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AFF affoler [a-fo-le v. a. Troubler complètement la raison. S'affoler v. pr. Se troubler follement; se prendre de passion pour. ANT. Rassurer. affolir [a-fo] v. n. Devenir fou: les alcooliques affolissent un peu chaque jour. (Peu us.) Affoltern, c. de Suisse (cant. de Zurich), sur la Jonen; 2.800 h. Agriculture, sériciculture. afforage [a-fol ou affeurage [a-feu] n. m. Droit que l'on devait payer au seigneur en échange du privilège de vendre certaines boissons dans toute la seigneurie. afforestage [a-fo-rès-ta-je] n. m. Droit de prendre du bois dans une forêt: avoir l'afforestage, le droit d'afforestage dans un bois. afforestation [a-fo-rès-ta-si-on] n. f. Planta- tion de bois sur un terrain nu: l'afforestation pro- tège les terres du ravinement. afforester a-fo-rès-té] v. a. Concéder le droit d'afforestage: afforester une commune dans tels bois. affouage [a-fou-a-je) n. m. (du lat. ad, vers, et focus, foyer). Droit donné aux habitants d'une com- mune de prendre du bois dans les forêts de cette commune. - ENCYCL. Dr. Les coupes affouagères sont déter- minées par l'administration des forêts et abattues par un entrepreneur spécial. Le partage de l'affouage (bois de chauffage ou de construction) se fait selon l'un des trois modes sui- vants: 1° par feu; 20 moitié par chef de famille et moitié par habitant; 30 par tête d'habitant. Le con- seil municipal détermine chaque année lequel de ces trois modes sera appliqué, ou bien il décide la vente de tout ou partie de l'affouage au profit de la commune. affquagé, e n. Syn. de AFFOUAGISTE. (On dit aussi AFFOUAGER, ERE.) affouagement [a-fou-a-je-man] n. m. Action d'affouager. affouager [a-fou-a-jé], ère adj. Concédé par l'affouage; qui fait partie d'un affouage: coupe affouagere. Syn. de AFFOUAGISTE, AFFOUAGE. affouager [a-fou-a-je) v. a. (Prend un e muet après le devant a et o: il affouagea, nous affoua- geons.) Dresser la liste des habitants d'une commune qui ont droit à l'affouage. Déterminer les coupes d'une forêt qui seront partagées en vertu du droit d'affouage. affouagiste [a-fou-a-jis-te] n. Personne qui jouit du droit d'affouage. (On dit aussi AFFOUAGE, AFFOUAGER, ERE). affouillable [a-fou, ll mil. adj. Susceptible de subir l'affouillement berge affouillable; le sol des pentes est affouillable. affouillement a-fou, 1l mll., e-man] n. m. Action d'affouiller. Dégradation causée par les eaux. affouiller a-fou, il mll., é] v. a. (de à, et fouil- ler). Creuser, dégrader, en parlant des eaux: l'eau affouill: les berges des riviéres. affouragement ou affourragement [a- fou-ra-je-man n. m. Distribu- tion de fourrage aux bestiaux. affourager ou affour- rager [a-fou-ra-jé] v. a. (Prend un e muet après le g devant a et o: il affouragea, nous affourageons.) Donner du fourrage aux bestiaux. (On dit aussi AFFOURER.) affourche [a-four-che] n. f. Ensemble de l'ancre et du câble servant à affourcher un bâtiment. (On dit aussi ANCRE et CABLE D'AFFOUR.) Navire allourché. affourcher [a-four-che] v. a. (de à, et fourche). Mettre au mouillage en dis- posant en forme de fourche les câbles de deux ancres : affourcher un vaisseau. affourer [re] v. a. Syn. de AFFOURAGER. affraichie [a-frè-chi] n. f. Mar. Augmentation dans l'intensité du vent. affraîchir [a-frè v. n. Mar. Augmenter de force, en parlant du vent. (On dit mieux