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ALK

aikékenge !kan-je] n. f. [ar. al kokendÿ). Plante de ja famille solanacées, vulgairement cogueret, à baies chis- santes et diurétiques dites physalis.

Alken, comm. de Belgique (Lim- bourg,-arr. de Ton- gres); 3,600 h.

alkermès [kèr-mèss] n. m. (ar. al khirmis). Liqueur agréable, mais exci- tante, qui tire son nom du kermès ani- mal employé pour la colorer en rouge.

— Excye. Il entre dans l'alkermès de la cannelle, du gi- rofle, de la vanille, de la cochenille, de l'alun, de la fleur d'oranger, de l'al- cool, du sucre, etc.

Alkmaar v. de Hollande, po sur le canal d'Am- sterdam; 22.000 h. S Beurre, fromages. Brune y vainquit le duc d'York, le 19 septembre 1799.

Alkoran. V. Coran.

alla breve [bré-vé}, loc. ilal. signif. À la brève, et qui, placée au commencement d'un morceau de mu- sique d'église (on dit aussi a cappella) indique un mouvement rapide d'une mesuré à quatre-qualre où deux-deux où ([*, composée d'une ou deux rondes, de

deux ou quatre blanches (on ne compte pas les noires). à

allactite n. f. Min. Arséniale manganeux hydraté.

Allada, v. commerçante du Dahomey, capit. du

. royaume protégé d'Allada ; 10.000 h.

Allah {en arabe al ilah, la divinité), nom que les musulmans donnent à Dieu.

Allahabad, v. sainte au nord-ouest de l'Inde, au confluent du Gange et de la Djemna:; 172.000 h, C'est la cité sainte par excellence des Hindous.

Allainval (Souras d'), auteur dramatique français, né à Chartres, m. à Paris (1700-1753),

Allaire {a-li-re], ch.-1. de c. (Morbihan), arr. et à 60 kil. de Vannes ; 2.300 h. Nombreux monuments pne — Le canton a 9 comm. et 13.080 h.

1lais (Alphonse), littérateur français. né à Honfleur, m. à Paris (1854-1905), écrivain plein de verve et de gaieté humoristiques.

allaise {a-lè-5e) n. f. Dépôt de sable qui se trouve dans le lit des rivières après une crue.

allaitant {a-lè-tan), @ adj. Qui allaite : brebis allaitante.

allaitement [a-lé-te-man] n. m. Action d'al- laite ultat de cette action.

— Excyez. L'allaitement maternel doit toujours être prétéré à tout autre mode d'élevage du nour- risson: après, dans l'ordre, on doit placer l'allaite- ment mercenaire ou étranger (à l'aide d'une nour- rice), l'allaitement mirte (partie au sein. partie au biberon) et l'allaitement au biberon ; parfois, l'allai- tement animal, par une chèvre ou une ânesse, donne


Alkékonge : À, coupe du fruit.







QUANTITÉ QUANTITÉ Âce en grammes | en grammes par tétée. |par 24 heures, 1 jour ... 344% 20 à 30 2 jours. . 1 120 à 130 3 jours. . 10 400 4 jours. 50 500 1 mois 60 600 80 700 100 800 120 900 140 1000

Au delà environ 111,25 par 24 heures. Ts. = bons résultats. Dans tous les cas. l'allaite doit ètre exelusif pendant 6 à 8 mois; il se




men fera systématiquement, à des heures et par quantités

déterminées par l'âge de l'enfant. Après cette pre- mière période, on remplace insensiblement les telées par des potages légers et très courts : cette seconde période doit être très surveillée, pour permettre de revenir au lait exclusivement au moindre inci- dent. Le tableau ci-joint indique les quantités de lait nécessaires à l'enfant au biberon suivant son âge. Quand on ne peut étre sûr de la provenance du lait, ce qui est le cas le plus fréquent, surtout dans les villes, il vaut mieux le stériliser; dans le cas contraire, le lait cru est de beaucoup .préfé- rable, V. SEVRAGE,

allaiter [a-lé-té] v. a. Nourrir de son lait.

allamande ou allamanda {a-la) n. f Genre de plantes de la famille des apocynacées, ren- fermant des arbrisseaux de l'Amérique tropicale, à belles fleurs jaunes, que l'on cultive dans les serres chaudes et qu'on multiplie par boutures

alla militare {(a-ré) loc. ital. signif. A la mili- taire, et qui, placée en tête d'un more de musi- que, indique qu'il faut l'exéeuter dans un mouve- ment net et vif, à la manière des marches militaires.

