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KOU

ot dont les vallées sont à 1.000 mètres d'altitude ; — 2e Epaten ce sont les hautes vallées de l'Hindou-Koh, À l'est de Caboul, arrosées par les rivières qui forment la Pandjchir, tributaire de l'Indus ; altitude de 2.000 à 5.000 mètres, (Les Ku- histani, d'humeur batailleuse, sont estimés au nom- bre de 200.000) ; — 3° dans la région montagneuse, habitée par des tribus indépendantes et mal connues, etqui pyee de l'Afghanistan la haute vallée de l'in- dus; — #4 dans l'empire anglais de l'Inde (prov. au Sindh). C'est le bassin PRAINTe et peu habité du Hab, oies de la 25 d' TT — : Axa 2 Bélout- s région qui confiné au territoire An, AU “’ouflque, couf pe ue, Co ue ou cufique rdj, Se Den tacite date ed É Koufra, groupe d'oasis du désert Libyque, au sud du plateau de Barka, relevant politiquement de r ; 9.000 h. environ, Palmeraies. & n. m. agns de la dignité d'hospodar, Kouka ou Kouko, v. de la Nigritie anglaise, ancienne capitale du Bornou (Soudan central), non loin du lac Tchad ; 50.000 h. Koukou-Nor, lac de l'Asie centrale, entre la Chine, la Mongolie, le Tibet; à 3.200 m. d'alt, koukri n.m. Coutelas court et massif, en usage au Tibet. ul n. m. (m,. ture signif. esclave). En Turquie, corps de e, patrouille. Effectif des me Tan et de mer. ou v. de la républi- qe Fra 2e la Drotipe e, sur l'Ili; 12.000 h. Centre commercial important. koulibiac {bi-ak] n. m. Pâté russe, qui se fait ordinaire- ment au saumon, et quelquefois aux choux. Koulikoro, poste mili- Koukris taire de l'A-O. À. (Haut-Séné- gal et Niger), sur le Niger. Station de canonnières.

koulitch n. m. En Russie, espèce de gâteau de pâte fermentée (farine de froment, sel, levain, beurre, œufs, raisins de Malaga et deCorinthe).

Koum où Kôm, v. de la Perse (Iräk-Adjemi), sur l'Annabar:; 20.000 h. Commerce actif. Sanctuaire et pèlerinage dés Chiites.

oumamoto, v.du Japon (Kiou-Siou); 61.000 h.

Koumanovo, r. de la Yougoslavie (Serbie), sur la Go sous-afil, du Vardar, et le chemin de fer de Belgrade à Salonique , 12.500 h. Victoire des Serbes sur les Tures dans la première guerre balka- nique (La oct. 19121. Pendant la Grande Guerre, elle fut prise par les Bulgares le 20 octobre 1915, et reprise par les Serbes le 30 septembre 1918. Ch.-L de d. tement,

oumis ou KOUMYS [miss] n. m. Boisson fermentée, que les peuplades nomades de l'Asie pré- nt avec du lait de jument.

— Encyos. Pour préparer le koumis, on met le lait dans un vase de bois qu'on expose dans un endroit chaud, Au bout de vingt-quatre heures, le lait est aigri; on mélange la masse à l'aide d'un bâton; après un nouveau repos de vingt-quatre heures on recommence, et l'on transvase dans un vaisseau haut ét étroit. (Le koumis est une boisson légèrement ai et'douée de propriétés enivrantes.)

oum-Kalé, nom d'une localité et d'un cap de l'Asie antérieure, sur la côte ouest de l'Anatolie, à l'estuaire du Mendéré-Sou (le Simots d'Homère) qui se jette dans la Méditerranée à l'entrée méridionale des Dardanelles. La ville a 1.000 h. Combat livré aux Tures par les Français, les 25-26 avril 1915, au début de la Daus CE TRE Pr Li }, pour perme aux Anglais de uer sur la Penfnsnle de Gallipoli.

kouna n.f. Nom générique désignant les peaux de martre, de zibeline, d'écureuil, etc., que, primiti- vement, les Russes employaient comme monnaie courante.

Koundouz, pays montagneux du Turkestan

tentrional, arrosé par l'Ak-Serai ou Koundouz, aff. de l'Amou-Daria, et peuplé d'environ 400,000 h. Ilest vassal de SN AR pe et a la petite ville de Koundouz pour capitale ; 2.000 h.

