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MEU

Meurice {François-Puull, littérateur français, néetin, à Paris (18:20 190%). Disciple fidéle de V. Hugo, dont il fut lexéer Fr tamentaure, il à fait repr senter de nombreux dr#

  1. : Antigo Hamlet

envenuto Cellini, ete Meursac, la Charente-Infé ét à 19 kil. de de la Seudre







1.060 h Meursault [s21!,


comm. de In Côte-d'Or, arr et à 8 kil Beaune ; 1.900 h. Ch, de f. P.-L.-M Vins renommés.

meurt-de-faim meur-de-fin] n. invar. Personne qui manque du strict nécéssaire.

meurt-de-soif n. invar. Pop. Personne qui a toujours soif ; ivrogne,

Meurthe (la), riv. de France, qui a sa source dans les Vosges, non loin du col de la arrose Saint-Dié, Baccarat, Lunéville, Nan jette dans la Moselle (riv. dr), près de Frouard ; cours 170 kil, non navigable,

Meurthe (néranr. ve LA), ancien département français, cédé en partie à l'Allemagne en 1871. 11 avait pour cheflien Nancy. Les parties reprises à l'Allemagne font maintenant partie du dép, de la Moselle

Meurthe-et-Moselle (o#raxr. ne), départe- ment formé en 1871 pur la Lorraine et constitué avec les déux fractions départements de la Meurthe et de la Moselle laissées à la uce par le traité de Francfort, et qui tiraicut leur nom des rivières homongnes:; préf. Nancy; s.-préf. Briey, Lunéville ; 3 arr cant., 600 comm.; 652,000 h; 20e ré- gion militaire: évéché à Nancy La culture des cé- réales, de la betterave et de la vigne, l'exploitation des mines de fer et de la métallurgie, la fabrication des produits chimiques, verrerie, elc., sont ses prin- cipales ressources.

Le dép, de Meurth Grande

Paul Meurice.










t Moselle a été, pendant la de nombreuses opérations du Grand-Couronne, notam- vrée sur son territoire et , en très grande partie, celle de la trouée de Charmes. Toutefois, en dépit de dévastations nom- breuses [autour de Lunéville, Gerbe moins souffert de l'invasion que l'Aisne, le Pas-de- Calais et la Somme,

meurtre n. m. l(orig. gérm.), Homicide commis volontairement : le meurtre avec préméditation est qualifié d'assassinat. Fig. C'est un mieurtre, c'est grand dommage : c'est un meurtre d'abultre les grands arbres.

— Excyez. Dr. Ce crime comporte la peine de mort lorsqu'il a précédé, accompagné ou suivi un autre crime, ou bien lorsqu'il a eu pour objet soit de préparer, faciliter où exécuter un délit, soit de favoriser la fuite, ou d'assurer l'impunité des auteurs ou complices de ce délit. En tout autre cas, le meurtrier est puni des {ravaux forcès À perpétuité. V. ASSASSINAT, HOMICIDE.)

meurtrier {tri-é] n. m0. Qui commet un meurtre; assassin : venger un meurtre sur le meurtrier,

meurtrier {iri-él, ère adj. (de meurtre). Qui cause Ja mort caucoupde personnes : a pesie est meur trière. Fig Desiructeur, dangereux - la gréle meur trière ; le de dainestune arme meur- trière.









trière n.f. Vide étroit, panne dans es murailles des ouvrages fortiflés et destiné au pas sage des projectiles. (V. CHÂTEAU FORT.) meurtrièrement man) ndv meurtrière. (Peu us.) meurtrir v.a Faire une meurtrissure: coup qui a meurtri le visage, Gâter des fruits, des légu mes, ele., par choc où contact : la gréle meurtrit les fruits mûrs, Fig. Blesser, endolorir Ainsi, parfois, la main qu'ou aime, Eflleurant le rœur, lé meurtrix

meurtrissant {rri-sun), @ adj, Qui produit des meurtrissures : un choc meurtrisant.

meurtrissure {tri-su-re) n. f. Contusion avec tache livide, Tache sur les fruits, les légumes weur tris

Meuse (a), fleuve qui prend sa source en France dans le départ. de la Haute-Marne, au pied du plateau de Langres, arrosé ln France, la Gel F ce ét la Hollande, c passe à Neufchâtent, Commercy, Saint-Mihiel, Verdun, Sedan, Mézières, plis entre en Belgique rse Namur, Liège et, enfin, en Hollande, ÿ slricht, Rottérdam, pour se jeter dans la mer du Nord par plusieurs embouchu- res ; 950 kil. La Sém la Lesse et l'Ourthe sont ses principaux affluent ile est navigable depuis Verdun

Meuse ‘Havrs px), V. Côres ox Meuse.

