Page:Larousse universel, 1922, I.djvu/94

Cette page n’a pas encore été corrigée

. Carbure liquide à la tem dadeir hote ue l'on ae amylique, ène n. m. Chim. Radical bivalent ant de l'aldéhyde amylique.

| adj. Se dit d'un alcool qui se pro-

Er le de la fécule de ins de 14 payiate est utilisé dans l'extraction goudrons de houille, Se dit des

we de l'alcool amylique. ylobacter [bak-tér) n. m.Microbe anaë- FA: Re ad reiar Remise sucrées,

grasses, ete. et donne de l'acide butyrique. amylodextrine n. f. Composé résultant de L de l'amidon. Syn. de AMIDON SOLUBLE. oïde [lo-i-de] adj. ét n. f. (du gr. amulon, 4 eidos, forme Se ait PAS ss ne jen amylacée, qui se roche urmi- £ ,.et qui Hnfilire divers Dane tels que le foie,

la rate, le rein, à la suite de certaines maladies,

Ve lomyces fséss) n. m. (du gr. «nulon, , et mukos, ere #""a cé du mucor qui transforme l'amidon en re, et ainsi un rôle important dans de l'alcool de grains.

aylose f. Maladie dans lle 1 gr ends 86 RTS PATES PT




L AMYLOÏDE OÙ MALADIE AMYLOÏDE.) (yntas [tass)}, roi de Macédoine, père de

av. J.-C.) Il conserva son Reise

Ot [mio] (Jacques), né à Melun, m. à

Auxerre (1513-1593). D'une famille pauvre. il apprit, force de privations, de persévérance et d'énergie, le rec, le Ja philosophie et les mathé: ques, teur, puis aumôûnier de Charles IX et de et évèque d'Auxerre, il fut, par ses tradue-

de Plutarque (no- les Vies et les

Es savoureuse et pit

l'amyotrophie il

r, Porte nourriture). Atro) muscles,

ouamy-

ris pis f. Genre de

plan e la famille des rutacées, comprenant des es résineux de l'Amérique tropicale, dits bois imdelie, bois citron, beaumier de la Jamaique, à

bois aromatique, jaunâtre et d'un beau grain. An n. m. (du lat. annux, année), Année (v. ce Le jour de l'an, le 4er janvier, Se dit de cer- n MT vel historiques : l'an 250 de home ; l'an 12 de l'hégyre; l'an IL de la Républi- Esir se moquer ce LE ig his FE f ne pas s'en ecuper du tout. (On crut que le monde finirait en Tan 40 du x1e siècle. _ La date fatale une fois passée, on ne ft alors que TR anciennes an, mal an, com-



on faite des bonnes et des mauvaises an- nées. PL Vicillesse, temps : l'outrage des ans. An mille ({'). Suivant unetradition généralement ré e, l'an mille aurait marqué une époque de . pour toutes les nations de l'Occident, qui croyaient voir alors se produire la fin du monde et le second avènement du Christ. Mais il résulte des documents PRIT que la terreur de l'an mille né fut ni aussi profonde ni aussi générale qu'on l'a répété en interprétant dans un sens trop universel certaines chroniques, où les misères du xe siècle étaient dépeintes sous les plus sombres couleurs.

… ANA n. m. invar. (terminaison latine de recueils anecdoti

ues : M iana, Voltairiana). Recueil ’ de bons mots, Five brutes défiez-vous faiseurs

‘ana. . anabaptisme (ba-tis-me] n. m. Doctrine des anabaptistes.

anabaptiste [ha-tis-te) n. et adj. (re gr. ana, de nouveau, et baptisein, plonger dans l'eau}, Mem- bre d'une secte politique et religieuse du xvie sié- _ de : un anabaptiste, doctrine anabaptiste. _ É anabaptistes, issus du protestan- _ {isme, rejetaient le baptême des enfants comme | et soumettaient à un second baptème ceux em t leurs doctrines. Thomas Münzer b leur principal chef. La secte des anabaptistes Do pardon pe sans le plus grand nombre de ses adh ri ne Frne reste d'Alle- _magne, condu uther, v: Franke: hausen (1525). Chassès de toutes les anabap- tistes se dispersérent, répandant leurs doctrines le du Rhin et des Pays-Bas ; en 153%, Munster leur centre d'action, avec le FPE Jean de Leyde, qui périt à son tour, ainsi que ses prin- DArHsRUS, lorsque l'évêque de Munster eut Cr püssession de sa ville. rs sectateurs, ap- élés bapristes, se trouvent encore en Angleterre et Amérique.






