SE
STO
stoïcisme /so-i-sis-me] n. m. (du lat. stoirus, stoïicien). Doctrine philosophique de Zénon. Fig. Fermeté, austérité, constance dans le malheur : supporter les maux avec stoïcisnie.
— Exoyer. Le sioïcisme a pour point de départ une pRYRAUE assez compliquée. Son idée mère, € est l'idée de tension, d'effort. Les seuls êtres de la na- ture sont les corps: mais en tous le principe actif, la cause, la force, est inséparable de la matière ; pas de matière sans force, pas de force sans matière. L'élément qui est À la fois la force la plus active et le corps assez sublil pour tout pénétrer, c'est le feu. Dans le monde entier, c'est un feu artiste qui est à l'œuvre. Le souverain bien consiste dans l'effort pour arriver à la vertu, Tout le reste est indifférent, et de ce point de vue la douleur elle-même n'est pas un mal. Les vertus, comme les vices, n'admettent pas de degrés. Le sage réalise l'idéal de toutes les perfections, et son bonheur est sans limites.
Dans la pratique, les sioïciens s'efforcent de ren- dre les hommes indépendants des circonstances extérieures, et préconisent dans ce but une insensi- bilité qui ressemble parfois à de la dureté, De même que l'homme a une âui nivers à aussi une âme,
ui est Dieu. Les principaux sloïciens ont été
léanthe ct Chrysippe, qui furent, avec Zénon, les fondateurs de l'école ; Ariston, de Chio; Hérille, de Carthage; Diogène, de Séleucie; Sénèque, Epictète et Marc-Aurèle,
stoïcité n.f. Fermeté d'âme digne d'un stoïcien.
stoïque /s10-i-ke) adj. Qui tient de la fermeté stoïcienne : prendre une résulution stotque. N. Per- sonne stoïque,
stoïquement {stoi-ke-man] adv, D'une ma- nière stoique : a/fronter stoïquement la mort.
Stokes {sir George Gabriel), physicien anglaus, né à Skreen (Irlande), m. a Cambridge (1819 1903), connu pour ses travaux sur la fluorescence.
Stoke-upon-Trent, v. d'Angleterre (Staf- ford), près de Newcastle ; 240.000 h. Porcelaine.
Stokhod {le rivière de Pologne, affluent du Pripet, sur les bords de laquelle a été livrée, en juillet-août 1916, entre Austro-Allemands et Russes, une importante bataille d'où les seconds sortirent vainqueurs,
stola (mot lat.) ou Stole n. f. Antig. Robe des dames romaines. Robe de cérémonie des Mèdes et des Perses.
Stolberg, v. d'Allemagne (Prusse-Rhénane), sur Je Wichtbach; 14.000 h. Houille, zinc, plomb. Métallurgie, verrerie.
Stolberg (Christian, comte de), né à lam- bourg, m. près d'Eckenfærde (Slesvig) (1748-1821), et son frère Frédé Léopold, né à Bramstedt, m. à Sondermuhlen (1750 1819), poètes allemands, qui ont écrit en collaboration des poésies lyriques, des poé- sies patrioiiques, ete
stolon n. m.ou stolone nf. {du lat, stoto, réjeton). Nom des bourgeons axillaires de beaucoup de plantes vivaces, qui, en se développant, allongent démesurément leur premier entre-nœud ou mi thalle, et senracinent au niveau de Ja premié feuille, comme les fraisiers par exemple. [V. la planche PLANTES.
stolonial,e, aux adj. Qui a rapport au stolon.
stolonifère adj. Se dit des plantes qui émet- tent des stolons
stolonisation [za-si-on n. f. Biol. Production anormale de stolons dépourvus d'hydranthes, ob- servée par Giard sur des colonies de campanulaires fixées sur des algues.
Stolp, v. d'Allemagne (Poméranic); 34.000 h. Fonderies de fer.
Stoltz (J1.-A.), médecin français (1803-1896), pro- fesseur d'obstélrique à Strasbourg ; fut le de % doyen français de cette université avant l'occupation allemande de 1871-1918.
Stoltz {Victoire Nogn, dite Rosine), cantatrice française, née et m, à Paris (1816-1903). Elle parut à l'Opéra dans les grands rôles du répertoire. Elle épousa don Emmanuel de Godoy, prince de la Paix,
stolzite n. f. Tungstate naturel de plomb. Syÿn. SCHBELITINE.