Allan, comm. de la Drôme. arr. et à 7 kil. de Montélimar, près du Rhône: 820 h Eaux minérales bicarbonatées, employées dans les affections cutanées,

Allan {sir William), peintre d'histoire anglais, né et mort à Edimbourg (1782-1850). Principale œu- vre : la Bataille de Waterloo.

Allanche, ch.-1. de c. (Cantal}, arr, el à 25 kil. de Murat, sur l'A {anche ; 1.760 h. Ch. de f. O,Pairie de l'abbé de Pradt. — Le canton a 12 comm. et 8.950 h.

allant {a-lan), @ adj. Qui aime le mouvement : une femme fort allante. Qui a de la vigueur: Les vieux ne sont plus allants, Substantiv, Qui va (N'est plus usité que dans la locution : les allants et venants; s'oppose alors à celui qui vient.) Entrain : avoir beaucoup d'allant.








np —

L allantoïde [er lantorael n. f. (gr. allas, antos, boyau et eidos, forme). Annèxe embryonnaire du fœtus, ayant la forme d'un long boyau. Adjectiv. : la vésicule allantoide.

allantoïdien, enne [to-i-di-in, à-ne) adj. Qui se rapporte à l'allantoïde : les vaisseaux allantoi- diens, N. m. Vertébré possédant une allantoïde (mammifères, oiseaux, reptiles).

allantoïne n. f. Composé azoté que l'on trouve dans les organismes végétaux. L

alla ottava loc, ital. signif. À l'octare, et qui indique qu'un passage doit être exécuté à l'octave inférieure ou supérieure.

Allar (André-Joseph), sculpteur français, né à Toulon en 1845, Membre de l'Académie des beaux- arts (1905). On lui doit des œuvres d'un sentiment élevé : les Adieux d'Alceste; Jeanne d'Arc écoutant les voix; Isis se dévoilant ; ete.

Allard ,a-lar) (Jean-François), général français, né à Saint-Tropez, m. à Lahore (1785-1839). 11 entra au service du roi de Lahore Runjeet-Singh, dont il disciplina les troupes à l'européenne.

lard (Paul). historien français, né à Rouen, m. à Seneville-sur-Mer (1841-1916), auteur d intéres- sants travaux sur les premiers temps du christianisme,

Allart {a-lar] (Hortense), dame be MÉRITENS, femme de lettres française, née à Milan, m. A Mont- lhéry (1801-1879), auteur de romans et des Enchan- tements de Prudence, souvenirs littéraires curieux mais sujets à caution.

Allassac, comm. de la Corrèze. arr. et À 16 kil. de Brives : 4.600 h. Ch. de £. O. Ardoisières.

Allasseur (Jean-Jules), sculpteur français, né À Paris (1818-1903), auteur de statues d'hommes cé- lèbres et de figures symboliques pour les monu- ments de Paris.

Allauch, comm. des Bouches-du-Rhône, arr. et à 11 kil. de Marseille ; 3.340 h. Huile; craie; rui- nes du château de Ners.

Alle, riv. de la Prusse-Orientale, aff. du Pre- gel. Passe à Friedland; cours 200 kil.

alléchant {al-lé-chan), e CET (de allécher). Attrayant, séduisant : proposition alléchante.

allèchement {al-lè-che-man] n. m. Action d'allécher. (Peu us.)

allécher {al-lé-ché] v. a. (du lat. allicere, atti rer, — Se conj. comme accélérer.) Attirer en flat- tant le goût, l'odorat : on allèche les souris avec du lard. AVE Atti- : rer par le plai- sir, l'espoir : de jeu nous allè-

che.

allée [a-l4] n. f. Passa, étroit. Chemin bordé d'arbres. Rangée de pier- res ou de figures sculptées, sphinx ou au- tres. disposées en allées. Allée couverte, alignements de dolmens rangés pour former couloir. A{lées et venues, courses réitérées.

allégation {al-lé-gha-si-on] n. f. Action d'allé- guer. Ce qui est allégué, affirmation : une alléga- tion fausse.

allège [al-li-je] n.f. (de alléger). Embarcation servant au chargement où au déchargement des na- vires. Petit mur d'appui, sous la baie d'une fenêtre, moins épais que l'embrasure.

