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strassolte [tra:so! n.f. Sorte de roche volea- nique. astévère. V. TRANSTÉVÈRE.

tratte ltru-te) n. f. Pièce de support de la cage d'un moulin à vent.

Traube {#srace pu), région de la paroi thoraci- que,à gauche de la ligne médiane et qui correspond au cul-de-sac pleural et à l'estomne. (Sa percussion donne à l'état normal un son clair.

traul RCE m. (angl. tratol) Baleau chalutier anglais. N. f. Nom ancien de la basse voile d'un navire à trait carré,

traulet {tr6-lé] n. m. Pointe d'acier montée sur un manche, dont on se sert pour piquer un dessin d'architecture.

trauma {{rû) n.m. (m. gr. signif. Llessure). Toute lésion locale produite par un agent extérieur agissant mécaniquement,

traumaticine {{rd) n.f. Nom donné à une so- lution de gulla-perchn dans le chloroforme, qu'on æmploie poux soigner les plaies.

traumatique ({trô! adj “du gr. trauma, atos, blessure). Chir, Qui concerne les plaies, les bles sures.

traumatiquement !{r4, keman)adv. D'une manière traumatique,

traumatisme jtrd-matis me] nm. (du gr trauma, blessuré). Ensemble des troubles occasion- nés par le trauma ou blessure.

traumatologie {1r6, ji] n. f. (du gr. trauma, altos, blessure, et loyas, discours). Science qui traite des blessures, des plaies.

traumatologique {tr} adj. Qui appartient à la traumatologie.

traumatopnée !{r0,pné! n.f.(du gr. trauma, atos, blessure, et pnein, respirer). Se dit de bruits respiratoires qui se font entendre, à la sortie et à l'entrée de l'air, quand une plaie thoracique met en communication x plèvre avec l'atmosphère exté- rieure,

traumatropisme !trdma-tro-pis-me] n. m. (du gr. trauma, blessure, et {ropos, action de tour- ner). Ensemble des mouvements qu'exécutent le cyt plasma et le noyau des cellules situées au voisin: d'une lésion traumatique,

Trautenau où Trutnov, ». de Tehécoslo vaquie (Bohéme), au pied des monts des Géants, sur l'Aupa; 16.200 h. Colonie germanique, fondée au xie siècle.

Trautmannsdorf (Maximilien, comte de), diploniate autrichien, né à Gratz, m. à Vienne (1584- 1650). Favori de Ferdinand IL, il joua un grand rôle dans la paix de Westphalie ct devint premier mi- nistre.

travade ou traverte [uèr-te] nf. (portug. trarado), Mar, Sorte d'ouragan assez court des côtes le Guinée, pendant lequel le vent souffle dans toutes les directions. ;

travail [ua, {0 mil.) n. m. (de travailler); fait au pl. ÎrAVAUX. Application des forces qui pro- duit la fatigue; peine qu'on se donne pour faire quelque chose : les travaux de l'esprit usent l'homme plus que le travail du corps. Occupation rétribuée : vivre de son travail. Ouvrage fait ou à faire : tra- vail délicat ; distribuer le travail aux ouvriers. Ma nière dont un objet est exécuté : bijou d'un beau travail. Manière dont on travaille: avoir le travail facile. Phénomènes qui se produisent dans une sub- stance et en changent la nature: le travail de la fermentation. Mouvement qui se produit dans les matérieux industriels : le travail des bois produit souvent des fentes. Etude écrite sur une question : publier un travail sur le paupérisme. Autref., rap- port d'un ministre au souverain ou d'un commis au ministre (en ce sens faisait au plur. TRAVAILS). Dis- cussion, délibération préparant des résolutions : Les trataux d'une commission. Douleurs et phénomènes qui accompagnent l'accouchement: une femme en travail ; fig. phénomènes qui accompagnent la pro- duction laborieuse d'un fait: La société en travail pour enfanter la vérité. Mécan. Travail élémentaire d'une force, produit de l'intensité de cette force par la projection, sur la direction de la force, du che- min que parcourt son point d'application, Travail de CAL travail très pénible, Homure de travail, celui qui gagne sa vie par un travail pénible, Mai- son de travail, maison où l'on fait travailler des détenus, des condamnés avec sursis, des délin- quants repentants, des réfugiés, ete. Manég. Exer- cice de cheval. Techn. Mise en œuvre du verre fon- du en une seule fois. Véner, Endroit où le sanglier a remué laterre. Travaux forcés, péine afflictive et infamante qui a remplacé les galères. (V. TRANS- PORTATION.)

