LOT
lotissage [ti-sa-je) n. m. Action de trier le mi- nerai; de FC PE les fanons de baleine.
lotissement {1i-seman]) n. m. Action de dis- poser par lots. Son résultat,
lotisseur, euse friseur, eu-ze] n. Personne chargée de diviser en lots les marchandises : Les {0- tisseurs des cuirs.
loto n. m. (de l'ital. /ofto, lot). Jeu de hasard
ui se joue avec des cartons numérotés, dont les
joueurs couvrent les numéros à mesure que l'on
ire d'un sac
les numéros correspon- dants : jouer au loto. En- semble des ob- jets dont on se sert pour jouer à ce jeu: ache- ter un loto. Boules de loto, tites boules
e bois, au nombre de quatre-vingt-dix. portant les numéros CO tire. Fig. et fam. Avoir les yeux en boules de
üto, avoir de gros yeux ronds.
— Excycs. Jeu. Au loto, chacun des vingt-quatre cartons aont l'ensemble constitue le jeu porte quinze numéros sur trois rangs ; chaque rang a neuf com-
ments horizontaux, dont cinq seulement sont numérotés. Dans un sac sont des jetons numérotés, que l'on tire un à un, et que l'on annonce à hauto voix. Le joueur qui a ce numéro sur ses cartons le couvre. Celui qui a fit quêiie ou couvert les cinq numéros d'un même rang a gagné ; il prend la poule, comprenant toutes les mises des joucurs. On appelle
la sortie de deux chiffres de la même ligne; terne, celle de trois chiffres, et quaterne, celles de
quatre chiffres.
lotoflavine n_ f. Matière colorante jaune qui
provient du dédoublement de la lotusine.
Lotophages [fa-je). peuple de l'ancienne Afrique, mentionné par Homère, et qui se nourris- sait des fruits d'une espèce de lolus.
lotos [/0ss) n. m. V. Lorus.
lotrito n. f. Sylicate hydraté naturel d'alumi- nium, fer, chaux et magnésie.
lotte [lo-te) n. f. Poisson d'eau douce, de la fa- mille des gadidés.
— Excyez. Les lottes ont la bouche longuement fendue, la mâchoire inférieure munie de barbillons Ja nageoire anale est longue comme la seconde des deux dor- < sales, la na- c
eoire cau-
le est ar-
rondie. La lotte com- Loite. mune ({o1a vulgaris) est jaune doré, avec des marbrures fon- cées. Elle esi répandue dans les rivières de France, mais abonde tout particuliéremént dans le Léman etles lacs de la Savoie. Sa chair est très estimée, ctson foie, assez volumineux, est particulièrement prisé des gourmets. On pêche Ja lotte comme l'an- guille, dont elle a les mœurs.
Lotti (Antonio), compositeur de musique italien, né à Hanovre, m. à Venise (1667- 1740). 11 a surtout excellé dans
la musique religieuse. lottino) lastie [/0-ti-no- An n. f. Méthode de moulage
les bas-reliefs, inventée par Lot- tin de Laval, et qui consiste à rendre des empreintes à l'aide ke feuilles de papier humide. lottinoplastique !/o1i- no-plas-ti-ke) adj. Reélatif à la lottinoplastie.
Lotto (Lorenzo). peintre ita- lien, né à Venise, m. à Lorette (1480-1560) ; auteur de: La Femme adultère, le Mariage de sainte Catherine,
lotus ltuss) ou 1otOs {1055 n.m. Mythol. Fruit du pays des
Lotus (éléments de décoration
égyptienne) N Lotophages, si délicieux, disait- : on, qu'il faisait oublier leur pa- rad
trie aux étrangers. Bot. Espèce de nénufar blanc d'Egypte.
— ExcycL. Les anciens avaient donné le nom de lotus à diverses plantes : le trèfle lotus. com- mun à Sparie et à Troie; le lotus de Pline et de Virgile, qui ést le melilotus essarensis de Sicile; le lotus par qui est
yphus lotus ; le lotus égyp- tien, qui est le nénufar du Nil, dont la moelle donnait une farine propre à faire le pain, et dont on mangeait les tubercules su- crés: le lotus sacré des Indiens, qui est le nélombo.
Lotus de la Bonne Loi (/e), l'un des livres canoniques par excellence du bouddhisme, attri- bué à Çakya-Mouni (le Bouddha).
lotusine nf. ou lotusin n. m. Glucoside qui se trouve dans le lotier d'Arabie.
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lotusinique adj. Se dit d'un acide qu'on obtient en chauffant la lotusine.
Lotz (Charles), peintre hongrois, né à Holbourg (Bavière), m, à Budapest{f833-1904) ; a exécuté de remarquables fresques au Musée National, à l'Aca- démie, à l'Opéra de Budapest.
Lotze (Rudolf Hermann}, philosophe et physio- logiste allemand, un des fondateurs de la psycho- pe né à Bautzen, m. à Berlin (1817-1881). Son princi- pal ouvrage est son Microcosme, idées sur l'histoire de la nature et l'histoire de l'humanité.
