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AIS

chial. L'aisselle est le siège fréquent d'abcès tuber- culeur et d'adénites.

aissette !é-si-te] n. f. (lat. ascia). Petite hache re- courbée, dont les tonneliers se servent pour tailler les douves, (On dit aussi AISCHAU, AISSEAU, AISSELIÈRE.

aisson {è-son] n. m, Ancre à quatre bras.

aitre {ë-tre] n. m. (lat. atria). Terrain libre servant de cimetière autour d'une église, (Le n. m. pl. étres, dér. de ezxtera, cest parfois écrit aîtres. V. ÊTRES.)

Aïvali ou Aïvalik, ville de Turquie d'Asie (Asie Mineure), en face de Mytilène; 40.000 h. Port sur la baie du même nom. C'est l'antique Cydonia.

Aisseite.

AivazovskY (Ivan), peintre russe, d'origine,

arménienne, né et m. à Théodosiel Crimée) [1817-1900]. D'un talent vigoureux et original, il excella à rendre les effets de la lumière et les fureurs de la mer dé- montée. Il a exposé un grand nombre de ses œuvres À Paris et le musée de l'Ermitage à Petrograd en possède plusieurs.

Aix {éks], ane. capit. de la Provence, ch.-1. d'arr. Bouches-du-Rhône), à 28 kil. de Marseille ; 29,830 h. Airois ou Aguisertains) ; ch.

de f. P.-L.-M. Archevêché ; université ; cour d'appel ; Ecole des arts et métiers. Sa- vons, huiles, amandes, Eaux bicarbonatées sodiques pour les rhumatismes, l'eczéma, les dermatoses. Patrie de Vauve- nargues, du poète Brueys, de Vanloo, de Tournefort, d'A- danson, de d'Entrecasteaux. Aix (lat. se Sertiæ) fut fondée Le es Romains en

-C.) Non loin de là, nquit les Teutons en 102 av. J.-C, — L'arr, a10 cant., 69 comm., 118.000 h. ; le canton Nord a & comm. et 17.700 h. ; le canton Sud, 3 comm, et 14.800 h.

Aix (iLe ph île française fortifiée, de J'Atlanti- qe (Charente-Inférieure), non loin de l'embouchure e la Charente; 390 Il Belle et vaste rade, qui est l'avant-port fortifié de Rochefort. Bains de mer, Victoire navale des Français sur les Anglais en 1506,

êt bataille indécise en 1809, Napoléon s'y embarqua sur le Bellérophon en 1815, pour aller à Sainte-Hélène,




Armes d'Aix,

Aix-d’Angillon (Les), ch-1 de c. (Cher),

arr. et à 19 kil. de Bourges; 1.530 h. Ch. de f. O. — Le cant. a 11 comm. et 8.100 h.

Aix-en-Othe, ch.-1. de c. (Aube), arr. et à 28 kil. de Troyes: 2.480 h. de f. E. — Le cant, a 40 comm. et 7.150 h.

Aixe-sur-Vienne,ch.-1. dec.(Haute-Vienne), arr, et à 12 kilom. de Limoges, sur Ja Vienne; 3.450 h. (Airis); ch. de f. Orl. Papeteries, mégisse- ries. — Le cant. a 40 comm, et 12.890 h.

Aix-la-Chapelle (all. Aachen) v.des provinces Rhénanes,sur le Wurm, affl.de la Roer; 445,000 h. Ville industrielle, un des centres de la fabrication de draps étlainagés enAllemagne. Fonderies, hauts fourneaux, quincaillerie. Eaux chlorurées sulfurées pourles rhü- inatismes chroniques et les voies respiratoires. Belle cathédrale. Aix-la-Chapelle fut la capitale de l'em- pire de Charlemagne, qui y résida longtemps et y mou- rut. Deux conciles y furent tenus (816, 817). Un traité y fut signé en 1668,qui mit fin à la guerre de Dévolution et donna la Flandre à la France ; un autre, en 1788, ter- mina la guerre de la succession d'Autriche. Louis XV, qui n'y obtenait, malgré ses victoires, que des avan- tages insignifiants, voila cet insuccès diplomatique en déclarant qu'il avait faitla paix « non pasen marchand, mais en roi ». En 1818, y eurent lieu des conférences à la suite desquelles les Alliés évacuèrent la France.

Aix-les-Bains, ch.1. de c. (Sxvaio}} arr. eth 144 kil. de Chambéry, sur le lac du Bourget; 8.680 h. (Aixoid. Ch. de f. P.-L.-M. Eaux sulfurées calciques employées principalement sous forme de douche- massage dans le traitement des rhumatismes chro- niques, la goutte, les névralgies. On y soigne aussi les affections de la peau et certaines maladies dé la gorge. — Le cant. a 14 comm. et 16.630 h.