Koupalo, féte populaire, d'origine païenne, qui se célébre en Russie au solstice d'été,

Kour ou Koura ile), fl. de Russie, tributaire de la Caspieune. Il baigne Souram, Gori et Tiflis ; cours 1.050 kil,

Kourdes ou Kurdes, nom donné aux popula- tions du Kourdistan.Adjectiv.: tribu kourde ou kurde.

— Encyos. Les Kourdes sont de race blanche, et ont la PS ESA NT de rudes montagnards. Après avoir pendant un siècle sujets de la Perse, ils se


Kourdes,

révoltèrent, et se soumirent en majorité à la Turquie fon s.). 11s se divisent en nombreuses tribus, parmi uelles il en est qui se livrent à l'agriculture. Les autres font dé l'élevage, et vivent sous des tentes ; leur occupation favorite est pese à main armée. en hr dan Ta En ne d pars Fee compris e dans e, é dans . (Hab, Kourdes où Kurdes.)


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Koures, Brin finnois apparenté aux Livo- niens et aux Esthoniens. (Ils ont laissé leur nom à la Courlande). Un, une Koure. Adjectiv. : race koure. _Kourg, Kourgh ou Courg, prov. de l'Inde ; 473.000 h. Ch..L. Merkara.

Kourgan, v. de la Russie d'Asie (gouvernem. de Tobolsk); 9.000 h. *

kourgane n.m.En Russie, sépuliure ancienne en forme de tumvlus. (On rencontre les kourganes depuis la vallée du Dniéper jusqu'à celle du Velga, et depuis Petrograd jusqu'à la mer Noire et la mer Caspienne. Les plus anciens appartiennent à des populations de race persane.)

touriles (i.#s), archipel japonais d'Asie; longue

chaine d'iles montagneuses et volcaniques, de 1.200 kilom, allant du Kamichatka à l'ile Yéso;

  1. .800 hab. (Kouriliens : Afnos et Giliaks).

Kouropatkine (Alexis-Nicolmevitch}, géné- ral russe, né et mort dans le gouv, de Pskoy (1848- 1926). IL à commandé en chef l'armée russe de Mand- chourie, pendant la campagne de 1904-1905. Pendant la Grande Guerre, il com- manda un corps d'armée du Nord, puis fut nommé gouverneur du Turkestan. Après la révolution russe, il accepta un poste de conseiller technique dans l'armée rouge.

Kouro-Sivo (c-à-à. Fleuve Noir),courant chaud du Pacifique, qui, né aux environs des tropiques, bai: gné les côtes est du Japon.

Kourou, fl. de la Guyane française. Il nait dans les montagnes de Plomb, et se jette dans l'Atlantique par une em- bouchure ensablée, de pas- sage difficile. (C'est sur les bords du Kourou que fut tenté, en 1763, un essai malheureux de colonisation dont le souvenir a longtemps pesé sur les destinées de la colonie, Des huit ou dix mille colons, pour la plus grande partie alsaciens, que les encourage- ments de Choïseul avaient attirés vers la Guyane, il ne restait plus, en 1765, que quelques centaines de malheureux qui durent se réfugier vers la Guyane anglaise ou vers Sinnamary.)

ourouche n.m. Monnaie d'argent turque, qui valait 0 fr. 225.

Kour-Singh, prince hindou, né vers la fin du xvine siècle, pendant la conquête de l'Hindoustan par les Anglais qu'il combatlit dans toutes les ré- voltes fomentées contre la Compagnie des Indes. Vers 1840, il fit sa soumission ; mais il fit ensuite cause commune avec le célèbre rajah de Cawnpoore, Nana-Saïb, lors de l'insurrection de 1857, et il fut l'un des derniers à déposer les armes. 11 a publié, en 1850, de curieux mémoires sur sa vie,

Koursk, v. de la Russie (Ukraine), ane. eh.-1. du gouv. homonyme, sur la Koura : 52.000 h. Fila- tures, tanneries, commerce de pelleteries. — Le gouvernement a 827.000 h.

kourtchi n.m. Corps de cavalerie, composé de nobles, et qui servait dé gardes aux rois de Perse de la dynastie des Sefévis.

kourtka ou KkurtKa& n. m. Mot polonais, diminutif de Æurta [kour-ta], qui signifie « habit court ». (Il servit à désigner, sous le premier empire, l'habit à plastron et à basques courtes des lanciers polonais, puis celui que portèrent les lan- ciers français.)