Meuse ipirant. DB LA). départ. formé d'uné partie de la Champagne et de l'ancien duché de Bar préf. Bar-le-Dur; s.-préf. Commere Meuse; 3 arr., 28 cant.. 586 comm siens) : 6e région mili évéché à Verdun, Ce fleuve qui l'arrose mais qui contient aussi de b divers (fer, phosphates

Meurtrière : 1. Vue extérieure 2. Vue intérieure.

D'une façon













Verdun-sur- 000 h. (Meu- Lde Nanë




ent agric , dés minerais Lou dé nombreuses indus trios (bonneterie, filature, confiserie) sont prospères

Le dép. de la Meuse a cruellement souffert de la Grande Guerre: il suffit, pour s'en rendre compté, dé songer aux combats prolongés et acharnés qui se sont livrés autour de Verdun et dans la forèt













Sndironge

jon He,


d'Argonne; Saint-Mihiel, Revigny sont également sur son territoire. Les populations de nombreuses parties de ce département ont donc eu beaucoup de peine à remettre en état leur territoire, et les environs de Verdun demeurent toujours complètement désolés.

Meuse (pérart. pes Bouciies-be-LA), départ, du remier Empire, comprenant à re rés le nord de a Zélande et le sud de la Hollande. Il avait pour

ch.-L La Haye,

Meuse (saraiLLes DE LA), nom donné à deux des batailles qui se sont livrées au cours de la Grande Guerre.

La « bataille de la Meuse » de l'année 1914 a eu lieu les 25, 26 et 27 août, à la suite des batailles des Ardennes et de Charleroi. Engagée par Ja 6e armée française (de Langle de Cary) pour empécher la 4e armée allemande (duc de Wiutemberg) de s'éta- blir sur la rive gauche de la Meuse, elle a valu à nos soldats de réels succès, car ceux-ci ont repoussé avec une extrême vigueur plusicurs attaques alle- mandes. Puis, pour se conformer aux ordres de Joffre, ils ont battu en retraite, laissant les Alle- mands savancer très vite jusqu'à l'Aisne, et même aller plus au sud.

Plus tard, ce sont des batailles livrées sur les rives de Ja Meuse, que celles de Verdun et de Saint- Mihiel: mais il ne convient pas d'en parler à cette place, et il en sera question au nom qui leur a été officiellement attribué, Il faut au contraire indiquer ici ce a est la bataille d'ensemble dite « poussée vers la Meuse », Commencée aprés les triomphales batailles de Champagne et d'Argonne et de l'Oise, de la Serre et de l'Aisne, cette bataille a mené, sous l'impulsion de Foch, les troupes alliées dés généraux Liggett, Gouraud, Guillaumat et Humbert jusqu'a la frontière belge (à Hirson) et aux bords dé la Meuse (de Sedan à Mézières). Elle a duré du 6 au 11 novembre 198 et s'est terminée par la capitu lation de l'Allemagne à la véille de la grande attaque enveloppante qui devait, le 13 novembre, enserrer les armées ennemies entre la basse Meuse et la Sarre dans les branches d'une gigantesque tenaille, Cette bataille d'ensemble, livrée simultanément avec la deuxième bataille de Belgique, comprend les deux batailles de Thiérache (6-11 novembre) et de Mézières 8-11 novembre 1918).

Meusien, enne [zi-in, & ne}, habitant ou ori ginaire de la Meuse : les Meusiens, Adj. : population meusienne.

Meusnier de Querlon {Anne-Gabriel), lit- térateur et publiciste français, né à Nantes, 15, à Paris (170-1780) ; auteur de Psaphion, roman licen- cieux, des Soupers de Daphné, etc

meute nf {du lat. mola, chose mue), Nombre dé chiens courants dressés pour la chassé à courre lancer une meute sur un cerf. Oistau que l'an attache vivant près d'un filet pour servir d'appeau où d'appë- lant. Fig. Ratnassis d'individus redoutables : une meute de créanciers

Meuwen, comm. de Belgique (Limbourg, arr. de Maeseyck) ; 1.270 h.

Meux, comm. de Belgique (prov. et arr. de Na- mur) ; 1.780 b. Instruments aratoires.

Meuzac, comm. de la Haute-Vienne, arr. ét à 23 kil. de Limoges, près de la Bounchouse; 1,370 h.

mévendre {umn-dre] v. a. (du préf: es, et de rendre, — Se couj, comme vendre.) Vendre à perle.





















