciment.
d {ynar), @ adj. (dé mignon). Qui a une gentillesse mignonne : un enfant migyard. Qui affecte une gentillesse mignonne : un parler miynard. N. m. Ce qui est mignard. Genre mi-
“'Mignard a: {gnar] (NeoLE, tre fran- çais. dit Mignard d'Avi- non, parce qu'il s'éta- lit dans cette ville ; né à Troyes, m. à Paris (1606-1668). Il exécuta de nombreux portraits et : fut chargé de travailler à la décoration des Tui- leries.—Pigres, frère du précédent, peintre d'his- toire et de portraits, nè à Troyes, m à Paris (1610-4695). a peint la Gloire du Val-de-Grâce, À Paris, et de nombreux portraits. talileaux religieux ou my- thologiques, et une série de Vierges fort admirées de son temps, qui reçurent le rom flatteur de mignardes. mignardemont {man adv. D'une façon mi-
le.
rder [dé] v. a. (de mignard). Traiter déli- catement : mignarder un enfant. Exécuter avec afté- terie: mignarder son style mignardise | 4 p. f Grâce délicate : m gnardise des traits. Action où parole mignarde : les /f ni une coguet- te. tacheenjolivée, ser- vant de garniture. Variété de petit RAR ault, comm de pote Ca) ar. de Soignies; 1.310 h.
Migne (abbé Jacques-Paul), théologien fran-
is, né à Saint-Flour, m. 4 Paris (1800-1875) ; fon
teur du journal l'Univers, éditeur de précieuses encyclo ies théologiques, telles que
Patrologie latine et les Gra teurs sacrés.
Migné,comm.dela Vienne. an. età 7 kil. de Poitiers, près de l'Auxance ; 1.840 h. Ch. de f. Et. Château d'Auxances {xve s:)
Mignet [gnè] (François- Auguste-Marie). historien frar çais, né à Aix, m. à Paris 1884) : remarquable par la sûreté / de son érudition et de son juge- ment, par un style pur el serré,
G. Mignard,
souvent brillant. On lui doit une Histoire de Marie Stuart, Mignet. une Histoi olution
française etdes études sur la Aicalité de François 1er et de Charles-Quint. Secrétaire perpétuel de l'Aca- démie des sciences moraies, membre de l'Académie française (1837).
mignon, onne {one} adj, (du ceit. min, petit, ou du germ. minne, amour), Délicat, gentil: bouche mignonne. Argent mignon. ent complant, qu'on peut dépenser en superfuités. Péché mignon, péché
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ué l'on fait le plus souvent et sans grand remorde ; la coguetterie est le péché mignon des jeunes filles. N. Terme de tendresse, en parlant à un enfant, à une femme : ma mignonne. Personne favorite, N.m. Favori, Spécialem, GH@n ; jeune homme servant à de honteux plaisirs. Nom des favoris de Henri 111 (Saint-Mégrin, Quélus, Maugiron, dO, Schomberg, Joyeuse, d'Epernon, etc], Ce qu'il y a de mignon dans une chose : le mignon d'un madriyal, ANT. Enorme, grossier.
Mignon, personnage de Wilhelm Meister, de Gœthe, l'une de ses créations les plus orignales et les plus touchantes. L'écrivain Jui fnit chanter une poësie célèbre, qui exprime ayec profondeur les re- grèts de la patrie perse C'est un type dont la poé sie et les heaux arts se sont em parés.
Mignon, opéra comique en trois actes, poème de Michel Carré et de Jules Barbier, inspiré de Gæœthe musique d'Am- broise Thomas, Mignon, fille du vieux Lothario. autrefois enleyce pa une famille de
ohémiens, a € réduite par eux au
lus dur servage.