DeRenne {al-lé-ja-ble] adj. Qui peut être allégé. É allégeage [al-lé-ja-je] n. m. Action d'alléger. allégeance PRE ue | n. f. Adoucissement. Serment d'allégeance, serment de fidélité prêté au

roi, en Angleterre.

— Excycz. Au moyen âge, les sujets qui n'étaient pas vassaux prétaient au roi le serment d'allégeance. Aujourd'hui encore, ce serment est prêté par la ma- gistrature et les membres des corps élus.

allégeas {al-lé-jass] n. m. Etoffe fabriquée aux Indes (coton et lin).

allégement {al-lé-je-man] n. m. Diminution de poids. de charge : l'allégement d'un navire. Fig. : l'allégement de l'impôt.

alléger [al-lé-jé] v. a. (lat. allevare. — Se conj. comme abréger.) Rendre moins lourd : allé- per un fardeau. | Rendre moins onéreux, dimi- nuer : alléger les impôts, le chagrin; rendre moins chargé : alléger une voiture, les contribuables. AxT. Aloardir.

. Alleghany, v. des Etais-Unis (Pensylvanie), sur l'Ohio, en face de Pittsburg ; 138.000 h. Fabriques,

Alleghanys {nil ou Apalaches (moxrs). de ine de montagnes de l'Amérique du Nord ts-Unis}), s'étendant parallélement la côte de l'Atlantique, sur une longueur de 2.000 kil envi- ron ; 1.000 m. d'altitude moyenne, Belles forêts, Importants gites de houille, fer, plomb, or, bitume, racite, pétrole. allégir {al-lé) v. a. Diminuer le volume : ailé- gir une pièce de bois.

allégorie lal-lé-gho-rf] n. f. (lat. allegoria). Fiction, apologue, pa-

rabole, de présente un >

objet à l'esprit, de ma-

nière à éveiller la pen-

sée d'un autre objet :

en cachant la Vérité

au fond d'un puits, les oètes ont fait une at-


Allée couverte.



égorie. Peinture ou sculpture représentant une idée abstraite : un squelette armé d'une faux est une allégorie de la Mort. Oufrage dont le sujet et les per- sonnages sont emprun- s D tés à une fiction allégo- ë

rique : Le Roman de ls neo

Rose, en France, le Voyage du pèlerin de ce monde au monde à venir, en Angleterre, sont les chefs- d'œuvre de l'allégorie,

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Cr

ALL

— Excyce. En poésie, le mot allégorie s'applique particulièrement aux fictions où des êtres moraux sont er : telle est la Mollesse dans le Lutrin de

oileau, l'Envie dans la'Henriade de Voltaire. L'al-

usage uent dans les aris.

Des artistes comme Michel-Ange, baël, A. Dürer, Poussin, Rubens en ont tiré un parti.

allégorique {a/-14) adj. Qui appartient à l'allé- gorie, qui tient de l'allégorie : discours allégorique. asHésoriquement (al-lé, ke-man] adv. Par

égorie.

allégorisation {al-lé, za-si-on] n. f. Représen- tation allégorique.

allégoriser [al-lé, sé) v. a. Donner un sens allégorique; expliquer par des : un allé- yo ti ae po Fe 2

a oriseur n. m. vol tout do der ies Qu tue 16 choses alle

riquement. allégorisme jal-té-pho-risme n. m. Etat d'une

chose présentée allégoriquement. e, abus de l'allégorie : l'alléorisme fleurit chez les Orientaur. allégoriste {al-lé-gho-ris-te) n.m. Celui qui ex- pli pa un Ts auteur dans un sens all que. egra: famille d'artistes français, à la- quelle ere notamment : ETIENNE, né et in. À Paris (1653-1736), peintre et graveur é, auteur de paysages historiques, et son pe CHRISTOPHE-GABRIEL, né et m. à Paris (1710-1795), qui a traité des sujets mythologiques. ! allègre {ablègre] adj. ‘du lat, alacer, vif. Dis- pos, fl e : la santé, le succès rendent allfgre, Allègre, ch.-1. de c. (Haute-Loire), arr. et à 21 kil du nr près du cratère éteint des Bories; 1.680 h. Dentelles. Ch. de f. P. L. M.— Le cant. a 7 comm. et 7.750 h. allégrement !ai-lé-gre-man) adv. D'une ma- mière allègre, vive, décidée, avec courage : supporter ailégrement une infortune. a RELE lal-lé-grè-se] n. f. Grande joie qui se manifeste extérieurement : chants d'allégresse. all etto [al-lé-gré-to] adv. (m. ital). Mus. Diminutif de allégro, indiquant un mouvement d'une rapidité modérée, qui tient le milieu entre l'andante et l'allégro. N. m. Air d'un mouvement gracieux et léger. FL des L Allegri, nom de famille du Corrège. Allegri (Gregorio), compositeur de musique re- ligieuse ftalien, né et m, à Rome (1587-1652), auteur d'un Miserere célèbre, z dont les pare avaient défendu de donner co: pie, mais que Mozart enfant réussit à recons- tituer après l'avoir en- tendu deux fois seule- allégro a. al-lé] adv. { ital.). es. KR qui dique un degré de vi- tesse assez vif dans lo mouvement des mor- ccaux. N. m. Air ou ie d'un air chanté où oué dans ce mouve- ment: jouer un allégro. PI. des allégros.

