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D. . de la tradition ; le dogme de la ‘inutilité des œuvres pour le salut, des sacrements au baptéme et à la cène, en France, le nom de Auguenots aux dis- vin. Le calvinisme est répandu surtout

Eh Dir

æ produit le e u,

a eonformistes, at

miste {nis-te) adj. Qui concerne la reli- ins N. Diashpie ke Calvin,

SON, comm. du Gard, arr, et à 13 kil. de

0 h. Ch. de f. P.-L.-M. Commerce de vins

€ {si} n. f. (lat. calvities), Etat d'une tête

est difficilement curable,

L, L witie apparaît généralement avec

urée, elle est un des signes les pl

e l'arthritisme, Elle peut être aussi co chlorose, à la fièvre typhoïde, la syphi-

itile, pour prévenir la calvitie, de porter les ourts, de rx le cuir chevelu rigoureuse- et de tonifier l'organisme,

O (François de), capitaine français, né à ne, tué à Deynze (161 1090). Louis XIV di-

« Je suis sans inquiétude, lorsque le

o défend une place ». Charles), diplomate et publiciste argen- Buenos-Ayres en 1824, auteur d'un traité u Droit international théorique et pra-

RE é VUS [ous] (Caius Licinius Macer), orateur, ue et satirique latin, dont les ouvrages dau perdus (82-46 av. J.-C.). ybion n. m. (du gr. kalubion, petite ca- Fruit contenu en entier ou en partie dans une chêne, châtaignier). iybite n. m. (du gr. kalubé, hutte, cabane). scëte de la primitive Eglise. , ‘ } we 813 rcanthe n. m. (du gr. kalur, ukos, calice, os, fleur). Bot. Genre de monimincées, dont x es calycanthe de Californie et calycanthe at e) sont cultivées en France. a Dunes no n. e pl Bot. T'eibn de la } monin , ayant! ur type le genre he, S, une calycanthée. à 8 don, v. de l'ancienne Grèce (Etolie), infes- lin sanglier que tua Méléagre. La chasse du, de Calydon est un des sujets le plus souvent par les poètes anciens. (WMyth.)

a SO, nymphe, reine de l'ile d'Ogygie, dans Thor © elle aceueillit res age et étint sept années dans son ile. Elle figure aussi le Té ue de Fénelon, où elle accueille et e le fils d'Ulysse. ( yptre n. f. (du gr: kaluptra, coiffe). Voile par les prêtres et les femmes, dans l'antiquité,

de COirFe.

ue yptrée n. f. Genre de mollusques gastéro- du dans toutes les mers. al [lis-té-jf) n. £. Genre de convolvu- dont le grand run des haies forme une








am, petite rivière d'Angleterre, affluent du

Ouse, arrosant Cambridge ; cours 38 kil.

on où CAO (Diégo), navigateur portugais du ècle, qui explora en 1 l'embouchure du


Maleu {ma-i-eu] n. m. (du gr. kamatos, tra-

Peiuture imitant fes bas-reliefs, dans laquelle

‘emploie que les divers tons d'une seule couleur :

tre en camaïeu fut à la mode au xvine sié-

c Ouvrage littéraire uniforme, Pierre fine à

[ nn: superposées el diversement colorées, qui



le on n'a laissé subsister de la première que ce qu'il en faut pour former une figure



JE oyoL. Connue des Anciens, peu en faveur au âge, la peinture en camaïeu fut remise en en Italie et dans la Flandre. Les Flamands fréquemment de grisailles les revers des es. Polidore de Caravage porta le genre à clion; les Italiens y excellèrent au xvine siè- peinture en camaieu n'est guére usitée au- que dans Ja décoration des bâtiments. - {ma, L mil] n. m. (vx fr. cap, tête, et





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te

Camails.

r armure de mailles). Pièce de pue armant Cou ( ules. Pélerine à capuchon, que por- les LE autres ec- tiquesprivilégiés. Ensemble des plu- recouvrent le cou et le certains oiseaux,

ue 1e coq. HSorce Léaulèur se coclésinstique varie vant les dignitis et les

les abbés le ju

les évêques violet, les ge : ces orient aussi l'avent et le nn 0 de cou avec 0-

Camaldule n. Nom des E ux et religieuses bé- nédictins établis à Camaldoli





Prètre rerètu du camail,

sista jusqu'à la fin du CaManioC n. m. Syn. de MANIOC DOUX.






