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}: difficiles. L'huile de

- SR CAM

Home de l'invasion gauloise (390) ; m. en 966 av. J.-C. mers uw ses services, je tre dé « secoi fon- » Camin ou Kamin, v. de Prusse (près de MSteitin): 6.000 h, Très ancien évêché.

(Alexandre-François), peintre fran



Onner fo-né) v. a. Transporter par ca- 0 qe marchandises. ni ionnette [o-né-te] n. £ Petit camion au-

< UT n. m. Qui conduit un camion. ade ae n. f. (de l'ital, camicia, che- ué militaire re nuit, au Ur Jon et parce que les qui isaient une chemise Dance dessus leurs af de se reconnaître dans l'obscurité. [zar] n. m.pl. Protestants des ne Ds les armes à la suite de la ré- m de l'édit de Nantes (1685). S. un camisard. Re Les camisards étaient ainsi nommés F qu'ils portaient une chemise (en patois camiso) par-dessus leurs habits, Le soulèvement fut général partir de 1702 : leur chef principal fut Jean Cava- que secondaient des chefs comme Rolland, Ra- el, Maurel dit Catinat, etc, Le comte de Broglie, le maréchal de Mon-


» © Re?

l'ital. camiciola, pe-

é chemise a er Camiso!

Camisole.

, paralysant les mou-

dés bras, ot à l'aide de laquelle on mai-

trise tient furieux, les criminels.

er [z0-lé] v. a. Mettre la camisole de

force à : nue un condamné à mort. Camoëns [mo-inss] (Louis de), célèbre poète 3 5, né et m. à Lisbonne (1525-1580). Il perdit “un œil en combattant au Maroc, séjourna à Goa et à

10, et mourut

Il excelle dans s. hardies, les _ deser Dome F atantes dos 2-5 rites de la mer, » ue : VIRE - conte, en les parant du _ merveilleux mythologi-

Pin nr du naviga- teur Vasco de Gama, sont l'œuvre maitresse de la littérature portu- gaise. V, Lusianes. _ . camoïard [mo- ANNE “iar] n. m. Ktoffe en Cons | de chèvre sauvage. ‘Camoins-les-Bains, localité des Bouches- —…du-Rhône, arr. et à #4 kilom: de Marseille. Eaux


“minérales calciques contre le rhumatisme, Ja goutte, l'anémie, — camomille {/{ mil, e}n. f. (bas lat. camomilla ; | ge Mamaimilon Plante odorilérante vivace, à & jaunes, du genre ma-

dont on fait des in- 2 médicinales. Sa fleur :

les de camomille … facilitent la digestion. = — ExoxcL. Les fleurs de ca-

. as ns HS ues et antispasmodiques. es à ient en Aafuston (10 à 12 têtes par litre d'eau)

conviennent dans les lan d'estomac, les di-

£amomille, faite d'extrait de fleurs Eerr d'huile d'olive, est emplo pour les fric- Çamon inierj. Ah ! oui ! vraiment ! on inten- tion d'ironie. (Vx.) Csmon, comm.dela Som- me, arr. et à 4 kil.d'Amiens, sur la ; 1.720 h. Tourbières. Camondo (collection), ensemble d'objets pré-

cieux de différentes époques réunis par Isanc de Camondo et donnés Das lai au LOTS où y trouve


Camomille.





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des bronzes, des tapisseries, des estampes japonaises, des tableaux, ete. Une des plus belles pièces est la fameuse pendule des Trois Grâces, de Falconet.

CamOIT& [mo-ra] n. f. (mot castillan signif.

rixe). Association de malfaiteurs, organisée autrefois dans le royaume de Naples, qui sévit surtout dans les derniers temps de la monarchie des Bourbons et dont quelques restes subsistent.

camorriste [mo-ris-te) n. m. Membre de la camorra.

