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MEZ mézéréon n. m. Arbuste du genre daphné, qui croit dans les régions élevées et qu'on nomme vulgairement bois-jentit. Mézériat, comm. de l'Ain, arr, et à 18 kil de Bourg, sur la Veyle; 1.320 h. Ch. de f. P.-L.-M. Mézidon, ch.-1. de e. (Calvados), arr. et à 24 kil. de Lisieux, sur la Dives: 1.900 h. Ch. de f. Et. Le cant. a 26 comm., et 8.300 b Mézières, ch.-1. du dép. des Ardennes sur la Meuse: ch, de f. E.; à 248 kil. de Paris: 10.00 h. (Mésiérois ou Macériens). Patrie du géomètre Ha- chette, de Natalis de Wailly. Clouterie, taillanderie. La ville de Mézières. assiégée en 1521 par le duc de Nassau, pour le compte de Charles Quint, fut sauvée par Bayard. Plus tard, en 1815 et en 1871. elle fut prise par les Prussiens, et les Allemands s'en emparèrent dès le début de la Grande Guerre, au mois d'août 1914 Le kronprinz impérial y établit son quar- tier général et l'y maintient jusqu'en 1918. La bataille de Mézières, qui a été livrée à la fin de la campagne offen- sive de 1918, pendant la pous- sée vers la Meuse, est une des dernières de la Grande Guerre. Elle a commencé le 9 novembre, après que la 4 armée (Gouraud fut arrivée, le 8, sur la Meuse et eut occupé les hauteurs qui dominent le fleuve au S.. depuis l'est de Sedan Jusqu'à Mézières. Alors, les Americains de Liggett et les Français de Gouraud et de Guillaumat ont contraint les Allemands de se reti- rer et se sont, dans la nuit du 10 au 11 novembre, emparés de Mézières, dont une partie a été détruite par les vainens tan lis qu'ils abandonnaient la ville. L'arr. a 17 ant.. 260 comm., et 220.600 h. Le cant. a 21 comm.. et 30.300 h. Armes de Mézières Mézières, comm, de la Somme, arr, et à 18 kilom. de Montdidier, sur le plateau de Santerre; 601 h. (en 1914). Evacuée par les Britanniques en mars 1918. pendant la deuxième bataille de Pi- cardie, et reprise par les Canadiens pendant la troi- sième bataille de Picardie, en août 1918. Etait à moi- tié détruite. Mézières (Alfred) littérateur et homme poli- tique français, sénateur, membre de l'Académie française, né et m. á Rẻ- hon Meurthe-et-Moselle) (1826-1915). Ecrivain érudit, au goût délicat, il a écrit, entre autres ouvrages: Prédécesseurs et contempo- rains de Shakespeare, Pétrarque, Goethe, etc. Mézières-en-Brenne, ch. 1. de c. (Indre), arr. et à 26 kil. du Blanc; 1.500 h. Ch. de f. Orl. Fer. Le cant. a 8 comm., et 6.600 h. Mézières-sur-Issoire, ch.-1. de c. (Haute- Vienne), arr. de Bellac 1.500 h. Ch. de f. dép. - Le cant. 9 comm.. et 8.340 h, Mézin, ch.-1. de c. (Lot-et-Garonne), arr. et à 30 kil. d'Agen. près de la Gélise; 2.550 h. (Mezi- naisi. Ch. de f. M. Bouchons, Patrie du président Falières. - Le cant a 11 comm, et 7.600 h. Mezos, comm, des Landes, arr. et à 57 kil. de Mont-de-Marsan 1.300 h. Ch. de f. Colophane; essences. M ans Mezötur, v. de la république de Hongrie, la plaine de l'Alföld, sur le Barettyo; 26.000 h. Mar- ché agricole. mézuzah (plur, mesusoth) n. m. Morceau de parchemin portant inserits le nom de la Divinité et des passages de la Bible que les juifs enferment dans une boite cylindrique et qu'ils fixent au mon- tant ou au chambranle de la porte. mezza orchestra loc. adv. (en ital. moyen orchestre). Musiq. Par la moitié des instruments de l'orchestre. Alfred Mézières. mezz., abréviation du mot italien mezzo, qui signifle à demi. On écrit mess. v. ou m. v. pour mezza voce, et mezz. f. pour messo forte. mezzanine med-za] n. f. (ital. mezzanino). Pe- tit étage entre deux grands. Petite fenéire d'entresol. Adjectiv.: fenêtre mezza- nine. mezza voce méd-za- vot-ché loc. adv. Musiq. Expression italienne signif. à demi-voiz; chanter mezza voce. S'abrège en mezzo. ou m. t.) Mezzetin (Angelo COSTANTINI, dit, acteur de I ancienne comédie italien- ne. ne et m. à Vérone (1654- 1729). Il triompha dans le rôle d'Arlequin. Mezzetin, d'aprés Callot. Mezzofante (cardinal Joseph), philologue italien, célèbre par sa prodigieuse meuoire, né à Bologne, m, à Rome 1771-1848). Il ar- riva à lire ou à parler 58 langues avec leurs dialectes. mezzo forte med-so for té loc. adv. Mus. Expression