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Camao, Camau ou Cambodge (car), extrémité méridionale de l'Indochine française (Cochinchine),

Camard (bois), bois du dép. de la Meuse, situé sur le plateau qui domine la vallée de la Meuse sur la rive gauche, entre la cote 287 et la cote 104. Ar- demment disputé entre Français et Allemands au cours de l'attaque menée contre Verdun par la rive gras du fleuve pendant l'attaque générale et l'at-

que d'usure, finalement perdu par les Français et repris par eux le 2% août 147, Le bois Camard est complètement rasé aujourd'hui. ”

camarade n. (esp. camarada; de camara, chambre), Compagnon de travail, d'étude, de cham- bre : deux camarades de pension. Fig. Egal, de même condition : vous êtes pauvre ?.. eh ! vous avez beaucoup de camarades. Faire camarade, lever les mains pour signifier aron se rend. (L'origine de cette expression est dans le mot kamerad, que les Alle- mands emploient dans le sens de notre mot « ami ».)

camaraderie {rt} n. f. Familiarité qui existe d'ordinaire entre camarades. Esprit de coterie : la camaraderie littéraire.

Camaraderie ({a) ou la Courte Echelle, comédie en cinq actes et en prose, de Scribe ; satire spirituelle des coteries politiques et littéraires (1837).

Camarat [ra] (car), à l'E. de la presqu'ile de Saint-Tropez (Var

camard [mar], @ adj. et n. (m. orig. que camus). Plat et écrasé, en parlant du nez. Qui a le nez plat et comme écrasé : enfant camard. ve La camarde, la mort, Serrure camarde, serrure dont le pêne est taillé en biseau.

camarera n, f. V. CAMERERA.

Camarès [rés], ch1. de c. (Aveyron), arr. et à 25 kilom. de Saint-Affrique, sur le Dourdou, aî. du Tarn ; 1.970 h. Mine de cuivre, ardoisiéres; draps. Sources minérales. — Le cant. a 12 comm. et 8.050 h.

Camaret [rè], comm. de Vaucluse, arr. et À 6 kil. d'Orange ; 1.700 h, Ch, de f. Filatures de soie,

Camaret-sur-Mer, comm. du Finistère, arr. et à 45 kil. de Châteaulin, sur la baie du même nom; 2.430 h. Péche, fabrication de conserves de sardines, Bains de mer,

Camargo (Marie-Anne Curis de), célèbre dan- seuse, née à Bruxelles, m. à Pa- 4 ris (1710770). Elle triompha à ; l'Opéra de Paris. Le peintre Lancret a fait d'elle un portrait merveilleux.

Camargue (la), île for- mée, à l'embouchure du Rhône,

  • les deux principaux bras du

fleuve, Pâturages, chevaux, bes, tiaux, taureaux sauvages. (Hab. Camarguais, Camarguins ou Camarquens.)

camarilla {/{ mil.) n. f. (m. esp., dimin, du lat. camara,



chambre). Coterie influente àla 4 >=) ) = cour d'Espagne, et, par ext. : cn le groupe des courtisans qui La Camarge)

dirigent les actes d'un chef d'Etat, d'un prince, d'une haute autorité quelconque,

camarilliste {{{ mil} n. m. Membre d’une camarilla, d'une coterie.

camarin n. m. Nom vulgaire du plongeon.

Camarine, v. de la Sicile ancienne, sur la côte sud-ouest, à l'embouchure du Gela (auj, Torre di Camarina).

camaro n. m. Pop. Camarade, ami.

Cambacérès [rèss] (Jean-Jacques de), conven- tionnel et jurisconsulte français, né à Montpellier, m. à Paris (1753-1824), Président de la Convention après le 9-Thermidor, minis- tre de la justice en 1799, il fut le promoteur du Code civil, dévint 2e consul, puis archichancelier de l'Empire et duc de Parme.

Cambardi ( Mathilde Cuamsanp, dite), cantatrice française, née À Lyon, m, à Vitry (1833-1861).

Cambaye [haie], v. de l'Inde anglaise, port sur la mer d'Oman, qui forme à cet endroit le golfe de Cambaye ; 31.000 h.

Cambert [bér} (Robert), compositeur français, né à Paris, m, à Londres (1628- 4677). Surintendant de la musique d'Anne d'Autriche, il écrivit la musique de la Pastorale, la première œuvre lyrique fran- çaise. Supplanté par Lulli, il se retira en Angleterre et mourut de chagrin.

Camberwell, v. d'Angleterre (Surrey), regar- dée comme un faubourg de Londres ; 206.000 h.

Cambiagi (Joachim), historien et patriote ita- lien, né en Toscane, m. à Florence (1740-1808).

cambial, e, aUX [kan) adj, (de l'ital. cambio, change). Qui se rapporte au change : droit commer- cial, cambial et maritime.

Cambiaso (Luca), peintre italien, né à Mone- glia, près de Gënes, m. en Espagne, à l'Escurial (1527-1585), où il avait exécuté de grandes fresques pour Philippe IL

cambiature [kan] n. f. Sorte de chaise de poste, voiture lourde pour longs voyages.

