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ARN

ATne [Thomas-Augustin}, musicien anglais, né à Londres (1710-1778), Auteur de nombreux opéras {Rosa- monde, ete.), de ln musique dé plusieurs tragédies de Shakespeare el du chant * vational fule, Britannia. 11 était frère de la célè- bre actrice Mse Cibber.

arnébie n. f. Genre de borraginées, que l'on cultive dans les jardins pour la décoration des rocailles et des grottes.

Arneiro [José FEr- REIRA VEIGA, vicomte d'), compositeur portugais, né à Macao (Chine) en 1838 : auteur de nombreu- ses œuvres consistant en opéras, ballets, sympho- nies, morceaux religieux.

Arnèke, comm. du Nord, arr. et à 20 kil. d'Hazebrouck ; 1.460 h. Ch. de f.

Arneth :Alfred d'. historien autrichien, né à Vienne (1819-1897; auteur d'une remarquable Histoire de Marie-Thérèse.

Arnhem, v. du roy. des Pays-Bas. eapit. de la rov, de Gueldre, sur le Rhin; 64.200 h. Céréales. lôtel de ville remarquable; environs célèbres par leur beautés

arni n. m. Nom des grandes espèces de buffles indiens.

arnica où arnique n. f. Bot. Genre de com-

res, utilisées en médecine, et qui croissent dans

s régions montagneuses où froides de l'hémisphère boréal : la teinture d'ar- nica et employée dans les contusions et les fou- dures,

Arnim ( Louis-Jon- chim, dit Ac d’}, ro- mancier prussien, né À Berlin, m,à Wiepersdorf (1781-1831); auteur de contes fantastiques et de chants populaires. — Sa femme, née Elisabe BREXTANO, la fameuse Bernixa dé Goœthé, née à Francfort-sur-le-Mein, morte à Berlin (1785-1859), échangen avec le poëte une corréspondance pas- sionnée,

Arnim (comte Char- les d’;. diplomate allem., né à Moitzelfitz (Poméranie), m. à Nice (1824-1881), ambassadeur à Paris. 11 est célèbre par se$ démélés avec Bismarek, qui le fit poursuivre et condamner sous prétexte de lèse-majesté et de haute trahison.

Arnim (Friedrich Sixt vox), général allemand, né à Wetzlar on 1851. Commanda. pendant la Grande Guerre, la IVe armée dans les Flandres (1917-1918).

Arno, fl, de Toscane (Italie), qui passe à Flo- rence, Pise, et se jette dans la Méditerranée ; 250 kil.

Arnobe, écrivain latin, néen Numidie, m. en 327, apologiste de la religion chrétienne ; auteur du traité Contre les nations.

Arnold de Winckelried, dit Le Décius des Suisses, héros suisse, paysan du canton d'Unterwald, qui, par son dévouement, aurait déterminé la vic- toire de Sempach (1386). 11 se précipita sur les piques des ennemis, en saisit un faisceau dans ses bras, et ouvrit ainsi un vide où se précipitérent les confèdérés,

Arnold (Bénédict), général américain. né dans le Cannectieut, m, à Londres (1741-1804). Il trahit sa patrie pendant la guerre de l'Indépendance.

Arnold (Matthew), poète, historien, critique et philosophe anglais, né à Laléham, m, à Londres (1822-1888) ; esprit ingénieux et original.

Arnolfo di Cambio, architecte et seulpteur italien, né près de Florénce en 1292, m. en 1300 ou 1310, Créateur du style gothique florentin. I cons- truisit, à Florence, le Pa- lais-Vieux, et commença Sainte-Marie-de-la-Fleur.

Arnon, riv. de France, qui arrose les départ. de la Creuse, l'Allier, l'Indre et le Cher; aff, du Cher en aval de Vierzon; cours 140 kil .

Arnoul {saint}, évêque de Metz (580-640), grand- père de Pépin d'Héristal,

Arnoul ou Arnulf, roi de Germanie, petit- fils de Louis le Germanique (850-899

Arnould {[noul {So- phie}, cantatricé de l'Opéra dé Paris, née à Paris, m. à Luzarches (1764-1802) ; interprète de Rameau et dé Gluck, célèbre par sa beauté et son esprit.

