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AGR

sous l'accusation de magie et mort dans la misère à Grenoble (1686-1533).

agri I {gri-pé} v. a. (de à, et gripper). Pren- dre, sais Rs nie: Rue brippe

tout ce qu'il voit. agrip eur, eUSe [oripeur, eu-ze] n. Fam. Celui, NE qui saisit avec avidité. petite-fille d'Auguste, fille de

vifs ju Raripha et de Julie: épousa Germanicus, dont elle rapporta les cendres d'Antioche à Rome et

dont elle avait eu neuf enfants (parmi lesquels Cali- et Agrippine la Jeune). Elle fut exilée dans l'ile

Panda par Tibère, auquel ses vertus et son crédit portaient ombrage; m. en 33

Agrippine {a Jeune. fille de la précédente et de Germanicus, née à Cologne, m. près de Baïes (16-59 apr. J.-0.). Habile, ambitieuse, sans scrupules, elle fut mariée d'abord à Domitius Ahenobarbus, dont elle eut un fils, Néron, ET un nouveau mariage, elle

épousa l'empereur Claude, son oncle, lui fit adopter son fils, puis empoisonna Claude, aidée par Ja fa- meuse uste, pour placer Néron sur le trône;

mais celui-ci, trouvant trop lourde l'impérieuse tu- telle de sa mère, après avoir inutilement tenté de la noyer au moyen dun bateau préparé qui devait s'ouvrir en pleine mer, la fit assassiner par un cen- turion. « pe au ventre! » dit-elle à celui-ci, comme si elle voulait punir ses entrailles d'avoir

rté un pareil monstre, Elle est l'héroïne de la

ie de rs Britannicus.

agro) ogie n. f. (du gr. agros, champ, et de yé opel. AT PAT TE physique Hi chimique du sol, envisagée dans ses rapports avec l'agriculture : l'ayrogéoloyie est une science moderne.

agrogéologique DE Qui a rapport à l'agro-

géologie : Les études ayrogéologiques.

agrographie n. f. (du gr. agros, champ, Pas 5 pd ere DIT is champs él particulièrement de ce qui a rapport à rer net

agrologie!jf}n.f. (du gr. , champ, et logos, discours). pe qui a Poe objet Ja connalienes des terres, dans leurs rapports avec l'agriculture. . AgTOMANES n. et adj. (du lat. ager, champ, et du gr, mania, manie}. Personne qui a la passion, la manie de l'agriculture. (Peu us.) ' manie {nf} n. f. (de agromane). Passion de l'agriculture poussée jusqu'à la manie. (Peu us.) agromotive n.f. (du lat. ager, champ, et de moteur). ‘ de locomobile routière, spécialement destinée au battage des céréales. agronome n. m. (du gr. , champ, et no- mos, loi). Celui qui est HE Mg la théorie de l'agriculture. Ingénieur-ayronome, élève diplômé de l'Institut national agronomique. (PI, des ingénieurs- A. {C'est avec raison que l'agronome peut le titre d'ingénieur, car il met en re que es données de monte toutes les sciences, depuis ln mécanique (art du bâtiment, hydraulique), jusqu'à la et la physiologie (engrais, lait, eto.).] agronométrie (de agronome.et du gr .metron. mesure) n. f. Mesure de la force productive du sol. nomie {mp n. f. (de ayronome). Nom col. lectif des sciences qui se rapportent à l'agriculture et considérées dans leurs rapports avec elle. nomique adj. Qui a rapport à l'agrono- no + institut agronomique. — Excycr. Les stations agronomiques sont desti-

… “ nées à éclairer les cultivateurs sur la composition de

PS ere le Nora es semences, etc. pus nus g es ements ou les muni- cipalités, et peuvent être subventionnées par Y'Etat, Institut agronomique, v. ÉCOLES. agro 6 n. m. Genre de minées voisines des UE que l'on ROLE RUE les prairies. agrostemme [yros-té-me] n. f. Bot. V. NiELLE. © [yros-ti-de] n. f. Genre de grami- D er les prés, et dont Ce ques èces sont ap- Late comme Du rage, notamment l'ayrostide élevée. (Une espèce (agrostide tra- Sa mms Lt les SA rs agrotide ou agrotis [tiss) n. f Fan de RS groupe noc- tuelles, qu'on trouve en Europe et en Amérique, (Sa chenille est très nui- sible aux céréales et aux betteraves.) asprobsase n. m. Destruction systématique agroupement [man] n. m. Action d'agrouper. Etat de ce qui est upé : w + mé- ES fois agroup n agroupement m agrouper v. a. Disposer, réunir en upe. S'agrnper ne ele mettre en ErUUE Dane

LAR. UNIV., 2 V. — T. IL.