— Excyes. La somme de tous les travaux élémen- iaires d'une force pendant une période déterminée donne le travail total de la forcé pendant ce temps. Si la force est exprimée en kilogrammes-poids et la longueur en mètres, le travail est exprimé en kilo- grammètres.

Comme cas particulier, si la direction de la force ést confondue avec la trajectoire du point CNE tion, le travail d'une force pendant un temps déter- miné ert le produit de l'intensité de cette force par le chemin DRE son point d'application.

L'unité de travail ou d'énergie est le kilooule (kJ) ou travail produit par 4 sthene dont le point d'ap- pans se déplace de 4 mètre dans la direction

force. Ses multiples et sous-multiples sont le mé- gajoule valant 1.000 kilojoules, le joule qui vaut un Dlième de kilojoule ; l'erg ou unité C. G. S, valant un dix-millionième de joule. Transitoirement, la loi admet le kilogrammètre, qui vaut 9,8 joules,

— Dr. Le contrat de travail a pour but de régler les rapports juridiques entre le patron et l'ouvrier. llest en principe soumis aux règles du droit com- mun et peut étre constaté dans les formes quil convient aux parties contractantes d'adopter, Entre chefs d'industrie et ouvriers. l'écrit qui le constate est exempt de timbre et d'enregistrement. Sa rup- ture ne peut être motivée par un appel sous les dra- péaux pour une période d'instruction militaire.

Des dispositions spéciales régissent les privilèges et garanties de la créance de salaire et les retenues sur les salaires et petits traitements.

Le contrat d'apprentissage est d'ordinaire fait par acte poblic om par acte sous HE privé. Il peut aussi étre fait verbalement, mais la preuve testi-














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moniale n'én est reçue que conformément aux dis- positions générales du Code civil, Nul ne peut rece- voir des apprentis mineurs s'il n'est âgé de vingt et un ans au moins. Aucun maitre, s'il est célibataire ou en état de veuva ne peut loger, comune ap- prenties. des jeunes filles mineures ont invapables de recevoir des apprentis les individus qui ont subi une condamnation pour cr mœurs, ele. Cette le préfet (le préfet maire, quand le condamné, après l'expiration de sa peine, a résidé pendant trois ans dans la com- mune.

Les dispositions légales qui réglementent le tra- vail s'appliquent aux us tanufactures, fa- briques, minces, minières et carrières, chantiers, ate- liers et leurs dépendances, de quelque nature que ce soit, publics ou privés, laïques où religieux, même lorsque ces établissements ont un caractère d'enseignement professionnel on de bienfaisance En sont exceptés les établisse: its où ne sont cm ployés que les membres de la fainille sous d'autorité soit du père, soit de la mere, suit du teur, Ces dispositions concernent le travail des femmes et des énfants, l'hygiène ét la sécurité des travailleurs, les accidents du travail (v. ACCIDENTS), et le repos heb- domadaire,

L'observation des lois ét règlements sur le travail est assurée par le corps des inspecteurs du travail, nommé par le ministre du travail et de la prévoyance sociale, et, en ce qui concerne les mines, par les dé- KE ep mineurs.

es groupements professionnels sont désignés par le nom de syndicats (v. ce mot).

Les contestations d'ordre individuel relatives au contrat du travail relèvent, en principe, de deux tri- bunaux, investis, & ce point de vue, d'une juridie- tion exceptionnelle : les conseils de prud'hommes (y. PRUD'HOMMES) et les juges de paix

Quant aux contestations d'ordre collectif entre le capital et le travail, qui généralement se traduisent sous la forme comminatoire de coalitions et de grè- ves, la loi offre aux parties, par la conciliation et l'arbitrase faculiatifs, les moyens de les terminer La ne d'un commun accord.

