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STR

strophoïde n. f. (du gr. strophé, action de re- tourner, et eidos, forme). Courbe, lieu géométrique des points M et M' définis de la façon y suivante: Détantune : droite quelconque, A un point extérieur, 1] AO la perpendicu- < aire sur D, I un point quelconque de D, les ! longueurs IM et IM°

Fu

étant prises égales : 7 A x à 10. £ s î Se strophuilus EP A {luss} n.m. Pathol. : m générique des : sphere uleuses i



de la première en- fance.

stropiat !pi-a) n, m. l'op. Esiropié, vrai on faux

Strossmayer (Georges), prélat croate, né à Essek, m, à Diakovo 1815-1905), célèbre par ses sent ts panslavistes, par ses efforts pour améliorer Ja nätion croate.

Strouma (la ou Kara-Sou, le Strymion des anciens, fleuve de la péninsule des Balkans. 11 nait en plein cœur de la Bulgarie, près de Sofia, arrose arie, où elle se grossit de la Stroumitza. ctla Ma ine hellénique (plaine de Sérès), et traverse le lac de Takhyno avant de se jeter dans l'Archipel {golfe d'Orfano), à l'est de la presqu'ile di ont-Athos. La vallée de la Strouma(longueur du cour Gkilom.) constitue un chemin, court mais étre parfois d'accès difficile, entre les côtes septentrionales de l'Archipel et le cœur de la Bulgarie. La Strouma a donné son nom au combat livré du 18 au 20 août 1920,

r les Français aux Bulgares, qui, au cours du mois d'août 1916, Er de manœuvrer les troupes de Salonique sur les deux ailes, et de les rejeter dans la Kampania.

Stroumitza où Strumica (la), affluent droit de la Strouma, qui arrose la partie méridionale de la Serbie au nord du massif cristallin de Belavica et met én communicalion les deux vallées du Vardar et de la Strouma. Elle passe à Strumitza. Longueur de cours : 108 kilom.

Stroumitza, v. de la partie sudest de la Yougoslavie, sur Ja rivière homonyme ; 10000 h Station de la voie ferrée de Salonique à Uskub et à Nich, sur le Vardar , à 104 kilom de Salonique et à l'extrémité sud du défilé de Demir Kapou, Située en Macédoine serbe, elle devint la ville bulgare du même nom. Théâtre, pendant la Grande Guerre du combat de Stroumitza enire Français et Bulgares (oct. 1915) au début des opérations militaires entreprises après l'arrivée des Alliés à Saloni- que pour établir une jonction avec l'armée serbe prise à revers par les Bulgares.

Strozzi, riche famille de Florence : Tiro VESPASIANO, poëte, né à Ferrare (1 1505), auteur de charmantes poésies amoureuses el familières ; — Son fils Encour, né et m, a Ferrare (1#71-1 , Auteur de poésies latines ; — Fiur l'Ancien, banquier, m. à F rence (1426-1491), qui ça à édifier le palais Sir —Grammarrisra dit Filippo ll, homme d'Etat italien, né et m à Florence (1588-1538),adversaire des Médicis. Empri- sonné, il se tua; — Piero, maréchal de France, fils du précédent, qui essaya vainement de rentrer à Flo- rence, et servit F gois Ier ; il fut tué nu siège de Thionville (1558 Leoxs, amiral au service de la France, né à - #), qui estaya de délivrer Marie $ é devant Scarlino.

Strozzi (paluis £ cé en 1489 par Benedetio da Majano pour Filippo Stru et terminé en 1653. Ses trois étages sont en style rustique.

structural, 6, aux adj. Qui concerne la siructure

structure {struwh]n. f. (lat. structura). Manière dont un édifice est bâti: édifice de structure solide, Maniére dont les parties d'un tout sont arrangées entre elles : la structure du corps. Fig. Disposilion, la structure

Strophoïde droite.












=

Piero Strozu.








d'un poème Struensée (Jean Fré-

déric, (comte de). homme d'Etat danois, né à Halle en 1 capité à Copenhague Prolégé par la reine





Carolin athilde, dont il de vinthient til profita de son au ur accom

F reuses réformes


damnatuon à mort.

