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RÉGION DE L'ARGONNE. (V. VERDUN.)

constructeur Argos, soit de la ville d'Argos, soit de sa couleur (gr. argos, blanc). (Myth)

ATgO n. m. (du n. du navire Argo). Constellation australe, dite aussi Navire, dans laquelle se trouve Canopus, belle étoile de première grandeur.

argol n. m. Excréments desséchés de bœufs, chevaux, moutons ., que l'on émploie comme combustible dans ains pays privés de bois : Tar- tarie, Mongolie, hauts 1tcaux algériens,

Argol, comm. du Finistère, arr. et à 22 kil de Châteaulin ; 1.460 h.

Argolide, contrée montagneuse de l'ancienne Grèce, au N.-E. du Péloponèse; cap. Argos; v. pr. Mycè Épidaure. aujourd'hui partie du nome d'Argolide-et-Corinthie, Ch.-1. Nauplie.

argOn n. m. (du gr. argôn, inactif). Gaz simple, incolore. inodore et insipide, qui entre énvirôn pour un centième dans la composition de l'air. Découvert en 1894 par lord Rayleigh et Ramsay; un litre d'ar- gon pèse 1 gr. 78.

argon n. m, Morceau de bois courbé en are, formant un trébuchet pour préndre les oïscaux.







Argonaute : 1. Femelle nageant: 2. Mäle.


argonaute [n6-te) n. m. Mollusque des mers tropicales, appelé aussi nautile.

Argonautes [nô héros grecs qui montés sur lé navire Argo, al ent conquérir la Toison d'or en Colchide. Jls étaient environ cinquant Hercule, Castor et Pollux, Orph - ée, etc. Aprè aintes péripéties, souvent

contées par les poë Jason s'empara de la fa- “ e Toison, aidé p a fille du roi de Colchide, Médée, qui s'enfuit avec lui. (Myth.}, Par plaisant. navigateurs; esprits novateurs, aventureux. — Un Argonaute,









Argonautiques (/es), poème épique sur l'expédi- tion des Argônautes, par Apollonius de Rhodes, C'est une sorte de chronique versifiée spirituellement, et avec une élégante érudition. On y admire une psy chologie pénétrante dans la peinture de l'amour de Médée 59 s. av. J.-C.); Valerius Flaceus en a fait, au 1ve siècle, une diotre imitation,

Argonne, région de France, constituée par des collines boisées qui s'étendent entre la Meuse et l'Aisne, autour de Sainte-Menechould (Marne, Meuse et Ardennes). Célèbre par la belle campagne dirigée par Dumouriez en 1792, €t qui finit par la bataille de

falmy. L'Argonne a été le théâtre de violents com- bats pendant la Grande Guerre (v. l'art. suiv.). [Hab. Argonnais.|

  • Argonne (bataille de l'), Dès l'année 1984, les

Allemands ont pénétré ee l'Argonne, qui a aus- sitôt constitué une des meilleures lignes de défense du bassin parisien contre l'invasion. Aussi, durant tout le cours de la Grande Guerre, ses défilés boisés ét leurs abords ont-ils été le théâtre de coups de main, d'embuscades et d'escarmouches, et aussi de courtes périodes de violente offensive, Mais il n'y a pas eu de vér le bataille dans l'Argonne avant l'année 1918, Alors, le nom de l'Argonne figure à côté de celui de la Champagne parmi ceux des ba- tailles d'ensemble livrées au cours de la grande campagne offensive qui s'est poursuivie sans intér- ruption entre le 18 juillet et l'armistice, De cette bataille de Champagne et d'Argonne, qui dura du 26 septembre au 15 octobre, la longue et dure ba- taille de Montfaucon {mêmes dates) est, dans l'Ar- gonne, le principal épisode. Elle s'est terminée, grâce aux efforts combinés des Français du général Gouraud et de la 1re armée américaine (major général Liggett), par le dégagement complet de toute Ia forêt d'Argonne et par le recul total des Allema: Tôt après, les batailles du Chesne et de Buzancy ont méme rejeté les soldats du kronprinz bien au N, des prolongements ‘septentrionaux de cette même forét d'Argonne.