rotégéce par le ri che Wilhelm Meis- ter, elle s'éprend de lui. Mais lin- différence de Wil- helm et les coquet- teries de la comédienne Philine la désespèrent. Lo thario. qui, depuis la disparition de sa fille, parcourt le monde à sa recherche, dans une douce folie, la console. sans la reconnaitre encore. Dans son aveugle dévouement, sa paternelle pour venger Mignon ù édienne. il met le er Philiné, Mignon elle- même resterait dans lés flammes, si Wilhelm Meister ne la sauvait, pour la garder ensuite auprès de lui, Au cours d'un voyage en Italie, Lothario et Mignon se trouvant dans leur château abandonné, se recon. naissent, et Mignon péut enfin laisser éclater s1 tendresse pour Wilhelm. Mignon est l'œuvre capitale du compositeur: partition colorée, pathétique, tout empreinte de poësie. On cite, au fer acte, la romance de Mignon : Connais-tu le pays; le duo des hiron- delles ; au 2e, la romance de Wilhelm : Allons Mignon, courage; l'air de Mignon : Demain je serui loin ; le duo : As-tu souffert, as-tu pleuré ; au 3°, la romance de Wilhelm : Êlle ne croyait pas. (1868)
Mignon (Abraham). peintre fawand,ne à Fran: fort-sur-le-Meéin (1640-1639). 11 a peint des fleurs, d insectes et divers animaux,
Mignon (Léon), seulpteur belge, né à Liége, m. à Bruxelles (1847-1848); connu comme animalier (Bœuf au reposi
mignonneïgnone])n. f. Petit caractère d'im- rimerie, de sept points. Poire d'un rouge fonce. rune longue et jaune. mignonnement!gno-ne-man] adv. D'une ma- Diere mignonne.
mignonnesse gno-nè-se) n. f. Genti lesse, ce qu'il y a de mignon: {a mignorn#sse des petits cierges. (Peu us.)
mignonnet, ette [yno-nè, é-te] adj. Petit et mignon : un enfant mignonnet.
mignonnette [gno-né-te] n. f. Dentelle trés fine. Galons x ou lacets imi- tant le tra 3 BR vail du fu- seau. Poivre concassé en gros grains: dont on as saisonne les huitres. Petit œillet. Petite chicorée sau- vage. Caillou fin pour sabler les allées. T'ypogr, Syn. de MIGNONNE
mignonneuse |{yno-neu-ze) n. f. Dentellière en point d'Alençon.
mignoter {yno-t4) +. a. Fam, Traiter délicate ment : mignoler un enfant.
mignotise |ti-ze) n.f. Fam. Flatterie, caresse
MigouHinskaïe, v. de Russie (prov. du Don sur le Don; 20000 h
migraino {yrène) n. f. (gr. hëmikrania; hémi, à demi, et kranion, crâne]. Douleur qui n'ar fecte qu'un côté de la tête. Migraine ophiaimiqur, syndrome. constitué par des phénomenes visuels {scotome) suivis de migraine; migraine ophtalmo- pléyique, syndrome constitué par des a: neux suivis de paralysie des muscle
— EncyeL. La migraine s'obse à tous les âges mais surtout, d'une part, au moment de la puberté et, d'autre part, dans l'âge mûr, aussi bien chez le hommes que chez les femmes. Elle parait résulter d'une intoxication générale, avec retentissement ner veux, ordinairement par la voie du sympathique Elle est fréquente chez lés neurasthéniques. les dys peptiques, les goutteux, les arihritiques, et aussi dans l'anémic, la chlorose, la flèvre typhoïde et la tuberculose.
En dehors du traitement de la cause, qui s'impose naturellement, beaucoup de médicaments ont été préconisés contre le syndrome lui-mème : quinine, antipyrine, pyramidon, aspirine, ete. On doit, autant que possible, éviter les préparations opiacées.
migraine [gri-ne) n. f. (provenç. miougrano Nom ancien et dialectal de la yrenade.