Camors, comm, du Morbihan, arr. et à 40 kil. de Lorient; 2.700 h.

camouflage n. f. Action de camoufler, de dé- guiser, de maquiller; résultat de cette action. Art

milit, Art de peindre, de maquiller le matériel de guerre pour qu'il se confonde aux yeux de l'ennemi avec le sol ou la végétation environnante,

camoufle n. f. Ary. Bougie, chandelle.

camouflement [man] n. m. (de camoufler). Arg. Déguisement,

camoufler {fi} v. a. Arg. Maquiller, déguiser, gimes : camoufler un espion. un canon. Se camou- ler v. pr. Se déguiser, se grimer,

camouflet qi n. m. Bouffée de fumée que lon souffle au nez de quelqu'un avec un cornet de papier allumé, ou autrement. Fig. et fam. Mortifica- tion : recevoir un camouflet. Fourneau de mine des- tiné à agir contre une galerie souterraine ennemie.

camoufleur n. m. Celui qui exécute un ca- moulage.

camourlot {/0} n. m. Sorte de mastic avec le- quel on remplit les joints des dalles et des caniveaux.

PE kan) n. m. (du lat. campus, champ). Lieu où s'établit une armée : les Romains fortifiaient chaque soir leur camp. L'armée campée : Le camp est endormi. Camp d'instruction, celui où une troupe s'instruit par des manœuvres : le camp de Châlons est un camp d'instruction. Camp retranché. place forte entourée de forts détachés : Paris est le plus vaste cœnp retranché du monde. Camp de concen- tration, lieu où l'on groupe, pendant une guerre, sous la surveillance des autorités militaires, les nationaux ennemis et les étrangers suspects. Lit de camp, lit de campement, facile à démonter et à transporter, Lit de corps de garde, Camp volant, corps d'éclaireurs, et, par ezxt., campement de no- mades ou bohémiens. (Se dit aussi du nomade bohé- mien lui-même.) Fig. En camp volant, sans étre définitivement installé, Aide de CE officier atta- ché à un général, à un chef. Lice, champ clos : les

quges du camp. Parti : Condé quitta le camp royal pour le camp des Frondeurs. Lever (ou très fam, ficher) le camp, s'en aller.

»— En:xcL. Les camps n'ont jamais eu chez les Grecs la même régularité symétrique que chez les Romains. Chez ceux-ci, une armée ne s'arrétait jamais, ne fût-ce que pour une nuit, sans établir un camp régulièrement fortifié C'est à cette habitude de se fortifier à chaque étape, que les Romains durent une partie de leurs succès, Ils évitaient même de combattre avant que le camp achevé ne leur assurät une retraite. Les armées modernes ne font plus des camps le même usage qu'autrefois, En temps de guerre, c'est à peu près uniquement quand il s'agit d'établir devant une place les troupes d'un corps de siège, qu'on a recours à l'emploi des camps. En temps de paix, le cas se présente quand on veut organiser dés camps d'instruction ou bien faire cam- per momentanément, par raison d'hygiène, les troupes d'une caserne où une épidémie s'est déclarée. Les camps dits retranchés se composent essentiellement d'une ville entourée d'une enceinte continue, qui constitue le noyau central ou réduit du camp retran- ché et d'une ceinture de forts établie assez loin de la ville pour la méttre à l'abri d'un bombardement.

Camp du Drap d'or, nom donné à la plaine située entre Guines et Ardres (Pas-de-Calais), et où eut lieu l'entrevue de François Ier et de Henri VIII, roi d'Angleterre, en 1520, Un grand luxe fut déployé, surtout par François ler, Le roi de France commit la faute d'éclipser Henri VIIL par son faste et de s'aliéner ainsi ses bonnes grâces.

Camp du Drap d'or, tableau d'Auguste Debay musée de Versailles). Devant un pavillon entr'ouvert, françois Ier et Ilenri VIII, vêtus et accompagnés magnifiquement, arrivent à cheval au devant l'un de l'autre et se saluent. (V. p. 360).

