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STU

Sture, célèbre famille suédoise, qui a joué un

and rôle dans l'histoire de son pays. — Le plus illustre de ses membres, Srex Sture (1440-1603), fut plusieurs fois régent de Suède,

Sturgkh (Karl de). homme politique autrichien, né à Graz, m, à Vienne (1859-4916). Premier ministre en 1911-1916, Assassiné par le socialiste Adler.

Sturm (Jean), humaniste et réformateur alle- mand, né à Schleiden, m.à Northeim (1507-1589). Re- marquable philologue et habile diplomate, il fut en relation avec tous les grands esprits de son temps. On consulte encore ses lravaux sur Cicéron,

Sturm {Jacques Charles François), mathéma- ticien français, né à Genève, m. à Paris (1803-1865) On lui doit des travaux remarquables sur la méca- nique et les équations différentielles.

turmer {Boris Vladimirovitch), homme poli- tique russe (1868-1917); ministre des affaires étran- gères en 1916, il trahit la cause des Alliés, et dut dé- missionner en 1917.

Sturm und Drang. Hist. lit. V. Ouracax ET EMPORTEMENT (école).

Stut: v. d'Allemagne. capit. du Wurtem- berg, le Nesenbach :340.000 h. Le Vieux Château {xvie Cathédrale (xve s.). Grand commerce de librairie. Papeterie, orfévrerie, ganterie,

stygial, e, aux adj. v. STYGIEN, ENNE.

stygien, enne {jiin, è- ne] adj. Qui appartient au Siyx.

stylaire [lère) adj. (de style). Bot Qui a rapport au style, N.f. Algue diatomée vivant dans la mer, toujours près des rivages. Synn dé LICMOPHORE.

stylaster | {astér] n. m. Genre d'hydroïdes hydrocoralliaires, qui vivent dans les grandes profondeurs marines et se réunissent en colonies de polypiers d'une jolie couleur rosée.

style n. m. (du lat. stylus, gr. stulos, stylet). Poinçon de métal, dont les anciens se servaient pour écrire sur des tablettes enduites de cire. Fig. Ma- nière d'écrire, d'exprimer la pensée : style simple, tempéré, suhlime. Manière d'écrire, propre à un grand écrivain style de Voltaire. Par ext. et fam. Genre, manière d'être, façon d'agir, Br-arts. Manière parti- culière à un artiste, à un genre, à une époque : m0- nument de bon style ; style gothique ; style Louis XI11. Tige dont l'ombre marque l'heure, sur un cadran 50- aire. Chronol. Manière de supputer les années Vieux style, manière dont on comptait dans le calen- drier, avant la réforme grégorienne (1682), et qui est encore suivie en Grèce et en Russie. Nouveau style, manière dont on compte depuis la réforme grégo- rienne. Pot. Prolongement de l'ovaire surmonté par le ou les stigmates. (V. la planche PLANTE.) Zool. Partie saillante ou déliée de certains organes, chez divers animaux. AzLUs. Lirr_ : Le style, c'est l'homme, forme dénaturée que l'on donne à une pensée de Buffon : « Le style est l'homme même », qui clle-mème est généralement l'objet d'une interprétation fausse : Buffon n'a pas voulu dire que le style peint l'homme, car il y a souvent désaccord entre le style d'un écrivain et son caractère ; il a exprimé que les idées d'un écrivain devien- nent le patrimoine commun de l'humanité, tandis que son style demeure sa propriété person- nelle.

— Excyez. Bot. Le style est Styles : 1. D'eupatoi- tantôt long, tantôt court; tan- re; 2, De pariétaire : tôt, enfin, il manque totalement 3, De pensée : 4. De lis. (en ce cas, les stigmates cou- ronnent l'ovaire). Ordinairement éphémère (il dis- parait en général après la floraison, le style peut cependant persisier et même s'accroitre en épaisseur (cruciféres), ou devenir vileux (clématite). L'intérieur est constitué par un tissu lâche, à travers lequel s'allongent les tubes polliniques jusqu'au micropyle de l'orule.

Style Renaissance. V. RexarssAnce. — Styles Louis XIII, Louis XIV, Louis XV, Louis # V. Louis XIII. Lotus XIV. etc. Style Empire. V. EuriRe. — Style moderne. V. MODERN STYLE.

