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KOR

À la fenêtre, Korovine s'est révélé comme un origi- nal peintre de décors. — Son frère, SERGB, est un bon peintre de la vie populaire russe.

korrigan, € n. Nom, dans les traditions popu- laires de Ja Bretagne, d'esprits malfausants, nains hideux ou fées.

Korrigane (/a), ballet fantastique en deux actes, scénario de François Coppée, chorégraphie de Louis Mérante, musique de Het Widor (1880); sujet tiré des légendes des korrigans, et qui tient natu- rellement à la féerie; musique fine et gracieuse.

Korsakof (Alexandre-Michel), surnommé Rimski, général russe, m. à Petrograd (1753-1840). IL fut écrasé par Masséna à Zurich, en 1799.

Kortekert :canarer), lieudit de la Belgique, en Flandre-Occidentale, non loin du village de Bix- schoote, sur la route de Steensiraete à Langemarck, Très disputé entre les belligérants pendant la ba- taille d'Ypres de 1914, il fut repris par les Français le 31 juillet 1917, en même temps que Bixschoote, lors de la deuxième bataille des Flandres.

Korybut Wisnowiecki (Michel), roi de Pologne de 1669 à 1673.11 fut élu après l'abdication de Jean-Casimir. Sans génie, sans courage, il livra la Pologne aux intrigues de cour et aux luttes intes- tines. Ses ennemis allaient profiter de cette anarchie, lorsque Sobieski apparut, qui délivra sa patrie en gagnant la bataille de Choczim (1673), et en faisant annuler le traité honteux que le roi venait de signer au profit des Tures. Wisnowiecki mourut le jour même de cette victoire, et fut remplacé par So- bieski,

korynite n.f. Substance minérale, résultant du mélange de ullmannite et disomose.

korzec [=ik] ou korschetz fohéte] mn. m. Mesure de capacité en Pologne (Galicie), etc., valant de 120 litres environ à 128 litres.

Korzeniowski (Joseph), auteur dramatique polonais, né à Brody (Galicie), m.à Dresde (1797- 163). Parmi ses œuvres dramatiques, il faut citer : des Montagnards des Carpathes (1843), drame popu- laire ; Les Juifs (1843), comédie qui eut le plus grand LT etc. On peut lui reprocher de viser trop à l'effet.

Koschwitz (Edouard), linguiste allemand, né à Breslau, m. à Kœnigsberg (1851-1904); connu par ses travaux sur la langue française.

Kosciuszko (Thadée), général polonais, né à Siechnowice, m. à Soleure (1746-1817). I prit part à des insurrections contre la Russie, fut nommé dicta- teur par ses concitoyens en 1794. IL lutta bravement etd'abord victorieusement ; mais, écrasé par les forces supérieures de la Russie et de la Prusse, il fut laissé

ur murt sur. le champ de Fataiile de Maciecjowice. Fait prisonnier par les Rus- ses, il fut remis en liberté

ar le tsar Paul Ier, et passa Fe reste de sa vie en dehors de toute agitation,

KosciuzkO (monr), montagne de la région nord- ouest des monts Warragong ou Alpes australiennes, . et point culminant du systè- me ; 2189 m. d'altitude.

koséine n. f. Composé

ue l'on extrait des fleurs e kousso ou cousso. Syn. KOSSINE, KOUSSINE.

Kosel ou Cosel, v. d'Allemagne (Haute-Silé- sie), sur l'Oder, au point terminus de la navigation sur ce fleuve canalisé ; 7.300 h. Moulins, raffineries de pétrole, ete, Jusqu'en 1876, Kosel a été place forte, Ch.-1. de cercle.

Kosice [ko-chitsé]. Géogr. V. Kascuau.

Kosiki, opérette en trois actes, paroles de Wil-

. liam Busnach et Armand Liorat, musique de Charles Lecocq (1876); la pièce est une fantaisie japo- Te amusante et gaie ; la musique enest gracieuse et légère.

oskinen (Yrj6), historien finlandais, né À Vasa, m. à Helsingsford (1830-1903). Son véritable nom était Georg Zachris FOnsmaxx. 11 a joué un rôle important dans la politique finlandaise, et a pu- blié en finnois : La Guerre des massues (1877), is- toire du peuple finnois (1881-4882), Récits de l'his- toire du moyen âge (1865-1887), ete.

kossine n. f. Chim. V. KoséiNe.

