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ARI

Arioste :os-te] (Lodovico Artosto, dit l'}, bril- lant et fécond poëte de la Renaissance italienne, né à

Reggio, m.à Fecrare {1474- 533); auteur du Aoland fu ux {v. RoLaxo), de comédies originales, de satires, de poésies di- verses. Il vécut dans l'en- tourage du cardinal d'Este et de son frère Hercule 1er, duc de Ferrare. Arioviste [nis-te1, chef des Suèves, Les Sé- quanes, RARES par les Eduens, l'appelèrent




Eduens, rotégés aussi mal que es vaincus. Les uns et les

autres appelèrent César à

leur secours, et le Romain

de Besançon, en 58 av. J.-C

arisème n. m. Genre des aroïdées, que l'on rencoi l'Amérique boréale.

Arispe [ri au pied

Aris



le la sierra Madre

de * Germanie, IL vainquit les ; mais traita ses *


L'Ariosie,

vainquit Arioviste près

de plantes de la famille ntre dans toute l'Asie et

pe), v. du Mexique (Etat de Sonora),

3.

tagoras [ris-ta-gho-rass], tyran de Milet.

h. Mines d'or.

Sa révolte contre Darius et l'appui qu'il requt des

Athéniens furent le prét médique ; m. en 497 av.



te de la première guerre .-C:

Aristarque de Samos fris-tar-he, môss), as- tronome grec du ue siècle av. J.-C, Il eut le premier l'idée que la térre tourne sur son axe et autour du soleil ; il fut accusé, pour cette opinion, de troubler

le repos des dieux.

Aristarque, célèbre grammairien et critique

véc, né dans

l'ile de Samothrace ; fut précepteur es enfants de Ptolémée Philométor (ne s. av.

ÉCL

On appréciait surtout ses travaux sur Homère. — Le

ne d'Aristarque est passé


A


dans la langue ; on dit

h critique sévère, mais juste et éclairé : c'est un starque. Ce nom s'oppose souvent à celui de

Zoïle, critique envieux et injuste. V. ZoïLe. aristé, € adj.{du lat.arista épi). Muni d'une arête.

Aristée ce fils d hommes à élever les

abeilles, La mythologie raconte qu'il causa invo- lontairement Ja mort d'Eurydice, et que les nymphes, compagnes de l'épouse d'Orphée, Ja rengèrent en faisant r toutes les .abeilles 'Arisiée, Celui-ci, dé- solé, alla trouver le de- vin Protée, qui lui con- seilla d'immoler quatre


taureaux et autant de 1!

ur apaiser ë

es mânes Fritées d'Eu- rydice; aussitôt, des entrailles des victimes EX rer ca un éssaim d'abeilles, Cette légende a fourni à Virgile le sujet d'un des plus beaux épisodes des Géorgiques ch. IV). Les écrivains font allusion à cet évé- nement mythologique,

énisses,

A DIER

‘Apollon, Il apprit aux



NY 4

Arsstée.

pour caractériser une naissance merveilleuse, qui se

produit au sein même de la r

mort et de la corruption,

Aristénète [ris-té], sophiste et romancier grec,

né à Nicée, m. en 358 après J.

.; auteur de Lettres éro-

tiques qui contiennent de curieux détails de mœurs,

Aristide fris-ti-de), fils homme d'Etat athénien, que

mer le Juste (né vers 540, m.vers 468 av. J.-C vrit de gloire à Marathon, mais fut, à

de EL pre ue, général et son idtégrité fit surnom- ).11se cou- l'instigation


de Phémistocle, son rival, banni par l'ostracisme, Il

sortit d'Athènes en formant des vœux pour la prospé- rité de son ingrate patrie. On rapporte que, le jour où cette sentence fut rendue, Aristide fut invité à tracer son propre nom sur Ja co-

uille servant de bulletin de vote à un habitant de la campagne, qui ne savait pas écrire et sétait adressé à lui sans le connaître ; il de- manda à cet homme si Aris- tide l'avait personnellement offensé : « Non, répondit le paysan, mais je suis Las da l'entendre toujours nommer le Juste ». Rappelé plus tard par sa patrie, qu'avait envahie Xerxès, il se récon- cilia avec Thémistocle, com- bautit vaillamment à Sala- mine et à Platée, puis par- ticipa à Ja formation de l'empire colonial d'Athènes par Ja constitution de Ja confédération de Délos. 11




Aristide. (Musée de Naples.)

géra les finances de la Grèce avec une inviolable

probité, et mourut pauvre.

