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LUT.

lutidine n. f. Base CYIPAz, extraite des pru- duits de pyrogénation d'un grand nombre de matières organiques,

Jutin n. m. ancicnnem, luiton, ane, fr. nehin, dulat. Neptune, Esprit follet, démon familier ot taquin, Par au, L'ersonné vive, liquine, cspiègle : cette enfant est un vrai lutin, Adjcoliv. LR espiègle, Qui dénote ce caractère : figure utine.

lutiner [nf] v. a. Taquiner, tourmenter par des sspiégleries : lutiner une fenine. V, n. aire le lu- tin, le petit diable.

lutinerie {ri} n. f. Action de lutiner. (Peu us.)

Lutisbourg, comm. de Suisse (cant. de Saint- Gall}, au confluent de Ja Thur ct du Necker, dans une station pit- toresque; 1.270 h. Agriculture ; broderie à la machine.

Lutko (Fedor Petrovitch,, an: russe. m. À Fétrograd 141707-1882) : il At plusieurs exprédi tions dans les régions polaires, et fonda la Socièté de géograpl de l'étrograd.

lutodeira {dè-ra] n. m. Genre de poissons physostomes, famille des clupéidés, dit vulgai- rement chaos, (Ls ciè- risés par leur peti en connait deux espéces de l'océ Indien.)

Luton,v.d'Angleterre(comté de Bedford), près de la source de la Lea; 0 h. Fabrication d'automobiles, ete, Lu-Tong-Pin {de son nom

Yen), philosophe et alchimiste , né en 955. P % dit la légende, de la formule de l'élixir de limmortalité, il ne mourut pas, mais monta au ciel avec son corps tnatériel, après avoir passé 400 ans à purger la Chine des démons et des fléaux qui la désolaient.

lutrin n. m. {ancieonem. /ectrin; du bas lat. dectrinum, de lectrum, publie Pupitre élevé

ans le chœur d'une &ghi- se, pour portérles livres sur lesquels on chante l'office : chanter au lu- trin, Ensemble de ceux qui chantent au lutrin.

Lutrin (/e), poëme héroïi-comique de Boi- leau en six chants, his- toire des démélés entre le trésorier et le chantre de Ja Sainte - Chapelle, pour savoir si un lutrin serait placé à un endroit ou à un autre; les deux derniers chants = sont un peu inférieurs aux quatre premiers. Le Lutrin nest qu'un jeu d'esprit agréable, plein de verve ct de i et souvent un euvre de versification et de style (1672-1683).

Lutry, comm. de Suisse (eant, de Vaud), au bord du Léman ; 2.240 h. Bons vins,

Lutschine, riviére de Suisse (cant. de Berne), tributaire du lac de Brienz, formée de deux torrent la Lutséhine Blanche, qui descend des glaciers du fond de la vallée de Lauterbrunnen, et la Lutschine Noire, sortie des glaciers de Grindelwald; elles s'unissent à Zweilutschinen.

lutte Hute) n.f. isubst. verb. de lutter). Com- bat, corps ä corps ct sans armes de deux personnes

ui cherchent à se ren: r:la lutte fut trés en onneur chez les Grecs. Fig. Guerre, dispute confli actions qui entrent en lutte. Efort en sens con- raire de deux où plusieurs forces : La lutte des élé- ments. De haute lutte, par la foice, d'autorité : conquérir de haute lutte une situation. Lutte amou- reuse, ébats, plaisirs de l'amour. Econ. rur. Accou- lement du bélier et de la brebis. ALLUS. MIST.

. Jacon.

— Exevor. La lutte, en fant qu'exercice de pra était très ancienne chez les Grecs.

s athlètes s'y préparaient par un long entra ment et un régime spécial, Les conditions du bat étaient fixées par des règlements trés précis, Les athlètes combattait toujours nus, frottés d'huile et de sable; les vainqueurs étaient chantés par les pes et représentés par les sculpteurs. A Rome, la

utte fut beaucoup moins pratiquée et ne figure dans les jeux que par exception.

Dans la lutte pratiquée de nos jours en France, le but est de renverser l'adversaire Je dos en lui faisant toucher terre des deux épaules en même temps. et en sabsteuant, pour le tomber, de certai- nes pratiques, non ement peu artistiqu mais dangere: (bras retournés, prise de doi: coups au-dessous de la © prise de jambes, crocs- enjambe, pa . collier de force). C pendant ces pratiques, où la plupart d'entre clles, sont admises dans la lutte à l'américaine (catch ax catch can. c'est-à-dire atirape comme tu peux), dans Ja luité suisse, ete.