FRAICHIR.) affranche a-fran-che] n. f. Pièce de bois qui soutient les ridelles aux quatre coins d'une voiture. affranchi, e [a-fran] adj. et n. Se dit d'un es- clave rendu libre esclave affranchi; les affranchis grecs n'étaient pas considérés comme citoyens. (V. ESCLAVE.) Se dit d'un plan greffé, dont le greffon a poussé des racines au-dessus du point de suture. Affranchie (1'), comédie en trois actes de Mau- rice Donnay (1898), dont l'héroïne, affranchie en ap- parence par sa situation indépendante et riche, est en réalité esclave de ses faiblesses féminines. affranchir [a-fran] v. a. (de à, et franc). Ren- dre la liberté à un esclave. Exempter d'une charge : affranchir une propriété. Payer d'avance le port d'une lettre, d'un envoi. Délivrer: affranchir de la tyrannie, de la misère, de la crainte. Enol. Affran- chir un tonneau, une cuve, les nettoyer intérieure- ment pour leur enlever toute odeur susceptible d'altérer le contenu. S'affranchir v. pr. Se rendre libre, indépendant. ENCYCL. Arbor. Une greffe s'affranchit lors- qu'étant recouverte de terre par- dessus le point de greffage, le greffon émet des racines qui lui créent une vie indépendante du sujet. C'est un accident qu'il faut éviter. ANT. Asservir. affranchissable [a-fran-chi-sa-ble] adj. Qui peut, qui doit être affranchi. affranchissement [a-fran-chi-se-man) n. m. Action de rendre la liberté: l'affranchissement des esclaves. Acquittement préalable des frais de port: Taffranchissement d'une lettre. Hortic. Action d'af- franchir une plante; état d'une plante affranchie. ENCYCL. Dr. Chez les anciens, l'affranchisse- ment était entouré de formules solennelles. L'affran- chi, en Grèce, devenait libre, mais non citoyen, et entrait dans la classe des météques; à Rome, il de- venait citoyen. En France, les rois donnèrent l'exemple de l'affranchissement des serfs (Louis le Gros, Louis X, Philippe V). Dans nos colonies, l'abolition de l'esclavage a été proclamée par la se- conde République (1848). Post. La poste fait parvenir tout pli ordinaire. affranchi ou non; mais à l'arrivée tout pli non affranchi est passible d'une taxe double de la taxe 33 - initiale. Les papiers d'affaires ou de commerce, les imprimés et les échantillons, non affranchis, sont taxés comme lettres ordinaires. L'affranchissement est obligatoire pour les lettres chargées, les valeurs cotées et les articles d'argent. V. LETTRE. affranchisseur (a-fran-chi-seur] n. m. Celui qui affranchit de la tyrannie, de l'oppression. (Peu us.) affre (a-fre] n. f. (origine germ.) Sentiment d'an- goisse, d'horreur : les affres de la mort. (Ne s'em- ploie qu'au plur.) Affre (Denis-Auguste), archevêque de Paris, nė à Saint-Rome-de-Tarn (Aveyron) en 1793, blessé mor- tellement par une balle égarée le 25 juin 1848 sur les barricades du faubourg Saint-Antoine (Paris), où il était allé porter des paroles de paix. affrètement [a-frè-te-man] n. m. (rad. fret). Louage d'un navire pour un temps déterminé. - ENCYCL. Dr. L'affrètement est un contrat par le- quel le propriétaire d'un navire le loue en tout ou en partie pour le transport des marchandises, ou bien s'engage à transporter des marchandises sur son bâtiment. Ce contrat s'appelle affrétement dans l'Océan, nolisement dans la Méditerranée; le prix du loyer s'appelle fret; le fréteur est celui qui donne le navire à loyer; l'affréteur est celui qui le loue. L'écrit