Agrolide.

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agrypnie {grip-nil n. f. (du gr. agrupnia, in- somnie). Somale, Héfaut de nef dt

agua Jpho ou yhou-a] n.m. Crapaud de l'Amé- rique méridionale, qui est la plus grande espèce du genre (20 centimètres de longueur) : Le cri de l'agua ressemble à un fort aboiement.

Agua, volcan du Guatemala, à 25 kil. de la capitale, Guatemala Nova, qu'il a détruite en 198; altitude 4.438 mètres.

Aguado phpieal (Alexandre), riche banquier espagnol et collectionneur d'art, né à Séville, m. à Dijon (1784-1842), naturalisé Français. Il possédait une magnifique galerie de tableaux, dont une grande partie après sa mort est entrée au musée du Louvre.

Aguas- alientes {a-ghou-as-ka-li-in-téss), v- du Mexique. ch.-1. de l'Etat du même nom ; 45.000 h. — L'Etat a 119000h.

aguerri {ghé-ri}, @ adj. Accoutumé à la guerre : soldat aguerri; armée aguerrie.

aguerrir {ghè-rir] v.a. Accoutumer à la guerre, à une chose pénible : la nécessité aguerrit souvent un poltron. S'aguerrir v.pr. S'accoutumer à la guerre, aux choses fatigantes, pénibles,, périlleuses : il faut saguerrir à la fatigue.

aguerrissement [yhë-ri-s-man] n.m. Action d'aguerrir, Qualité de celui, de ce qui est aguerri : l'aguerrissement des troupes.

Aguesseau (yh-s6) (Henri-François d'). magis- trat français, né à Limoges, m. à Paris (1668-1751). Orateur éloquent et pro- fond érudit, il se distin- gua par l'élévation de son caractère, une admi- rable intégrité et le dé- vouement le plus absolu aux intérêts publics. Chancelier en 13717, son indépendance le fit dis- gracier et exiler à plu- sieurs reprises (en 1718 pour son opposition au système de Law, et de nouveau en 1722). Parti- san des libertés galli- canes, il s'opposa à l'en- régistrement de la bulle Unigenitus_ 11 prit part à la rédaction des prin- cipales ordonnances de la première moitié du xvues., notamment celles relatives aux donations, aux testa- ments, aux substitutions.

aguets {gh°) n. m. pl. (de à guer, en guettant). Surveillance attentive, Etre, se tenir aux aguels, être en embuscade, aux écoutes ; épier,

agueusie ou agueustie n. f. (du gr. a priv., et geusis, goût). Diminu- tion ou abolition du go l'agueusie est toujours de si fication morbide directe ou in- directe.

Ui [ghil n.m. Mar. Nœud qui lie une corde à une chaise en sangle pour hisser un gabier, un charpentier, etc., chargé d'exécuter des réparations,

aguichant,e [Ai] adj. Pop. Qui attire par des agaceries : femme aquichante.

uicher {ghi-ché) v. a. Pop. Attirer par un manège d'agaceries.

Aguilar de la Frontera, v. d'Espagne {prov. de Cordoue); 23.000 h. Vignes, mines de cuivre,

Aguilera (don Ventura Ruiz), poète et journa- liste espagnol, né à Salamanque, m. à Paris (1820- 1881). Ses Cantares où « Chansons populaires » le firent surnommer le Béranger espagnol.

aguille Jens, 1 mil, e) ou aguillie foni. 11 mil., fl n. f. Toile de coton, qui se fabrique 4 Alep.

aguillot [ghi, {{ mll., 0] n. m. Cheville de fer, qui réunit deux cordes en une.