KossoOVO (PLATEAU OU PLAINE DE), appelé aussi champ des Merles, plateau de la Yougoslavie (Ser- bie)}, haut de 500 à 600 m., et arrosé par les têtes de l'Ibar, affluent de la Morava serbe. La « plaine » de Kossovo est fertile, et produit des céréales, du tabac et des fruits. C'est un des cantons du prys les plus célèbres dans l'histoire nationale serbe. Mourad Ier y défit le roi Lazare en 1389, et Mourad 11 le Hongrois Jean Hunyade en 1448, Les Serbes y remporlèrent en octobre 1913, pendant la

remière guérre des Balkans, plusieurs victoires sur es Turcs, et là, pendant la Grande Guerre, commença l'agonie de l'armée serbe. De là aussi, aprèée une héroïque résistance contre les Austro- Allemands de Mackensen et les Bulgares, les Serbes enve- loppés au Nord, à l'Est et au Sud se décidèrent (fin nov. 1915) à opérer leur lamentable retraite vers les bords de la mer Adriatique, à travers l'Al- banie,— Sous la domination turque, le nom de ÆKossoto avait été donné à une province ou vilayet de l'empire oUo-


Kosciuszko

man.

Kossuth (Louis), pa- triote hongrois, né à Monok, m. à Turin (1802418%). Elu député du comitat de Pest, il fut bientôt le chef du parti populaire, et il incarna le soulèvement natio- nal qui devait faire de la Hongrie féodale un pays constitutionnel ; mais. après l'issne fatale de la révo- lution, il s'expatria. Son corps fut ramené à Buda- est, où il eut des obsèques nationales. — Son fils, François, né et m. à Budapest (1841-1914), chef du parti de l'Indépendance au parlement hongrois.


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Kostomarof (Nikolaï Ivanoviteh), poète et historien russe, né à Ostrogosch (gouv. de Voronèje), m. à Petrograd (1817-1885). 11 fonda à Kier une société secrète, la Confrérie des Saints-l'yrille- et-Méthode, pour la libération des serfs. Interné ensuite à Saratof (1847),i] ne fut amnistié qu'après la

mort de Nicolas Ier. Parmi ses ouvrages, où la cri- tique fait parfois défaut, on peut citer : la Révolte de Stenko-Razin (1858,, À bliques de la Rus-

sie du Nord 4866), Mazeppa (1882).

Kostroma ou Costroma, v. de la Russie centrale, anc. ch.-l. du gouv. de Kostroma, sur le

NE ; 42.000 h.

osturino, localité de Bulgarie, à la frontière de la Macédoine hellénique, au pied septentrional du mont Belasica, qui sépare le lac de Doiran de la Stroumitza. Combat en octobre 1915, au cours des opérations sur le Vardar, peu après qu'eut débuté la lutte des Alliés contre les Bulgares sur le front de Salorique.

Kotah, v. de l'empire anglais des Indes, dans le Radjpoutana (Inde centrale), sur le Tehambal. af- fluent de la pins 52.000 h. Capitale de la princi- pauté de Kotah ; 639.000 h.

kotchubéa {kof-chu] n. m. Genre de rubia- cées, comprenant des arbres à feuilles oblongues, opposées, à fleurs dioi-

ues. (Les fleurs mâles es kotchubéas sont très belles, et disposées en cymes corymbiformes. On en connaît quelques espèces, +4 l'Amérique

res

otek ftik] n. m. Tambour à main de Ja- va. (Il sert à accompa- gner les chants des indigènes musulmans dans leurs Cérémonies religieuses : processions, mariages, en- terrements, etc.)

Kotk. dans une petite ile voisine de la côte nord du golfe de Finlande. Important commerce de bois de charpente.

Koto (m. japonais) n. m. Instrument de musique de l'espèce des psaltérions, composé de treize cor- des tendues sur deux chevalets fixes et mesurant près de deux mètres de longueur. (C'est le piano japonais.)

KotokKo, région du Soudan central, üne des

rovinces du Bornou, comprise entre le lac Tchad au N. et le Chari à l'O. et au S. Région de basses plai- nes argileuses, fonds encore humides d'un lac Tchad plus étendu, mais d'une merveilleuse fertilité, pro- duisant le sorgho, le coton, le maïs, l'indigo, la pas- tèque, ete. Population de nègres kotokos el maka- ris, généralement agriculteurs ou pêcheurs, et mu- sulmans, Capit., bien déchue, Afadé, Villages prin- cipaux : Ngala, Goulféi et Kousseri.

