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Armoires : 1, à portes pleines ; 2, à glaco, à doux raulaux ;

Armitage Edward), peintre anglais, né à Londres, m. à Cambridge-Wells (1817-1896) ;- auteur de tableaux historiques et religieux,

armoire n.f. (lat, armariun). Meuble haut, fermé d'une ou de deux portes, garni.de tablettes, de tiroirs, pour serrer le linge, les vêtements, € xeL. À l'origine, l'armoire fut une ca creusée dans le mur: puis elle devint mobile, Sa destination première était de contenir des armes. Au moyen âge, les armoires ménagées dans les.murs des monastères ou des- églises renférmaient les livres ou les objets sacrés. La Renaissance a produit de belles armoires en menuiserie, Aux vantaux or nés de sculptures, de peintures, d'incrustations,

Armoire de fer {l'}, cachette pratiquée dans le mur d'un corridor intérieur des appartements du roi aux Tuileries, et fermée par une. porte-en fer, Louis XVI avait lui-même travaillé à cette cachette, aidé par le serrurier Gamain, qui dénonça,'en 1792, le secret au ministre Roland, Les documents trouvés dans l'armoire de fer contribuërent beaucoup à la condamnation de Louis XVI.

armoiries frf! n. f. pl. (du lat. arma, armes). Ensemble des signes, devises et ornements intérieurs et extérieurs de l'écu d'un Etat. dune ville, d'une famille noble : es ar- moiries datent des croi- sades. V. BLASON.

— Exovcz. L'origine des ar es remonte assez loin dans l'histoire, et tient À l'usage où étaient les guerriers de faire représenter sur leur bouclier des figures syun- boliques ou ornementales de toutes sortes, destinées àles faire distinguer dans la mélée : mais le carac- tère de ces ornementa- tions, qui ne suit pas de règles bien déterminées, ne devient la science du blason qu'à l'époque des croisades, V. BLASON.

On distingue plusieurs sortes d'armoiries : 1e les armoiries de domaine où de souveraineté (ce sont celles des pays, terres ou fiefs qui appartiennent à un seigneur); 2% les armoiries de prétention (do- maines sur lesquels un prince croit avoir des droits); 3° les armoiries de concession {concédées par un souverain) ; fe les armoiries de patronage {indiquant une protection par- ticulière) ; 5° les arm famille (qui sont Z vraies, pleines, pures bâtardes, parlantes, et armoiries de dignité (destinées à faire connaitre les charges spéciales dont le propriétaire est revétu) ; 7e enfin, les armoi- ries de communautés (ordres, chapitres, corporations, socié- tés, cto.). armoise {moi-3e] (lat. artemisia). B plantes aromatiqu mille des com compre- nant l'armoise commune ou herbe de la Saint-Jean, tonique et cmménagogue, l'armoise des champs, \'armoise absinthe, d'où l'on tire la liqueur dite absin- the, larmoise de Judée, qui fournit le semen-contra (v i- fûge.. Techn. Syn. de ARuoS

Armoises {Jeanne des), in qui, grâce à une surprenante ressemblance, réussit à se faire RUE pour Jeanne d'Arc, de 1436 à 1451. Les frères même de Jéanne d'Arc, Jean et Pierre du Lys, la reconnurent pour leur sœur. Elie profita de sa situation pour faire des dupes, ét elle épousa un noble lorrain, Robert des Armoises. Après de nombreuses aventures, elle fut sommée par le Parlement et l'Un omparaîitre ; élle par- vint à nr DER Mais, ‘devant le roi de France,

Charles VII, elle dut avouer sa supercherie. Elle ne inquiétée, Z nue veuve, elle épousa un rsonnage obscur d'Anjou, fut condamnée, on ne urquoi, à la prison et graciée par le roi René . Depuis, on perdit sa trace.

armoiseur, euse [seur, eu-ze] n. Ouvrier, ouvrière qui fabrique l'étoffe appelée armioisin ou armoise,

armoisin {zin) n. m. ou ATMOÏSE [moi-ze]

=












n, f. Genre de de Ja fa





Armoise.



igante du xve siècle,







n. f Sorte d'étoffe de soie fabriquée à Lyonetquifutsur- Xe SD tout en usage du È S xvieau Xvines..On > l'appelait ainsi à cause des armoi ries quiélaient sur latoiled'enveloppe de cette sojerie.) armon n, m. (lat. artemo), Nom de deux pièces symétriques entre lesquelles rbure le gros bout du timon d'une voiture: d'intervalle compris entre



Armous.

3, à glace, à uu vantail; f, à glace, à {rois vantaux.

Les armons, où se fait nomme tétard.