Style [Discours sur le), prononcé par Buffon pour sa réception à l'Académie (1753). Pour Buffon, + le siyle n'est que l'ordre et le mouvement que l'on met dans ses pensées ». Les ouvrages bien écrits sont les seuls qui passeront à la postérité.

stylé, @ adj. Hist. nat. Muni d'un style : ovaire stylé, Fam. Bien dressé accomplit son service avec correction et bon usage : domestique bien stylé.

styler [lé] v. a (de style). Dresser, former : styler un nouveau domestique.

stylet [/#) n.m.(de style). Petit poignard à lame très aiguë.






Armes de Stuttgart.







Bot. Chaque Do tn rm division d'un ue OU

le ou muiti-

Mar 250 Stylet.


Petit style. C'hir, Petite tige métallique fine, flexible, terminée à l'une de ses extrémités par un renflement olivaire.

stylien, enne fsti-liin, ne] adj. Se dit de muscles qui s'insérent à l'apophyse styloïde,

styliforme adj. Hist. nat. Qui a la forme d'un style on stylet.

styliplancton n. m. Planeton de la région boréale tempérée, et spécialement de l'Atlantique oriental : la forme du styliplancton est caractérisée

ar iles copépodes,

stylisation /=a-si-on] n. f. Action de styliser.

styliser!:4 v. a. Donner du style à üne figure. Modidier, par l'interprétation, un objet naturel, de maniére à pouvoir l'employer comme motif déco- ratif : styliser une fleur.

stylisme {/isme) n. m. Recherche du style. Sain extréme que l'on donne à son style. (Peu us)

styliste !/is-te] n. et a Ecrivain qui brille surtout le style : Théophile Gautier est un de nos meilleurs stylistes.





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H stylistique (lis-ti-ke] n. f. Recueil de règles le style.

stylite n. et adj. (gr. stulités; de stulos, co- lonne). Qui passe sa vie sur une colonne : Siméon de Stylite.

Sty10 n. m. Abrév. de srYLoGRAPnE : achéèter un stylo, V. STYLoGRAPHE,

stylobate n. m. (gr. stulobatés; de stulos, colonne, et bainein, s'appuyer). Soubassement, avec base et corniche, qui porte une rangée de colonnes.

stylode n. m. Style rudimentaire.

styloglosse n. m, Anat, Nom de l'un des muscles de la langue, qui s'insère en haut à l'apo hyse styloïde, et se dirige vers le bas jusqu au bord atéral de la ra- cine de la lan-


gue, stylogra- phe n. m. (du

gr, stulos, style, et graphein, écrire }. Primi - tiv., trument à écrire ma (=—— " 7 mm) d'une pointo s. centrale le long SUogre de laquelle sécoulait l'encre d'un réservoir. Auj., instrument à écrire formé d'une plume d'or à bec d'iridium, et d'un porte-plume réservoir, (Abrev. STYLO.) ;

stylograpie [fi] n.f. Procédé électro- typique, qui permet d'obtenir des planches en creux, imitant le dessin à la plume et l'eau-forte,

stylographique adj. Qui concerne la stylo- graphie : proccdés stylographiques.

stylo-hyoïdien, enne adj. Muscle stylo- hyotdien, muscle très gréle qui s'insère tout près du sommet de l'apophyse styloide et au corps de l'os hyoïde, près de la ligne médiane.

styloïde [lo-i-de] adj. (du gr. stulos. colonne, et eidos, forme). Qui a la forme d'un stylet.

stylo-mastoïdien, enne adj. Trou stylo- mastoïdien, orifice situé à la face supérieure du rocher, par lequel sort le nerf facial.

stylo-maxillaire adj. Ligament stylo- mazxillaire, ligament de renforcement de l'articula tion temporo-maxillaire

stylomètre n. m. (du gr. stulos, colonne, et metron, mesure). Archit. Instrument dont on se sert pour mesurer les colonnes,

stylométrie {tri) n.f. Archit. Art de mesurer les colonnes

stylommatophores !/o-ma)n. m. pl. Divi sion des mollusques gastéropodes pulmonés, renfer mant ceux dont les yeux sont placés à l'extrémité de tentacules rétractiles. S. un s{ylommatophore.

stylométrique adj. Archit. Qui a rapport à la stylométrie,

stylonychie {ki} n. m. Genre d'infusoires ciliés, qui sont communs dans les eaux douces ct dans les infusions végétales: Les stylonychies abondent dans l'eau des vases où ont séjourné des [leurs

stylo-pharyngien, enne «dj. Se dit d'un muscle qui va de Lapopuyse styloïde au cartilage thyroïde et aux parois pharynx.

