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ALA

du chimiste J.-B. Dumas, En 1629, Richelieu y conclut avec les protestants un traité, ou Edit de grâce, qui leur laissait la liberté de conscience, mais Foponal leurs privilèges politiques, notamment les places de sûreté, — L'arr, à 11 cant., 100 comm... 132, h.; le ant, Est a 11 comm. et 24.730 h.; le cant. Ouest 6 comm. et 17.270 h. alaise [li-se] ou alèse n. f. (lat. pop. alla- tiare, mettre en large). Lien de jonc. Drap plié, placé sous le corps d'un malade, Planche ajoutée à une

Alaise, comm. du dép. du Doubs, arr. et à 40 kil, de Besançon: 90 h, On avait cru que Alaise était l'ancienne À lésia ; cette opinion est aujourd'hui donnée. V. ALise-SAINTE-REIXE, alalie {1f, n. f. (du gr. a priv.. et latein, parler). Mutisme cdentsl Mulité acquise. Syn. ASE, (Louis), te italien, né à Flo- FE m. à Amboise (1495-1556), protégé de Fran- sue er, auteur de : la Coltivazione (l'Art de cultiver), le l'Avarchide, épopée, etc., œuvres qui se distin- us par l'élégance et la pureté du style. Il est inventeur, en Italie, du vers non rimé (sciolto). 3 ans. V. ALEMANS. alambic jen n. m. (ar. a/, le, et ambie, vase à distillation), Appareil pour distiller : la cir- culation et l'usage des alambics font lob & ans, alambic,

réglementation fiscale. Fig. Passer à <xaminer avec soin.

— Excxez, L'alambie se compose d'une chaudière appelée cusurbite, dans laquelle on place les matières à distiller, d'un couvercle ou chapiteau, qui recouvre


  • Alambic.

Ja cucurbite, reçoit les vapeurs et les dirige, un tuyau incliné, dans le ni Migérent, Là, ces irre se .refroidissent en passant par un {tube en spirale lé serpentin, qui plonge dans l'eau froide, et es se condensent en gouttelettes liquides, que l'on recueille en dessous de l'appareil. V. DISTILLATION. alambiquage [lan-bi-ka-je) n. m. Raffine- ment, subtilité excessive. alambiqué {/an-bi-ké], e adj. Raffiné, compli- qué : le style alambiqué des précieuses. alambiquer [{an-bi-ké) v. a. Distiller à l'alam- bic. Fig. Rendre trop subtil : alambiquer son style, alambiqueur, euse [{an-bi-keur, eu-ze] n. Personne dont le siyle, la parole, sont raffinés, com-

alambiqueur de phrases.

n. m. Grand dogue qui sert à chasser le sanglier, le loup. L Aland (nes p'). archipel de la mer Baltique, formé d'environ 300 îles ; 25.000 h. : à la Russie jus- qu'en 1917, à la Finlande depuis 1921 ; neutralisé.

__ alandier {di-é] n. m. Nom donné aux foyers des fours ronds rtis d'une façon régulière sur la cir- conférence, faits de maçonnerie réfractaire et ouverts à la partie supérieure : les alandiers présentent des orifices opposés, l'un destiné à l'entrée de La flamme, l'autre au passage de la flamme dans le four.

alanguir {ghir]) v. a. Fatiguer, affaiblir : alan- guir un malade; alanguir l'intérêt. Rendre langou-

reux : alanguir ses yeur, S'alanguir v. pr. Perdre de

Dsneni t ssemen hise-man] n m. Etat d'abattement, de mar | _Alanson AE douar), chirurgien anglais, né à Newton, m. à Wavertree (1747-1823). Il inventa un procédé d'amputation qui évite la saillie des os. _ Alapeti (Gabriel), administrateur et homme politique français, né à Clamecy en 1854. Résident en Tunisie (1906), ambassadeur de France à id (1918), haut commissaire de la République pour l'Alsace et la Lorraine (1920). - AlAPin n. m. (du lat. alapa, plante herbacéc), Teinture servant autrefois dans l'impression de l'indienne, Adjectiv. invar. : teinture alapin.

Alarcon y Mendoza (Jean Ruiz), célèbre poète dramatique es- ol, né à Tasco {stexique) vers la fin lu xvis siècle, m. à Madrid en 1639. Son drame le plus connu, de T'isserand de Ségo- vie, est un des chefs- d'œuvre de la littéra- ture espagnole, Sa co- médie, {a Vérité sus- ne a été imitée par wneéille dans le Men- Len pu Fe ire un- par profondeur et la vérité de ses. ca- ractères.

