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ALL.

Alloa, v.'d'Ecosse, sur l'estuaire du Forth: 43.000 h. Commerce actif.

Ke obroge fal-lo] n. m. Fam. Homme grossier, lourd, qui manque de sens,

RHOBFOpRS; peuplé de la Gaule, qui habitait, au temps de , le Dauphiné et la Savoie, — S, un Allobroge. Adj. : peuplade allobroge.

allocataire {al-lo-ka-té-ré] n. Personne qui re- çoit une allocation.

allocation [at-lo-kasi-on] n. f. (préf. ad, et

,p . lon d'allouer, d'accorder une somme pour crédit, indemnité, ete, Somme ainsi allouée : toucher une allocation. Partic, Somme allouée quotidiennement, pendant la Grande Guerre, aux fa- milles nécessiteuses, dont le soutien était mobilisé

allocation militaire), ou qui avaient été chassées de ur me par l'invasion allemande (allocation aux ad

réfu ; ochroïte {al-lo-kro-i-te] n. f. Variété com- pacte de mélanite, sorte de grenat verdâtre. allochromasie {al-lo-kro-ma-zt} n.f.(gr. allos, autre, et #hrôma, couleur), Syn. de DYSCHROMATOPSIE. _allochtone {al-lok]) adj. et n. {du gr. allos, au- tre, et khthôn, terre). Qui n'est pas originaire du pau habite. Axr. Autochtone. Re | hr taElhreipn] n. fe {prèt, ad, et qu: er). Le u cndue ; une altocton militaire, ge “4 allo aux al-lo] adj. (rad. alieu): Tenu - en franc-alleu : biens allodiaux. N. m. : un allodial. allodialité {al-lo] n.f. (de allodial). Qualité d'une terre tenue en frânc-alleu. allogène adj, et n. (du gr. allos, autre, ét génos, race). D'une autre race : les Slaves de Russie sont à" des populations allogènes. allomorphie fal-lomorfti n. f. (gr. allos, autre, et morphé, forme). P: d'une forme à une autre essentiellement différente, _allomorphite jurtel n. f. (gr. alos, autre, et morphè, forme), Variété de ba- rytine (sulfate de baryte). SIRURS pense PRE pour longer, au RALLONGE. sue et de er pour suspe S quar- tiers de viande, Bande de papier ue l'on ajoute à une lettre de à couverte d'endos, pour permetire des endosse- ET LA que 5 allon © [a-lon A Ar CR Ce er allongée, qui exprime la = venue,

. Allongé (Auguste). paysa- see are. ste français, né à Paris, m, à Marlotte, comm. de urron | t-Marne) (1893-1898), célèbre par ses qui représentent toujours des paysages, ongement {a-/an-je-man]) n. m. Augmenta- tion de longueur, Ar. Raccourcissement. Onger la-lon-jé) v. a. (Prend un 2 muet après le g devant a et 0 : j'allongeai, nous allon- eons). Rendre plus long: allonger une bretelle,

allonger le bras. Porter : allonger un

couy d'épée, Fig. Allonger l» pas, se presser. À Honger da courroie, er une affaire, accorder du temps. ANT. Abréger, raccourcir, écourter,

Allonne, comm. de l'Oise, arr. et à # kil. de

. Beauvais ; 2.680 h.

- Allonne, comm, des Deux-Sèvres, arr. et à 43 kil. de y; 2.010 h.

Allonnes, comm. de Maine-et-Loire, arr. et À

hr de Saumur ; 2.020 h. Vins. onyme !al-lo . (du gr. allos, autre, et

onuma, Bulle En Een autre : livre allonyme. N. Celui qui publie son livre sous le nom d'un autre,

allopathe (a1o] ou allopathiste («l-lo-pa- tis-te) n. et adj. Médecin qui traite par l'allopathie.