… ANADAS [bass] n. m. Genre de petits poissons acanthoptères d'Indochine, qui Rp à l'aide de leurs nageoires épineuses, sur les buissons bor- - dunt les cours d'eau. Anabase (7) nas dition dans Tinté- url ou istorique de Xénophon, récit précis état t de l'ex tion de Cyrus le Jeune contre Artaxerxés IL et la retraite des Dix-Mille, que l'auteur 1 avait conduite (rve s. av. J.-C.}. Anabase (7), ouvrage d'Arrien. V. ALEXANDRE (Expédition a anabatique adj. (du gr. anabainein, monter). Pathol. Qui sh ra Meta.

anabiose fhi-f-se] n. £ (du gr. anabiosis, ré- open à ia vi A Hi Litereup ion

8 v 3 Mte de 1 tales ayant plus ou moins le carac





Er

anableps !hlipss] n. m. Genre de poissons phy- Ra en que tropicale, à es allongé,

sostomes de aux yeux très saillants, (Ds nagent dans les bancs va- seux des fleu- ves, ayant une partie de la téte hors de l'eau, et peuvent voir sans doute à la fois dans l'air et dans l'eau. Ils peuvent mème sortir de l'eau.)

anabolisme {/is-me]n.m. (du gr. ana, en haut, et bolos, jet). Accroissement de l'individu vivant,

anabrose [bri-se] n. f. (du gr. ana, à travers, et brôsis, action de ronger). Ulcération superficielle,

anabrotique adj. (rad. ana- brose). Se dit d'une substance LL corrode les surfaces avec lesquelles on la met en contact. N. m. : un anabrotique.

anacamptique [kanp-ti-ke] adj. (du gr. anakamptein, réfléchir). Qui réfléchit la lumière ou le son. Syn. de cATOPTRIQUE. (Rare.)

anacarde n. m. Fruit de l'ana- cardier, dont le péricarpe, dit pomme d'acajou, est cumestible, et dont l'amande, appelée noir d'acajou à donne une huile caustique.

anacardiées [dié) n. f. pl. Tribu de térébinthacées, dont le type est l'anacar- dier.— S. une anacardiée,

anacardier [di-é)} ou anacarde n. m. Bot. Genre de thérébinthacées américaines, dont une es- pèce fournit l'anacarde où noix d'acajou.

anacharis {Au-riss] n. m. Genre d'hydrochari- dées, comprenant des plantes aquatiques de l'Amé- rique du Sud.

Anacharsis {Kar-siss], philosophe seythe (vie s, av, J.-C). C'est vers l'an 589 qu'il parut à Athè-


Ausbleps.


Fruit de l'ana-

li


  • nes; il devint l'ami de Solon et de Périandre de

Corinthe, On fait quelquefois allusion à ce Scythe vivant au milieu d'un pays civilisé et le jugeant avéc indépendance. Les Grecs l'ont parfois compté parmi les sept Sages. De retour dans sa patrie, il voulut y introduire la religion de Déméter, et fut tué pour cetté impiété par le roi Saulius, son frère,

Anacharsis en Grèce { Voyaye du jeune), recon- stitution pleine d'intérêt de la vie publique et pri- vée des Grecs au 1ve siècle, par l'abbé Barthélemy (1779).

anachorète [Ho] n. m. (du gr. ann, à l'écart, et khérein, se retirer). Religieux qui vit seul dans un endroit retiré, Celui qui mène une vie très retirée.

— Excyer. Le premier anachorète fut saint Paul l'Ermite ou le Théhain, qui se retira dans la Thé- baïde en 260 apr. J.-C. Il fut imité par saint An- toine, saint Pacôme, etc. ; mais, avec eux, la vie cénabitique ou en commun commence à se substituer à la vie solitaire.

anachorétique !k0] adj. Qui a rapport aux anachorètes.

anachorétisme {ko-ré-tis-me] n. m. Existence d'anachorète, Amour pour la vie d'anachorète.

anachronique /#ro] adj. Entaché d'anachro- nisme, Contraire à la chronologie.

anachronisme (hro-nis-me)n.m., (du en arrière, et khronos, temps). F: nologie ; erreur dans la date des é ents : rendre contemporains des auteurs de deux es différents, c'est commettre un grossier anachronisme. Chose non conforme aux mœurs d'une époque : le duel commence à paraître un anachronisne:.