obligatoire rédigé pour constater la conven- tion s'appelle charte-partie; le nom de connaissement est donné à la reconnaissance que le fréteur doit remettre à l'affréteur des marchandises dont le capi- taine s'engage à assurer le transport. Se affréter [a-fré-té] v. a. (de à, et fréter. conj, comme accélérer.) Prendre un navire à louage : affréter un yacht. affréteur [a-fré] n. et adj. m. Celui qui loue un navire, par opposition au fréteur qui le donne à loyer. affreusement [a-freu-ze-man] adv. D'une ma- nière affreuse. affreux, euse [a-frei, eu-ze] adj. (rad. affre). Qui cause de l'effroi spectacle affreux. Repoussant, très laid ou très méchant: homme affreux. ANT. Consolant, rassurant; aimable, joli. affriander [a-fri-an-de) v. a. Rendre friand. Attirer par les douceurs: l'appât affriande les pois- sons. Fig.: le gain l'a affriandé. affricher [a-fri-ché v. a. Laisser un terrain en friche. affriolant a-fri-o-lan], e adj. (de affrioler). Très appétissant: mets affriolants. affrioler [a-fri-o-lé] v.a. (de à, et frioler). Attirer, allécher par un appât, et, au fig., par quelque chose de séduisant : les cadeaux affriolent les enfants. affriter [a-fri-té] v. a. Rendre propre à faire une bonne friture: on affrite une poêle neuve en y fai- sant chauffer de la graisse et en l'essuyant à sec. affront [a-fron] n. m. (préf. ad, et lat. frons, tis, front). Injure, insulte, outrage fait publiquement et qui fait monter le rouge au front: recevoir, essuyer un affront. Déshonneur, honte: ce garçon fait affront à sa famille. Insuccès, échec déshonorant: la bataille d'Iéna lava laffront de Rossbach. En avoir l'affront, ne pas réussir. Faire l'affront d'une chose à quelqu'un, la lui reprocher vertement, hautement. affrontable [a-fron] adj. Qui peut, qui doit être affronté. (Peu us.) affrontailles [a-fron-ta, 1l mll.. en. f. pl. Limi- tes d'une terre; ligne où elle confine à d'autres terres. affronté, e [a-fron] adj. Blas. Se dit de deux animaux, de deux têtes qui se regardent; de deux objets opposés de front, de tranchant ou de pointe : lions affrontés; croissants affrontés. affrontement. [a-fron-te-man] n. m. Action d'affronter, de mettre de niveau et bout à bout: affrontement de deux pièces de bois. affronter [a-fron-té] v. a. Mettre de niveau et bout à bout ou face à face: affronter deux panneaux. Fig. Faire front à, attaquer avec intrépidité, braver: affronter l'ennemi, la mort. affronterie [a-fron-te-ri n. f. Action d'affron- ter, de tromper, de duper. (Pén us.) affronteur, euse a fron, eu-se] n. Impudent, trompeur, fourbe. (Peu us.) affruiter [a-fru-i-té) v. n. Porter, produire des fruits: un arbre bien taillé affruite. V. a. Pourvoir d'arbres à fruits: affruiter un jardin. S'affruiter v. pr. Donner des fruits : ce pommier s'affruite. affublement [a-fu-ble-man] n. m. Habillement bizarre, ridicule, de mauvais goût. affubler [a-fu-bl v. a. (du bas lat. affibulare, agrafer). Habiller, vêtir, surtout d'une manière bi- zarre, ridicule. S'affubler v. pr. Se vètir d'une façon ridicule: s'affubler d'habits grotesques. affusion [a-fu-zi-on n. f. lat. affusio). Arrose- ment, aspersion: une affusion d'eau froide peut ra- nimer une personne évanouie. - ENCYCL. Les affusions froides ont été employées avec succès dans la fièvre typhoide, les affections cérébrales, la scarlatine, les brûlures. Les affusions chaudes sont employées dans un but