A the, homéopathiste. allopathie [al-lo-pa-ti} n. f (du gr. allos, autre, ARTS maladie). Nom donné à la méde- cine usuelle qui consiste à attaquer la maladie par des ES contraires à sa nature. AT. Homéo-

allopathique fut-to-pa-ti-k 8 à Fat Le LT émis enrrree à

Ka quement fal-lo-pa-ti-ke-man] adv. Dana méthode allopathique. Axr. Homéopathi-

allopathiser {al-lo, 4] v. a. Traite ma-

re A4 la Es one à ro Ophane [al-lo] n.f. (du gr. allos, autre, et Phainein, pr Variété d'argie. $ allopôle adj. et n. m. (du gr. allos, autre, et de Te ist. nat. Se dit des formés dont les pôles sont ts : œuf d'oiseau est allopôle. AxT. Isopôle.

allopte fal-lop-té] n. m. Genre d'arachnides de

l'ordre pr acariens, qui vit en parasite sur les échas- siers de rivage : chevaliers, bécasseaux, ete. Allori !Alessandro), peintre italien, né et m. à Florence (1535-1607), imitateur assez banal de Michel- ge et connu FLAT sous le nom de Bron- Zino, qu'il ne faut pas confondre avec il Bronzino. ane Free tés pre GE E a ini aux portraits €! it F'Hotop ; po th tenant la tét» AJlOS {a-loss}, ch.-L. de ec, (Basses-Alpes), arr. et à 28 kil. de pra. onnette, AL le Verdon: 860 b. — cant. na qu'une commune. Près de là se trouve de lac d'Allos (alt. 2.239 m.).

aHotir [a/-lo} v. a. Faire ou distribuer des lots : allotir une terre.

D soment [al-lo-ti-se-man] ou allote- ment {ai-lo-te-man] n. m. Action d'allotir : l'allo- res d'un gi à è DE

allotrio I À N EE, phage [allo] n. et adj. Atteint d'allo-

allotrio fat-lo, jt} n. f. (du gr. allo- rios, (nié ar her reg Le r). Dépraveion de Fonte qu porté à manger des substances non ali-

=

allotropie faf-lo-tro-pi] n. f. {du gr. allos, autre. et tropos, manière d'étre). Propriété que possèdent certains corps de pouvoir affecter plusieurs états RRDNIANE à des ont différentes.

— Excyez. Le soufre, le le car- bone, ete., peuvent affecter, sans subir aucune alté- ration chimique, des états très différents, Ainsi le phosphore rouge, que l'on obtient en chauffant à 2400, en vase clos, du phosphore blanc, diffère beaucoup de ce dernier comme aspect, et cependant cest le même corps au point de vue chimique; De a là un Phénomène d'allotropie, et l'on dit que ces deux états du phosphore sont deux états « allotropiques ».

allotropique la/-lo] adj. Qui résulte de l'al- lotropie, ou qui s'y rapporte : état allotropique. Qui présente les phénomènes d'allotropie : Le phosphore est allotropique.

allotropisme {al-lo-tro-pis-me] n. m. Qualité des corps qui ont plusieurs états allotropiques.

Allou (Gilles), peintre français, né et m. à Pa- ris (1670-1751); un des bons portraitistes du xvint siè- cle (Portrait de Coysevox).

allouable [a-loul adj. Qui peut être alloué.

Allouagne, comm. du Pas-de-Calais, arr. et à 11 kil. de Béthune ; 2.520 h.

Allouard (Henri-Emile), sculpteur français, né à Paris en 1844. 11 s'est distingué s Ja sculpture historique : Marguerite au sabbat; Molière mourant; Beaumarchais; Héloïse au Paraclet; Richelieu à La Rochelle ; ete.