Aguinaldo (Emilio), chef des insurgés cubains ee lutta contre les Espagnols, puis contre les Amé-

cains, de 1896 à 1900 ; né à Imus en 1871. agynaire [ni-re] ou agyne adj. (du priv., ct yuné, femme). Se dit dans lesquelles le pistil manque. agyniens {ni-in] ou agionites n. m. pl. Membres d'une secte du vue siècle, qui prétendaient que le mariage et la chasteté étaient une suggestion u mauvais principe. S. un agynien où agionite. ah! fé] interj. qui sert à marquer la joie : ah! ruel plaisir! la douleur : ah! vous me faites mal! au tration : ah! que c'est beau! la commisération : ah! que je vous plains! limpatience : ah! que vous êtes nt ete. H

Abaggar ou Hoggar, pays montagneux du Sahara ss habité par les res A5 HA Idelès.

ahan n. m. (onomatopée). Effort pénible. Cri de fatigue. (Vx.)

a. er [né] v.n. SURESE une grande fatigue; faire entendre le cri de ahan en travaillant,

Ahasvérus [russ!, pérotnsné plus connu sous le nom de Juif errant.

Ahasvérus, ouvrage de Quinet, livre étrange qui est, suivant l'auteur, » l'histoire du monde, de Dieu dans le monde, et enfin du doute dans le monde » (1883).

Abhasvérus à Rome, épopée en six chants, du poète autrichien Kobert Îtamerling (1866); œuvre en partie historique, dont Néron est le héros principal.

Ahénobarbus (en latin : qui a la barbe cou- leur d'airain, rousse). Surnom d'une branche de la famille Domilius,

aheurté, € adj. Qui «heurté contre. Fig. Buté à : ètre aheurté à un préjugé.

abeurtement [man] n.m. Obstination ex trême, attachement invincible à une opinion.

aheurter (S’) v. pr. S'attacher opiniätrément à quelque chose : s'aheurter à une opinion. à une dipfieu té insurmontable. Etre arrêté par un obstacle.

ahi interj, V. aïe

Ahlgren (Vicioria Bruzmiius, Mme BENEDICTS- son, dite Ernst), romancière suédoise, née à Schonen, m. à Copenhague (1858-1888). Ses œuvres (En Sca- nie, Vie populaire,etc.), sont d'un réalisme vigoureux.

adou, ancien sultan de Segou, fils du cé- lèbre prophète ki Hadj Omar, auquel il succéda en

D'Aguessau.



Nœud d'agui.

x, 4 des fleurs doubles,

légendaire,


AID

1866, Fut, à la suite de ses intrigues, chassé de sa capitale par le commandant Archinard.

Ahmed {mèd) où Achmet I" {ak-mét], sul tan deConstantinople,né en 1589 ; régna de 1609 à 1617, — Anmeoil, sultan des Tures, de 1691 à 1695 abandonna l'exercice du

ouvoir au grand vizir

tupruli, — Anmeo III, sultan des Turcs, de 1703 à 1740; donna asile à Charles XII après la ba- taille de Pultava et dut signer avec l'Autriche le traité, défavorable à la Turquie, de Passarowitz.

Ahmedabad, v. de l'Inde anglaise (pré- sid. de Bombay), sur le Sabarmati ; 186.000 h.

Ahmed Fuad, roi d'Egypte, né en 1868, fait khédive par le gouver- nement anglais, en octobre 1917, en remplacement de son frère, Hussein Kemal-pacha. Roi en 1922,

Ahmed-schah, sehah de’ Perse, né à Tabriz (1898), monté sur le trône après l'abdication de son frère Mohammed Ali-schah (1909).

Ahmed-schah-l’Abdaly, fondateur du royaume de Kandahar et souverain des Afghans; vainqueur des Mahrattes (1724-1771),

Ahouramazda, nom zend d'Ormazd ou Ormuzd.

. Ahriman {man}, leprincipe du mal dans la re- ligion de Zoroastre, opposé à Ürmazd, le génie du bien, qui doit finir par le vaincre.

ahrimans ou hermans n. m. pl (litiéralemt hommes libres). Nom donné, chez les Gérmains et les Francs, aux guerriers libres, pourvus de bénéfices, distincts des leudes. S, un ahriman ou herman.