Armor ou ATVOT, nom celtique de la Bretagne, signifiant «sur mer », De là vient le mot Armiorique.

armoracie [sf) n.f. Genre de plantes crucifères, abondantes dans tout le nord dé l'Europe et qu'on appelle vul- irement moutarde llemagne. mou- tarde des capucins. (L'armoracie croît dans les lieux humi- ses racines sont s de propriétés antiscorbutiques.)

armorial n.m, Recueil d'armoiries : l'armorial général de la France est l'œuvre de d'Hosier.

armorial,e, AUX adj. Qui a se port aux armoi- ries : descriplion ar- moriale.

Armoricain,e {kin, è-ne), habitant ou originaire de l'Armo- rique : les Armori- cains, Adjectiv. : anti quités armoricaines.

armorier {ri . (Se conj. comme prier.) Peindre des armo sur : armorier s@ voiture.

Armorique {de Armor, pays de la mer), Nom celtique de la Bretagne française, (Hab.Armoricains.)

armoriste {ris-te) n. et adj. Qui fait des ar- moiries, Qui enseigne le blason.

Armstrong (Jean), médecin et poète écossais, né à Castletown, m.à Londres (1709-1779); auteur d'un poème sur l'Art de conserver la santé.

Armstrong (William George), ingénieur an- glais, né à Newcastle-sur-Tyne, mort à Rothbury (1810-1900). Il dirigea longtemps, à Woolwich, une célèbre fabrique de canons et de blindages, Inven-

l'assemblage du timon, se



Armoracie.



teur d'un canon rayé qui porte son nom. armure n.f. ee armatura). Archéol. Ensemble _

des défenses métalliques (casque, cuirasse, co qui poses le corps de l'homme de guerre. Fig. : a patience est une bonne armure, l'hysig. Plaque de fer attachée à un aimant, Agric. Appareil dont on


Arbres protégés pur des armures.

entoure les arbres pour les protéger. Techn, Fer- rures maintenant, fortifiant, etc. une charpente, une machine, ete. Nom donné aux combinaisons de chaine ct de trame en tissage, Mus. Syn. de ARMATURE.

— Excyoz. Jusqu'au xve siècle, les hommes de guerre ne porlaient que des défenses de corps mixtes (Y, ADOUBEMENT). L'armure proprement dite, qui fait de l'homme de guerre une véritable statue d'acier, n'apparait que vers 1410 ; dès cette date, toutes les pièces essentielles se retrouvent ; ce sont : l'armet,

ui renferme la tête; la mentonnière ei la crète de

épaulière qui protègent la gorge ; l'épauliére, que prolongent le canon d'arrière-bras, la cubitiére, le canon d'avant-bras et le gantelet ; le plastron, qui défend la poitrine ; la braconniere, qui enveloppe le ventre et les hanches ; enfin, le cuissof, la genoutillère, la grève où jambière et le soleret, qui garantissent les jambes. Avec le ps, les pièces se compliquent, rçant ét s'articulant: certaines armures du le sont composées de plus de cent pièces, ns corps d'armures étaient formés de James articulées en queue d'écrevisse, formant ce qu'on appelait un halecret où uné anime. Sut le plastron, on ajoutait au besoin un renfort mobile à l'épreuve des balles. Dans les armures de joute, le cheval et l'homme sont armés de pièces doublées et renforcées. La tète de la bête est prise dans un chanfrein com- plet : son eou est armé de bardes, dites « de gorge et de crinièré »; le poitrail a sa pissière, qui, par les flançois, se réunit à la bande de croupe. Les 4rmures de parade se couvraient de gravures à l'éau-forte, ou étaient ciselées, niellées, damasquinées. Les der- nières armures complètes datent de Louis XIII {V. la planche ARMURES,)

armurerie frf} n. f. Profession d'armurier. Commerce d'armes, Atelier, fabrique d'armes : les armureries de Saint-Etienne.

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ARN

‘ armurier {ri-é) n. mi. Qui fabrique, nd de Abbeville, Mon{pel — EXCYCL, Au moyen # pellier Marseille avaient du armuriers qui travaillaie même pour l'étranger. Mais les armuriers fr Ÿ d'italie et d'Allemagne, et get art) Miaparat Œ e et d'Alle , et cel ? complètement de France au xvue siècle, Au Solingen ct. de Paseun, en Allemagne ? Flus Solingen et de u, en Alle ; plus CEE allait aux lames de Tolède, surtout a A TS es sa 'Ello, les Ne, de n seurs de-Charles-Guint, 169 Picinini. C'est u'on attribue des pièces d'armures à B Jlini, En Allemagne, les maitres de Soli Colman d'Anne Wolf de Landshut, . 1 Tai ries eurent à!