— Ministère du travail et le la prévoyance sociale. Le ministère du travail et de la prévoyance sociale groupe tout ce qui concerne la réglementation du travail, les relations entre employeurs et employés contrat de travail, associations professionnel- les, ete.) ; les conditions d'existence des travailleurs en cas de maladie, d'accidents du travail, de ch mage, d'invalidité, de vieillesse, et en général les inslitutions d'épargne et de prévoyance qui les inté- ressent le plus particulièrement,

— Ministère des travaur publics. L'administration centrale des travaux publics comprend cinq direc- tions, indépendamment du cabinet du ministre : di- rection du p onnel et de la co H dé la navigation et des ports : direction des chemins de fer: direction des forces hydrauli- ques ; direction des mines. A la direction de la navi- Ealion est rattaché le service des routes,

Le ministère cnmprend, en outre, des comités ou commissions chargés de donner leur avis au minis- tre (conseils généraux des ponts et chaussées et des mines, comité consultatif des chemins de fer. ete.) et des services extérieurs, parmi lesquels la direction des chemins de fer de l'Etat

Les principales attributions du ministère des tra- vaux publics sont les suivantes: construction et entretien des routes nationales et ponts ; entretien et amélioration des cours d'eau navigables et flot- tables et des canaux de navigation; établissement, amélioration et entretien des ports; construction des digues de défense et d'ouvrages à la mer ; éclai- rage et balisage des côtes : établissement et entre- tien des phares. fanaux, balises et amers ; construc- tion et exploitation de chemins de fer ; vérification des comptes des compagnies concessionnaires des lignes ; exploitation du réseau de l'Etat ; recherches et concessions de mines, miniéres, tourbières, car- ricres ; surveillance des appareils à vapeur: carte séoiosique et topographie souterraine ; nivellement général.

— Admin. Les travaux publics sont ceux qu'exé- cutent dans un but dintérét public l'Etat, le dépar- tement, la commune, les Aallasements publics ou les concessiunnaires quils se sont substitués. Ils visent principalement les moyzens de communica- tion : chemins de fer, routes. canaux, ou lenrs ac- cessoires, tels que les ports maritimes ou fluviaux, lis peuvent également intéresser la défense du
























pays.

FA législateur les a soumis à une série de forma- lités protectrices à la fois de l'intérêt général et de l'intérêt privé, La plus essentielle de ces formalités est la délaration d'utilité publique, sans laquelle le travail, à moins de n'avoir que le caractère de sim ple entretien, ne peut étre effectué, et qui, en prin- cipe et suivant limportance de l'ouvrage, résulte tantôt d'une loi, tantôt d'un décret en conseil d'Etat, intervenant après une instruction au cours de laquelle les intéressés ont eu le loisir de pro duire leurs observations.

Au point de vue contentieux, les marchés de tra- vaux publics sont du ressort du conseil de préfec- ture appel devant le conseil d'Etat). Les marchés de fournitures sont de la compétence du ministre {sauf recours au conseil d'Etat) quant aux marchés de travaux publics: de la compétence des tribu- naux judiciaires quant aux marchés passés par les RP ES les communes, les établissements pu-

ies.

L'oceupation temporaire des propriétés privées nécessaires à l'exécution des travaux publies, entrai- nant des dommages. ouvre droit à une indemnité, A défaut d'accord amiable, le conscil de préfecture en assure le réglement.

Par contre. une indemnité dite plus-value peut étre due par les propriétaires à qui des travaux pu- blies ont procuré à leurs propriétés une augmenta- tion de valeur appréciable ; elle ne peut s'élever au delà de la moitié de la plus-value, Élle est Oxée par une commission dont les décisions peuvent être por- tées en appel devant le conseil d'Etat.

— Milit, Travaux nue militaires. Les mili- taires condamnés à la peine des travaux publics étaient employés à des travaux d'utilité publique dans des ateliers de travaux publirs établis À Or- léansville, Bougie, Bône, Mers-el-Kébir en Algérie; Téboursouk en Tunisie. La peine des travaux publics




TRA

a été supprimée par la loi du 9 mars 1928 qui a revisé et profondément remanié le code de justice militaire. avail (médaille du), instituée par décret du 16 juillet 1886, en faveur des ouvriers etemployès rran- çais comptant plus dé trente années le services consécutifs dans le même établissement où dans des établis- sements différents si le change- mont à été motivé pour causé de force majeure ; elles sont délivrées par les ministères du commerce et de l'industrie, du travail, de la guerre, de la marine, de l'agricul- ture. La idaille est, suivant le cas, en bronze, argent, vermeil ou ur else porte suspendue à un ruban à trois bandes horizontales égales, rouge, blane, bleu (le rouge imimé- diatement au-dessus de l'anneau de suspension),

Travail (office du).

Travaux publics (médaille d'honneur du minis- tère des), distinction honvrifique instituée en 1897 ét destinée à récompenser les agents employés depuis plus de trente ans dans les services ressor ministère des travaux p tonniers, garde-pêche, ete.) Ruban à sept bandes verticales alternati vement bleu, blanc, rouge, blanc, bleu, blanc, rouge.