Koush, personnage biblique, fils de Cham, et petit-fils de Noé (Bible).

Koushites (de Koush, n.pr.), nom que portent. dans la Bible, les habitants de l'Egypte méridio- nale, de l'Ethiopie et de l'Arabie du Sud, — Les ethnologues désignent sous ce nom de Koushites un

roupe comprenant les Egyptiens, les Baraberas de a basse Nubie, les Abyssins, etc,

kousser [kou-sér']n. m. Instrument de musique

japonais, à cordes pincées. (Le corps sonore est


INA IN

Kouropatkine.



Kousser.

octogonal. L'instrument est monté de des cordes, et Je manche est divisé par quatorze sillets.) koussine [kou-si-ne]. Chim. V. KOSBINE.

Koussouri, v. de l'Afrique-Equatoriale Fran- çaise (Territoire du Tebad). Prise d assaut (1900) par le commandant Lamy, qui fut tué bientôt après aux environs, dans un combat contre Rabah.

koustar !kouss] n. m. (mot russe). Paysan russe qui se livre à diverses sortes d'industries {charronnage, menuiserie, vannérie, tissage durant les longs loisirs forcés de l'hiver. PL. des koustari.

Kout ou Kout-el-Amara et Kut-el- Amara, v. de l'Asie antérieure (Mésopotamie). sur le Tigre. Victoire du général Townshend sur les Tures les 26-28 septembre 1915; après son échec de Ctésiphon, ce même général s'y enferma et dut se rendre après un siège de 143 joa {3 déc. 1915- 29 avr. 1916), sans avoir pu être délivré. Le général Maude la reprit le 23 février 1917, après une série d'opérations militaires qui commencèrent dès le milieu de décembre 1916.

Koutaieh, Kutaieh ou Kutaiah et Kutahia, v. dela Turquie d'Asie (Anatolie, Khoda vendikiar), sur le Koutaieh-Sou ; 30,000 h. Grande fa- brication de tapis. Défaite des Tures par les Egyp- tiens d'Ibrahim (1882).

Koutaïs {1a-iss!, v. de la république de Géorgie, au N.-0. de Tiflis, sur le fleuve Rion; 32.400 h. Métallurgie, houille. |

Koutchouk-Kaïnardji, village de Bul

rie, où fut signé en 1774 un traité célèbre entre La Fürquie et la Russie qui y trouvait d'importants avantages du côté de la mer Noire,

Koutno, r. de Pologne, sur l'Ochnia, affluent de la Visiule: 12.000 hab. Sucreries. Ch. de district du gouv. de Varsovie.




KRA

Koutouzof (Michel), général russe, n& et m. à Bunzlau, en Silésie (1745-1813). Il fit les campagnes de Pologne, dé Turquie et de Crimée sous Cathe- rine 11, fut envoyé au se- cours dés Autrichiens à Austerlitz. Pendant la campagne de Russie, il fut vainqueur à Krasnoié,mais fut vaincu à la Moskova.

kouttar n. m. Forte dague hindoue à lame large, à poignée disposée en étrier.

Koutzo-Vala- ques. V. Roumain.

Kouznetzk, v. dela Russie d'Asie (gouv. de Tomsk),surle Tom; 21.000h.

Kovalevska (Sonia Convix-KRUKOVSKI, Mme), mathématicienne russe, née à Moscou, m. à Stockholm (1860-4894). On lui doit des mémoires sur les équa- tions aux différentielles partiel- les, sur les intégrales abéliennes. etc. Elle a écrit des romans, et d'intéressants souvenirs.

Kovalevsky (Maxime), sociologue russe, né à Kharkov, m. à Petrograd (1851-1916), 11 étu- dia surtout les rapports de la structure économique des sociétés avecleur régime politique. Auteur des Origines de la démocratie, ete.

Koveit ou Koweït, v. de l'Arabie septentrionale, port actif Koutt sur le Khär-Abdilla, baie du golfe bé Persique ; 25.000 h. Salines, constructions navales.

Kovel, y. de Pologne (Volhynie), sur la Turia, affluent du Pripet; 18.000 h. c Nœud de voies ferrées. Elève du bétail. Prise par les Austro-Alle- mands le 3 septembre 1915; ne put être délivrée par Broussiloff, au cours de sa fougueuse offensive de 1916. Ch.-1. de district.