italienne qui signi fie à demi fort, et qui indique qu'il faut jouer presque piano. (Sabrège en mess. (.) mezzo-soprano [med-zo] n. m. signif, moyen soprano. Mus. Voix de fem- me, qui tient le milieu entre le soprano et le contralto. Pl. des mezzo-sopranos (ou soprani). V. VOIX. Etendue da mezzo- soprano. mezzo-termine [méd-zo-ter-mi-nél n. m. invar, (m. ital.) Mus. Moyen terme. mezzo-tinto méd-zo-tin-to] n. m. invar. (en ital. demi-teinte). Genre de gravure au lavis, qui per- - 246 met d'obtenir toutes les demi-teintes. Syn. de GRA- VURE À LA MANIERE NOIKE, Mg, symbole chimique du magnésium. mg, abreviation de milligramme. mgr, abréviation de milligrade. Mgr, abréviation de Monseigneur. Mhère, comm. de la Nièvre, arr. et à 46 kil. de Clamecy; 950 h. min. m. (première syllabe du mot mira, dans l'hymne de saint Jean-Baptiste). Troisième note de la gamme. Signe qui la représente. mi (du lat, me- dius, qui est au mi- lieu. Mot invaria- ble qui se joint à certains motsparun trait d'union, et qui signifie à moitié, à demi : à mi- cote, à mi-flot, à mi-jambe. Le mi, d'après les trois cleis. FOU mia n. m. Nom des temples japonais. Miagao, v. de l'archipel américain des Philip- pines (ile de Panay. prov. d'Iloilo 21.000 h. Mialet, comm, de la Dordogne, arr. et à 26 kil. de Nontron; 1.600 h. Ch. de f. Orl. miaou n. m. (onomat.). Cri du chat. Fam. Chat, Miaoulis [liss] (An- dreas Vokos, vaillant ami- ral gree, né à Négrepont. m. à Athènes (1768-1835). Pendant la guerre de l'In- dépendance grecque, de 1822 à 1827, il exerça le comman- dement des forces insurgées. mi-août [mi-ou] n. f. invar. Milieu du mois d'août, miargyriten, f. Sul- fure naturel d'argent et an- timoine. miasmatique [as- maj adj. Qui renferme ou produit des miasmes : les marécages miasmatiques de la Campagne romaine. Foyer miasmatique, qui produit des miasmes. Fièvre miasmatique, qui résulte de miasmes. Miaoulis. miasme [as-me] n. m. (du gr. miasma,"souil- lure). Emanation malsaine, provenant de substances animales ou végétales en décomposition: les anciens attribuaient aur miasmes la propagation des mala- dies épidémiques. míastor [as-tor] n. m. Genre d'insectes diptères, comprenant de petifes formes de couleur sombre, qui vivent dans le bois en décomposition, et dont on connait quelques espèces de l'Europe septentrionale. miaulant [mi-6-lan], e adj. Qui miaule, qui a l'habitude de miauler: la race miaulante. miaulard [mi-6-lar] n. m. Nom vulgaire du goéland à manteau gris et de différentes mouettes. miaulement mi-6-le-man) n. m. Cri du chat. Fam Son, chant, désagréable: les miaulements d'une chunteuse. miauler mi-6-le) v. n. (onomatop.). Faire des miaulements. Produire des sons qui rappellent les miaulements d'un chat. V. a. Fam. Chanter d'une voix comparableaun miaulement: miauler une complainte. miauleur, euse [mi-d-leur, eu-ze] adj. Qui a T'habitude de miauler. mi-bis, e adj. Entre bis et blanc: pain mi-bis. mica n. m. (mot lat. signif. parcelle). Pierre brillante, feuilletée, écailleuse, d'un éclat métallique: le mica est un silico-aluminate de potasse, de fer ou de magnésie. Mica triangulaire, syn. de PENNINE. ENCYCL. Le mica existe dans une foule de ro- ches et constitue l'un des trois éléments fondamen- taux du granit. Les différents micas peuvent tous se diviser avec une très grande facilité en lames ou paillettes très minces, flexibles et très transparentes, tout en of frant une grande résistance à la chaleur. On utilise le mica dans certains poèles, car il laisse voir la flamme. Electriquement, il possède un grand pou- voir isolant. micacé, e adj. Qui est de la nature du mica. Qui contient du mica: schistes micacés. Bat. Qui a des écailles semblables à des paillettes de mica. mi-carème n. f. Le jeudi de la troisième se- maine du carême: la mi-carème est un jour de di- vertissement. Pl. des mi-carêmes. micaschiste [ka-chis-te] n. m. (de mica, et schiste). Roche composée de mica et de quartz. ENCYCL. Les micaschistes constituent une grande variété de rochers; ils renferment assez souvent des minéraux, comme le grenat. Quant le micaschiste se divise facilement en plaquettes, on l'utilise, comme