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“ARG

AU El n, m. (de Argus, n, mythol..

FRS Surveillant incommode,

le comme syim- LIMETT rveillant trop clai gner Un su € in rop cCiair- nt, incommode. .

qüs et Mercure, tableau de Rubens (Dresde. gardant lo, est endormi par la flûte de Mer- belle composition {v. p. 120}. nom du chien d'Ulysse, Immortalisé par 0: , ch. xvir). I fat le premier être qui le héros, quand celui-ci revint à Ithaque ne ans d'absence, sous les haïllons d'un nt, Ï1 éxpira après ce touchant souvenir d'at- donné à son maitre,

B {sf} n. f. (lat, argutia).

nee ubttiilé de langage


Finesse exces-

des arguties de

y comm. de l'Indre, arr. et à 29 kil. de oux ; 1.330 h. Ch. de f. ©.

gyll ou Argyle, comté de l'Ecosse, sur d'Irlande ; 76.000 h. Ch.-L Inverary. Plomb, ardoise.

11 (Archibald, due d'), seigneur écossais 1 souleva en 1650 l'Écosse contre Crom- et fut décapité à la Restauration, — Georges las CamPpeLL, 8+ duc D'ARGYyLL, homme d'Etat (1823-1900). — John Douglas Sutherland | du ent, homme d'Etat an-

ELL, fils du précédi 4}; gouverneur du Dominion cana- den e°

ynne ou argynnis miss] n. m. Genre optères, PER de jolis jeu etés de noir et d'argent, des forêts

€ (rass] n.m. (du gr. arguros, et idos, bouclier). Soldat d'un corps üs qui formait la garde d'Alexandre le

sme n. m, (du gr. arguros. argent, et isme). Ensemble LA accidents que pré- l'intoxication par des sels d'argent. yro-Castro ou ErKeri, v. de l'Albanie, la vallée de D li, sur un sous-affluent de oïoussa, par le Drin:; 8.000 h Ch-L dun

< ; dant de Janina. argyro e n. f. (du gr. ar. 08, t, ct tes, res euse décrite par les an- dont on n'a pu préciser la ripponte n. f. Genre idées, vivant sous l'eau dans ” cloche de soie, qu'elles filent et laquelle elles accumulent de n pur petites bulles fixées à leur

ArEyro ulo (Jean), savant

pe à Constantinople, mort à (1416-1476). 11 vint enseigner les

tres grecques en Italie, où il eut tien et Laurent de Médicis pour



à Rey rû-se] n. f. Sulfure HT dont 1 cristaux appartien- au système cubique.

aria n. m. (de l'anc. verbe Aarier, b 14 , Embarras, ennui hare

que d'arias !

aria n. f.(m.ital. signif. air PTT LT ETS 7 Men




une aria de

_ aria cattiVan. £ (mots ifal signit air mauvais) V. MALARIA. ou plutôt Ariadne, Alle de Minos, Elle donna à Thésée le Nraideduquel il put sortir du Laby- | , après avoir tué le Minotaure, | fut, abandonnée par lui dans Pile de Naxos ét se jeta du haut d'un ns la a, ou, An une

itre version, se laissa consoler par "Bacchus. (Myth) — Ce mythe sym- bolise l'ingratitude et l'inconstance J es, la première à l'hbomm la seconde à la femme, De plus, le d'Ariane sert à désigner ce qui nous F . nous éclaire au milieu des

nidune entreprise, d'un rai-

| Ariane {représentations diverses d}, Le Vatican possède une Ariane endornrie, statue antique, pleine de

Jangüeuf et d'abandon ; le Luxem-

pour, une Ariane abandonnée ie Le NE a peut Arias e fénus ; le Titie Bacchus et LA ete. Fa Ariane, tragédie de Th. Corneille et son chef-d'œuvre : quelques pas ages sont traités avec une émotion digne de Racine (167% — Opéra

5

+ Érécka

@ Frefecture © S-Fréfecture © Ch-lde Canton o Commume

— 193 —

en cinq actes. poème de C:'Mendès, musique de Massenet (1906).

Ariane et Barbe-Bleue ou /x Délivrance inutile, drame Jyrique de Paul Dukas, paroles de Maurice Maeterlinck (1907). Adaptation fantaisiste du conte de Perrault, com- mentée par une mu- sique très moderne, d'une grande ri-

chesse instru- mentale, arianisme

[nis-me] n. m. Héré- sie d'Arius, qui com- battait l'unité et la consubstantialité des trois personnes de la Trinité, et sou- tenait que le Verbe, tiré du néant, était très inférieur au Père, Il regardait Jésus-Christ comme essenticllement par- fait, mais il niait sa divinité. Cette doc- ‘4 PR Ariaue abaudounée,

Lx a ge (Siaiue d'Aimé Millet.) Arius, prêtre atiaché à l'Eglise d'Alexandrie, fui LEE par divers empereurs de Constantinople et plusieurs rois barbares, balança pendant quelque temps la puissance du catholicisme. Elle fut condum- née au concile de Nicée (325).

Ariano, v, d'Italie (Pouille, prov. d'Arellino) : 21.000 h. Evéché.