Worms, les le plus de comm, de la Haute-V arr, et à 36 kil. de ; 2.100 h. Ch. def. à Arnac-Pompadour, comm, de la Co arr. et à 38 kil. de Brive; 1.260 h. Haras r Conserves,

Arnal (Etienne), acteur comique HS né Meulan, nd SU (1794-1872). 11 excellait dunsi naïveté ahurie et dans la niaiserie excentriqu

Arnaud (Daniel), troubadour françois, Ribévac, m. vers 1189, I] inventa une sorte di nommée sestine et excella dans les bouts-r

Arnaud de Brescia mg}, réformateur p ctreligieux italien, né à Brescia, m. À Rome (! aie) e DER rte s mer eriporels du clergé, o! se ter Rome et institut dans celte le un nouv. vernement ; mais il fut livré par l'empereur EF Barberousse à ses ennemis, qui l'é rent son corps ét jetèrent ses cendres dan

Arnaud de Cervole, célèbre chef de e surnommé l'Archiprètre, né en Périgord vers # Charles V l'employa à combattre les tard:

il fut tué par un de ses soldäts en 1366. “

Arnaud de Villeneuve, alchimiste et cin, né en Catalogne vers 1240, m. eñ 1311. munié pour avoir tenu des propos peu orthod se réfugia en Sicile, Quelque ri après, A] France pour soigner le pal ment V, dans la traversée, près de Gènes, d

Arnaud (Henri), passeur et chef des du Piémont, qu'il ten

de rétablir dans leurs FE &




vallées, d'où ils avaient été chassés comme te testants ; né près de Die, m. dans le Wurtemberg (1641-1721).

Arnaud (|François- Thomas-Marie pe Bacu- que d’, SITE NS

ue et Le Çais, n Hs à (1718-1805).

Arnauld pupiss

toine), nommé

Arnauld, célèbre doc-

teur en Sorbonne et

théologien français, fils

d'un fameux avocat au

Parlement, né à Paris, x

m. à Bruxelles (1612-1694); défenseur des jansénistes

contre les jésuites, 11 a composé le traité De l@

fréquente communion ; on.

avec Nicole, en 1662, la

Logique de Port-Royal,

et avec Lancelot, en 1666,

la Grammaire générale

et raisonnée, — Arsavtu

d'Andilly, son frère aîné,

né à Paris, m. à Port-

Royal-des-Champs, tra-

duisit des ouvrages reli-

gieux (1588-1674) ; il eut

pour fils Arnauld pe Pow-

PONNE (v. ce nom.) —

ANGÉLIQUE, leur sœur,

fut abbesse de Port-Royal-

des-Champs _. 1’ de —

quatorze ans et réforma : td

son abbaye à dix-sept. be

Elle y introduisit le jansénisme, Elle a laissé

vers écrits et un recueil de leltres (1591-1661)

JEANNE-CATHERINE-AGXES, sœur des précédents | L LA,





1671), plus connue sous le nom deMère Agnès, fut le Port.

aussi abbesse

Royal,

Arnault [n6}{An-

toine - Vincent }, te tragique et fabuliste français, né à Paris, m.à Goderville (1766-1834); auteur de tragédie Lucrèce ; Marius à M turnes. 11 a laissé d'inté- ressants mémoires venirs d'un sexrayénaire. — EmiLiex- LUCIEN, son fils, composa aussi des tragédies : Hégulus ; Gus- tave-Adolphe (1787-1863).

Arnauné (François-Au

, né à Toulouse en 1856.

Au-V. Aroaolts

te}, économiste f a publié d' ges : la Monnaie, le Crédit et le Chang le Conrmerce extérieur et les Tarifs de douanes Membre de l'Académie des sciences morales € tiques (1912). ” Ad Arnautes [ni-te} ou Arnaoutes, nom donné aux AI par les Tures. — S, un Am” ou Arnaoute,

Arnay-le-DUC [nè-le-duki, ch.-1. dé 0. (Côte

d'Or), arr, et à 34 kilom, de Beaune, sur J'Arroux: 2.780 h. Ch. de f. P.-L.-M. Brasseries, tanneries, toiles, En 1570, le maréchal de Cossé-Brissac et les catholiques y furent vaincus Coligny. Le 8 dé cembre 1870, un combat entre Français et Allemands y eut lieu, — Le cant, a 20 comm. ét 10.290 h. Arndt (Ernest-Maurice), poèle allemand, dans l'ile de Rügen, m. nn (1769-1860) ; con surtout par des chants de güerre. qui contribuë! en 1812, à soulever l'Allemagne contre Napoléon.