Arnould (Arthur), littérateur, romancier {sous le pseudonyme d'A. Marrney) et théoso- phe français, né à Dieuze, m. à Paris (1833-1895).

Arnould -Plessy {Jcanne}, actrice fran- snée à Metz (1819-


Arne.









Sophie Arnould.





‘rançais p des grandes co-

quettes.

Arnouville-lès- Gonesse, comm, du dép. de Seine-et-Oise, arr, et à 30 kilom. de Pontoise, sur le Crould ; 509 hab, Centre d'instruction de la D. C. A. { contre avions) pendant la Grande Guerre.

Arnstadt, v. d'Allemagne (principauté de £Schwarzbourg-Sondershausen); 16,300 h. ines de manganesé et dé spath.

Mer Arnould-Plessy.





— 130 —

Arnswalde, v. de Prusse (Brandebourg ): 7.500 h. Houille, fer.

arobe ou arrobe !u-ro-be] n. f. Mesure de capacité pour les liquides, usitée en Es e et en Portugal, eontenant de 10 à 16 litres : Les vins de Malaya se vendent à l'arobe. Nom de différents poids variant de 12 à 15 kilogr.

aroïdées !ro-i-dé) n. f. pl. Famille de plantes ayant pour type lé re arum. S. une aroïdée.

arole ou arolle n. m. Nom vulgaire du pin cembro.

aromadendron !din-dron] n. m. ldu gr. aréma, parfum. et dendron, arbre). Arbre de Java, de la famille des magnoliacées et qui fournit un beau bois de construction.

aromate n. m. (du gr. arémata, parfums). Toute substance qui répand une odeur suave ou pénétrante.

— Excycr. Les substances aromatiques (girofle, muscade, vanille, cannelle, poivre, menthe, lavande, marjolaine, romarin, thym, origan, hysope, sar- riette, mélisse, camomille, armoise, anis, fenouil, coriandre, cumin, carvi, angélique, etc.}, appartien- nent presque toutes au règne végétal, en particulier aux familles des labiées, des composées, des ombel- liféres, des légumineuses, des térébinthacées, des conifères, etc. Celles fournies par le règne animal sont : l'ambre gris, le muse, la civette, ete, On em- ploie les aromates en médecine! comme stimulants ou excitants, narcotiques, astringents, purgatifs, anti- spasmodiques, ete.; en parfumerie, pour Ja fabrica- tion des cosmétiques ; dans l'art culinaire, sous forme de condiments (poivre, piment, girofle, muscade, va- nillé, anis, badiane, genièvre, laurier, thym, raifort, moutarde, etc.). Les aromates venaient ancienne- ment d'Arabie, et ont formé de tout temps une bran- che importante du commerce dé l'Orient.

aromaticité n. f. Qualité de ce qui ést aro- matique.

aromatique adj. De la nature des aromes : herbes aromatiques. Série aromatique, nom donné en chimie à l'ensemble des corps dérivés de Ja benzine ou d'un hydrocarbure analogue,

aromatiquement |ke-man) ady. D'une façon aromatique.

aromatisation[za-si-on]n. f. Action d'aro- matiser.

aromatiser [4] v. a. Parfumer avec des aro- males : aromatiser une boisson, une pommade.

arome n. m. (du gr. arêma, parfum), Principe odorant de certaines substances végétales où ani- males : l'arome des fleurs, du café.

aromie {nf} n.f. Entom.Genre de coléoptères, dé la famille des cérambycidés, dont certaines es- pèces vivent en France.

Aron, comm, de la Mayenne, arr. et À 4 kil. de Mayenne ; 1,440 h. Tissu de caoutchouc,

Arona, ville du royaume d'Italie Piémont. prov. de Novare}, [sur le lac Majeur; 3.300h. Patrie de saint Charles Borromée,

aronde n.f. (lat. hirundo), Ancien nom de l'hi- rondelle. À {on en) queue d'aronde, se dit d'un assem- blage (menuiserie) dans lequel lé ténon est en forme de qe d'hirondelle. (Le même terme s'emploie aussi pour les piérres.) V. ADENT.

arondelle {dé-le} n. f. Grosse ligne pour pêcher, composée d'une corde de 25 brasses environ, garnie de cordes plus fines dites avançons, armées chaeune d'un hameçon. Mar. Bâtiment très léger.