Alloué, comm. de la Charente, arr. et à 13 kilom. de Confolens; 1.600 h, Ch.de f,

allouer [a-lou-é] v. a. {préf. ad, et locare, placer). Décréter : allouer un crédit. Accorder : allouer une in- demnité, S'allouer v. pr. S'ac- corder à soi-même,

alloxane {a/-lok-sa-ne] n. m. Substance qui sé pro- duit par l'action de l'acide azotique sur l'acide urique : l'alloxane colore la peau en pourpre, et lui donne une odeur nauséabonde. Syn. de MÉSOXALYLURÉE. .

alloxanique fal-lok-sa] adj. Se dit d'un acide dont les sels se préparent par l'action des bases sur l'alloxane.

alloxantine {al-lok-san] n. f. Substance qui se produit lorsque l'on dissout l'axolane dans l'acide daurique obtenu par l'action du chlorure d'étain sur l'axolane,

al right [é-ra-if] loc. angl. signif. Tout va droit. Tout va bien; c'est bien, etc. ù

Allschwil, comm. de Suisse (cant. de Bâle- campagne) ; 3.200 h. Briqueteries, poteries.

Allston (Washington), peintre et poète améri- cain, né dans la Caroline du Sud, m. à Cambridge-

rt (1719-1843). Bon coloristé : L& Songe de Jacob ;

lie dans le désert ; les Sylphes des saisons (1813).

alluchon [a-lu] n. m. Dent de bois ou de fonte, qu'on adapte à certaines roues. allumage [a-lu-ma-je] n. m. Action d'allumer. Action d'enflammer, au moyen d'un brûleur ou d'une étincelle électrique, l'air carburé, dans un moteur à explosion, Autom. Jetard, avance à l'allumage, action d'enflammer l'air earburé avant où après lé moment où le piston est au bout de sa course de compression, allumé fa-lu], @ adj. Blus. Se dit d'un bûcher ou d'un flambeau représenté avec des flammes d'un émail particulier. Se dit aussi des animaux dont les eux sont d'un autre émail que celui du corps : un ion rampant de sable, allumé de gueules. allume-feu fa-lu] n. m. invar. Büchette, AE irès combüstible, destinée à allumer le feu. allumelle {a-lu-mè-le] n. f. Fourneau de char- bon de bois. allumement la-lu-me-man] n. m. Syn. de ALLUMAGE, allumer fa-lu-mé] v. a. (préf. ad, et lat. lumen, lumière). Produire, communiquer le feu, Ja —Jumière : allumer une allumette, une bougie. Fig. Exciter, CHE : allumer la querre, la colère. AxT. teindre. È allumetto la-lu-mè-te] n. f. Brin de bois ou de chanvre soufré, qu'on enflamme. Allumette chi- miqu, allumette dont l'extrémité a été trempée dans une pâte formée de phosphore ou de diverses compositions chimiques, de façon que cette extrémité prenne feu par frottement. Àllumette-bougie, celle dans laquelle on a substitué aux bûchettes de bois une mèche de coton trempée préalablement dans un bain de stéarine et de gomme fondues ensemble. (PL des allumettes-bougies.)Gâteau allongé, de pâte feuilletée. — Encycz. Techn. A l'origine, lesallumettes étaient des bûchettes de bois, des chènevottes, dont on imbi- bait les extrémités de soufre fondu: elles ne s'allu- maient qu'au contact du feu. En 1809, vinrentles allu- mettes chimiques où orygénées, dont l'extrémité sou- frée était plongée dans un mélange de chlorate de otassium, de Jycopode, de soufre et d'eau gommée. On les allumait en les immergeant dans de l'acide sulfurique concentré, Les allumettes congrèves ou à friction les remplacèrent; leur pâte se composait d'un mélange de chloraie de potassium, de sulfure d'antimoine et d'eau gommée; on les frottait sur du papies de verre, En 1831, Charles Sauria, élève au collège de Dôle (Jura), créa les a/lumettes phospho- riques, en faisant entrer dans la que du a ore blanc ; mais la présence du phosphore dans les allu- mettes, et leur grande inflammabilité, les rendaient dangereuses. Ces inconvénients disparaissent par l'emploi du phosphore rouge, ne s'allumant que sur un tioir spécial. La pite est ici un mélange de chlorate de potassium, de sulfure d'antimoine et de colle forte; sur le frottoir, se trouve le phosphore rouge. En substituant au bois une mèche de coton imprégnée de stéarine et de gomme, on a les allu- melte -bougies. On a aussi fait dés allumettes sans phosphore avec une pâte de chromate et de chlorate dé potassium, de peroxyde de plomb, de sulfure d'antimoine, de vérre pilé et d'eau gommée. Les