migraineux, eUSe |{yrénen, eue) adj. Qui concerne la migraine, N. Personne souvent atteinte de migraine,
Mignon, tableau de Jules Lejebrre
MIL
migrateur, trice adj. (lat migrator, 1rtx) Qui émigre : oiseaux migrateurs
migration [sion] n. f (lat. miyratio) Action de passer d'un pays dans un autre vi r Voyages « certains animaux entreprennent À époques périodiques : Les migrations des hir
les ramênent à chaque printemps dans nos pays incycL, Les migrations d'animaux adultes vent être considérées conne
peu subordonnées à lin
linct de conservation : défaut d'aliments (certains singes), variations de la témpérature AUX), nées sité de La reproduction (poissons) ; quelquefois, les conditions mécaniques (courants marir courants
aériens) semblent seules inier du pigeon voyageur paraissent ve d'origine plus complexe, Les animaux à migration font toujours réuve d'un sens extraordinaire de la direction, dont a naturé exacte nous échappe migratoire adj. Qui a rapport aux migrations un mouvement migratoire Miguel (dom Marie-Evariste), roi de Portus né à Lisbonne. m. à Bonnbach (1802-1895), troisiém flls de Jean VI et de la reine Charlotie. 11 s'emp: du trône en 1828, . au détriment de doña Marin, mais dut abdiquer en 1834,devantunsou. lèvement appuyé par une flotte an glaise et l'arrivée de dona Maria ot e son pére dom Pedro, empereur du Brésil. miguélis- me |ghé-lis-mein m. Attachement à la cause de dom Miguel, roide Portugal. miguéliste ghé-lis-te] n.m. Partisan de dom Miguel. mihrab | mi. rab'| n. m. Sorte de niche pratiquée dans la muraille d'une mosquée et où se place l'imam, la face tour. née dans la direction de La Mecque, pour guider les assistants dans la prière. mi-jambe [jan-bel (à) loc. adv. A la hauteur du milieu de la jambe : l’eau monte à mi-jambe
mijaurée |jô-ré]n. f. Femme qui a de petites manières affectées ct ridicules : faire la mijaurée.
mijoter [té v. a. Faire euire doucement et len- tement : mijoter du bœuf à la mode. Fig. Préparer de longue main : mijoter un complot. V.n, Bouillir, cuire fentement : bœuf qui nrijote dans le pot. Fig. Se préparer lentement : nengrance qui mijote,
mikado n. m. Terme lequel les étrangers désignent l'empereur du Japon, {Les Japonais n'em- ploient guère Ce mot qu'en poésie; ils désignent plus ordinairement l'empereur par les appellations de tenshi [fils du ciel}, tenno [empereur céleste], shujo souverain inaitre}, ete
mikadonal, ©, aux adj. Qui appartient au mikado : sceau mikadonal
mikanior {nié n. m. Genre de composées tu- comprenant des plantes vo- leurs blanches. qui sont célé l'Amérique tropicale comme remède contre la morsure des serpents et les fièvres paludéennes
Mikhaïlovskoé, + de la Russie d'Asie (Transcaspienne), point dedépart du chemin de fer Transcaspien ; 2000 h
Miklosich (Franz de), linguiste autrichien, né a Lutten berg, m. à Vienne (1819- 1891) ; auteur de travaux imporiants sur la gram- mare comparée des lan
ues slaves.
Mikszath (Colo man), romancier hon grois, né à Szklabon à Budnpest(1849-1910); auleur des Récits villa ne geois slovaques et des Bous Paloez, œuvres d'un réa- lisme et d'un humour savoureux.
mil {mil} n. m. Sorte de massue dont on se sert en gymnastique pour des exerci x ces analogues 4 ceux des haltéres.
mil {nil} adj. num. V. ice
mil n. m. (lat. milium). V. MILLET.
milady {mi-lé-di] n. f. (dé formation des mots anglais my, ma, et lady. dame}, Nom donné en France à une dame anglaise de qualité. PI. des miladys.
mi-laine |{é-ne) nm. Etoile moitié fil, moitié laine. Adjectiv tissu mi-laine.
milan n. m, (lat. niilous Ornith. Genre d'oiseaux rapaces, propres aux régions chaudes et tempérées de l'ancien nde : /e milan royal es mun en Milan France, Ichtyol. Nom vulgaire d'un trigle aussigrondin ruye.
— Excroz. Ornith. Le milan atteint
Eüd'enver g ; lala queue longue et fourchue Cruel et san- guiñaire, il chasse le menu gibier, les peti nuisible dans les basses-cours.
dir. Les migrations
Mihrab,
appelé
Milan
ungeurs, et se rend