Camp des Romains, fort protégeant Saint- Mihiel, à l'entrée d'une presqu'ile étranglée formée par une boucle de la Meuse. Il est établi sur une colline de 376 m. d'altitude, à 150 m. au-dessus de la vallée, Ce fort, qui tire son nom de vestiges de retranchements romains existants naguère sur son emplacement, est tombé aux mains des Allemands le24 septembre 1914, au lendemain de la prise de Saint-Mihiel, Il est resté entre leurs mains jusqu'au 143 septembre 1918.

Camp y. d'Italie (Campanie, prov. de Salerne) ; 9.000 h. Evêché. Vins,

Campagnac, ch-1. de ce. (Aveyron), arr. et à 49 kil. de Milau ; 1.030 h. Ch. de f. M. — Le cant, a 5 comm. et #.490 h.

campagnard [kan-pa-gnar], € n. et adj. Qui habite la campagne : propriétaire campagnard. Pro- pre aux gens de la campagne : manières campa- gnardes. Ant, Citadin.

campagne [kan] n. f. (ital. campagna ; du lat, campus, champ}. Etendue de pays plat et découvert, par opposition à bois, montagnes, etc. Les champs €n général : les travaux de la campagne. Habitants de la campagne : la campagne envahit la ville. Rase campagne, Campagne sans aucun accident de ter- rain, sans aucune ville Fig. Saison propre à cer- tains travaux : maison bâtie en deux campagnes. Expédition militaire : les années de campagne comptent double pour la retraite. Part que prend un militaire à une expédition ; so/dat qui a sir cam- agnes. Pièces de campagne, petites pièces d'ar- fi erie qui accompagnent les troupes, Par ert. Expédition. entreprise maritime ou autre : cam- pagne scientifique, campayne électorale. En cam- payne, en course, en mouvement : solliciteur qui met toutes ses relations en campayne. 1enir la campagne, résister à l'ennemi en plein champ. Aller en campayne, sortir pour ses affaires. Battre la campagne, l'explorer, et fig., déraisonner. ntrer en rampagne, marcher contre l'ennemi. Faire cam pagne, aller en guerre. Faire ses premières cam-

CAM

gnes, aller à la guerre pour la première fois, et 5. débuter, dans un ordre d'idées quelconque,

Campagne de France (1814), conduite par Napoléon ler contre les Alliés, qui avaient envahi la France, après la bataille de Lelpag, et dont, mal-

é les combats victorieux de Montmirail, Champau-

rt, Montereau, etc,, il ne put arrêter la marche sur Paris. Elle eut pour conséquence sa première abdication. Avec 66.000 soldats Napoléon avait lutté contre 460,000 hommes,

Campagne de 1815, conduite par Napoléon en Belgique contre les Anglais et les Prussiens. Il battit les Prussiens à Ligny (16 juin), mais ES cha de les poursuivre, ne sut pas les empêcher de se joindre aux Anglais sur le champ de bataille de Waterloo,oû finit la puissance napoléonienne(18 juin).

Cam e de Rome (en ital. Agro ro- mano), contrée qui s'étend au $. du Tibre, entre la mer et les Apennins, et correspond à l'ancien Latium, Sol volcanique, naturellement fertile, mais souvent marécageux, et rendu malsain par la malaria. ,

Campagne-lès-Hesdin, ch. de c. /Pas- de-Calais), arr. et à 12 kil. de Montreuil 5 960 h. — Le cant, a 24 comm. et 10.270 h.

Campasne-sur-Aude comm. de l'Aude, arr. et à . de Limoux ; 440 h. Eaux thermales bicarbonatées, sodiques et ferrugineuses,

campagnol [kan] n. m. (de campagne) Genre de petits rongeurs nuisibles, à poil brun, à queue courte et velue, comprenant le raf de: champs, le rat d'eau, etc. : les campagnols se multiplient avec une rapidité dangereuse.