légorie est aussi d'un


alléguer {at Y, & He RL Se conj. comme accélérer.) Citer une autorité : all un texte de loi. Mettre

en avant, prétexter : alléquer des raisons. alléluia (arte hetta) n. m. (hébr. hale, je et ah, Dieu). Mot hébreu cr signifie louez qui marque l'allégresse. Petit morceau ar placé à la suite du graduel ; dans la messe. . En- tonner l'alléluia, louer quelqu'un outre mesure. PL des alléluias. L alléluia fal-lé-lui-ia) n. m. Plante qui fleurit vers Pâques (d'où son Rom et dont les feuilles ont un goût aigrelet. PL. des alléluias. emagne, Etat fédéral constitutionnel de l'Europe centrale, capit. Berlin. ; | — L Géocrapuie. L'Allemagne où ire blicain allemand a une EE cie de 440.000 kil.carr.. et une population de 60.000.000 d'h. (Allemands). La partie méridionale, ou haute Allemagne, sillonnée x d'importants massifs montagneux [monts de Bohème, Harz, Eifel), est d'une Eos richesse mi- néralogique : houiïlle, plomb, , fer, zinc, ete. L'industrie et l'agriculture y sont très dével À La partie septentrionale, où basse Allemagne (J une plaine sablonneuse ou marécageuse, mais bien cultivée. Principaux fleuves, dont la plupart naissent hors de l'Allemagne : Rhin, Oder, , Weser, Da- nube, L'Allemagne est devenue une grande re industrielle, gräce à ses riches gisements de houille et de minerais divers. La Westphalie, la Saxe et la Silésie constituent trois centres considérables pour les travaux Ce EC : aciéries, fabrication de machines-outils, ete. 11 existe dé grands chantiers de constructions navales à Hambourg, à Brème et à Stettin ; d'importantes filatures de coton, jute, elc., en Silésie et en Saxe, où fleurit aussi l'industrie de la porcelaine. Enfin, l'o! isalion de l'enseigne- ment ae a permis, à l'Allemagne de prendre uné place p ndérante dans les industries relevant de la chimie. Le gouvernement allemand avait cher- ché à ouvrir à son commerce et à son industrie de nouveaux débouchés en fondant des çolonies (T' land, Cameroun, Afrique-Occidentale, Est. Kiao-Tchéou, Nouvelle-Guinée, archipel Bismarck, iles Salomon et Marshall, etc.), en développant sa marine et en net un système com dé ca- naux intérieurs, Mais l'Allemagne a perdu toutes ses FRE au cours de la SR OS AUS (1914-1918). Allemagne comprend les e Prusse, vière, Saxe, Wurtemberg, Bade, He Mecklem- bourg-Schwerin, Saxe-Weimar, Mecklem] litz, Oldenbourg, Brunswick, Saxe-Meiningen, Saxe- Altenbourg, Saxe-Cobourg-et-Gotha, Anbalt, Schwarz- bourg-Sondershausen, Waldeck, Reuss (ligne aînée), Reuss (ligne cadette), Schaumbourg-Lippe, Lippe, Lubeck, Brême, ne pre Chacun de ces Etats a un gouvernement et un Ve ement ux. mais il nomme des députés dont la réunion formaitle Aeichs- tag, qui délibérait sur les affaires communes, Le Reichstag partageait le pouvoir législatif avec le Bundesrath (Conseil fédéral). Une Assemblée natio-