stylophone n m,. {du gr. stulos, colonne, et phônd, son). Sorte d'appareil phonographique por- tatif, construit à la façon d'un appareil photogra- phique,

stylophtalme n.m. Genre de poissons téléo- stéens malacoptérygiens, voisin des stomias, et qui vivent dans les abysses.

stylopode n. m, {du gr. stulos, siyle, et pous, odos, pied). Hot, Support du style, Renflement de a base du style

stylops !/opss! n. m. Genre d'insectes strepsi- ptères, renfermant de petites formes dont les larves vivent aux dépens de certains hyménoptères (gué- pes, ete).

stylospore |/0s-po-re] n.f. (du gr. stulos, style, et sporos, semence). Bot. Nom donné aux conidies issues de picnides, dans la fructification de certains champignons,

stylostège [los-t3-je] n. m, (du gr. stulos, co- lonne, et stégé, toit). Bot. Capuchon des apocynées,

stylostémone [{os-té) adj. (du gr. stulos, co- lonne, et stémên, étamine). Bot. Qui a les étamines insérées sur le pistil.

Stymphale, v. de l'ancienne Grèce (Arcadie), près du lac Stymphale, dont, selon les anciens, les caux disparaissaient dans des gouffres souterrains pour reparaitre en Argolide. Selon la légrnde, les bords de ce lac donnaient asile À des oiseaux mons- trueux dont les ailes, la tête et le bec étaient de fer, et qui lançaient des dards meurtriers contre ceux qui les attaquaient. Hercule les extermina.

stypage n. m. (du gr. stupé, étoupe). Méd. Pro- cédé de pulvérisation révulsive, consistant à pro- jeter le liquide employé sur des tampons de coton hydrophile, que l'on promène ensuite sur les régions voulnes. (On emploie surtout le chlorure de méthyle.)

stypticine n f Sel chlorhydrique de la cotar- nine, proposé en thérapeutique comme hémostatique (contre-indiqué au cours de la grossesse) et décon- gestionnant,

stypticité n. f. Qualité des styptiques.

styptique adj. (gr. stuptikos). Se dit d'un astringent qui contracte fortement la muqueuse buc- cale (alun, sels solubles de plomb, de fer, etc). N. m,: un styptique.

Styr {(/ei. rivière de Pologne (Galice droit du Pripet, née près de Brody, arrc et Loutsk. Sur ses bords ont été livré la Grande Guerre, deux batailles entre Russes et Austro-Allemands. La première, celle d'octobre 1915, a été en réalité perdue par ces derniers ; la seconde, en juin-juiilet 1916, gagnée encore par les Russes, leur a ouvert la route du Stokhod

styracaster [kns-fér, n. m. Genre de rayon- nés, renfermant des étoiles de mer qui habitent les profondeurs de l'océan. (V. la planche océaxo- GRAPOIE.)








, affluent





SUB

styracées [sé] n. f. pl. Famille de plantes gamopétales superovariées, renfermant des arbris- seaux et des arbres des régions tropicales de l'A de l'Amérique ét de l'Océanie, dont le genre st est le type. S. une styracée.

StyYraxX (raks) n. m. Genre de styracées des régions tropicales.

- ExcyeL. Le genre styrax renferme dés arbris- scaux à feuilles aliernes, à fleurs en cymes ou en grappes ; on en con- naît une soixantai- ne d'espèces des ré- ions chaudes de ancien monde, Le styrar benzoin four. nit le benjoin; le styrar offirinal, vu paremen tappale aliboufier, fournit le styrax solide ou storax employé en pharmacie (emplà- tre de Vigo),


ax





Styr ys d'Autriche ; 16.479 kil. carr. : 947.000 h.


Stryriens). Capit. Gratz. Sol monta- gneux, couvert par es Alpes de Styrie, qui sont une ramifi- cation des Alpes Noriques. Nom- Styrax official (aliboufer) : a, fruit, breuses ressources minérales, La Styrie a été démembrée d'une partie de son territoire, en 9, par la paix de Saint- Germain-en Laye, au bénéfice de la Yougoslavie,

styrol n. m. Syn. de CINNAMÈNE.

styrolène n. m. Syn. dé CINNAMÈNE.

styrone n n. dé ALCOOL CINNAMIQUE.