Lotzwil, comm. de Suisse
cant. de Berne 1.330 h. Agriculture ; fabrication de fro- mages; manufacture de tabac.
louable adj. Digned'éloge. Axr. Blämable.
louablement {man adv. D'une manière louable. (Peuus.)
louage n. m. Cession ou acceptation de l'usage d'une chose, moyennant un certain prix et pour un temps déter- Lotze miné:contrat de louage.
— Encyez. On distingue le louage de choses et le louage d'ouvrage et d'industrie,
Le louage des maisons et des meubles, où bail à loyer, le louage des héritages ruraux, ou bail à ferme, 1e bail à cheptel, sont des louages de choses.
Le louage des domestiques et ouvriers, des voi- ers par terre et par eau, des entrepreneurs d'ou age par suite de d ou prix faits, sont
ra ge de choses, la personne qui s'en gage à faire jouir l'autre d'une chose s'appelle bail leur ou locateur; celle qui s'engage à payer le prix convenu Pere leur, et le preneur est spécia. lement qualifié de locataire sil prend à bail une maison où une chose mobilière (bail à loyer! ; de fermier, de colon partiaire ou de métayer, S'il loue un héritage ou bien rural. On distingue dans le louage de choses : le bail à loyer (louage des mai sons et des meubles), le baïl à ferme louage des hé- ritages ruraux), Le bail à cheptel est celui du trou peau dont le profit se partage entre le pr: étaire et celui à qui la garde et l'exploitation en sont confiées. V. PTEL.
Dans le louage d'ouvrage, celui qui prend un en: gagement de travail est un domestique, un ouvrier, un architecte, un entrepreneur, et celui qui paye le prix de l'engagement s'appelle maître
Louage de choses, On peut louer toutes sortes de biens, meubles où immeubles, mais non toutefois des choses qui se consommeraient par l'us pourraient être restituées au propriétgire.
1 sufñt, en principe, d'avoir la capacité d'administrer, pour pouvoir prendre où donner à bail. Cependant, le mi neur émancipé ne peut sans l'assistance de son cu rateur donner à bail pour plus de neufans, Les baux
des biens des mineurs sont soumis aux mé règles que les baux des biens appartenant aux femmes mariées.
Pour les baux des maisons et des biens ruraux, le colonage partiaire et le métayage, v. Bail et COLONAGE
Louage d'ouvrage, Nous renvoyons au mot TRANS-
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rorT pour les dispositions relatives au transport des personnes et des marchandises par les « voituriers » de terre ou d'eau : aux mioôls DEVIS, ENTREPRENEUR et ARCIITECTE pour le louage des entrepreneurs d'ou- vrage où de vêtements, Il x resté à parler du louage des gens de travail (domestiques el ouvriers) qui s'engagent au service de quelqu'un.
L'engagement de ses services par un domestique ne peut avoir lieu que pour un temps déterminé, A l'inverse, rien ne s'oppose à ce qu'un tr gage à conserver toute sa vie un domesti résulte pour lui, s'il le renvoie bligation de l'in demniser. On applique les règles du droit commun jour les contestations qui s'élévent entre le maître et e La es relativement à In quotité des gages, au payement du salaire de l'année échue, aux acomptes donnés pour l'anné rante. Les domestiques ont, pr leurs gages l'année échue et pour ce qui eur est dû sur née courante, un privi sur les meubles et les immeubles de leurs mi L'action pour le payement de leurs salaires, di part des domestiques qui se louent à l'année, se prescrit par un an.
Le louage de services, fait sans déter durée, peut toujour
- d'où
ation de té d'une des siliation du ntractants
Les domestiques ont le même domicile que la per- sonne qu'ils servent, lorsqu'ils dem 1 chez elle S'ils sont spécialement attachés à la personne, ils ne pouvent élire élus conseillers municipaux. Le maître est responsable du dommage causé par ses domes tiques, dans les fonctions auxquelles il les avait
employés.
Foire pèrsonne qui engage ses sérvices peut, à l'expiration de xiger de a loués, sous pe ages-intéré la date de je travail auquel € cat est exempt de timb
mploy
d'enregistrement
louageur n m. Celui qui tient des voitures et des chevaux de louage
Loualaba gr. V. Coxco,
Louandre « Léopold), littérateur fran- çais, né à Abbeville en 1812, auquel on doit des ouvrages d'histoire et éditions des auteurs classi- ques.
louange n. f. (rad. lousr), Discours par lequel on élève le mérite, on fait l'éloge d'une personne ou d'une chose. Fig. Chanter, célébrer les louanges de, vanter la gloire, le rite de. ANT. Bläme.
louanger !jé), v a. (Prend un e après le 4 de- vant a et 0: il louanyea, nous louangeons.) Donner des louanges. (Péu us.) Axr. Blämer, critiquer.
louangeur, euse [eu-ze) adj. et n. Qui loue, qui a la manie de louer : poète louangeur. Qui con- tient des louanges : poésies louangeuses.
Louang-Prabang ou Luang-Pra- bang,cap.du Laos (Indochine), sur le Mékong ; 40.000 h. Commerce aetif
Louannec, comm. des Côtes-du-Nord, arr. et à S kil. de Lannion, sur la Manche ; 1.430 h
Louapoula. Géogr. V. C
Louargat, comm, des Côtes-du-Nord, arr. et à 15 kil. de Guingamp; 8520 h. Ch. de f. Et. Fer.
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