Struensée, tragédie re- marquable de Michel Beer, avec musique de son frère le célèbre compositeur Meyer- béer(1827). — L sujet a inspiré Bertrand et lRaton, de & 1893) ct Sitruensée, drame de P: Meurice (1894

struggle for life [streughl-forlæif] n. m. lutte jour La vie). Locution anglaise, mise à la mode par Darwin. Elle équivaut à l'expression concur- rence Litale : la sé on dans les cuyèces animales s'explique par le struggle for life.

struggleforlifer {streuyl for la-1 four n. m Celui qui met en pratique les théories du strugyle for life.

strume n. f. (lat. struma). Path, Syn. de sono rULE.

strumectomie [mèktomt]) n. f. (du lat struma; scrofale,et du -gr. ektom‘, section). Abla- tion d'un goitre.


Struensée.






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strumeux,euse [meñ, eu-= mosus). Scrofuleux.

strumigène (du lat. struma, scrofule et du gr. gennan. engendrer) adj. Qui engendre le goitre,

strumiprive adj. (du lat. struma, serofule, et de priver). Path. Cacherie strumiprive, cachexie consécut ive à l'ablation d'un goitre, ou à l'extirpa- tion du corps thyroïde.

strumite n. f (du lat. struma, scrofule). In- flammalion d'un goitre

strumosité f{zité) n. f. Se dit de l'ensemble des adénopathies qui surviennent chez les personnes sirumeuses ou scrofuleuses.

struthionidés [dé) n m. pl. Famille d'oi- seaux coureurs, renfermant les genres autruche (struthio) et nandou, S. un struthionidé,

struthiophage adj. (du lat. struthio, autru- che, et du gr. phagein, manger). Qui se nourrit d'au- truches : un peuple struthiophage.

Struve (Frédéric Georges-Guillaume de), astro- nome Re ES à Altona, m, à Petrograd (1793-1864).

struvite n. f. Phosphate ammoniaco-magnésien hydraté naturel, qui existe dans le guano.

Struys (Alexandre), peintre belge, né à Ber- chem-lès-Anvers én 1852 ; a peint des scènes rurales avec émotion et une grande habileté dans la dis tribution des lumieres (Abandonnce, Visite au malade).

strychnate {strik) n.m. Sel dérivant de l'acide strychnique.

strychnine |strik] n.f. (du gr. strukhnos. noix vomique). Poison violent extrait de la noix


adj. (lat, stru-





jou À

— Encrez. La strychnine existe dans beaucoup de strychnos, seule ou mélée à la brucine et à l'igasu- rine. Elle communique ses propriétés aux médica- ments préparés avec les produits des strychnos (pré- paration de noix vomique, gouttes améres de Baumé). On l'emploie, sous forme de sels, à la dose de 1/2 a 2 milligrammes par jour, C'est le plus actif des mé- dicaments tétanisants ; elle agit sur la lonicilé mus- culaire, accélère les battements cardiaques, excite les organes génitaux, etc. On l'emploie aussi dans les paralysies, l'atonie du tube digestif, l'inappétence, la diarrhée.

Si une dose toxique est administrée, les phéno- mènes suivants surviennent rapidement : vertige, raideur des muscles, trismus, secousses terribles, respiration saccadée, cris; l'intelligence reste in- tacle jusqu'a la fin. Les contrepoisons sont : l'ad- ministration de vomitifs, puis de tanin et de café à haute dose, le chloral, le chloroforme. On doit tenter Ja respiration artificielle et le lavage du sang, ainsi que les injections de faibles doses de sulfate d'atropine.

strychninique {srik] adj. Se dit d'un acide résultant de l'oxydation de la strychine.

strychnique !srrik] adj. Se dit d'un acide qui existe dans Ia sitrychine.

strychniser {sriiniz sirychnine.

strychnisme jistrif-nisme] n. m. Intoxica- tion par la strychine.

strychnos {strik-noss}n. m. [mot grec) Genre de loganiacées vénéneu- ses, dont le type est le uier. cyeL. Arbres, ar- ux Cu lianes, les strychnos, dont on con- nait unesoixantained'es- péces, ont des feuilles opposées, des fleurs groupées en cymes axil- laires: leurs fruits sont des baies à péricarpe ligneux. Le sirychnos vomiquier donne des fruits (noix vomiques), dont les graines renfer- mentdesalcmoides(siry- chnine}utilisés en méde- cine; son écorce fébri- fuge est connue sous le nom de fausse angus- ture; le strychnos igna- Siryehnos : a, coupe de la fleur ; tier donne des grains b, fruit, appelés fèves de Saint-

Ignace; ‘d'autres espèces fournissent des poisons (curaré), dont les indigènes de divers pays sc ser- vent pour empoisonner leurs flèches.