La prise entre lutteurs ne doit avoir lieu qu'au- dessus de la ceinture et à mains plates. Les princi- paux coups de lutte sont : la ceinture de devant, la nturé de côté, la ceinture à rebours, le tour de €, le tour de hanche en tête, le tour de hanch ceinture, la ceinture de travers, le tour de bras, le bras roulé, le tour d'épaule, la cravate. La plupart de ces coups se font de plusieurs façons, debout et h terre; tous ont leurs parades. Une façon parti- culière de parer, d'éviter tomber sur les deux épaules, consisté à faire ce qu'on appelle le pont. En faisant La eulbute, on cambre les reins, de façon

ue le corps ne porte que sur la tête et les talons La luite pratiquée ainsi en France est dite yréco













Lu-Tong






Lutrin.































su, qui, du Japon où il füt d'abord ré- ionne caste guerrière, s'est pen à peu

— 109 —

pe, éstun système particulier de le triomphe de l'adi sou elutteur cherche À ins nee son adver ds du corps exposés À dés com Les attaques de ec genre les 5 sont : les coups du tranchant de la au cou, à DaWänt-bras ; les coups de les coups de m douloureuses (no- ide), les retournements et 1or- sions des doigt: nt-bras, du poignet, les prises au cou avec les jambes, ete, Dans l'exécution de ces coups, le jiu-jitsu demande surtout de l'a lité, du sang-froid et de la vitesse, plus encore que de la force physique,

lutter Lure) v. (lat. luctari h corps pour essayer de se te

athlètes qui luttent. Par ext. { disputer la victoire invasions des barbares var contre la tempête

répandu en Eu luite d











plus répand ain à la {à coude à la flgur

au bas-ventre, certaines pressic tammont sur la cal













lome eut à lutter von Fig

Faire effort un résultat utter contre l'adversité.

pour lutter




Econ. rur, Se dit du bélier qui couvre la brebis,

Lutterbach, comm. du Haut-Rhin, arr, Mulhouse ; 3.300 h, Ch, de f.

lutteur, euse ({u-teuwr, eu-2e] n. Qui combat à la lutte. Athlète qui fait profession de lutter. Fig Personne q prend pa aux luttesdes idées.

Lutteurs (les), fameux anti-





dote, stat re aithénie du ave siecle av, J.-C. june merve s du musée Offices, à




de Florence.

Luttre,


comm. de Les Lutteurs (musée des Oifices). Belgique

Hainaut, arr. de Charleroi); 2160 h. Clouterie.

Luttringshausen, v. d'Allemagne (Prusse, prov. Rhénane) : 13.500 h. Industrie active

Lutzelfluh, comm. de Suisse (cant. de Berne), sur la rive dr, de l'Emu 450 h. Fromageries ; “lève de bétail

Lutzen [{ut-sén]. v. de Saxe, sur un aflluent de la Saale; 4.000 h. Sucrerics. Ce fut le théâtre de deux mémorables batailles : l'une en 1692, où fut tué dans sa victoire Gustave-Adolphe, inqueur des riaux, commandés par Wallenstein et Pappen heim ; l'autre le 28 avril 1813, où Napoléon battit les Russes et les Prussiens sous les ordres de Wint- zingerode et de Blûücher, ct à laquelle assistaient le isar et le roi de Prusse.

luvarus {russ] n. m. Genre de poissons acan- thoptères, dit vulgairement louvareous, comprenant des poissons de de couleur verte et nacrée ma- gnitiques, communs dans les parages de Madère.

Lux | politique rhènan, né à Obernbourg, £ avis (1766-1193), IL repré- senta à la Convention les provinces rhénanes et prit parti pour les Girendins.

Iux n. m. Unité d'éclairement dans 10 sys- (abr. 1x) Le lux correspond à l'éclairement d'une a? qui reçoit un flux de { lumen uni- mément réparti.

luxation {{uk-sa-si-on] n. f. (de luxer). Déboi- tement, déplacement d'un os de son arliculation nitale de la hanche. CL. la luxation peut étre accidentelle quand celle ést due à une violence extérieure ou 4 une contraction musculaire exagérée ; elle peut étre spontanée dans diverses affections chroniques de la jointure ; enfin congénitale, quand elle existe avant la naissance. Les luxations sont surtout fré- quentes au membre supérieur et particulièrem l'épaule. On les reconnait facilement en comparant l'articulation malade avec celle du €: réduction s'opère par l'ertension et 1 sion pratiquées par des aides, tandis que le el gien exécute la Coaptation, On € uvent obligé de recou à l'anesthésie général les luxations anciennes où irréductibles

— Art vétér. Les luxat animaux, car le temps q dépense pour leur nourrit si


















surface de 1













s app




ns itant de motifs qui font j guérison, 11 faut leme s . puis, apres entou l'articulation d'un bandage et pi


repos absolu. La luxation de la rotule est fréquente chez le cheval et “duction se fait facilement par la paume de la main.

luxe {uk-se; nm. (lat. lurus), Somptuosité ex cessive dans le vêtement, la table, ete Les lois somptuaires ont pour objet de mettre un frein au luxe croissant. Fig. Vrofusion, excès : Lure de végé tation. Richesse d'exécution: it imprimé avec lure, De Lure, qui correspond à des goûts recher chés et cofteux. et # ux besoins ordinaires de la vie marchandises Taxe de lure, taxe instituée par Ja loi du 7et portant 1e sur le paier A ndi luxe ; 2e sur le logement et mation des boissons des denrées alimentaires établissements de luxe.