Travail, par E. Zola (1901). Se- cond volume de la tétralogie : Les Quatre Evangiles, C'est le tableau symbolique de l'avenir de la cité, Œuvre touffue et verbeuse, d'une grande puissance descriptiv

Travaux et les Jours (/es), Médaille d'honneur poème d'Hésiode, où l'on distingue du miuisiére des divers éléments de nature diffé- travaux publics rente : une partie satirique contre la violence et la mauvaise foi, une partie didactique sur les travaux des champs, appendice sur la navigation. Mal composée, l'œuvre est intéressante par l'exactitude des descriptions, l'amour de la cam- pagne, la vigueur du style.

Travail (chevaliers du) [Knights of labour|, as- sociation ouvrieré fondée, en 1869, à Philadelphie, par l'ouvrier tailleur Uriah S. Stephens, organisée en 1878. et qui comprend près de deux millions de membres.

Travail (Confédération générale du) et, par abré- vintion, C.G.T., formée, au congrès de Limoges, en 1895, de l'union des bourses du travail et des fédé- rations de métiers. Elle a tourné l'esprit des syndi- cats vers l'action révolutionnaire, la grève générale, l'action directe et l'antimilitarisme.

travail {va, {{ mil.] n. m. (lat. pop. tripalium: de tres, trois, et palus, pieu) : fait au pl. travails. Appareil pour assujettir de grands animaux domes- tiques dans différentes attitudes, pendant qu'on les ferre ou qu'on les panse.

— Encyez., Vétér, Les travails ordinaires consis- tent en une sorte de cage quadrangulaire formée par quatre poteaux verticaux as- semblés au sommet par des traverses ; un système de treuils et de

angles per- met d'immobi- liser l'animal que lon veut ferrer ou opé- rer. 11 existe des travails- bascules pour les chevaux ;





Médaille du travail












imal y ést entravé, soutenu par des sangles, et, à la mobilité de l'appareil, peut être placé ement dans le decubitus gauche ou droit, Le travail-bascule de Vinsot est le {ype des ap- pareils de ce genre

travaillant {va {/mill. an], € adj. Qui travaille, qui a l'habitude de travailler; qui execute un travail.

travaillé, e {ra, {{ mil.) aij. Où l'on remar- que la peine, le soin, le travail : ouvrage travaillé ; style travaillé. Obsédé : travaillé pur une idée. Tourmenté : traraillé par lu maladie.

travailler [va, /{ 1 . n. (lat. pop. tré paliare ; de tripalium). & r de la peine pour <xécuter une chose : fraciiller pour gayner son pain. Avoir de] l'ouvrage, une wpération lucrativé : de pas travailler pendant l'hiver. Fonctionner acli- vement : esprit, inayination qui travudle sans cesse. Produire un intérét : faire travailler son ar-

ent Supporter un pois un éfurt, une pres n. Ha Se déjeter : Le bois vert travaille. Changer de nature : Le vin nouveau travaille. Se dit des cou- leurs qui s'aliérent avec le temps. Travailler à, faire des travaux pour l'exécution de ; s'efforcer de réaliser, préparer par ses actes : travailler à un costume, à sa fortune, à sa vuine. Travailler pour {ou contre), servir (ou desservir) quelqu'un. V, a. l'a- liquer à : travailler n style. Fig. Chercher à gagner, sollici- ler les témoins. Exciler au mécontente- ment, à la révolte : fravailler les esprits. Tourmen- ter : la fièvre Le travaille. Manèg. Travailler un cheval, le fatiguer. Pop. Travailler les côtes à quet- qu'un, le battre.

travailleur, euse qua, il mil, eur, euse] adj, Qui aime le travail : écolier très travailieur ; des classes travailleuses, N. Personne qui travaille : le travail devrait toujours faire vivre le travailleur. AxT. Paresseux, fainéant,

Travailleurs de la mer {/es), roman de V. Hugo (1866. Le pécheur Gilliat, afin d'obtenir la main de Déruchette, niéce de Lethierry, accomplit l'œuvre surhiumaine de sauver le bateau de Lethierry, la Du- rande, qui a sombré, Au moment de recevoir sa récompense, il apprend que Déruchette en aime un autre et, pour qu'elle soit heureuse, il se laisse noyer par le flot montant. Œuvre remplie d'éblouts santes descriptions.

travailliste fua, !! mil. iste) n. Se dit des membres du partisocialiste à la Douma russe. Membre du Labour Party en Angleterre.


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