— Excyez. Les anachronismes sont fréquents chez les écrivains. Certains sont voulus, notamment dans les parodies, pour obtenir un effet comique : ainsi la charade de {a Belle Hélène surle mot luco- motive. D'autres sont l'effet de traditions, tel Racine pit aux Grecs et aux Romains les idées et le langage des gens du xvire siècle. Mais parfois ce sont de simples inadvertances : ainsi Shakespeare, dans Jules César, fait tirer le canon, et Victor Hugo, dans Aymerillot, fait ainsi parler Charlémagne :

Tu rèves, dit le roi, comme un « elere en Sérbonne », oubliant que la fondation de R. Sorbon date seule- ment de saint Louis,

Dans les beaux-arts, les anachronismes consistent soit à grouper dans une même composition des per- sonnages ayant véou à des époques différentes (tableaux avec figures de donateurs), soit à modifier l'ordonnance d'une scène historique, comme dans cette Adoration des mages que Breughel d'Enfer a placée en pays flamand, auprès d'une église et d'un Cabaret, soit enfin à ne tenir aucun compte dé la couleur locale : c'est ainsi que Véronèse représente les Noces de Cana où le Repas chez le parisien dans des édifices de son époque et avec deséperson- nages vêtus commé l'étaient ses contemporains, IL faut citer aussi les anachronismes allégoriques, comme les représentations de Louis XIV en Alexan- dre, ou de Napoléon Ler en empereur romain.

Anaclet ou Clet !x/à} (saint). pape, de 78 à 91. Il est regardé comme le deuxième successeur de saint Pierre, dont il aurait été le disciple. — Fête le 26 avril,

anacoluthe n. f. (du gr. an priv.,etwkolouthos, compagnon), Gramm. Ellipse par laquelle on omet

s une phrase le corrélatif d'un mot exprimé : qui dort dîne, pour celui qui dort dine. Tour de phrase où la construction grammaticale change brusquement : Ex, pleurés du vieillard, « il » grava sur leur marbre...

Ce que je viens de raconter,

anaconda n. m. V. EUNECTS.

anacoste {kvs-te) n. f. Etoffe dont la chaine et la trame sont en laine et à double craisure,

anacousie {:i] n.1. Méthode de rééducation de l'ouïe perdue ou déviée.

Anacréon, célèbre poète lyrique grec, né à Téos, en Lydie (660-478 av. 1,-C.). Il ne reste que de courts fragments de ses œuvres authentiques. Quant aux poésies qui lui ont été attribuées par Henri Estienne (1534) [et qui sont probablement un recueil d'œuvres lyriques dues à des anonymes grecs de la


. ana, tre lachro-











ANA

décadence!, elles célèbrent le plaisir, la bonné chère et brillent surtout par l'enjouement, 1a grâce et la délicatesse. Emule, disciple d'Anacréon, poëte qui a cultivé le genre de poésies légères où l'on célébre Raauee le vin. On dési- gne parfois mn par cette périphrase : lechan- tre, le vieillard de Téos. J#2acréontiq se adj. Léger, gracieux, da le goût des odes dites « d'Anacréon » : poésie anacréontique. Vers anacréontique, vers fambique de trois pieds et démi, dont le deuxième et le troisième sont néces- sairement des jambes.

— Encyc. La je anacréontique a été culti- vée en France pe Ron- sard, Chaulieu, Fare, Voltaire, Parny, Dorat, Bertin, Béranger, etc,

anacréontisme {tis-me} n. m. Imitation de ja poésie anacréontique : le poète Gresset a fait de l'anacréontisme,

anacrouse [{krou-cel n. f. (gr. ana, en haut, et krousis, action de frapper). Musig. Notes initiales d'un rythme, qui x la première barre de



Anacrouse accessoire.

mesure et mènent au premier temps fort. (L'anacrouse est intégrante lorsqu'elle est indispensable au point de vue mélodique ; elle est accessoire lorsqu'elle peut être à volonté employée ou délaissée.) Métrig. anc, Une ou plusieurs syllabes placées avant première syllabe accentuée,