StYX {stiks) (le), fleuve des Enfers, dont il faisait sept fois le tour. C'est par le Styx q upiter et les autres dicux avaient coutume de jurer, et leur ser- ment était alors irrévocable, Ses eaux rendaient invulnérable, T , mére d'Achille, y plongea le jeune héros, qu'elle ténait par le talon, seul endroit par où il put étre blessé dans la suite, (Myth)

SU n. m. (part. pass. de savoir). Connaissance d'une chose : au vu et au su de tout le monde.

suæda, suéda ou Suada nm. Genre de ché odiacées, renfermant une quarantaine d'es- pèces d'arbrisseaux ou d'herbes, qui croissent au bord de la mer ou dans les déserts salés, et dont quelques-unes appartiennent à la flore française.

suage n.m. (de suer). Eau qui sort par les deux bouts d'une bûche exposée à Ja chaleur du feu. Mur. Humidité qui sort des bois d'un vaisseau neuf, lors. qu'il fait chaud, Action d'enduire un vaisseau de suif. Suif employé à cet usage. l'etit ourlet sur 1- bord d'un plat ou d'une assiette d'élain. Enclume de chaudronnier, pour faire les rebords des chau- dror Partie carrée du pied d'un flambeau. Outil de sérrurier, pour forger les pièces en demi-rond.

suager {jé} v. a. (Prend un e après le g devant a el o : il suagea, nous suagrons). Mar. Enduire de suif, de graisse. Battre le mélal sur le suage.

suaire [su-é-re] n. m. (du lat. sudarium, linge pour essuyer la sueur). Linceul dans lequel on en- relit un mort, Le saint suaire, linceul qui servit à evelir Jésus-Christ,

suant {sw-an], @ adj. Qui sue : avoir les main suantes. Qui suinte : des murailles suantes. Chaud suante, température du fer chauffé, voisine du point de fusion, à laquelle le mé- tal semble couvert d'une couche liquide.

Suard (Jean Bapti Antoine}, littérateur, ©: tique et journaliste fran- çais, né à Besançon, m. à Paris (17331817). Monar- chiste zélé, il fut longtemps censeur dramatique, ct, plus tard secrétaire per- pétuel de l'Académie fran- ge (Variétés littéraires, Mélanges, Mémoires, etc.). — Sa femme, sœur du li- braire Panckoucke, née à Lille, m. à Paris (1750-1830), eut, grâce aux charmes de son esprit, un des salons les plus brillants de Paris,

Suarès (André), littérateur français, né au Vallon de l'Oriol en 1866, auteur de Voici l'homme, le Voyaye du condottiere, ete, suite de méditations inspirées par l'horreur du néant, tes d'un style lyrique, hautain, non sans obseurit

Suarez! Francisco! théologienetjésuite espagnol. né à Grenade, m, à Lisbonne (1548-1617), Ami des solu- tions moyennes, il fut un des promoteurs du congruis- me, système théologique qui essaya de concilier libre arbitre de l'homme avec Ja prescience de Dieu.

suasion {zi-on]n. f.{lat. suasio). Discours per- suasif. (Vx.)

suasoire [:oi-re] adj. (lat. suasorius). Persua- sif. N. f. Discours persuasif. Lift. lat. Exercice ora- toire pratiqué dans les écoles des rhéteurs.

SUaVe adj, (lat. suaris). Qui est d'une douceur exquise : parfum, musique suu

suave, mari magno, mots jat. signif.: 1 est doux, sur la vaste mer. Commencement d'un vers de Lucrèce (De natura rerum, 1, 1} Le sens com- plet est: « ILest doux, quand sur la vaste mer les vents soulèvent les flots, de regarder, de la terre forme, les t bles dangers courus par autrui ». Ces mots s'emploient pour marquer Ia joie que l'on éprouve a être soi-même exempt des périls auxquels les autres sont exposés

suavement [man] ndv. D'une manière suave.

suavité n. f. (lat, sunvitas). Qualité de ce qui est suave : sunvité d'un parfum. Mystic. Grâce cé- leste, pleine de douceur

Sub /mot lat, signif. sous), Préfixe indiquant : 10 la position inférieure d'un objet par rapport à un autre: 2e un degré moins élevé où peu élevé dans le qualité, la quantité, ete,