Luxembourg :on4xr neutre du nord-ouest de l'E Luremboury. 1LÆ Luxe à distinctes N, isteux et généralement boisés: au S.. fertiles du quthend (bon pays}. Climat varia- gricole (céréales, houblon), Mines fabrication de









conso dans les


ucË ne), petit Elat ,000 h. Capit, comprend deux à de pla-








seigle de fer ot



usines métallurgiques




LUX

draps, papeterie, Le grand ducl Luxemb vorné depuis 4846 par In maison de Naxss qui régnait en méme temps en Ho



lande érnonnele cessa en 189 À la mort A; et le grand duché pus déx lors à li branche ainée

avec le duc Anorri


mi. en , auquel succéd son fs GUILLAUX n1912),


la grande Mae, qui

duchesse



SCCUAULOTTE(V Ciian- LOTTE La neutralité du Luxembour telle



dres du

viblée

par l'Allemagne dés le début de la Grande






pour attaquer la Fr ce, dont Îles it une proclamt allemande) marchaient sur la ville de Liuixem- Aucun compté ne fut ténu des protestations uvernement grand-ducal, trop faible pour Le Luxembourg fut nt traité par ands pendant! ie la

Armes du gramauclé de Loxemib








vacué aprés 1 stice du 11 novembre 1918, il fut réta- bli pendant. ants vot ors par un ré Û


dum, r union écor

avec ance

tr ses pouv

gique, a

grand-duché une union doua-

niere Luxembourg, prov. de Belziqué ; 236.000 h. Ch.-L. Ar Luxembourg, ch.-1. du grand-duché de Luxembourg, sur l'Alzette ; 46.000 h. Ancienne ville forte (fortifications construites par Vauban), démantelée en 1867; site pit- " turesque, Coms eassez in portants ; ganteries

Luxembourg, illus- tre maison qui tire son nom du château de Luxembourg (Lorraine), et dont sont issus plusieurs empereurs d'Alle- magne, ainsi que de nom- breux hommes de guerre Elle fut fondée au xt5. par Sigefroi, qui acquit la sei- gneurie de Luxembourg et dont le fils fut com duché passa finalem maison de Bourgogne }. puis à l'Autriche (1477) et fit partie des Pays-Bas, dont il suivit la destinée. A la branche des Luxembourg Ligny appa nnent les comtes de nt-Pol (V: SanT-PoL) et les Luxembourg-Montmorency,

Luxembourg (François-Henri DE Montruo- RENCY-BOUTEVIL duc de), maré ‘rance, né aris, m. à Versailles (1628-1! Il était fils du de Bouteville, décapité comme duelliste par dre de Richelieu. Malingre et bossu, il n'était pas ins aimé pour son esprit étineclant qu'adoré de ses officiers ct de ses soldats pr sa franchise et sa familiarité, Malheureusement, il s'attira la haine de Louvois, qui l'impliqu s l'affaire des poi- sons ; ilsubit à la Bastille une détention de qua- torze mois, Au début de la guerre de la Ligue d'Augs-

Louis XIV lui confla le mmandement de de Flandre de laquelle il remporta les victoires de F È et de Nerwinde ! , Les drapeaux n avait p: ét qui déco nt la nef de 1 sarisienne, lui valurent le surnom de T'upissier de Notre-Dame, Eléve de Condé, auprès duquel il avait longtemps servi, il avait sa rapidité d'inspiration ct d'exécution Luxembourg (Madelcine-Angélique be Neu- fiLLEROY, duchesse de), néc en 1707, m. en es noces du marquis de wi

Armes de la province












Mt de Luxembourg.











da







rus (1614)











2 -1764 ). veuve, tint den très fréquenté et protégea Jean.Jac s Rousseau, qu'elle aecueil


ni Son esprit

par une



bonté très sincère. Luxembourg (palais du), palais Paris, construit de 16i5at pour Marie de Médi cis, sous la direction de J. De-






brosse sur l'emplacement de l'ancien hô du due de Piney- Li rg. Rubens, Poussin et Philippe de Ch fu rent appelés pour le rer, 11

suite à Gaston d'Or




nde Mademoiselle, plus tard au ardin ét le musée, instal . sont renommés. Le jar- din, pourvu d wrné de la fon- taine de Médicis, de statues, de groupes, est un des plus vastes et des plus beaux jardins de Paris, Quant au musée, ce fut Louis XVIII qui, en 1#IS, en ordonna la eréati ivres des artistes vivants. (l'récédemment 1 exies du Luxembourg avaient à diverses reprises enfermé des ix provenant des collections royales et avait i d'annexce au Louvre), On y voit surtout des es et des péintures, mais aussi des dessins, les. des émaux.et des objets d'art de toutes sortes. Le palais est occupé par le Sénat depuis 1839,

Luxembourgeois, e -san- bour-jéi, wi-zel, habitant du Luxe: Les Luremhour- geois. Adjecliv, : coutumes lure hhanwryeoises