Aix-Noulette, comm. du Pas-de-Calais, arr. et à 13 kil. de Béthune; 1.670 h. (en 1914). Centre de combats meurtriers pendant la Grande Guerre,

Aizelin (Eugène), statuaire français, né et mort à Pa 1821-1902), auteur de l'Idylle (à la façade de l'Opéra), de la Danse au Châtelet, etc,




Aizenay, comm. de la Vendée, arr. et à 46 kil.

Yon ; 4.600 h. Ch. de f. Etat, Céréales.

si-0), ch.-1. du dép. de la Corse, à 300 h.

pe

de La Roche-sur-



place forte; ve-rectorat. Pa- arles et Lætitin Bonaparte et deleurs huit (, enfants (v. BONAPARTE), du cardinal Fesch et de Bacciochi, — L'arr. a 12 cant., 80 com., 76.000 h.: le cant. a 6 comm. et 26.680 h.

Ajain, comm. de la Creuse, arr. et à 11 kil. de Guéret : 1.790 h.

Ajalbert(Jean),avo- cat et écrivain français, né à Levallois-Pérret en 1863, Il a écrit des vers, des impressions de voya- ge, des romans cet des études sur le Laos : le P'tit, En amour, le Cœur gros, Sous le sabre, la Tournée, Sao Van Di. L se rattache à l'école naturaliste,

Ajax, nom de denx héros grecs de la guerre de Troie, dont le nom est resié synonyme de Guerrier bouillant, impétueux : 1° Ajax, fils de Télamon. I] fut vainou x Ulysse dans la luite relative aux armes d'Achille, et, devenu fou de douleur, égorgea les troupeaux des Grecs, croyant tuer ses adversai- res; reconnaissant bientôt son erreur, il se donna la mort. Un jour qu'une divinité tutélaire de Troie avait enveloppé d'un nuage les deux armées pour fa-



— JL —

voriser la fuite ds Troyens, il s'écria : Granû Dieu, rends-nous lejour et combats contre nous,— 20 Ajax, fils d'Oïlée, ft naufrage au retour du pe de Troie; il se réfugia sur un rocher, d'où il défia le ciel, s'écriant : « J'échapperai malgré les dieux. » Nep- tune fendit le rocher avec son trident, et Ajax fut englouti dans les flots. On fait allusion à Ajax me- naçant les dieux.

Ajax furieux, tra- gédie de Sophocle, où est mise en scène la folie de l'orgueil (415 av. J.-C.).

ajointer [#6] v. a. (rad. joint). Joindre bout à bout : ajointer deux plan- ches.

ajonc {jon!n.m. Genre de légumineu- ses papilionacées, renfermant des ar- x bustes épineux à Ajax (pierre gravéel: fleurs jaune d'or, qui croissent dans les endroits arides.

— Excycr. Les ajones ou genêts épineux se ren- contrent dans les terres pauvres de l'Europe. On peut les employer comme fourrage quand les pousses sont jeunes et tendres ct après broyage ou se servir de leur cendre comme engrais.

ajOUpPa n. m. Hutte de sauvages, de nègres.

OUT n. m, Ce qui est à jour, dans une seulpture,

ajouré, e adj, Se dit de ce qui est perse dou- vertures, de vides, de ce qui est à jours : éto/fe ajou- rée ; balustrade ajourée. Blas. Se dit principalement des édifices dont les fenêtres sont d'un émail diffé- rent et des pièces qui, percées à jour, laissent voir ainsi le champ de l'éeu.

ajourer {ré) v. a. Pratiquer des jours dans : ajourer une balustrade, Eclairer, donner du jour, de la lumière : ajourer une mansarde,

ajourné n. et adj. m. Se dit d'un conserit qui a bénéficié d'un ajournement (v. ce mot) ou d'un can- didat renvoyé à une autre session.

ajournement |man] n. m. Remise d'une af- faire à un autre jour. Assignation, par huissier, à comparaître à jour fixe devant un tribunal. Décision du conseil derevision, par laquelle un conserit débile est renvoyé à un nouvel examen du conseil.

ajourner {né} v.a. Renvoyer à un autre jour, à une autre session : ajourner une visite, un candi- dat. En parlant du conseil de révision, renvoyer un conscrit faible de constitution à un nouvel examen du conseil, ordinairement à une annéc plus tard. Procéd, civ. Assignerà titre fixe:ajourner undébiteurau?mai,

ajoutable adj. Qui peut, qui doit être ajouté.