Différentes particularités de la vie d'Aristide don-

nent lieu à dés allusions ; d souvent à désigner un hour

gre ; l'ostracisme inconsidéré dont il fut frap; vœux qu'il forma pour la grandeur de sa patri

rtant pour l'exil ; enfin et surtout, ombrageux paysa donna de son vote à Aristide

lui-même,

Aristide, peintre grec, né à Thèbes (Héotie) contemporain d'Apelle (1ve 8. av,

‘abord son nom, qui sert ne d'Etat juste et intè- les n le motif que



J.-C.).

Aristide, né à Athènes, auteur de Ja plus ancienne Apologie de la religion chrétienne, L'empe- reur Adrien se trouvant à Athènes en 125, il lui pré- senta son œuvre, qui contribua à faire rendre l'édit prescrivant de ne faire mourir personne qu'après une aceusation et une conviction juridique de son

crime, Le sort des chrétiens e:

n fut notablement adouci.


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AE

Aristide de Milet, écrivain grec dune siècle av. J.-C.; auteur dés Milésiaques, contes licencieux,

Aristide (Ælius), rhéteur grec; né en Bithynie l'an 129 de J.-C., m. vers 189; auteur de déclama- tions intéressantes pour l'histoire du temps.

Aristion {ris-til, tyran d'Athènes, mis à mort par pe Sylla (86 av, J.-C.)

Aris le {ris-tipe), philosophe grec, né à Cyrène, ERP Sel ce) Maitre en l'art de flatter les tyrans, il passa une partie de sa vié en Sicile à la cour des deux Denys. Il fut le chef de l'école cyrénaïque, [1 fondait le bonheur sur le plaisir {rive s. av. J.-C.) :

Aristippe le Jeune, petit-fils du précédent; il vivait vers 364 av. J.-C, Il enseigna également la doctrine du plaisir,

Aristippe ou {a Cour, par Guez de Balzac. Traité sur les mœurs de la cour et les moyens de concilier le devoir avec la politique. dédié à la reine Chris: tine de Suède. C'est le chef-d'œuvre de Balzac (1658).

aristo frise n. m.et adj. Abrévialion fami- lière du mot aristocrate.

Aristobule {ris-10} Xer, roi de Judée. I ré de 107 à 106 av. J.-C. — ARISTORULE IL, roi de Judée, de 70 à 63; assassiné l'an 60 av. J.-C,

aristocrate [ris-t0o] n. Partisan, membre de l'aristocratie, Adjectiv. Syn. de ARISTOCRATIQUE,

aristocratie (ris-10-kra-st}n. f. (du gr. aristos. excellent, et kratos, pouvoir), Classe des nobles, des privilégiés. ANT. Démocratie, démagogie.

— Excyce. Etymologiquement, ocratie dési- gne le gouvernement des meilleurs. Chez certaines peuplades sauvages, le pourvoir est dévolu soit aux guerriers les plus forts, soit aux vicillards les plus éxpérimentés, J.-J, Rousseau, H, Spencer admet- tent que les sociélés primitives ont été gouvernées par des aristocraties de ce genre, Puis cette aristo- sratie naturelle et mobile du début s'est trans- formée en une aristocratie de naissance et héré- ditaire, qui se distingua de plus en plus par des différences d'habitudes, L'établissement d'une aris- tocratie a parfois pour cause directe une conquête. L'aristocratie a, d'ailleurs, le plus souvent un rôle militaire important ; parfois, aussi, elle a une origine religieuse, comme au Tibet.

aristocratique [ris-10) adj, Qui appartient à l'aristocratie, Anr. Démocratique. \

aristocratiquement {ris-t0, man])adv.D'une manière aristocratique. ANT. Démocratiquement.

aristocratiser [ris-to, sé] v. a. Rendre aristo- cratique. AnT. Démocratiser.