Argos |yhôss), v. du Péloponèse, près du Nauplie: 10.000 f. (Argiens). Ancienne capliale de l'Argolide, plus tard subjuguée ue in grand rôle dans les récits m >yrrhus fut tué au siège dé cette vill S appelle auj. Plan

Argostoli, v. de Grèce, ch.-1. de l'île de Cépha- lonie ; 9,000 h, Commerce actif,

argot fyho]) n, m. Langue spéciale aux malfai- teurs, souvent très expressive ; refroidir (tuer), la












fe de





































ARG

sorbonne [la tête). etc. Langage particulier

dans certaines professi: aryot des peintr — Encycz. L'argot français paraît dater du.

au xve siècle; il était alors en usage parmi les mien

diants, merciers, porte-balles, et parmi les vo

Les œuvres du poète François Villon nous ont

mis dés pièces entières rédigées cet ancien a

qui demeure fort difficile à déchiffrer. D'ailleu

rien n'est plus varié gun changeant que 14

A côté de l'argot des faiteurs, il s'est dév

une foule d'argots particuliers pour chaque n

chaque profession, chaque école. La Grande

a créé de nouveaux mots d' t ct surtout

loppé et répandu l'argot déjà existant. ; argot !9h0) n. m. Bois au-dessus de l'œil «

prete (On dit plutôt e=RGoT.)

argoter [té] v. a. (rad. argot). Couper l'©

mité d'une branche morte,

argotier (tié) ère n. et ad}. Qui connaît l'ar-. got, le parle. : N argotique adj. De la nature de J'argot Van gage aryotique. = : argotiser [z6) v. n. Parler argot. (Peu us.) Argou (Gabriel), avocat au t de P né dans le Vivarais, m, au début du xvir : auteur d'une célèbre Institution du droit f gais (1682), il argoulet [à] n. m. (de Argolider Corps déc Er légère. En AA pére À xvie siècle. (Les argoulets furent appelés. d'





stradiots ou estradiots,) Argo ri- vière de la Mon- lie, sortie du alaïi-Nor,et l'une des bran- ches mères du ficuve Amour, ) argousier sié] n. m. "Bot. yn. de uip- POPHAÉ.

argousin {sin) n. m. (ital! algozzino). Sur- veillant des for- çats. Par déniyr. Agent de police.

Argout {ghou]) (Antoïne- Maurice - Apolli- naire, comte d'}, homme d'Etat français, né à Vi silieu {Isère}, m. à Paris (1782-1858); ministre Louis-Philippe. L

OvVie {vf}, un des cantons de la 230.660 h, (Argoviens). Capit. Aarau.

argue ![ar-ghe) n. f. (de Len ine qui sert à dé-

ssir, au moyen de filières, es lingots d'or, d'argent, etc. Bureaux de l'arque, bureaux publics établis autrefois à Paris et à Lyon, où les tireurs dor allaient faire dégrossir leurs lingots.

Argueil {gheu, { mil}, ch-L de c. (Line Tuterteuref! arr. et à 25 kil. de Neufchâtel ; #10 h — Le a 16 comm. et 5,780 h. x

Arguelles (Augustin), homme d'Etat né à Ribadasella, m. à rid (1776-1844) ; surno D mé le Cicéron espagnol. Ministre après la révol tion de 1820, puis exilé en Angleterre, il rentra en. Espagne à la suite de l'amnistie en 1832,.et fut tu teur de la jeune reine Isabelle jusqu'à la rév. de 1843.

arguer {ghu-éj v. a. (du lat. aryuere, prou V.n. Tirer une conséquence de : il ne faut ovgquer du général au particulier. end contredire v. à. Prat. Accuser = arguer de fi un arte. (Vx.) F

arguer {ghé] v. n. Passer, par les trous l'argue, l'or ej l'argent, …

argueux, euse [ghu-, eu-se) adj. Qui du reproche, de l'offense : paroles aryueuses. Arguin (#axc p'}, banc de sable, sur Ja océanique de la Mauritanie (Afrique Occi française). Pécheries. C'est là que vint, en s'échouer la frégate Méduse, argule n. m..Genre de crustacés copépo dont une espèce (argule où pou des poissons), d taille minuscule, vit en parasite sur les poissons d'eau douce, 7 ES argument [man] n.m.(lat. argumentum). Rai ment par lequel on tire une uence : a ation est l'argument de l'ipnorance. Preuve» tirer argument d'un fait. Sommaire d'un livre, di sitré, d'une narration. Math. Quantité d'où nd une circonstance mathématique, équation égalité, ou détérmination. argumentant iman-fan) n. m. Celui quiar- gumente dans un acte public contre le répondant." argumentateur, trice [man] n. Qui | à arguménter : un ennuyeux argumentateur,

argumentation [man-ta-si-on] 1. f. art d'argumenter : briller dans l'argumentation.

argumenter {man-té} v. n. Faire des argü ments. É +

argumenteur {man) n. m. Celui qui argt menie : un bon argumenteur.

argumentum ad crumenam loc. lat. signif. Ar qument à la bourse. A défaut de bonnes on ouvrir sa bourse: dans le Barbier dé Séville. de Conte Almaviva emploie avec Basile l'argument! ad crumenarm.

argumentum baculinum loc. lat. signif. 4 ment au bâton. Donner des coups de bâton en g d'arguments: dans le Médecin malgré lui, de Mo dicre, c'est l'argumentum baculinum qui convertit Sganarelle.

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