ATrOU, archipel de la Malaisie hollandaise. Perles, nids d'hirondelles, oiseaux de paradis ; 15.000 h,

Aroud}j, premier souverain {ure d'Alger. V. BARBEROUSSE,

Arouet, nom dé famille de Voltaire.

Arouhouimi, grand affluent droit du Congo, reconnu par Stanley ; 1.300 kil.

Arpad, conquérant hongrois, eur de la dynastie des Arpadiens,qui

Arpajon, ch.-1. de ce. (Seine-et-Oise), arr. et à 23 kil. de Corbeil,sur l'Orge ; 2,980 h. (A rpajonais) : ch. de f. O. — Le cant, a 20 comm, ét 16.170 h,

Arpajon, comm. du Cantal. arr. et à # kil. d'Aurillac ; 3,200 h. Ch, de f. O. Fours à chaux,

arpediumpé-di-om) n.m. Genre d'insectes coléoptères de la famillé des sta- phylinidés/et dont certaines espèces habitent la France.

arpège n. m. arpey- gio). Mus. Ac- cord dont les notes sont enten- dues successivement et rapidement, au lieu de l'ètre simultanément.

arpégement {man] n. m, Aciion d'arpéger.

arpéger [jé] v. n. (Se can. comme abréger). Faire des arpèges,

arpegg1io !pèd-ji-0), mot ital. signif. En faisant des erpiqers et qu'on place au-dessus d'un accord pour indiquer qu'il faut attaquer les notes successi- vement, au lieu de les frapper toutes à la fois.

arpent (pan) n. m. (du lat. arepennis, mesure agraire des Gaulois), Ancienne mesure agraire de 30

54 ares, suivant les pays.

en e pan] n.m, (de arpent). Art de me- surer la superficie des terres; ce mesnrage: faire l'arpentage d'un champ. V. TOPOGRAPIIIE,

n. en 907: fonda- eignit en1301.





Arpèzes.


— Excycr., On attribue l'invention de l'arpentage aux Egyptiens. Les connaissances ésiques

furent ensuite importées en Grèce, La pratique de l'arpentage nécessite un certain nombre d'opéra- tions, telles que: jalonner une ligne, mesurer la distance entre deux points, abaisser ou élever une perpendiculaire sur une /Jigne jalonnée, etc. Ces opérations s'exécutent à l'aide d'instruments spé- ciaux : jalons, chaîne d'arpenteur, équerre, etc, (V. ces mots.)

Pour évaluer la superficie d'un terrain polÿgonal, on jalonne un certain nombre de lignes, de façon à le décomposer en surfaces simples, principalement en triangles, rectangles et trapèzes ; on évalue sépa- rément chacune des superficies composant la super- ficie totale, et on obtient par addition la surface,à évaluer.

  • faisait les meilleures arquebuses. “





Ja surface à évaluer est limitée par des ligne courbes, on pariagera ces lignes en un ceriait nombre de parties pour lesquelles on pourra fondre la courbe avec une ligne droite; on 0f alors cnrs avec un térrain polygona}, arpenter [pun-té] v.a. Autref. Mesurer nts. Auj. Mesurer PA superficie des rl Paso à grands pas : arpenter les rues. SEPOUPOL IN] n.m, Qui mesuré la supes des tèrres, Chaîne RARE décamètre | tué par un ruban d'acier on de maillons liques, et que l'on emploie pour arpenter.


use pan-teu-2e] n. f. Nom don: PC chenilles des es dites PARLES

lieu de ramper, avancent en rap de la tête, le milieu du étant élevé en

arpète [pér}n. . pari re! il té La Dre lourds fa

par les arpètes. À Arphaxad, l'un des fils de Sem, d'ap Bible, — Roi des Mèdes mentionné par Ja qu'on identifie avec Phraortès. Arphe, nom d'une famille d'orfèvres esp dont le plus célèbre, JuAN, né à Léon en 15: Mo après 1602, fut employé par Philippe IT etP lippe III et a été surnommé le Cel espagnol. ÂN n. m. (nom d'un fameux: lutteur. xixe siéele), Lutteur de profession : fort comme

arpin de baraque. ATpinUuM nom, +. anc. de YAalie, dans le patrie de Marius et de Cicéron; auj. Ar