ajoutage n. m. Chose ajoutée à une autre, (Peu us.) V. AJUSTAGE.

ajouté n. m. Addition que l'on fait à un écrit.

ajouter {té} v. a. (du lat, ad, à, et juxta, au- près). Joindre, augmenter : {a made tie ajoute au mérite. Ajouter foi, croire, ANT. Retrancher, ôter, déduire, défalquer, supprimer. sugar. ou ajutoir n. m. V. AIUTAGE.


ajuga n.f. Genre de plantes de la famille des labiées, vulgairement appelées bugles, et dont une espèce est employée comme vulnéraire.

ajustou ajut [ju] n. m. Nœud, appelé aussi nœud de vache, ser- vant aux marins à joindre deux cor- dages.

ajustage jus- ta-je] n. m. Action de donner aux mron- * naies le poids légal, Action de finir, polir, ete. pourles fixer dans la place qu'elles doivent occuper, les diffé- rentes pièces d'une machine, d'un instrument, Joint.

ajustement [jus-te-man] n. m. Action d'ajus- ter: l'ajustement d'une balance, Conciliation, aecom- modement : chercher un ajustement à un différend. Parure : être recherché dans son ajustement.

ajuster {jus-té) v. a (de à, et juste). Rendre juste : ajuster une mesure. Adapter : ajuster un cou- cercle à une boîte. Mettre en état de fonctionner : ajuster une machine. Viser : ajuster un lièvre. Ha- biller, parer : ajuster une actrice. Donner le poids légal à une monnaie. usteur [jui-teurl n. et adj. m. Ouvrier qui ajuste. Ajusteur-monteur, ou simplem. monteur, ou- vrier chargé de l'assemblage des pièces d'une ma- chine, préalablement ajustées.

ajustoir [jus-tofr] n. m. Petite balance qui sert à mettre les monnaies au poids voulu.

ajusture [jus-tu-re] n. f. Concavité ménagée au fer à cheval pour qu'il s'adapte facilement au pied.

ut [fu] n. m. V. AJUST.

utage n. m. (rad, ajouter). Petit tuyau soudé à l'extrémité d'un tube d'écoulement pour en régula- riser le débit. (On dit quelquef. AJUTOIR et AJOUTOIR.)

Akabah (cours v'}, golfe très étroit et allongé, formé par une branche de la mer Rouge, entre la pé- ninsule Snaïtique et la côte nord-ouest de l'Arabie,

Akakia (Martin), lecteur au Collège de France, médecin de François Ier, dont le vrai nom. qu'il traduisit en grec, était Sans-Malice, nè à Châlons-sur-Marne ; m. en 1551. — Son petit-fils JEAN, m. en 1680, fut le médecin de Louis XIII,

Akakia (c'est-à-dire sans malice), nom sous lequel Vol- taire a couvert de ridicule le géomètre Maupertuis dans sa Diatribe du docteur Aka- kia, médecin du pape, que Frédéric I fit brûler par le bourreau.

AkKbar, empereur mogol de l'Inde, de la race de Ta- merlan. né à Amarkot (1562- 1605). Il agrandit et organisa son empire, avec l'aide de son ministre Aboul-Fazl ; de l'année de son avène-

Nœud d'ajust,


Akbar.



ALA mént (1556) date la grande ère orientale ou ère d'Akbar.

Akbou, ch.-1. de c. (Algérie, dép. de Constan- tine), arr. et à 77 kilom. de Bougie; 2.300 h:

akébie {[bf) n. f. (mot Japon Genre de tes renfermant des lianes oises et à feuilles palmées, à de fleurs roses ou lilas,

a Kempis {kin-piss]..V. Kempis.

akène ou © |kë-ne] n. m. (du gr. & priv., et khainein, ouvrir). t sec, dont le péricarpe n'est pas soudé avec la graine.

Akenside (ar) médecin et gens né à Neweastle-u] e, m. à pal 770), auteur des P. rs de Ti en par d'Holbach, poème en 3 ts, plus remarquab ar l'élévation des idées-et la pureté du style que par ‘originalité, f men ia Kopet-Dagh, et rov: enne), au u sur l'Atrek. Les Russes s'en sont emparés en 1881 Akhal-zikhé, v. de Ein Late de Tifis), sur le Poskhov-T affluent du ; 46.000 h. Ak-Hissar, v. de la Turquie d'Asie (prov. de Smyrne); 92.000 h. akis [kiss] n. m. Genre de coléoptères hétéro- mères noirs, répandus dans les terrains arides, \ ads, nom donné à l'une des populations primitives de la Basse-Chaldée, d'origine toura- nienne ou sémitique, et dont la langue subsista comme langue savante Le ÉRGPERS AkKkKas, peuple nain, n È ue centrale, habitant la 2one Lorridé. ur 18e bords duiNil ane! Akkerman {a-kér-man'}, v. forte de Roumanie (Bessarabie), port sur l'estuaire du Dniester; 45.000 h. Akmolinsk, v. de la Sibérie, ch.-. de prov., sur l'Ichine; 7.000 b. Commerce important; fourrures. Akra ou ACCra, v.de la Guinée ntrionale, sur la Côte de ne notes gr € Akron, r. des Etats-Unis 0); Com- merce im int de céréales. ( M à Aksakov (Ivan), littérateur et