Stryienski (Casimir), littérateur français, né à Carouge (Suisse), m. À Patornay (Jura) (1853-1912), connu pour ses travaux sur Stendhal, et ses ouvrages sur le régne de Louis XV.

Stryj, v. de Pologne (Galicie}, sur la rivière homonyme : 30.000 h. Mégisserie. Elle fut prise par les Russes au début de 1915, lors de leur poussée en Galicie vers les Karpathes, puis évacuée far eux en mai par suite de la pression des armées Mackensen- Linsingen

Strymon, nom antique de la Strouma (v. ce nom

Strypa la) rivière de Pologne (Galicie). affluent gauche du Dniester. Sur ses bords a êlé livrée, en septembre-novembre 1915, entre Tusses et Austro Allemands, une grande bataille irès disputée, qui se termina par la retraite des Russes,

Strypen, comm, de Belgique (Flandre-Orien- tale, arr. d'Alost); 1.610 h.

Stuart !ar, famille écossaise, dont le nom, or- thographié aussi Steanrt, Stewart, Steward, n'est autre que le titre des fonctions de majardome lord steiward) exercées héréditairement par ses membres Le nom patronymique est Fitsalan, Elle fournit à l'Ecosse quatorze souverains, dont le plus connu est la célèbre Marie, qui fut reine de France, et, à partir de 1608. six À l'Angleterre (Jacques 1er, Charles Ier, Charles 11. Jacques 11, Marie et Anne V. aussi Jacques III et € varces-Evouanu) Le dernierdes Stuarts fut Ienri-Benoît-Clément Stuart, cardinal d'York, né à Rome, m. à Frascati (1725- 1807), frére puiné de Charles-Edouard.

Stubbs | William), historien anglais, né À Kna- resborough m. à Oxford (18251901), : magistrale Histoire constitutionnelle de l'Angleterre.



] v. a. Injecter de la



brisse









STU

stuc fstuk) n. m. lital. stucco). Enduit imitant le

marbre, et composé ordinairement de chaux éteinte. ière de marbre et de craie. s Les stues sont susceptibles d'acquérir un très beau poli ct des couleurs variées, en même temps qu'une grande dureté, Les meilleurs et les plus solides sont faits avec de la chaux éteinte depuis longtemps. à L: j us- sière de marbre de pagne finement pulvérisée, On ne prépare le siuc pour les ornements que lorsqu'on est prét à l'em- ployer. On polit l'enduit après qu'il s'est durci en séchant.

stucage n. m. Application du stuc.

LHICRIQRE n. et adj. m. Ouvrier qui travaille

le stuc.

stucatine nf. Nom donné à une sorte d'émail blanchätre fabriqué avrc de la chaux, de l'acide

hosphorique et de l'acide salicylique, et qu'on uti-

ise pour Le revétement des matériaux de construction (pierre, bois, brique. ete.), pour leur donner l'appa- rence de la pierre de tail

Stuckelberg (Ernest), peintre suisse,né et m. à Bäle (1831-1909); peintures d'histoire, portraits, fresques de la chapelle de Guillaume Tell, au laë des Quatre-Cantous.

stud {stewd) n.m. {mot angl.) Iaras. Réunion de chevaux pour la course, la vente,

s stud-book {sreud-bouk}n.m,{(motangl. signif. livre de haras). Registre où soit inscrits le nom, la généalogie, les victoires des chevaux pur sang.

stud-groom !steud-groum) n. m. Homme d'écurie dans un haras,

SLAIEUReMeNt [zeman] adv. Avec appli cation.

studieux,euse fdieh, eu-ze] adj. (lat. stu diosus ; de studtum, étudè). Qui aime l'étude : écolier studieux

studio !pr. angl. stiou-di-4] n. m. Atelier d'artiste. Cabinet de travail. Local où l'on tourne les scènes cinématographiques.

studiosité [zi-té) n. f. Qualité de personnes studieuses.