dans certaines contrées des Alpes, pour la couver- ture des maisons. micaschisteux, euse [ka-chis-teù, cu-ze] adj. Qui est de la nature des micaschistes. micelle (sè-le] n. f. Biol. La plus petite agglo- mération de molécules pouvant posséder les pro- priétés physiques des corps. Mich (Michel LIEDEAUX, dit), caricaturiste fran- çais, né à Périgueux, m. à Nantes (1881-1923); au- teur de dessins pleins d'élégance et d'humour. Michaelis (ka-é-liss) (Georg), homme politique allemand, né en 1857 à Haynau (Silésie). Après la chute de Bethmann-Hollwegg. il fut chancelier d'Em- pire, de juillet à novembre 1917. michaélite (ka) n. f. Variété d'opale. Michallon (chal (Claude), sculpteur français, né à Lyon, m. à Paris (1751-1799).- Son fils, ACHILLE ETSA, peintre de paysage, né et m. à Paris (1796- 1822, auteur de la Mort de Roland. Michau ou Michaud (CODE), nom donné à l'ordonnance royale de janvier 1629, rendue à la suite des états généraux de 1614 et des deux réunions de notables de 1617 et 1626. Le chancelier Michel de Marillac, dont elle était l'oeuvre, y avait introduit un grand nombre de réformes utiles; mais elle n'en fut pas moins difficilement accueillie par le Parlement, Michaud [cho] (Joseph François), littérateur français, né à Albens (Savoie), m. à Passy (1767- MIC 1839); auteur de l'Histoire des croisades et l'un des fondateurs de la Biographic universelle qui porte son nom. Il fut membre de l'Académie française et di- recteur de la Quotidiennes, où il défendit la politique ultra-royaliste.-Il cut pour collaborateur son frère LOUIS-GABRIEL.dit Michaud jeune, né à Bourg, m. á Paris 1773-1858). Michaux (André), botaniste français, né à Sa- tory, m. à Tamatave (1746- 1803). Il rapporta en France de riches collections de plan- tes et de graines des régions qu'il avait visitées (Perse, Amérique du Nord). - Son fils. FRANÇOIS-ANDRÉ, né à Joseph Michaud, Versailles. m. à Vauréal Seine-et-Oise) [1770-1855), fut également un botaniste. distingué. miche n. f. (peut-être du flam. micke, pain de froment). Pain de petite grosseur. Pain rond, de poids plus considérable: une miche de quatre li- vres. Pop. Lune. Derrière. miché n. m. Ary. Client payant d'une femme galante. Michée [ché]. nom de deux prophètes juifs du Ix et du vie siècle av. J.-C. Michée l'Ancien an- nonça à Achab et à Josaphat leur prochaine défaite par les Syriens. Michée le Jeune est le sixième des douze petits prophètes. Son style est remarquable par la richesse du coloris. Michel (RUE). Arg. paris. Ca fait la rue Michel, ça fait le compte. (A cause de la rue Michel-le- Comte, laquelle doit son nom à un certain comte qui vivait dans cette région, du xuie au xive siècle.) Michel (saint), archange, chef de la milice céleste. Patron des maitres d'armes, des boulangers et pâtissiers. Fête le 29 septembre. Michel (ordres de Saint-). Trois ordres de cheva- lerie ont été institués sous ce nom. L'ordre français de Saint-Michel, fondé en 1469 par Louis XI, était Ordre de Saint-Michel (France). Ordre de Saint-Michel (Bavière). destiné aux gentilshommes de la cour; le chapitre de l'ordre se réunissait à l'abbaye du Mont-Saint- Michel. Fondu avec l'ordre du Saint- Esprit en 1578, il fut aboli en 1789. rétabli en 1816, et cessa d'exister en 1830. La décoration était une croix d'or émaillée de blanc, suspendue a un ruban noir qui se portait en sautoir. L'ordre bavarois de Saint Michel ou du Mérite de Saint-Michel a été fondé en 1693; il avait pour grand maitre le roi de Bavière et comprerait cinq classes; croix à quatre branches émaillée d'azur, bordée d'or et suspendue à un ruban bleu à bordure rouge. L'ordre anglais Michel-et-Saint- de Saint-Michel-et-Saint-Georges a Georges (Angle- été institué en 1818 par George IV; terre). trois classes; croix à sept bran- ches émaillée de blanc; ruban à trois raies ver- ticales égales, deux bleues et une rouge au milieu. Ordre de Saint- Fontaine Saint-Michel. Michel (fontaine Saint-), sur la place du même nom. à Paris. Elle a été construite en 1860, sur les plans de Davioud. Groupe en bronze d'un bel effet, re- présentantsaint Michelferrassant le démon, par Duret.