Stolypine (Pierre Arkadievitch}, homme d'Etat russe, né à Baden-Baden, tué à Kiev (1863-1911). Devenu ministre de l'intérieur en 1904, lorsque le régime parlementaire fut instauré en Russie, son libéralisme lui gagna les sympathies de la Douma. 11 avait été l'objet d'un attentat en 1906.
stomacal, e, AUX adj. (du lat. stomachus estomac}. Qui appartient à l'estomac : digestion sto- macale, Bon pour l'estomac: vins stomacaur, (En ce sens, syn. de STOMACHIQUE.)
stomachique adj. (du lat. stomachus, esto- mac.) Propre à rétablir le fonctionnement troublé de l'estomac : médica- ment stomachique. N.: un stomachique.
stomalgie {jf n. f. Douleurdansla bouche.
stomate n m. du gr. stoma, atos, bou- che). Bot. Petit appa- reil dont le rôle est de faciliter la respiration ou l'émission des liqui- des des végétaux aériens. Anat, Petit orifice que l'on observe dans certains tissus, et spécialement dans les endothéliums, où ilest dû au passage des cel- lules migratrices sor- tant d'un capillaire, et ui écartent les unes les autres les cellules endothéliales, - - cvei. Bot. Les Stomates :1. Aërifères, sur épi- stomates sont de deux Jerme de feuille (a, trés gross); sortes : stomales aéri- 2, A chambre respiratoire, féres, que l'on rencon- tre sur les feuilles aériennes et sur les tiges, et qui ont la forme d'ün double haricot, et stomates aqui- ères, situés sur les bords et à l'extrémité des feuil- les correspondant à l'extrémité des nervures. Tandis
LAR. UNIV., 2 V. — T. Il,
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que les stomates aériferes ouvrent ou ferment de petits réserve d'air (chambres stomatiques), et jouent un rôle important dans Ja respiration des lantes à chlorophylle, les stomates aguiféres sont es organes de la südation à
stomatique adj. Se dit des médicaments em- ployés dans les affections de la bouche.
stomatite n.f. (du gr. stona, atos, bouche). Inilatmmation de la muqueuse buccale
Excyez. Les stôinalites sont primitives où secondaires, Les premières, suivant la lésion ou la cause, sont : la stomatile somple où érythémateuse, la stomatite aphteuse (v. APuTe), la stomatite ulré- reuse, la stomatite crémeuse (v. MUGUET), la stoma- tite mercurivile (v. MERCURE ct syrmiLis). Les sc- condes s'observent au cours de diverses maladies : diphtèrie, fièvres éruptives. diabète, syphilis, ete,
La stomatite simple est caractérisée par une rou-
eur plus où moins vive, ponctuée ; elle s'accompagne de salivation; elle dure peu, et les soins hygiéni- ques la font disparaitre. La stomatite ulcéreuse où ulcéro-membraneuse débute par de petites plaques grisâtres, irrégulières, disséminées sur la muqueuse ui est rouge, enflammée. Elle provoque une grande ‘étidité de l'haleine. On l'observe chez les enfants, les soldats. Le traitement spécifique est le chlorate de potasse en lavage et en ingestion. stomato-gastrique adj. Qui appartient à la bouche et à l'estomac. Ganglions stomato-gastriques, ganglions nerveux des mollusques. stomatolalie {{f} n. f. (du gr. stoma, atos, bouche, et lalein, parler). Forme de la rhinolalie fermée, dans laquelle le malade ne peut plus émettre de voyelles nasales, et parle en réalité de la bouche.
stomatologie jf} n.f (du gr. stoma, atos, bouche, et logos, discours). Partie de la médecine, qui s'occupe des maladies de la bouche.
stomatoplastie :plasti nf. (du gr. stoma, atos, bouche, et ylastés, celui qui façonne). Chir. Restauration de la bouche, après l'ablation d'une tumeur, par exemple,
stomatorragie féora-ft] n. f. (du gr. stoma, atos, bouche, et rhayé, rupture). Hémorragie buccale
stomatorragique !10-ra] adj. Qui a rapport à la stomatorragie.
stomatosCcope [t0s-Ho-pe) n. m.{du gr. stoma, atos, bouche, et skopein, examiner). Instrument qui tient la bouche ouverte, et permet de l'examiner ou d'y LA quelques opérations,
sto adés ou Sstomiidés n. m. pl. Famille de poissons physostomes, dont le genre stomias est le type. S. un stomiadé ou stomiide,
stomias {mi-ass) n. m. Genre de poissons phy- sostomes, allongés, comprimés, à Lète forte, aplatie, à bouche démesurément fendue et armée de dents crochues, qui vivent dans les profondeurs abys sales : La partie inférieure du corps des stomias ést phosphoresemnte. V. la planche ocÉAN
stomo-gastrique adj. Se dit d'une artère appelée aussi arière coronaire stomachique.