Ahun, ch.-1. de c. (Creuse), arr. et à 16 kil. de Guéret, près de la Creuse; 2.220 h.: ch. de f£. Orl. Houille. — Le cant. a 11 comm. et 10.050 h.


Ahmed lil,

ahuri,e adj. (de à, et hure). Qui a perdu la SAS Stupéfnit, troublé, étourdi. N. : un ahuri ; une ahnurie.

ahurir v. a. (de ahuri). Troubler, étourdir, faire perdre la tête : trop de sévérité ahurit un enfant. ahurissement fréseman] n. m, Poe ahurie, qui ne sait o tonnement, stupéfaction, + L. Abréviation des mots Altesse impériale.

Etat d'une donner de la tête.


81 [a-i) n. m. Nom vulgaire des mammifères du peus bradype : on nomme l'ai paresseux à cause de a lenteur de ses mouvements. (V. BRADYPE.) Méd.

Inflammation des synoviales du poignet.

8 [a-i] n. m. Œnol. V. ay.

aïaut ou aïault [a-i-6} n. m. Nom vulgaire du narcisse des prés.

Aicard fkar) (Jean), écrivain français, né à Toulon, m. à Paris (1848- 1921). On lui doit, entre autres poèmes : {a Chan- son de l'Enfant, Mater- nité, Jésus, etc. ; plusieurs romans : Don Juan, le Roi de la Camargue, Maurin des Maures, ete., etune remarquable pièce : de Père Lebonnard. Mem. bre de l'Acad. française,

Aïcha, fille d'Abou- Bekr et seconde femme dé Mahomet ; m. en 678. Elle fut l'ennemie d'Ali, qu'elle éloigna longtemps

u califat.

aiche, èche ou esche {é-che] n. m. (du lat. esca, aliment). Nom donné par les pêcheurs à un petit ver et aux divers appâts qu'ils accrochent à l'hameçon d'une ligne. (On dit mieux ACHÉE.)

aicher {é-ché) v. a. Mettre un aiche à l'hameçon.

Aïda, opéra en quatre actes, parole de Ghislan- zoni, d'après un scénario de Mariette-bey, musique de Verdi, représenté au Caire en 1871, à Paris en 1876. L'action se déroule à Memphis et à Thèbes, au temps des pharaons, au milieu d'une guerre entre les Ethiopiens et les Egyptiens. Partition émou- vante et colorée.

aidable [à] adj. Qui peut aider ou être aidé.

aidant [é-dan), e adj. Qui aime à aider, à se- courir : personne aidante.

aide {é-de) n. f. (de aider). Secours, assistance. N. m. Personne qui aide, (Dans cette acception, s'emploie aussi au fém. : cette garde-malade est une aide adroite.) Verr. Ouvrier qui fait les premiers essais avec la canne. Aide de camp, officier d'ordon nance attaché à la personne d'un souverain, d'un général. N. f. pl. Impôts, subsides, levées de de- niers, qui se faisaient sur le peuple pour aider à soutenir les dépenses de l'Etat sous l'ancienne mo narchie. Cour des aides, cour souveraine qui jugeait les affaires concernant ces subsides. Moyens dont dispose le cavalier (rênes et jambes) pour imposer sa volonté au cheval, N. f. Eglise ou chapelle ser- vant de succursale à l'église paroissiale. À l'aide de, loc. prép., avec le secours de, au moyen de.

— Encyos. La cour des aides, instituée au début du xve siècle, connaissait non seulement de toutes les causes relatives aux aides proprement dites, mais les gabelles, taille, droits d'octroi, de marque sur les matières d'or et d'argent étaient de sa compétence, 11 n'exista d'abord qu'une cour des aides, sise à Paris. Plus tard, des juridictions analogues furent créées dans différentes villes de province, mais bientôt rattachées à des parlements ou à des chambres des comptes. En 1790, les trois dernières (Bordeaux, Clermont et Montauban) furent supprimées,

aideau {é-d4] n. m. Morceau de bois passé dans les ridelles d'une charrettepour soutenir lescharges.

aide-maçon n. et adj. m. Ouvrier qui sert les maçons. PL. des aides-maçons.


Jean Aicard.


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