Ariarathe, nom de plusieurs rois de la Cappadoce.

AriCa, v. du Chili (pror. de Tacna), sur le Pacifique ; 4.000 h.

AriCch (El), v. d'Egypte, à l'E. de Port-Saïd ; 4.000 h. ; port sur la Méditerranée, Les Français y signärent, en 1800, le traité par lequel ils évacuaient l'Égypte. Prise par les Tures au début de leurs atta- ques contre le canal de Suez en 1916, cette ville a été reprise par les Anglais le 28 décembre 1916.

Aricie {si punogse athénienne de la race des Pallantides, qui fut épousée par Hippolyte, Racine en a fait une figure touchante dans sa Phédre.

aride adj. (lat. aridus). Sec, stérile : terre aride. Fig. Esprit aride, qui ne peut rien produire. Sujet aride, qui prête peu aux développements. ANT. Humide, fécond.

Aridée ou Arrhidée, fils naturel de Philippe de Macédoine et frère d'Alexandre le Grand, au- ne il succéda en 323, IL fut mis à mort par ordre

‘Olympias.

aridité n. f. {de aride). Sécheresse, stérilité, Fig. : aridité de l'esprit, du style. AxT. Humidité, fécondité.

Arie !rf! ou Aria, provinec de l'ancienne Asie, formant le Khoraçan oriental etle Seïstan.

Ariège, riv. de France, qui naît à la frontière franco-andorrane, arrose les dép. de l'Ariège et de la Haute-Garonne, passe à Foix, Pamiers, Saverdun, etse jette dans la Garonne, r, dr, ; cours 170 kil. Grandes crues.

Ariège {pérarr. ne L'} département formé par le comté de Foix, une partie de la Gascogne et du

. Languedoc ; préf,. : Foix ; s.-préf. : Pamiers, Saint-




ARIÈGE 40 45 2 25

——— Chemin de fer _———— C'onal eo. [tite d'État

—— de Département


ARI

Girons; 3 arr., 20 cant., 388 comm, 198.790 h. /Aré4 grois). 17e région militaire, cour d'appel de Toulouse, évéché à Pamiers, Céréales, élevage de chevaux, mules, chèvres, ete. ; l'industrie comprend surtout le travail dés laines : draps, tricots, etc. ; gisements de fer, Nombreuses sources minérales : Aulis, Ussat, Ax, ete, Ce département doit son nom à la rivière qui l’arrose,

Ariel, nom biblique signifiant « Lion de Dieu » où « Foyér de Dieu ». Génie aérien aux ordres do Prospero, personnage de la Terspête de Shakespeare.

arien, enne {ri-in, è-ne; n. et adj. Partisan de l'arianisme : un arien ; princesse arienne,

ariette {ri-ê-te] n. f. (ital. arietta), Petit ntr de proportions réduites, qui se rapproche du cadre de la romance, tantôt tendre et expressive, tantôt gaie, vive et enjouée, Paroles chantées sur cet air,

Ari-Haïan, massif montagneux du Marco central, point culminant du moyen Atlas (3.000 m.) ; important centre de distribution hydrographique.

arille [{/ mill., e) n. m. Tégument accessoire qui, dans FeSAEEE graines, se développe au voisinage du hile,

arillé, e [// mil.] adj. Qui est pourvi d'un arille : graine arillée.

Arimane. V. AnnimAx.

Arimaspes, peuple de l'ancienne Seythie, sur la côte orientale de la mer Caspienne, — Les Ari- maspes n'avaient, dit la Fable, qu'un œil, et dispu- taient aux Griffons l'or que roulaient les fleuves de leur pays.

Arimathie frfjou Rama, v. de la Judée, patrie de Joseph, qui ensevelit Jésus-Christ,

arimer {mél v. a. Chez les épingliers, ajuster le poinçon sur l'enclume.

Arinthod {#1}, ch. de e. (Jura), arr. et à 40 kil, de Lons-le-Saulnier ; 90 h. Travail du bois.— Le cant, a 26 comm. £#t 6,600 h,

Ariobarzane, nom de trois satrapes du Pont, d'un satrape de Perse et de trois rois de Cappadoce, qui régnérent sous la tutelle romaine.

Ariodant, drame lyrique en {rois actes, paroles d'Hoffmann, musique de Métl (1799). Œuvre véhé- mente, où se trouve la fameuse romance Femme sensible,

arion n. m. Genre de mollusques de la famille des limacidés, renfermant des limaces noires ou rouges, com= munes dans tout l'Ancien monde.

Arion, cé- lèbre poète et musicien grec du vue siècle av. J.-C. La lé- gende raconte

u'il fut sauvé e la mort par des dauphins, que les sons de sa lyre avaient charmés. Cette merveilleuse puissance de la musique est souvent rappelée en littérature.

ari0s0 [:0] adj. et n. (mot. ital. : de aria, air). Mus, Air de grand style, à mouvement large, à haute expression dramatique et lyrique. On donne aussi ce nom à une phrase mélodique de courte durée, qui survient dans le cours ou à la fin d'un récitatif.







Ariou.