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SUÈ

Danemark et la Pologne, enfin par Charles XII dont le règne marque l'apogée de l'absolutisme. Mais les défaites de ce prin uisent la nation, et Ja royauté doit shumilier devant le parlement et l'aristocratie. Pendant l'ère de la liberté, le pays est livré à la rivalité des partis adverses, Chapeaux et Bonnets, et Gustave 111, après avoir restauré le pouvoir al, meurt assassiné. A la suite des s de ia Révolution, le roi Gustave 1V-Adolphe posé, et son successeur accepte comme héri- Hernadolte (Charles IV-Jean), tandis qu'en Nor e, arrachée au Danemark, est unie iède. Sous les règnes libéraux d'Oscar Ier et d'Oscar 11, la Suède, pacifique, voit s'accroitre sa prospérité économique ; mais, en 1905, une grave crise intérieure aboutit à la scission des deux royaumes et à la décla »n d'indépendance de la Norvège. Par la suite, la de est demeurée neutre pendant la Grande Guerr

IT. LINGUISTIQUE ET LITTÉRATURE. Le suédois ap- partient à la branche septentrionale des langues germaniques et dérive de l'ancien nordique ou vieux norrois, dont il a, mieux que le norvégien, conservé la sionomie, La langue actuelle, avec ses termi- minaisons pleines, est assez harmonieuse. Le suédois se sert de l'alphabet latin.

L'ancienne littéraiure suédoise, peu riche, ne nous offre guère que des fragments de poèmes hé- roïques perdus et de lois transmises sous forme ver- silée. Le catholicisme fait surgir une abondante littérature religieuse, dont les plus célèbres repré- sentants sont : Petrus de Dacia, le magister Mallias, sainte Brigitte, La littérature profane produit des romans et des chroniques. Les deux frères Olaus et Laurentius Petri, traducteurs de la Bible, font triompher la Réformi condés par Laurentius An- drexæ et Peder Svart. Citons les historiens latins J. Mag I. Messeni J. Rudbeckius, M.-0, Aes- topha tend à emer une lit térature national re Georges Stiernhielm,» le père de la poésie sut et ses contemporains et suc- cesseurs : Lars Wivallius, Gustaf Rosenhane, Sa- mue} Columbus, er Lagerlæf, Sofa Bremer, Olof Rudbeck s l'influence de la littérature i se, éc fantastique At/and. L'influence vie siècle, particuliérement Moœrk ; mais Olof Dalain, le loise », imite Addison, ct Swedenborg affirme les stave III,

































€ lenbor « fondateur





ceupations re eur lui-même, fait triompher le g les poètes J-H. Kellg K.-C nstjerna, Anna M, Lenr Bb démie suédoise »mas Thorild fait triompher les idées de Au début du xrxe siècle apparaissent de



man, se Rousseau.





Soldat et officier d'infanterie ; Soldat et officier d'artillerie.

Soldals suédois 3. Cavaliers ;


nouvelles écoles : les phosphoristes L. Hammars- kœld, P,-D. Atterbom, AVE Palmblad, et, moins intransigeants, les goths, E.-G. Geijer, P.-IT. Ling, A.-A. Afzelius, protestent contre l'abus du rationn- lisme en liliérature, s'inspirent des anciennes tradi- tions nationale tent Shakes ques écrivains demeurent indépendants : F.-M. Franzen, H. Jœrta, s Tegner, K.-J.-L. Almquist, De- puis 1830 se eloppent également toutes les bran ches de la littérature : le poète finlandais J.-L. Ru- Viktor Rydberg, historien, poète et roman- ar \Wéfnerberg, les tes Snoilsky, Karlreldt. Vers 1880, Auguste Strindberg représente le naturalisme, Citons enc le romancier Verner von Heidenstam, le poète et critique Oscar Levertin, le poète et critique C.-D, af Wir les romanciers et dramaturges A.-C. Edgren Lefller, E. Ahlgren, G. af. Gcijerstam, Pelle Molin, T, Hedberg, G, Froe- ding, Per Hallstroem, Selma L lœf, ete

IV. Beaux-Arts. Sculpture, Les monuments païens de la Su sont d. d'ornements taillés avec beaucoup de fantaisie ; riture runique contribuait À cette décoralion. Au moyen âge, la sculpture de l'église procède nme l'église elle-même, de l'art emand et de l'art byzantin. Outre les sculp » pièrre, la Suède a possédé, à toutes les 1 grand nombre de s ures en bois, d'un licat. Dès le xvne siècle, des ariistes venus et d'Allemagne cultivérent en Suède la u ct Laporte au xviie s, Bou chardon et Larchevéque au xviiie), Auxixe siècle, la a produit plusieurs sculpteurs de Fogelberg, Bystrom, Gothe rnstrôm, Kj Dans la gravure en médailles, on distingue en et Ericsson, nture. La niure ne commença réellement Suède qu'au xvne siècle, avec des artistes venus d'Allemagne, de Hollande et de France: David Clocker d'Ehrenstral, né à Hambourg ; Jean-Phi-























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lippe de Lembke. de Nuremberg. Citons encore le | styles qui ont prévalu successivement dans l'Europe peintre et aquafortiste Masreliez., Pierre Hoerberg occidentale, étc'est le plus souvent par des architectes xvit 8), Richter, Hillestrom, Pilo, Safvenborn ; et allemands qu ils ont été édifiés. Parmi les au xix® sièel mi les peintres d'histoire, Wahl- es indigènes, nous citerons Olaf Küdbeck on, Brusewitz, Ankarkrona Dans la peinture de xvue s.), Blom, Gjorwell, Nystrôm, Estenberg, nre, il faut citer Hoôckert, Jernberg. Les paysa- Edelsvard, Cronstrand.

gistes sont nombreux ; le plus habile d'entre eux est — Musique. Les Suédois ont toujours excellé dans Alfred Wahlberg. Les autres paysagisies dignes la chanson populaire et nationale : mais ce n'est mention sont Bergh, Cantzer, W. de Gegerfelt, Hill, guère qu'à partir de la fin du xvuit siècle que l'on











Holm, Larson, rdgren, Palm, Siaas, Stäck, Wabl- | peut citer des compositeurs dignes de ce nom, :Gus- gvist, baronne de Sehwerin, | tavelIl fonda l'Académie royale de musique et, Architecture. Les plus anciennes églises sont en 1782, l'Opéra suédois. La musique dramatique

de Lund (romane, 1012-1023) et de suédoise compte au xixe siècle les noms de A. Lind- que, 1134-1151) ; la plus remarquable blad, Berwald, Hallstrom, le plus célèbre de tous, d'Upsal, construite sur le modél puis Hallen, Stenhammar, Peterson-Berger, Tout

les cathédrales Linkoping (gott est la cathédra





de N.-D, de Paris par Bonœil ou Bonneuil, archi- fois, la romance est restée le genre musical le pli tecte parisien. Les monuments élevés depuis deux én faveur avec O, Ahlstrôm, rdblom, A. Lindblad



siècles à Stockholm oppartiennent aux différents (lied), Geijer (chanson populaire), Sôdermann (bal-

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