Anactorium, anc. v. d'Arcarnanie, à l'entrée du golfe d'Ambracie ; importante place de commerce.

anacyclique jsi-klike] adj. et n. m. (du gr. anakuklein, retourner en sens inverse). Se dit de vers qui présentent toujours un sens, qu'on les lise naturellement ou à rebours. Ainsi le vers :

L'âme des uns jamais n'use de mal, se lit dans les deux sens,

anadème n. m. (au gr. anadéma, bandeau), Nom donné chez les Grecs à toutes les bandelettes ou liens qui servaient à relever ou à maintenir les cheveux.

anadiplose (p/6-se] n. f. (du gr. ana, de nou- veau, et diplôsis, action de doubler). Action de répé- ter, au commencement d'une phrase ou d'un vers, le mot qui terminait la phrase ou le vers précédent,

anadipsie [dip-st} n.f. (du gr. ana, en haut, et dipsa, soif}. Soif exagérée.

an rome adj. (du gr. ana, en arrière, et dro- mos, course), Se dit des poissons qui remontent de la mer dans les fleuves (saumon, esturgeon, etc.).

_anadyomène adj. (du gr. anaduomat,

j'émerge). Surnom donné à Vénus, sortie, dit la Fable, de l'écume de la mer.

Anadyr, fleuve très poissonneux de la Sibérie, qui se jetie dans le golfe d'Anadyr, formé par la mer de Behring ; cours 740 kil,

anaérobie [hf] adj. (du gr. an, sans, aër, air, ét bios, vie). Se dit des organismes microscopiques pou- vant vivre dans un milieu privé d'air ou d'oxygène. N. m. : un anaérobie. ANT. Aérobie,

Anafesto (Paul-Luc), premier doge de Venise 697-717). 11 fonda l'unité des iles vénitiennes, et fixa les frontières de la Vénétie, :

anagallis [yhat-liss] n. m. (m. gr.). Nom scien- tifique du mouron des champs, dit encore mouron bleu ou mouron rouge, suivant la couleur de ses fleurs,

anagénèse n. f. (du gr. anagenesis, régénéra- tion). Régénération des tissus vivants, accidentelle. ment détruits,

anaglyphe ou anaglypte n. m. (gr. ana- gluphos). Ouvrage ciselé ou seulptéen relief : pla. La d'argent orné d'anaglyphes. Dessin raré au ourin,

anaglyptique [gi mode d'impression en relie N, f. Ce mode lui-même,

Anagni, v. d'Italie (prov. de Rome), au-dessus du Saceo ; 7.800 h. (Anagnites ou Anagniens), Mines de soufre et sourees sulfureuses aux environs, Le pape Boniface VIIL y fut insulté par Nogaret, envoyé de Philippe IV le Bel, et par Sciarra Colonna en 1303,

anagnoste [yhnos-té] n. m. (gr. anagnôstés). A Rome, esclave chargé de lire à haute voix pendant le repas ou le bain. =

anagogie [jf] n.f. (du gr. ana, en haut, et ayôgos, “ PAL Élévation de l'âme vers les choses célestes. Interprétation des Ecritures, par la- quelle on s'élève du sens littéral au sèns mystique : dire la Jérusalem céleste, pour le séjour des élus, c'est procéder par anagogie.

anagogique adj. Qui tient de l'anagogie.

anagogiste |jis-te] n. m. Celui qui s'occupe de l'anagogie, de l'interprétation des saintes Ecri- tures.

anagrammatique [gram'-ma] adj. Qui tient de l'anagramme : charade, exercice anägrammatique.

a: ammatiquement {gram'-ma - ti -ke- man] adv. D'une manière anagrammatique,

anagrammatiser {gram-ma-ti-zé] v.a.Trans- crire en forme d'anagramme : anagrammaliser um nom. Absol, : Dorat aimait à anagrammati

anagrammatiste [gram'-ma-tis-te] n. Per- sonne qui fait des anagrammes,

anagramme |9ra-me] n.f. (gr, ana, en arrivre, et gramme. lettre}. Mot formé par la transposition dés lettres d'un autre mot : l'anagramme du mat

i-ke] ndj. Se dit d'un , & l'usage des aveugles.