Alarcon (Pedro- ren S'ragnol, vé à er ol, né à Guadix, m. à Valdemo: (1833-1891), auteur de l'Enfant à la boule. A ne {ghé] v. n. Gagner le large. Alaric Ier, roi des Wisigoths. Il ravagea l'Orient, Rome et mourut à Cosenza en #10. Pour assu- rer l'inviolabilité de sa sépulture, ses soldats l'en- terrèrent dans le lit du fleuve, le Busento, détourné ER MR ET prete SON Cours. — Atarioll, ED nr tu et tué par Clovis même

Alaric (bréviaire d'). V. BRÉVIAIRE.


fruits purgatifs.

APCE

alarmant [man], © ndj. Qui alarme, cause de l'inquiétude, de l'épouvante : maladie alarmante, nouvelle alarmante.

alarme n. f. (de l'ital. all'arme, aux armes). Cri, appel aux armes : sonner l'alarme. Frayeur : jeter l'alarme dans les cœurs. PL Inquiétudes : ces- ses vos alarmes.

alarmer {méj v. a. Donner l'alarme : alarmer un camp. (Peu us.) Causer de l'inquiétude, de la frayeur : tout alarme une mére. S'alarmer v. pr. M Peu s'effrayer. AnT. Rassurer, enhardir.

alarmiste {mis-te] adj, et n. Pessimiste; qui répand l'alarme : nouvelle alarmiste.

Alascher, ville de la Turquie d'Asie ; 45.000 h.

Alaska, territoire formant presqu'ile au N.-O. de l'Amérique; aux Etats-Unis; 90.000 h. Capit. Juneau. Mines d'or; commerce de pelleteries et d'ivoire, Importantes pécheries de saumons

Alastor n. m. Myth. Divinité qui poursuit la vengeance d'un crime. Titre d'un beau poème de Shelley : Alastor or the Spirit of solitude (1815).

Alataou, système de montagnes de l'Asie cen- trale, près du lac Issik-Koul, orientées de l'E. à 1'O.; 5.000 m. d'altitude.

a latere loc. lat. signif. Du côté, d'auprès, et qui s'applique à certains cardi- naux choisis par le pape dans son entourage, à son côté, pour remplir des missions di-

lomatiques : un légat à atere.

alaterne [1tér-ne] n. m. Bot. Espèce de nerprun d'Eu- rope (rhamnus alaternus), toujours vert, éxhalant une odeur demiel agréable, à


Alatri, v. d'Italie (prov. de Rome), sur le Cosa ; 14.000 h. Soie.

alaudidés [{/6-di-dé] n. m. pl (du Jat. alauda, alouette), Famille de passe- reaux conirostres, dont l'alouette est le type. S. un alaudidé.

Alaux (Jean), surnom- mé le Romaïn, peintre d'his- toire français, né à Bor- deaux, mort à Paris (1786- 1864) Œuvre principale : à Versailles, décoration entière de lasalle des Etats généraux.

Alava, proy. d'Espagne: 96.500 h. Ch.-1, Vitoria; la plus

rande des trois provinces asques.

Alavoine (Jean-An- toine), architecte français, né et m. à Paris (1776-1834), auteur du modèle d'une fon- taine monumentale, dite Fon- taine de l'Eléphant, qui fut dressée sur Ja- place de la Bastille, et des plans de la colonne de Juillet.

Alba, v. d'Italie (Pié- mont, prov. de Coni), sur le Tanaro ; 12.600 h.

Alba, c. du dép. de l'Ar- dèche, arr. et à 30 kil de Pri- vas ; 1.220 h.

Albacète, prov. d'Es-

ALB

de Monastir; puis de mai à juillet 1918 (batailles d'Ostrovitza, de Kamia-Ouest et de Bofnia: ; enfin, en octobre-novembre 1918. C'est par les ports de l'Alba- nie ge l'armée serbe a pu, après l'invasion de sa trie par les Autrichiens et les Bulgares (1915 4916), tre évacuée sur Bizerte et sur Corfon, — L'Albanie est administrée par un gouvernement provisoire. Albano, v. d'Italie (prov. de Rome), sur le lac de ce nom : 6.600 h. Eaux chlorurées sodiques pour les rhumatismes. Albano (Lac n'), à 20 kil. de Rome, C'est un an- cien cratère ; sur ses bords s'élève Castelgandoifo. Albany, v. des Etats-Unis, cap. de l'Etat de New-York. sur l'Hudson ; 100,000 h. C'estun des grands entrepôts du commerce intérieur aux Etats-Unis Albany, v. de la prov. d'Australie-Occidentale : 3.000 h. Port actif sur l'océan Indien, Albany, nom celtique de l'Ecosse,

Albany (dues d'}, titre que poriaient à la fin du xve siècle les princes puinés de 1—n maison d'Ecosse.