H.-E. Allouard,

ALL

allumettes dites suédoises, au lieu d'être soufrées, sont plongées dans de la paraffine fondue, Les allu- mettes appelées tisons sont imprégnées d'une pâte sur la combustion de laquelle le vent reste sans effet,

Emyoisonnement par les allumettes. L'empoison- nement par les allumettes est dû au phosphore; il peut étre aigu où chronique. Il n'est aigu que dans certains cas de malveillance et d'accident, quand un paquet d'allumettes s'est trouvé en contact avec un aliment. On observe des brûlures de l'estomac, qui déterminent des perforations et la mort. L'empoi- sonnement chronique est plus connu sous le nom de nécrose phosphorée ; il atteint les ouvriers allumet- tiers, dont les maxillaires et les os de la face sont rongés peu à peu. Il n'existe d'autre traitement, une fois que la nécrose a débuté, que l'éloignement défi- nitif des malades, des fabriques.

— br. L'Etat'exploite le monopole de la fabrica- tion et de la vente des allumettes chimiques, qui ne peuvent circuler ou étre mises en vente qu'en boîtes où sr fermés et revêtus d'uné vignette timbrée. La fabrication frauduleuse des allumettes est punie de l'amende et de l'emprisonnement. Les allumettes et instruments de fabrication sont saisis et confisqués.

allumettier [a-lu-mé-ti-é], ère n.et adj. Personne qui fabrique ou vend des allumettes.

allumeur, euse [a-lu, eu-ze] n. Personne chargée d'allumer les réverbères, les becs de gaz, etc. N. m. Nom de petits appareils destinés à faciliter l'allumage des mèches, des moteurs à explosion, etc.

allumière [a-lu] n. f. Fabrique d'allumettes, Boîte aux allumettes.

allumoir {a-lu) n. m. Appareil servant à allu- mer : des allumoirs des bureaux de tabac,

— Excyer. Les allumoirs sont de différentes sortes, suivant les besoins auxquels ils répondent; les uns, comme ceux dont font usage les allumeurs de becs de gaz, sont fixés à l'extrémité d'un long manche et constitués par un petit réservoir rempli d'essence où


Allamaoirs : Mn on ve rt renoue y De bec de gazi ecirique.

d'alcool, dont on active la flamme au moment op- portun par le moyen d'une soufllerie à main; d'au- tres consistent en une sorte de petite lampe munie sur les côtés de tiges métalliques terminées par une substance poreuse plongeant dans le réservoir, et qu'il suffit de retirer et de présenter à la flamme quand on veut allumer cigare ou cigarette. Enfin, les bureaux de tabac sont pourvus d'allumoirs à gaz, à essence, où d'allumoirs électriques, réposant sur la production d'une étincelle ou sur l'incandes- cænce d'un fil dé platine au passage du courant élec- trique. V. BRIQUET.

allure fa-lu-re} n. f. (de aller). Façon de mare cher : allure vive. Fig. Manière de se conduire : som allure n'est pas franche. Direction, aspect ; affaire









































































































Allures : 1. Grand largues 3%. Largue; 3, Plus près; #, Vent arrière,

qui prend une mauvaise allure. Mar. Direction de la

route d'un bâtiment, par rapport à celle du vent.

— Excycr. On désigne sous le nom d'a/lures les différents modes de locomotion employés par les Fe pan et le cheval en particulier. Les allures se divisent en allures naturelles ; le pas, le trot, le galop, et allures acquises : l'amble, le pas relèué, le traque- nard et laubin. V. ces mots et la planche cnevaL.

— Mar, Les principales allures sont : vent arrière (quand le vent souffle dans la direction suivie); grand largue, quand il souffle de l'arrière du tra