Aristodème fris-to], roi de Messénie. 11 fit vingt ans la guerre aux Spartiates, et se tua sur le tombeau de sa fille, qu'il avait sacrifiée pour l'ac- complissement d'un vœu ; m. vers 724 av. J.-C.

Aristodème, sculpteur grec (1ve 8. av. J.-C.).

Aristogiton {ris-tol, ami de Harmodius, un des meurtriers d'Hipparque. V. HarMopius.

aristol n. m. (du ge aristos, excellent). Thymol biiodé, dont les propriétés sont analogues à celles de l'iodoforme, et que Jon emploie én thérapeutique comme désinfectant.

aristoloche {ris-to] n. f. Genre de plantes à tige grimpante : l'aristoloche est diurétique.

— Excycz. Les aristoloches sont des plantes vivaces ; l'espèce la plus con- nue est l'aristoloche clémalite, qui croît dans tous les lieux incultes.

aristolo- chiacées fris-t0, sé) n. f. pl. Famille de plantes dicotylé- dones, ayant pour type le genre aris- toloche.S. une aris- tolochiacée.

Aristomène {ris-10], chef des Messéniens, célèbre

r sa lutte contre és Spartiates pen- dant la deuxième gucrre de Messénie (683 av. J.-C), ét par sa résistance de onze ans sur Je mont Ira (vue 8. av, J.-C.); m. exilé à Rhodes,

ariston {ris-ton) n. m. Instrument de musique, & manivelle,

— Excye. L'ariston donne à peu près les sons de l'orgue de Barbarie, mais adoucis. La mani- velle commande un en- grenage qui met en mou- vement un carton cireu- laire, perforé suivant le rythme et la notation du morceau à exécuter, La partie essentielle du canisme est une tige iallique, munie de dents correspondant chacune à un tuyau




Atistoloohe.


sonore, et que le carton Ariston. placé sur la tablette de l'instrument actionne suivant la succession

des trous.

Aristonie, fils naturel d'Eumène 11, roi de Pergame. I] battit Crassus, mais fut vaincu par Per- penna et étranglé à Rome (129 av. J.-C),

Aristonoûs {ris-to] (les Aventures d'}, conte dans lé genre antique, par Fénelon ; récit touchant et écrit avec un charine exquis.

Aristophane {ris-10), le plus célèbre des poètes comiques grecs, né vers 450, m. vers 386 av. J.-C. Il écrivit cinquante-quatre comédies, dont onze seule- ment nous sont parvenues: les Acharniens, la Paix, les Chevaliers, les Nuées, où il attaquait Socrate ; les Oiseaux, “Lysistrata, l'Assemblée des fenvmes, les Thesmophories, les Grenouille: (celle-ci dirige contre Euripide), les Guépes (satire de l'or- ganisation des tribunaux athéniens), Plutus. Elles appartiennent au genre de la comédie ancienne. Ce sont des satires politiques ét sociales, parfois litté-






ARE

raires, où le poète se fait le champion du tocratique contre la démocratie. . verve incroyable et une étonnante fantaisie poétique. Aristophane de Byzance, grammairien d'Alexandrie, 1] tra= vailla à l'établissement du texte d'Homère, et fut le maître d'Aris- tarque. L axistophanesque tris-to- fa-nès-ke] ae Dans le genre du poète grec Aristophane : fantaisie aristophanesque. wi F RAS {rise célèbre phi- |. osophe grec, n re, en Macboinee m, à Chalcis, en Eu- bée (384-322 av. J.-C). Fils de Nicomaque, médecin du roi de Macédoine, ‘il fut le précepteur et l'ami d'Alexandre le Grand et le fondateur de l'école péripa! intelligences les 11 a été surnoi