MEX

mévenir v. n. (du préf. mes, el de venir). Arriver malheur. (Pan an) d 2

mévente [ran-te) n. f. (de mévendre). Vente mauvaise, improductive ou difficile : la mévente des vins, des blés.

Mexborough, v. du Royaume-Uni (Angle- terre, comté d'York, West-Riding), sur le Don; 14.500 h. Industrie du fer, de la poterie et de la ver- rerie. Mines de houille aux environs,

Mexicain, e [mik-sikin, ènel, habitant où originaire du Mexique : les Mericains, Adj.: coutu- mes imericuines. N. m, Langue des anciens Aztèques. {Le mexicain où nahuatl appartient au groupedes idiomes sonoriens ; langue Hitéraire avant la con- quête Cepenee il n'est plus aujourd'hui qu'un par- lér populaire, réduit à un domaine restreint.)

Mexico, capit. du Mexique et du district fédé- ral de Merico ; 571.000 h. Archevéché métropolitain du Mexique, Industrie et commerce importants, RES pare chapellerie. Les Français s'empa- rérent de Mexico en 1863, — L'Etat de Merico a 290.000 h, Ch.-1. Toluca.

Meximieux mé



mi-eû}, éh.-L. de c. (Ain),

© pr

3 PRESECTURE Ch lieu de canton Cameæune

T vtr n Fart




arr. et à 35 kil. de Bourg, près de l'Ain: 1,900 hi? Ch. de f P.-L Chaux. Patrie de Vaugelas. — Le et 6,570 b,

i-ke), république fédérative de l'Amérique du Nord, divisée en 27 États,3 territoires et 1 district fédéral: 1.987.000 kil. c., et 15.500.000 h, (Mexicains). Capit. Mexico.

Géocrarnie. Le Mexique est une région de pla- teaux per désertiques, dans la partie septentrio. nale du pays, encadrés par de hautes chaines de montagnes, dont la principale est la sierra Madre, au milieu desquelles se développent au pied de som, mets volcaniques (le Popocai il, etc.) de fertiles vallées, Les côtes sont généralement basses Anne neuses, les rivières courtes et peu abon F exception faite pour le Rio G le del Norte, qui sépare le Mexique des Etats-Unis. Grande est la va- rièté des ressources du Mexique : les bois eux, les plantes tropicales, la vigne, le tabac, l'éle x mais surtout l'exploitation des mines (argent, or, mer- cure, houille, ete.), constituent de precieuses sources: de richesse. L'industrie comp: surtout la fabri- cation des étoffes, du sucré, la chapellerie, la poterie fine, ete, Le pouvoir de l'Etat est exercé par trois organes indépendants : parlement, présidence, justice.

Hisroixs Longtempsavant l'arrivée des Espagnols, le Mexique était déjà habité par des populations multiples: Mayas. Ülomis, etc. Vers le vus siècle, arrivèrent du Nord lès Tot- SL très civilisés, pu: Chichimèques,cnfinles 2 ques, qui implantérent leur civilisation dans l'Anahuae et bâtirent la ville de Mexi- co. Industrieux, artistes au- tant que guerriers. ils sil- lonnèrent la région de rou- tes, élevèrent des temples (teocallix), des palais, des remparts d'un UE colos- sal et qui révèlent une grande maitrise architectu- rale et décorative; ils fa- briquérent des bijoux in nombrables. Ils avaient pour roi Montézu début du xvie :

En 1618, le gouverneur espagnol de Cuba, Vélas- quez, ae reconnaître le pays, que Fernand Cor- tez occupa l'année suivante, La conquête (1519-1521! fut marquée par des luties acharnées, Quand elle fu terminée, Cariez, devenu gouverneur. rebâtit Mexico, convertit de force le pays au catholicisme et en ft une vice-royauté espagnole. Les” Espagnols exploi- téront sans mesure le pays pendant trois siècles; mais, au x1xe siècle, après plusieurs tentatives infruc= tueuses, Iturbide réussit 4 battre les conquérants ct à se faire proclamer empereur, L'année suivante, une révolution le renversait, et le Congrés 1a- mait la république (1823), Dépuis lors, le dut subir Une gucrre désastreuse avec les Etats- Unis, puis l'intervention française (1862-1807); qui essaya de lui imposer l'empereur Maximilien. Après la fin tragique de ce prinec, le Mexique, relevé par le gouvernement de Juarez, commença, À partir de 1870, h se développer économiquement,

Grâce surtout aux persévérants eforts du prési- dent Diar, le Mexique était devenu l'Etat le plus prospère de l'Amérique centrale, quand larévolution de 1911 renversa Diaz. Alors commença une période





Armoiries du Mexique.