sédatif. affût (a-fû] n. m. (de affûter). Support d'un canon. Chasse. Endroit où l'on se poste pour attendre le gi- bier. Fig. Etre à l'affût, épier l'occasion favorable, guetter. - ENCYCL. La chasse à l'affût est permise pendant le jour seulement. L'affût de nuit peut être autorisé par exception pour les oiseaux de passage. Le chas- seur à l'affût doit se poser sur le passage habituel des animaux, et de telle manière que le vent ne puisse pas révéler sa présence au gibier. Artill. Les parties principales de l'affût (autre- fois travail ou charpenterie) sont les flasques, l'es- sieu, les roues, le système de pointage, le frein. Sui- vant leur destination, on distingue les affûts de campagne, les affûts de montagne, de siège, de place et de côte, enfin les affûts de mortier. V. CANON. affûtage a-fal n. m. Action d'affûter, d'aiguiser un outil Taffàtaje des scies s'opère au moyen de limes appelées tiers-points. ENCYCL. L'affûtage d'un instrument tranchant se fait mieux sur la pierre mouillée que sur la pierre- séche. Il faut donner à l'outil une inclinaison varia- ble suivant la finesse du taillant que l'on désire. affûté [a-fa adj. m. Blas. Se dit d'un canon dont l'affût est d'un émail particulier. affûter [a-fù-té] v. a. (de à, et füt). Aiguiser des outils: affûter un couteau; meule à affûter. Mettre un canon sur l'affût. AFR affûteur [a-fül n. et adj. m. Celui qui aiguise les outils. Chasseur à l'affût: l'affûteur est souvent un braconnier. affûtiau [a-fo-ti-o] n. m. Brimborion, affiquet, bagatelle: emportez vos affitiaux. Afghan, e, habitant ou originaire de l'Afghanis- tan: Les Afghans. Adjectiv.: les tribus afghanes. Afghanistan, Etat du centre de l'Asie; 558.000 kilomètres carrés; 5 millions d'hab. (Afghans); cap, Caboul; v. pr. Hérat et Kandahar. Pays monta- gneux, où s'élève le massif de l'Hindou-Kouch, arrosé par l'Amou-Daria au N., par le Hilmend au S.; peu fertile, sous un climat ri- goureux. Population en grande partie nomade, de race iranienne, gouvernée par des émirs possédant une armée régulière. Chevaux, fourrures, étoiles de soie, châles, fruits. Depuis le traité anglo-afghan du 22 novembre 1921, l'Afgha- nistan forme un Etat indé- pendant. Afghans. aficionado n. m. Nom donné en Espagne aux amateurs de courses de taureaux. afin que loc. conj. ou afin de loc. prép. qui marquent l'intention, le but. atioume n. m. Lin du Levant extrêmement fin. Afloum-Kara-Hissar (en turc Forteresse noire de l'opium), v. de Turquie d'Asie (Anatolie); 25.000 h. Culture de pavots à opium, lainages, armes afistolement [fis-to-le-man] n. m. Pop. Action d'afistoler, de s'afistoler. afistoler fis-to-lé] v. a. Pop. Parer, endiman- cher, ajuster d'une manière minutieuse. S'afistoler v. pr. Se parer. a fortiori [si-6] loc. adv.V. FORTIORI (A). Afragola, v. d'Italie (prov. de Naples); 20.000 h. Afranius [uss] (Lucius), poète comique latin; il porta le premier à la scène des sujets nationaux (ne s. av. J.-C.). Afranius Nepos [uss, poss] (Lucius), géné- ral et consul romain (60 av. J.-C.), lieutenant et ami de Pompée, qu'il aida à Pharsale. Il fut vaincu et tué par Sitius, lieutenant de César, en 47 av. J.