de l'anatomie et de la physiologie comparées, la logique et de l'histoire de = la philosophie. Son Histoire des animaux, SR sa Politique, sa Météoro- logie, ete., abondent en vues originales et profondes, Pen- dant tout le moyen âge, il resta l'oracle des philo es et des théologiens scolas- tiques, qui, d'ailleurs, le con- ssaient et l'interprétaient mal. Il est l'auteur d'un d nombre de traités de lo- gique, de politique, d'histoire naturelle, de physique, dont les progrès de la science mo- derne ont démontré la valeur, Le nom d'Aristote est sou- vent cité comme la person- uification de l'esprit philo que et scientifiq propos de ce nom, on le aussi ces di ui se trouvent dans le Festin de , C0! omas Corneille: QE : uoi qu'en dise Aristote et te cabale, Ds taie evatrins it D't ROU OReS {Dans l'application, le mot tabac se [ ciles vaHsules) Lo Aristote (Commentaires sur), ouvrage, temps célèbre. du hilosorhe arabe AVerots aristotélicien,enne gisto-té és in adj. Conforme à la doctrine d' N. Part de ce philosophe, ï ei aristotélique [ris-to] adj. D'Aristote: d aristotélique. dé aristotéliser fris-10, sé] v.n. Etre p d'Aristote ; soutenir ses principes, les suivre, aristotélisme (ritortéliemne) n. m. Aristotelès, Aristote), Doctrine d' te. Aristoxène de Tarente {ris-t0-ksè.n ET et musicien grec ue 8, av, J.-C.) d'Aristote ; auteur léments harmoniqu pus ancien traité de musique connu. 11 voulait fon donnät à l'oreille et au sentiment une beaucoup plus qu'au calcul et à Ja science arithiméti enne {rit-mé-ti-si-in, ni Qui sait, qui pratique l'arithmétique, arithmétique {rit-mé] n. £. (du gr. aril nombre). Science des nombres. de calculer, jectiv. Fondé sur l'arithmétique : calcul a: nétiqr — ExcycL. D'après les travaux récents de | nery, la numération décimale et ses p LE Den ie de l'Inde . ue ; ] ccident vers le xje ou x11e le parles Arabes. Grecs de l'école d'Alexandrie avaient d'ailleur notation très PRET et se sont fort attac la recherche des propriétés des nombres: mais remonter au xvie ses avec Viète et Bach p enfin à Fermat. pour voir cette science faire des} grès considérables. V. ADDITION, DIVISION, MULTIPLICATION, NOMRRE, NUMÉRATION, RACINE CAR Lt ME ete. t a uement [rit-mé-ti-ke-manl Conformément Sarthe le. ge: arithmographe {rit-mo}n, m. (du gr. ari mos, nombre, étgraphein, Appareil pou: tuer mécaniquement les opérations arithn arithmographie{rit-mo, ff] n. f. 0 mographe). Art d'exprimer par des es con nels les quantités dont la composition est n arithmologie {rit-mo, jf) n.f. (gr. arithn nombre, et logos, discours). Science générale de nombres, de la mesure des grandeurs, # arithmomancie [rit-mo-man-st] n.f. arithmos, nombre, et manteia, divination). Di au moyen des nombres. (On dit aussi À thmomètre Fimo m, (du gr. nombre, et metron, mesure). Calculateur n Arius [uss), prètre, né à Alexandrie, m, iantinople (280-336); fameux b: ue, fond de la secte des ariens.V. ARIANISME, Pr Arizona, Etat de l'Union américaine, fa en 1906 de la réunion des anciens territoires del zona (204.000 h.) et du Nouveau-Mexique (327,000 531.000 h. Ch. Phénir. Or, cuivre, plomb; € Arjuzanx |zankss},comm.des Landes, arr: 22 kil. de Mont-de-Marsan ; 650 h, ; ch. def. M, Arkansas {zu:s), un des Etats unis de 1° rique du Nord; 1.675.000 h. Capit. Litile-Rock. G des richesses minérales. à Arkansas, riv. d Amérique, qui sort des cheuses (Etat de }, passe à Little- (x. dr.); cours 3.470

rado se jette dans le Mississipi Arkhangel, v.de la Russie d'Eu: 4 sur la Dwina, LS de son embouchure ÉA Blanche ; 30, oiles, cordages, cuirs.

mouvement maritime et commerciale ; ch.-]1..du D Es d'Arkhangel où Arkhanyelsk, REURÉ de 437.000 h. Au cours de la Grande Guerre, Arkhangel a été pen- dant une longue période (1915-1917) le port de ravitail=. r les Alliés. même temps,

ué pour défendre le chemin




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lement de la Russie des troupes y ont dél de fer dé la côte mourmane contre les attaques d