Cambini (Jean-Joseph), compositeur italien, né à Livourne, mort à Bicêtre (1745-1826) ; auteur d'opé- ras et dé compositions instrumentales.

cambiste {kan-bis-te] n. m. (de l'ital. cambista, changeur). Sorte ane banquier, spéculant sur les lettres de change. (Vx.)

cambium [kan-bi-om'| n. m. Tissu végétal en voie de formation, de nature mucilagineuse,

Camblain-Châtelain, comm. du Pas-de- Calais, arr, et à 47 kil. de Béthune ; 4.800 h. Houille,

Camblanes-et-Meynac, comm. de la Gi- ronde, arr. et à 10 kil. de Bordeaux, sur la Garonne ; 1170 b. Bons vins.


Cambacérès.

CAM:

Cambodge, roy. de l'Indochine, au N.-E. de la Cochinchine, sur le Mé- Kong, placé depuis 1862 sous le

rotectorat de la France : pop.

103.000 h. (Cambodgiens ).

Capit. Pnom-Penh. Riz, poi- vre, coton, coprah. Ruines khmers à Angkor.

Cambodge (ordre royal du), fondé en 1864 par le roi Noro- dom ler, et devenu français s en 1895. Ruban blanc, bordé k d'un liséré jaune. LE

Cambodgien, enne T3 {kan-bod-ji-in, mel, habitant Ke ou originaire du Cambodge : SE

Ordre roy du Cambodge.



des Cambodgiens. Adjectiv. :

commerce cambodyien. cambogie n. f. Bot. Syn.

de GomME-GUTTE et de GARCINIS.

Cambo-les-Bains, comm. des Basses Pyré- nées, arr, ét à 20 kil, de Bayonne, près de la Nive ; 2.230 h. Ch. de f. M. Eaux ther- males, ferrugineuses et sulfureuses, contre le rhumatisme, les scrofules, les der- matoses.

Cambon (Jo-6 scph), conventionnel, né à Montpellier, m. exilé à Bruxelles & (1754 ou 1756-1820). Il fut, en 1793, le créa- F teur du grand livre de la dette publique,

Cambon (Jules- Martin), adminis- trateur français, gou- verneur général de l'Algérieetdiplomate. né à Paris en 184 s'est, par sa perspi cacité et sa fermeté, révélé un diplomate de premier ordre; ambassadeur de France à Berlin (1907-1914); membre de l'Académie française 1918). — Son frère, PI£RRE-

'aul, né et m. à Paris (1843- 1924), diplomate; ambassadeur de France à Londres, a 6.é l'artisan laborieux et avisé de l'Entente cordiale.

cambouis [kan -bou-i] n. m Huile ou graisse noircie par le frottement des essieux ou des organes d'une machine. Matière sébacée, dans le fourreau du cheval.

cambouisé [z6), e adj. Empâté de cambouis.

camboulas [ran-bou- lass]n. m. Etoffe de Chanvre et de laine, fabriquée en Provence.

cambrage [kan] n. m. Action de cambrer.

PTT



. Cambodgien et priocesse cambodgienne.


Joseph Cambou.


À

Jules Cambon.


Paul Cambon.

cambrai (kan-brèl n. m. Toile de lin, blanche, fine, qu'on fabriquait à Cambrai. Sorte de dentelle.

Cambrai [kan-bré], ch.-1. d'arr. (Nord) sur l'Es- caut canalisé ; ch. de f. N., à 72 kiL de Lille ; 28.100 h, (Cambrésiens). Archevêché, dont Fénelon fut titu- laire. Dentelles, tulle, batiste, toiles fines, bière, sucre, berlingots dits « bêtises ». Patrie de Dumouriez. Defrémery. En 1629, y fut conelu le traité de Cambrai ou paix des Dames, négo- cié par Louise de Savoie au nom de François Ler, et Marguerite d'Autriche, gou- vernante des Pays-Bas, au nom dé Charles-Quint, son neveu, — L'arr. a 7 cant., 119 comm.,196,000 h.; lecant. Est a 14 comm. et 22.850 h.; le cant. Ouest, 18 comm. et 30.610 h. Prise par les Alle- mands le 26 août 1914, Cambrai devint, après l'éta- blissement des positions Hindenburg, un des réduits de la défense allemande, cette ville constituant un nœud d'une importance capitale pour l'exécution des mouvements latéraux. Aussi son nom .a-t-il été pro- noncé bien des fois pendant les dernières années de la guerre, jusqu’ à la date du 9 octobre 1918, où, au cours de la deuxième bataille de Belgique, elle fut délivrée par les Anglais des généraux Horne et Byng. — On a parfois appelé bataille de Cambrai une des opérations à objectifs limités qui furent entreprises entre juillet et octobre 1917; mais le plus brillant succès remporté le 20 novembre 1917 par l'armée britannique du général Byng n'eut pas de lendemain etfut en partie annulé par la contre-offensive alle- mande du 30 novembre. Aussi l'état-major de l'ar- mée n'en a-t-il pas retenu le nom.

Cambrai (ligue de), nom denné à l'alliance con- clue en 1508 entre le pape Jules 11, l'empereur Maxi-


Armes de Cambrai.