— ExcycL. Parmi les espèces terrestres, la plus redoutable pour l'agriculture est le campagnol com- mun, qui est de la taille d'une souris et qu'il nefaut

confondre avec le mu- ot. 11 creuse dans les eul- tures des trous , où la fe- melle dépose deux portées de dix à douze petits cha- cune. Moyens de destruc- tion : ts enfoncés en terre,d'où les campagnols ne peuvent sortir; pots remplis d'eau, où ils se noient; substances toxi- ques (arsenic, pâte phosphorée, sulfure de carbone, va: peurs d'acide sulfureux); pain baryté, noix vomique, virus de Danysez (imprégnant de l'avoine concassée).

Campagnola (Dominique), peintre et graveur italien, disciple du Titien (1482-1560). Ses eaux-fortes sont recherchèes. 1 dr

cam Les n. m. ou Campagnoule [kan] ra om vulgaire de quelques agarics.

Campan, ch.-l, de ce. (Hautes-Pyrénées), arr, et à 6 kil. de Bagnères, sur l'Adour:; 2.550 h. Belle vallée, Marbres amygdalins, d'un beau vert mélé de rouge de gris et de blanc. — Le cant. a & comm. et 4.830 h.

Campan (Jeanne-Louise Gexèr, Mme), célèbre institutrice, née à Pa- ris, m, à Mantes. Lec- trice des filles de Louis XV, attachée à Marie-Antoinette, elle devint directrice de la maison d'Ecouen, insti- tuée pour les orphe- lines de la Légion d'honneur (de 1 à 1814). On lui doit un Journal anecdotique, des Mémoires d'un réel intérêt, etc. (1752-1822).

Campana (musée) (a n. d'un antiquaire tal. du xixe 5., le mar-

uis de Campana|, cé- febre collection d'objets artistiques, réunie par cet antiquaire et transportée à Paris en 1861, ache- tée pour le Louvre, où elle forma d'abord le musée Napoléon.

camponaos, e Nas adj. (du lat. campana, cloche). Bot. Qui a la forme d'une cloche.

campanaire [kan-pa-ni-re] adj. (du bas lat, campanä, cloche). Qui a rapport aux cloches.

campane [kan] n. f. (du bas lat. campana, cloche). Autref. cloche, sonnaille. Ornement de soie, d'or, en forme de cloche, Corps du chapiteau corin- thien et du chapiteau composite. Bot. Nom donné communément aux fleurs dont la forme rappelle celle d'une cloche {liseron, campanule, narcisse sau- vage, etc.). ”

campane ou Campanne n. f. (de campagne). Dentelle blanche assez commune, ainsi nommés parce qu'elle garnissait les robes des paysannes,

Campanella (Thomas), philosophe italien, de l'ordre des dominicains, né à Stilo, en Calabre, m. à Paris (1568-1639). Il com- battit la scolastique, préco- nisa la méthode expérimen- tale, passa vingt-sept ans en prison pe expier la bar- diesse de ses idées, puis se réfugia en France. Sa phi- losophie est à la fois sensa- tionniste et mystique. On lui doit un grand ouvrage politique : la Cité du soleil.

campanelle (kan pa- mé-le] n. f. (bas lat. cam- panella). Autref., sonnailles et grelots que l'en mettait aux harnais des chevaux, L Liserôn des champs. Syn. . CAMPANETTE.

campanellé, e [kan, néli adj. (du b. lat, campana, cloche). Qui a la forme d'une petite cloche,

Campanie, prov. de l'Italie méridionale ; 2.699.000 h. (Campaniens), Capit, Capoue.

campaniflore [kan] adj. (du b. lat. campana, cloche, et de flos, oris, fleur). Qui a des fleurs en cloche.

campaniforme {kan adj. (du b. lat. cam- pana, cloche, et de forme). En forme de cloche.


Campagnol.


Mme Campan.


Campanella.