Kotokou, empereur du Japon, qui régna de 645 à 654 de notre ère. Il est célèbre par les réformes qu'il apporta dans l'administration provinciale, et par la création des huit ministères au-dessus des- quels il plaça un conseil supérieur, composé d'un

remier ministre (dajo-dat- Jin), d'un ministre de gauche (u-daï-jin), et d'un ministre de droite (sadaï-jin). .

Kotonou, v.de la Gui- née septentrionale /Dahomey). Port sur l'Atlantique ; 4.000 h.

kôttigite [keu]n.f. Arsé- niate hydraté naturel de zinc avec oxyde de cobalt.

Kotze n. m. (m. chinois). Appareil que les Chinois atta- chent à la queue des pigeons, : et dont le sifllement pendant le vol éloigne, pa- rait-il, les oiseaux de proie.

Kotzebue (Auguste-Frédéric-Ferdinand de), littérateur allemand, né à Wei- " - mar, m, à Mannheim (1761-1819); : auteur du drame Misanthro- pie et Repentir, et de la comé- die Petite ville allemande. 11 fut l'adversaire du roman- tisme, publia une série d'at- taques furieuses contre Napo- léon, et, devenu l'agent secret du tsar Alexandre Îer, il atta- qua avec vélémence toutes les idées libérales. Ses dénoncia- tions soulevèrent des haines terribles, et un jeune exalté, l'étudiant Sand, le poignarda. — Son fils Orro, né à Revel, servit dans la marine russe, et fit un voyage d'exploration dans les mers arctiques (1787-1846). — Pau, comte de Kotzebue, frère d'Otto, général russe, né à Berlin (1801-1884), se distingua au Caucase et en Crimée; il fut gouverneur général de Pologne.

kou n. m. Tambour chinois, garni de clochettes.

koua n. m.Apocynée dont le sue sert, dit-on. à empoisonner les flèches, € chez les Mandingues. T's

Kouala - Loum- pour, v. de l'Indochine méridionale, dans la pres- u'ile malaise, sur le euve Kiang:; 60.000 h. C'est la capitale de l'Etat de Salangor, et la ville la plus importante des Etats malais, le grand entrepôt des mines d'étain avoisinantes,

kouan n. m. L'un des noms désignant en Chine les temples dé la religion taôiste.

ouang-Binh, Quang-Binh ou Dong-

Ho, v. de l'Indochine française (Annam) ;ch.-L de la pers de Kouang-Binh, sur l'estuaire de Sno-Bun golfe du Tonkin): fortifications. Route mandarine du Tonkin en Cochinchine.— La ince de Kouang- Binh a environ 350.000 h.; plateau élevé, couvert de forêts; la partie est forme une région littorale cultivée ; 1.000 h. environ,


Kotek.


Kote.

port de Finlande (district de Viborg).



KOU

Ko -Nam où Quang-N: v. de rang 2 pr (Cochinchine), ch.-1. de la prov. de Kouang-Nam, sur le Kouang-Nam, affluent du Faï-Fo; 6.000 h. environ. — La prov.a 800.000h. bo e Re me a riz, LE spin

ouang-Ngaï ou Quang-N£gaï, v. de

l'Indochine s Fr (An- - nam), située sur le Daï, s petit fleuve côtier ; 2.000 h. Ch.-1. de la prov. de Kouang-Ngaï. — La pro- vince se compose d'une plaine littorale bien culti- vée (riz), et de hauteurs couvertes de forêts ;