Kovno, v. de Litua- nie ; 90.000 à. sur le Nié- men ; ane, ch.-1. d'un

ouv. de l'empire russe. æs Français s éh emparè- rent en 1812, et les Autri- chiens en 1916 pendant la Grande Guerre. Céréales, pelleteries, poteries.

Kovrov, v. de Rus- sie (gouv. de Wladimir}, sur la Kliazma; 15.000 h. Industrie active.

Kozeluch{(Jean-Antoine) compositeur tchèque, né à Volvary. m. à l'rague (1738-1814); il a laissé un grand nombre de compositions religieuses. et deux opéras.— Son cousin. LÉOPOLD-ANTOINE.fé à Volvary, m. à Vienne (1762-4818), a écrit un nombre considé- rable d'œuvres musicales diverses, et plusieursopéras.

Koziebrodzki (comte Ladislas), romancier et auteur Fix SU OL EUX né à Koledzieiowka (Galicie) (1839-1891). On cite, parmi sés romans : Les Noces interrompues (1858), La Belle-mère, la Barca- role, la Veuve (1868), et parmi ses drames et comé- dies : Sur un chemin glissant (1868), Les Gants pour le bal (1869) ; le Comte Moriano (1870) ; etc.

Koziowa ou Kadiowkak, bourg de Po- logne (Galicic), sur le versant septentrional des Karpathes, au pied du col de Strij. Combats heureux

our les Russes, contre les Autrichiens, à la fin de eur marche vers la Hongrie, en février-avril 1916,

Kozloff, v. de la Russie des Soviets (gouv. de Tama sur la Voronéje, affluent du Don; 40.000 hab. Ville industrielle. Ch.-1. de district.

Kozlowski (Michel), sculpteur russe, né et m. à Petrograd (1740-1803). On lui doit quelques statues colossales d'un bel effet: Suuvarov, ete.

Kozlowski (Joseph), compositeur polonais, né à Varsovie, m. à Petrograd (1757-1831) ; il a écrit un grand nombre de chœurs, de cantates, de chan- sons, et une messe de /lequiem,

Kozmian (Gaëtan), homme d'Etat et poète po- lonais, né à Galenzon en 1771, m. en 1856. Ministre de l'intérieur (1815). 1] est le chef de l'école classique; ses Odes, son poème sur Étienne Csarnieki et surtout ses Gévrgiques de la Pologne sont fort appréciés.On a aus- si de luide curieux Mémoires, qui vont de 1780 à 1856.

Kra, isthme montagneux unissant à l'Indochine la presqu'ile de Malacca. On a formé le projet de le percer par un canal.

kraak n. m. Bateau de transport, en Hollande, à un mât gréant une voile sur corne, et deux focs.

Kkraâl n. m. Village, chez les Hottentots, Syn. de CORRAL.

krabs ou Rreps [krèpss] n.m. Jeu de dés d'ori- gine anglaise, interdit en France.On écrit aussi CRABS.

krach /krak} n.m.(m.allem.). Débâcle financière : le système de Law finit par un formidable krach.

Kræmer (Anders Robert, baron de), écrivain suédois, né à Stockholm en 1825, membre de la Chambre haute ; auteur de recueils de vers : /a Na- ture du Nord ; de récits de voyages : Fruits du Midi, Diamants dans la houille, un Hiver en Orient.

Krafft (Adam), sculpteur allemand, né à Nurem- berg, m, à Schwabach (vers 1450-1507). Ses œuvres sont d'une grande énergie d'expression, et d'une exé- cution large et magistrale,

Krafft (Pierre), peintre allemand, né à Hanau, m. à Vienne (1780-1886). Ila peint: Bélisäire, son chet- d'œuvre; Ædipeet Antigone, la Bataille de Leipztg, Manfred.

Krafft-Ebing (Richard, baron de). médecin allemand, né à Mannheim, m. près de Graetz (1860- 1902) : conna par ses travaux sur la pathologie ner- veuse : Psychopathie seruelle, ete.

Kraft (Jens Edvard), érudit norvégien, né à Christianssand (1784-1863) ; auteur de: Lerigue gé- néral de la littérature danoise, norvégienne, irlan-


Koutouzof,



Mm+ Kovalevska,