Albany (Louise-Marie-Caroline px Srorsera- GEoexx, comtesse d'}, née à Mons, m. à Florence (17534824); femme du prétendant anglais Charles- Edouard Stuart, qu'elle quitta à cause de ses brutali- tés. Elle vécut alors avec le poëte Alferi, et, à Ja mort

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agne ; 254.000 h. Ch.-1 AZ

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acète, sur le rio de Balazote;



Albaïin [bin] (woxr), montagne du Latium, qui dominait Albe-la-Longue; auj. Monte-Cavo.

Alban, ch.-1. de c.(Tarn), arr. ct à 39 kilom. d'Albi: 920 h. — Le cant. a7 comm. et 7.530 h.

Alban ou Albans (saint), le premier martyr de l'Angleterre; périt vers 330. Fête le 22 juin.

Albanais, © {n?, ë-2e], habitant ou originaire de l'Albanie : les Albanais. Adjectiv. : race alba- naise. N. m. Langue indo-européenne parlée en Albanie. (Syn. SKIPÉTAR.)

albanaise [n4-se)n. f. Sorte d'anémone blanche.

Albane (Francesco ALBaNI, dit l'), peintre ita- lien, élève des Carrache, né et m. à Bologne (1578- 1660). Ses compositions, gracieuses, mais sans vi- gueur, lui ont valu les surnoms de Peintre des Grâces et d'Anacréon de la peinture (Vénus endor- mie, Diane au bain, eto.\.

Albani, nom d'une famille italfenne, qui a donné à l'Eglise plusieurs cardinaux et le pape Clé- ment XI.

Albani (villa), célèbre maison de plaisance que fit élever près de Rome le cardinal Alexandre Al- bani, et qui, construite sur le plan des maisons pompétennes, fut décorée par les grands artistes de l'époque. Elle renfermait des œuvres d'art,quiont été dispèrsées dans divers musées.

Albanie [nf}, région montagneuse de la pres- qu'ile des Balkans, sur la côte occidentale de la péninsule. Détachée de l'empire ottoman, elle fut un royaume pendant quelques mois, en 1914, avec envi- ron 280.000 kil. car. et 1.750.000 h. (Albanais). V. pr. : Scutari, Vallona, Durazzo. Orangers, oliviers, éle- vage; gisements miniers. À plusieurs reprises, au cours de la Grande Guerre, l'Albanie a été plus ou moins un champ d'opérations militaires : d'abord de décembre 1916 À mars 1917, à la suite de la manœuvre

ALBANIE Echelle q 50


L'Albane,


de ce dernier, avec le peintre Fabre, de Montpellier. albarelle fré-le] n. f. Champignon comestible du genre bolet, croissant sous le châtaignier, le peu- lier,eteommun en Jialie. Yase italien de faïence, de forme cylindrique, en usage aux x vit ét XVIIe siè- cles, et souvent appelé cornet de pharmacie.

Albarracin (ser- RA D'}, chaîne de monta- gnes d'Espagne, aux con- fins des provinces de Gua- dalajara et de Teruel.

Albarracin, v. for- tifiée d'Espagne (Aragon, prov. de Teruel} ; 2,500 h.

Albarran (Joa- quim), chirurgien fran- çais, né à Cuba, m, à Paris (1860-1912), spécialiste des maladies des voies urinaires. °

albâtre n. m. (gr. alabastron). Espèce de pierre blanche translucide, tendre et susceptible d'un beau poli. Fig. Blancheur extrême : cou d'albâtre.

— ExcvoL: L'albâire calcaire est une variété do chaux carbonatée : l'albâtre gypseux est une variété de gypse ou sulfate de chaux. Les deux espèces sont smployées pour fabriquer des cou- pes, des vases, des statuettes, etc.

albâtrier {trié n.et adj. m. Ouvrier, négociant en albâtre.

albatros [rrossl n. m. (portug. alba- traz). Genre d'oiseaux palmipèdes, des mers australes,


Albarelle.


Te

Albatros.