-C. Africain, e (kin, è-ne), habitant ou originaire de l'Afrique : les Africains. Adjectiv.: faune afri- caine. Africaine (l), opéra en cinq actes; paroles de Scribe, musique de Meyerbeer (1865). Le sujet, tout d'imagination, est un épisode du voyage de Vasco de Gama autour de l'Afrique, vers l'an 1500. La parti- tion abonde en beautés de premier ordre. Citons l'air du sommeil Sur mes genoux; le Choeur des évé- ques, des matelots; la ballade Adamastor, roi des vagues; le grand air 0 paradis, etc. Africander ou Afrikander [dèr] n. Per- sonne de race blanche hollandaise, née dans l'Afrique du Sud ou y résidant depuis longtemps. Adjectiv.: politique africander. africanisme [nis-me] n. m. Amour de l'Afri- que. (Peu us.) Locution propre aux écrivains latins nés en Afrique. Africanus [nuss] (Julius), orateur romain du IIe siècle, d'origine gauloise. Afrique, une des cinq parties du monde. L'Afri- que est une presqu'ile triangulaire, tenant à l'Asie par l'isthme de Suez ouvert par un canal, et bornée au N. par la Méditerranée, à l'0. par l'Atlantique, à l'E. par l'océan Indien, au N.-E. par la mer Rouge, Superficie: 38 millions de kilom. carr. Po- pulation: 180 millions d'hab. (Africains). L'Afrique est 3 fois plus grande que l'Europe et 57 fois plus grande que la France. Principales régions naturelles: 10 au N., sur le littoral méditerranéen, le Maroc, l'Algérie, la Tuni- sie, la Tripolitaine et l'Egypte; 2° les déserts : Sa- hara (coupé de rares oasis), déserts de Libye, de Nubie: 30 le Soudan, région de clairières; savanes, cultures, arrosées par le Sénégal, le Niger, le Nil su- périeur, et où l'on distingue de l'0. à l'E.: la Séné- gambie, la Guinée, le bassin du lac Tchad, les ma- récages du Bahr-el-Ghazal, la montagneuse Abyssi- nie; 40 l'Afrique équatoriale (foréts vierges, grandes pluies), comprenant les bassins du Congo et du Zam- bèze, les soulèvements montagneux du Kénia et du Kilima-N'jaro, du Cameroun, etc., les lacs Nyassa, Bangouéolo, Tanganyika, Victoria, etc., le pays de Zanzibar; 50 l'Afrique australe, désertique à l'inté- rieur (Kalahari), mais montagneuse et cultivée sur les côtes: le Cap, Orange, Transvaal, Mozambique. Races: Arabes, Berbères (Kabyles, Touareg, etc.), Egyptiens, Nubiens et Peuls, Ethiopiens (Danakil, Gallas, etc.); races nègres, Bantous ou Cafres, Hot- tentots, Boschimans, Malgaches (Hovas, etc.). Faune, flore et productions. On rencontre en Afri- que l'éléphant, le rhinocéros, l'hippopotame, la gi- rafe, le buffle, le zébu, le lion, le léopard, la pan- thère, l'hyène, le zèbre, l'antilope, le gnou, le cha- cal, le dromadaire, les singes anthropomorphes, le gorille, le chimpanzé, le cynocéphale, l'autruche, les perroquets, le grand serpent python, etc. Les ressources du sous-sol sont considérables, et varient avec les régions: gisements aurifères du Transvaal, de Madagascar et du Fouta-Djalon; dis- tricts diamantifères de la colonie du Cap et de la région de Kimberley. Le fer est exploité en Algérie, le plomb dans le Maghreb, le natron en Egypte, le sel gemme au Soudan, etc. La flore, sur les bords de la Méditerranée, fournit l'oranger, l'olivier, le citronnier. La vigne est pros- père en Algérie et en Tunisie. Dans la zone tempérée australe, ces cultures réapparaissent sur la côte. favorisées par un climat doux et marin. Mais dans la zone tropicale sont cantonnés les palmiers, les dat- tiers, les bananiers, utiles plantes alimentaires, et surtout un certain nombre d'espèces dont tire parti l'industrie européenne : la liane à caoutchoue, l'ar- bre à beurre, le gommier, les arachides, le palmier à