StomoOoxe imok.se) n, m. Genre d'insectes dipté- res brachicères, de la famille des muscides, renfer- mant des mouches assez semblables à Ja mouche de maison, mais dont cer s sont pourvues d'une trompé armée de s sants avec les ls elles perforent la u des animaux et de l'homme : les stomores peuvent véhiculer Les germes du charbon.
stone /ston) n. m.({mot angl trol. Poids anglais de 14 livre viron G kilogr, 35).
Stonehenge, station préhistorique d'Angle- terre (Wiltshire), au N.-0. d'Amesbury. comprenant plusieurs rangées concentriques de menhirs.
StOp |stop') inter. (mot angl. signif. arrête.) Mot employé commander de sarréter, (Ce mot s'emploie, aussi, parfois, dans les télégrammes, pour séparer nettement les phrases.) N. m. Cassure du nez chez les chiens.
Stop, dessinateur français. V. Morez-Rerz.
stoppage [{sto-pa-je] n. m. Action de stopper, d'arréter une manœuvre. Aclion de stopper nne étofle. Syÿn. RENTRAYAGE.
stopper f[sto-pé] v. n. (de stop). Arrêter, en parlant d'un navire, d'un train, ou d'une machine à vapeur.
stopper !{sto-pé} v. a. (de l'angl. to stop, arrèter, et par suite fermer, boucher). Réparer une déchi- rure en refaisant la trame ct la chaine de l'étoffe. Syn. de RENTRAIRE.
stoppeur n. m. Appareil destiné à arrêter un organe {câble, ete.) en mouvement,
stoppeur, euse {sto-peur, eu-ze] n. ct adj. Personne qui fait le stoppage. Syn. de RENTRAYEUR, EUSE.
Boquer {sto-ké] v. a. Dans le raffinage du su cre, régler le feu d'un fourneau de manière à avoir partout une température uniforme.
stoqueur [heur)n.m.Ringard servant à stoquer.
Storax [raks) n. m. Résine odorante fournie par le styrax, et employée en phar- macié.
storen.m.ital. stora). Rideau qui se lève et se baisse devant une fenètre au moyen d'un res- sort : des stores de broderie.
Storm {Jean Théodore Wold- sen), poète et ro- mancier allemand, né à Iusum (Sles- Stores : 1. A l'italienne ; 2. Ordinaire, vig), m. à Hade- marschen (1817-1888). Ses poésies se rapprochent du lied. Ses nouvelles sont inspirées par le sol natal
stornello {nél:lo] n, m. (mot ital). Littér. ital. Poésie populaire de sujet amoureux ou satirique, qui s'exprime sous la forme de sentences rimées et alternées,
Storting n.m. Parlement norvégien, composé de deux Chambres: le Lagting (Chambre haute), et l'Odelsting (Chambre populaire.)
N.
gnif. pierre). Mé- avoirdupois [en-
STR
stosstruppen fall. choss-trou-pèn] nf. pl (mot-allem. signf. troupes de choci. Troupes d'assaut envoyées par les Allemands comme avant-garde dans les attaques.
Stothard |Charles-Alfred), peintre et dessinn teur anglais, né à Londres, m. à Beer Férrers (1786 1821), 1 s'est consacré à l'étude ct à la reproduction des monuments anciens de son $.
Stotzheim, comm. du Bas-Khin, arr, de Sé- lestat! 1.070 h.