Stuerbout, nom donné À tort (mais c'est le plus connu) à Tinenri Bouts, dit Bouts de Lou- vain, peintre de l'école des Pays-Bas, né, croit-on, à Haarlem, m. à Louvain (1409-1475), Auteur de la Cène, Le Martyre de saint Erasme, la Sentence inique de l'empereur Othon.

stuffing-box {steu-fin'gh-hoks] n. w. Syn. de PRESSE-ÉTOUPR,

Stuhlwaissemburg, nom allemand de Szekeslzervar, v. de Hongrie. V= S2EKESPEZERVAK.

Stüler |Frédéric-Auguste), architecte allemand, né à Mulhouse, m. à Berlin (1800-1865. A construit de nombreux châteaux, et le musée de Berlin.

stultorum infinitus est numerus., mois lat. signif. : Le nombre des suts est injint, paroles de Salomon {Ecclésraste, 1, 15).

stundisteldis-te] n. (del'allem,sturden heures. parce que les membres de cette secte se reunissént D. les heures de repos pour expliquer la Bible Membre d'une secte religicuse fondée en Russie

r des colons allemands, et qui a beaucoup d'ana- ugie avec celle des arabaptistes.

stupéfactif, ive adj. Méd. Syn, dé srunk- FIANT, E

stupéfaction !faksion] n. f. Etonnement proche dé la stupeur : étre plongé dans la siupé- faction.

stupéfait {fé!. @ adj. (lat. stupefactus). Inter- dit, immobile de surprise : demeurer stupéfait.

stupéfiant /f-on!. € adj. Qui stupéfie : la bel- ladone est stupéfiante. Fig. Qui frappe de stupeur : nouvelle stupéfiante. mm. Médicament qui pro- duit une sorte d'in n des centres’ nerveux, d'où résulte un état d'inertie physique et morale. ANT. Stimulant.

stupéfier jf) v. a. (lat. stupor, slupeur, et facere, faire. — Se conj. comme prier,} Mettre dans un état d'inertie physique et morale : l'opitum stu- péfie ses adeptes. Fig. Rendre comme paralysé d'étonnement. ANT. Stimuler.

stupete. gentes [mois lat. signif. : Nations, soyez danx l'étonnement), Premiers mois d'une hymne composée par Santeul pour la fête de la Purification de la Vierge. Celle exelamation s'emploie le lus souvent d'une façon plaisante, pour annoncer quelque chose d'étonnant.

stupeur n. f. (lat. stupor). Engourdissement. Suspension des facultés intellectuelles : {a stupeur de l'ivresse. Fig. Immobilité causée par une grande douleur subite, ou une fâcheuse nouvelle inattendue.

stupide ay. lat. stupidus), Frappé de stupeur : demeurer stupide devant un malheur imprévu, Hé- bété, d'un esprit lourd et pesant : un liomie stupide, Qui marque la stupidité : air stupide. Substantiv. Personne stupide .N. m. Caractère de ce qui esi siu- pide. Axr. Spirituel, intelligent

stupidement {man adv. D'une manière stu- pide : répondre stupidement, ANT. intelligemment.

stupidité n. f. (lat. stupiditas). Privalion totale d'esprit, de jugement : la stuyridité d'une réponse. Parole, action stupide : dire des stupidités. ANT. In- telligence, esprit.

—Exevez. Méd. La stupidité est la suspension momentanée des facultés intellectuelles, On distin-

e deux formes : dans l'une, le malade est hébété, immobile et muet, ayce, sur son visage, un masque impénélrable: le fonctionnement cérébral semble complètement aboli, et quand il sort de cet état le

tient ne se souvient de rien. Dans ln séeonde forme, au contraire, l'engourdissement intellectuel n'est qu'apparent, et c'est l'intensité du délire a cause limmobilité ct les signes de la stupeur, traitement, le plus souvent efficace. consiste essen- ticllement dans la médication tonique et antispas- modique.

stupre n. m. (lat. stuprum). Acte de débauche honteuse, infamie,

stuqueér [hé] v. a. Enduire de stue,

Sturdee isir Frédérie-Charles Doveton’. amiral anglais, né a Sie-Hélène, m. à Camberley (1859-1925). En 1814, il battit la flotte allemande de van Spce, aux Îles Falkland. À la baiailledu Jutiand. ilcommandait la quatrième escadre. Amiral de la flotté en 1921.