See € à Nadesh : d'Oufa, m. 4823 T886). ardent UE EE Tidés pansliriste, fiat ;

Tinstigateur de la guerre russo-turque. IL fonda on ES autres la Rouss, « la Tr Aksou, v. du Turkestan chinois. sur la rivière homonyme, afl. du Tarym, et au milieu d'une riche oasis ; 51.000 h. al ou el, article arabe ({e),



entre dans la composition de plusieurs mois Jives de l'arabe : alcool, algèbre, etc.

Ne er chimique de l'aluminium. d

abama, f. des Etats-Unis; passe PURE > mery et se jet dans le golfe du Mexique ; ki

Alabama, un des Etats de l'Union ar 1.828.700 h.; cap. Montgomery. Grande ‘de GES S de HE k %

alabandine n. f. Variété de grenat d'un rouge foncé. Sulfure de Flan naturel, que doit son nom à la ville d'Alab (Carie), où on le rencontre.

alabastrite [bas-tri-te) n. f. Variété de gypse, très blanche, qui se trouve en Toscane et est cm- pote è ue es vases, des statuettes, ete.

alabastron n. m. Antig. Vase à pa: qu'on Ur surtout dans les PNR dre

Alacoque (sainte re religieuse de la CAT de Paray-le-Monial, a ‘a Lauthe- cour, comm. de Verosvres (diocèse d'Au 1647- 1690}, célèbre De ses austérités et son mys J béatifiée en 1864 et canonisée en 1920, C'est elle institua la dévotion au Sacré-Cœur. è

alacrité n. f. (lat. alacritas), Enjouement, “’Aladin ou Ala-ed-Din, rs

a ou Ala-ed- un des commandérent aux hachichins (par corruption ve sassins), et plus connu sous le nom de Vieux de la Ro pen ue à

adin ou la Lampe m euse, conk charmant des Mille Re. Nuits. Le jeune Aladin, fils d'un tailleur nommé Mustapha, rencontre un s0r- cier qui le charge d'aller chercher au centre de la terre une lampe aux propriétés uses. possesseur de cette Je MARS réalise la lus brillanté fortune. vains font souvent al- usion à la lampe d'Aladin pour désigner le moyen secret que posséde un homme de satisfaire prompte- ment tous ses désirs, : L

Alagnon, riv. de France, née au massif du Can- Et el'Allier (r, g.); cours 80 ki, Très pi

OAS [gho-ass}, un des Etats du Brésil; 16000 À CL Mareto ‘

Alaï, un des hauts plateaux du Furkestan russe, près de la passe de Sari-Kol (4.000 m, environ}, -

Alaigne, ch.-1. de c! (Aude); arr: de Limoux; 560 h. — Le cant. a 27 comm. et 7,500 b.

Alain de Lille, professeur de théologie à l'unt- versité de Paris, ls latin, surnommé teur universel, né à Lille, m. à Citeaux (1114-1202).

Alains {/in!, barbares originaires de la région entre la mer d'Azov et le Caucase. Poussés par les Huns, ils pénétrèrent par fractions dans l'em- je romain, et envahirent la Gaule cp ls

rent anéantis en Espagne par les Wisigo! — Un Alain.

alaire [lé-re] adj. (du lat. ala, aile). Rélatif aux ailes des oiseaux, d'un £ e moulin, ete.

alaire n. f. Algue dela | famille des phéosporées, très commune sur les côtes de la Grande-Bretagne, et recher-

chée comme aliment, à cause de son goût légèrement sucré,

alais {lé)n.m. Fauconn. Nom donné 4 un oiseau de la famille des faucons, très pro- pre à la chasse aux perdrix.

Alais (44, ch. d'arr. (Gard), sur leGardon d'Alais. Ch. d. £. P.-L.-M., à 42 kil de Nimes ; 36.460 h. rare D Verreries : forges. Aux environs , importantes mines de fer et de houille, parmi lesquelles on remarque celles de la Grand'Combe, Ecole de mineurs. Patrie

TT al


Armes d'Alais.


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