Stoullig (François-Joseph.-Edmond), critique dramatique français, né à Paris, m. à À 1845- 118), fondateur, avec Ed 1,cn 1875, des Annales du Théâtre et de la Musique,
StOUPÀ n. m. Monument funéraire indien, ren- fermant des cend ou des réliques de bouddhas,
Stourbridge, y. du Royaume-Uni (Angle- terre, comté de Worcester), sur le our; 18.000 h
Stourdza |lonitza), prince moldave de 1821 & 1828, qui gouverna la Moldavie pour la Turquie,
Stourdza (Michel), prince de Moldavie, m. à Paris (1795-1884), 11 régna à partir de 1834, et prit part dans l'organisation constitutionnelle du pays,
Stourdza (Démètre), homme politique et publi- ciste roumain, né à Miclau-
s 1833-1914). Chef du parti libéral roumain après J Bratiano, il fut pre-
ministre entre 1895 et
1909.
Stourm (René), éco nomiste français, né et ni
à Paris (183 men bre (1896) puis secrétaire pérpétuel (1913) de l'Aca- démie des sciences mora- les, auteur de nombreux travaux remarquables sur l'histoire financière de la France: le Budget, Systè- mes généraux d'impôts, etc.
stout {sta-out'} n. m.(mot angl.) Bière anglaire noire ct assez alcoolisée,
stovaine n f Chlorydrate d'amyléine employé comme anesthésique : la stovaine, dont l'énergie est au moins égale à celle de la cocatue, a une toxicité inférieure & celle-ci. «
stovaination {si-on] ou stovaïnisation [za-si-on] n. f. Action de stovainer.
stovaïner ou stovaïniser [=] 5.a Anes- thésier au moyen de Ja stovaine,
stow-away [s6-aoué] n.m.(express. angl. ; de to statu away,arrimer), Se ditdeceux qui se cachent dans un navire pour accomplir le ge sans payer,
strabique adj. Qui est affecté de strabisme. Substantiv, Personne affectée de strabisme.
Strabisme {bismel n. m. (du gr, strabos, louche), Infirmité de celui qui louche, consistant dans l'impossibilité de regarder un même objet avec les deux yeux,
René Stours
— Excyec. Le strabisme résulte du défaut de paral-
lélisme axes visucls des deux yeux. Si les axes
sont déviés en dedans, le strabisme est convergent ; s'ils sont déviés en dehors, le strabisme est divergent.
Le traitement du strabisme consiste d'abord dans l'emploi du stéréoscope, qui oblige à la vision bino- culaire, Enfin, on peut agir directement sur les mus- cles, et pratiquer l'avancement des tendons, ou bien la strabotnmie
strabomètre n. m. (du gr. strabos, louche, et metron, mesure). Instrument au moyen duquel on mesure le degré de strabisme
Strabon, géographe grec, né à Amasée (Cap- padoce), vers 568 av. J-C., m.entre 21 et 25 apr. J.-C., auteur d'une précieuse Géographie. Son livre atfecte un caractère historique trés marqué, et sat- tache à dégager les relations de l'homme, des peu- ples, dés empires, avec le monde physique.
strabotomie [mf} n.f (du gr. strabos. louche, ct ton, section}, Section des muscles de l'œil, pour remédier au strabisme,
strabotomiste {[mis-te] n. m. Celui qui prati- que la strabotomie.
stracchino stra-ki) n. m. Fromage que l'on fabrique aux environs de Milan.
Stradella (Alessandro), compositeur drama- tique et chanteur italien, né à Naples, assassiné à Génes à la suite d'une aventure galante (1645- 1682). Il était doué d'une voix ravissante. On con- nait de lui des opéras, des aratorios, ete. (L'air d'église qui lui a été longtemps atiribué n'est pas de lui, mais proba-
lement de Fétis.)
stradiot {dio) n. m. Syn. de ESTRADIOT.
stradivarius! uss] n. m. Vic fabr qué par Stradivarius,
Stradivarius [uss] (Antoine Srrabivant, dit}, facteur de violons, le plus célèbre des luthiers italiens, né el m, à Crémone 16541737); élève d'Amati.
Strættligen, comm . de Suisse (cant de Berne). sur le Tac de Thoune; 3.060 h
Strafford {Thomas WexrwonTu, comte de), homme d'Etat anglais, vice- roi d'Irlande, né à Londres en 1593, exécuté dans la même ville en 1641. I1 fut lé promoteur et le rédac- teur de la Pétition des droits, mais bientôt se- conda, avec larchevèque Laud, la politique autori- taire de Charles Ier, qui, plus tard, eut la faiblesse de l'abandonner à ses cnnemis. Le Long Parlement le condamna à mort.
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Stradivarius,
Stradord.