Latium ; (prov. de Caserte) ; 11.200 h, arpiOn n. m. Ar. Pied. Au plur. Orteils. arTpOn n. m. Scie longue et large, dont on usage dans les chantiers de construction de Ja matin arqué jké}, € adj. Courbé en are. Cheval arg dont les genoux sont portés en avant par suite raccoureissement accidentel des tendons. Tombe: arqués, tambeaux des catacombes romaines, creusés dans le tuf et surmontés d'une sorte d arquebusade !ke-bu-sa-de] n.f. Coup quebuse : être tué d'une arquebusade, arquebuse !ke-bu-ze] n. f. (ital. archibuso corruption de l'allem. Aakenbüchse, boîte à croc}.. Ancienne arme à feu, se portait sur l'épaule. (V. ARMES). Eau d'a use (ou d' de fusion où macération de plantes éraires, ployée en boisson et contre les blessures. — Excyce. L'arquebuse,




Arquebuse à rouet. Atquebuse j * poudre, portait à l'origine le nom de coulevrine & main AN HORl Les différents changements que subit l'arquebuse portérent surtout sur Je employé pour mer l'ämorce (arq e à rouet, etc, Elle demeura une arme de guerre jusque, vers 1570, et fut remplacée par le mousquet. en Allemagne, en Piémont et en Lombardie, que l'on


arquebuser [ke-bu-zé) v. & Tuer d'un coup d'arquebuse. %: f arquebuserie [ke-bu-se-rf}] n. f. Profession d'arquebusier. Atelier d'arquebusier. Ex arquebusier !ke-bu-zi-é) n. m: Autrefais, sol: dat armé d'une arquebuse. Anc. sy: de ARMURI

— ExcyeL. C'est'au commencement du xvie que l'arquebuse apparait comme arme de guerro courante. Dans les effectifs des EE armées, le nombre des arque- busiers alla sans cesse en aug mentant. Sous le régne de Chat- les IX, les arquebüsiers devin- rent les mousquetaires. Mais, bien auparavant, on avait déjà armé d'arquebuses des compa- pue de cavaliers dits « arque-

usiers à cheval ». Ce sontles

ancêtres de nos dragons. Des confréries importantes d'arque- busiers subsistèrent longtemps en Flandre.

Arquennes, comm. de Belgique (Hainaut), arr, de Char- léroi ; 2.500 h. arquepincer ou arc- pincer {sé] v. a. Pop. Préndre, arrêter, appréhender au corps. arquer {ké) v. a (lat ar- euare), Courber en are : arquer ae utre. V.n. Fléchir, se cours

tre qui arqu v. pr. rer en are: le jambes ERA des cavaliers s'arquent souvent. + A

Arques, comm. du Pas-de-Calais, arr, et À 83 KID de Saint-Omer, sur l'Aa ; 4.480 h. (en 1914). Ch. def N. Fabrique de bâches, de cordages, de passcmens… terie ; distilleries de grains, huileries: Ascenset des Fontinettes, sur le canal de Neuffossé. ».* il

Arques-la-Bataille, comm. de la Seine-Infés rieure, arr. de Dieppe, sur l'Arques, f.côtier de 50 kil. 1.330 h. (Arquais). Ch. de f. EL, Henri IV y vainquil le duc de Mayenne le 21 septembre 1589, Pairic de Blainville. Ruines d'un château fort du x1e siècles.

Arquian, comm. de la Nièvre, arr, et à 17 kilom, de Cosne ; 1.330 h.

arquifoux {ki-fou) n. m. Sulfure de plomb, que les potiers emploient comme couverte pour les poteries communes.

arrachage [ara]n.m. Action d'arracher des herbes, des racines, etc. : l'arrachage des betteraves:

— Excycet. L'arrachage des betteraves et des pommes de terre peut s'opérer soit à la main, soit