,000 h. Kouang-Si, prov. de la Chine méridionale: 6.200.000 h. Capit. Æouë- Luny. Kouang-Sou, em reur de Chine, né etm,.à 'ékin (1872-190#). Il a ré- gné sous la tutelle de sa lante l'impératrice Tsou N Hsi, dont la xénophobie amena en 1884 lé conflit du Tonkin, et en 1900 le soulévement des Boxe Kouang-Tchéou-Wan, territoire de rov. chinoise du HOUSSE AONR, sur la mer Chen pos de la pr Gi le de TA Ni a France par la Chine, pour 99 ans, 22 avril 1898, Popul. de 189.000 Chinois. | Kouang-Tou: roy. du sud de la Chine elle a, avec l'ile de -Nan, 28.000.000 d'h. Riz, chanvre, canne à sucre ; minés ; nombreuses in: dustries, Capit. Canton. A Kouang-Tri ou Quang-Tri, v. de l'Indo- chine française (Annam). ch-L de la prob RÉTTS . sur le Da-Hâm; citadelle, et à riz; les environs produisent du coton. — pro- vince réduit à une bande litiorale, longuë de 7 As ra ouang-Tsong, empereur de la Chine, de la dynastie des Song, né en 1149 de te ère, M. en 1200. 11 succéda à son père Hiao-Tsong, qui avait abdiqué en sa faveur en 1190. Il se laissa dominer par sa femme. l'im ce Li-chi. En 1194, les ee de la Las le Si d'abdiquer. ouang-Yen ou Qu. - v. de l'Indochine çaise (Tonkin) ; PP de are de Kouang-Yen, sur le So: hang, branche du delta de Si-Kiang, et rivière très profonde, dans une excel- lente situation : 2.100 h. La citadelle de Kouang-Yen fut occupée par les Français en 1883. — La province est pop de 30.000 h. ; sol très mont A côte, découpée, se creuse pour former la baie d'Halong (excellent mouillage de Port-Courbet), et se borde des iles de Kébao, de la Table, Rousse, de Cac-Ba ; exploitation des houilles de Kébao ; salines ;


FoSTE

Pr!

{


la principale culture est le riz. F ouan-Han-King, auteur ue ae

nois, né à Kiaï-Tchéou, dans la province de Ê sous Ja nest des Youen (xue s, de notre ère). La plus célèbre de ses pièces a pour titre : Téou-Ngo- por (le Ressentiment de Téou-Ngo); traduite par n. R

Kouanon, dieu japonais, personnification de la compassion ét de la Charité : figure dominante du bouddhisme tantrique.

Kouan-ti ou Kouan-Yu, célèbre guerrier et homme d'Etat chinois (161-219). Il est ré le modèle de l'habileté et des vertus militaires, pour les Chinois, qui lui ont conféré la déification. Kouan-ti est à la fois dieu de la guerre, patron des mar- chands, et protecteur des lettrés. , r.

Kouban, républ. de la Ciseaucasie, dont le territoire est constitué la vallée du fleuve Kou- ban ; près de 2.000. d'h, Cosaques ft. Capit. lékatérinodar. Cette ancienne pi C l'empire russe s'est séparée en novembre 4M8 de la Russie des Soviets, pour constituer un Etat indépen- dant. soumis en 1920 par les bolcheviks.

Kouban (le), fl. de la Russie méridionale, tri Dans de la mer Noire et de la mer d'Azof; cours

Koubango ou Coubango. Géogr. V. OxA VANGO.

koubba ou kKoubbèh {koub-bè] n. m, (m. arabe). Monu- ment africain élevé sur Ja tombe ou en souvenir d'un personnage vénéré.

— Encyez. Le koubba (Maghreb, sur- tout)est de for- me cubique, et surmouté d'un dôme demi- sphérique quelquefois orné d'unerois- sant. Il ne dépasse guère

  1. mètresde . &

côté. Les Français donnent fu koubba le nom im- page de marabout.

ouei-Ling, v.de la Chine, capitale du RES sur le ou-Kiang, af. du Si-Kiang;

000 h.

Kouei-Tchéou, prov. de la Chine méridic nale ; 9.267.000 h. Capit. Kouei- Fang.

Kouei-Yan . de la Chine, capitale du Kousÿ-Pehéou; 10/00 À. ds

Kouen”Loun, chatne de montagnes de l'Asie, entre le Tibet et le désert de Gobi. Un grand nom bre de ses pics dépassent 6,000 mètres, et même plu sieurs 7.000 mètres d'altitude.

Koué-Lung, v. de la Chine méridionale, capitale du Kouang-Si ; 80.000 h.

Kouhistan ou Kohistan (c.-à-d. pays mon. tagneur), nom de plusieurs régions d'Asie, qui font

ie d'Etats différents : 1° dans la Perse (prov. de oraçan), massif montagneux, entouré de déserts,


Koubba.