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KOL

système musculaire. On utilise en thérapeutique une |

poudre, une alcoolature, une teinture, un extrait alcoolique, un vin, un « sacchärure, employés comme antidéperditeurs. Kola (Prssqu'ire pr), péninsule de la Russie septentrionale, dans la province d'Arkhangelsk ; à peu près déserte, cou- verte de toundras, kolanine n. f. Com- binaison naturelle des alcaloïdes de la noix de kola.

nt do Etat e de l'empire an- : g i glais des dos dans là Kola : a, fruit; L, noix de kula, pire de Bombay et le bassin de la Krichna ; 33,000 h. Capit. Kolapour ; 48.000 h. _kolarien, enne {riin, #ne] ad rian; de Kol, nom d'une tribu de l'Inde sert à dési



(angl. kola- ] Terme qui er l'élément le plus primitif de la popu- lation de l'Hindoustan. Langues kolariennes, se dit de langues agglutinantes, d'origine inconnue, parlées dans l'Inde pe environ deux millions d'individus ftribus des thals, des Karwars, des Hos, des Bhounjias, des Korwas, des Bhils, dés Menas).

. kolatier {ri4] n. m. Nom donné quelquefois à l'arbre qui produit la noix de kola.

kolatine n. f. Composé phénolique, extrait des noix de kola fraiches.

Kolbe (Adolphe-Guillaume-Hermann), chimiste allemand, né à Helliehausen, près de Goœttingue, m. à Leipzig (1818-1844). On lui doit la découverte de Ja transformation de l'acide phénique en coralline.

Kolberg, v. d'Allemagne (Prusse, Poméranie), près de la Bus ; 25.000 h. Place forte. ?

. Kol sv. et port de Danemark, dans le Jut- Jand, sur Île Petit-Belt; 15.200 b. Ba- taille entre les Danois et les insurgés du Slesvig-Hols - tein en 1849. de ; TE k rie (dép. etarr.d'Alger), rès de la mer; -460 h. Vi- gnobles. koleh [4] n.m.Bateau lé- gér et rapide, en usage s l'archipel malais. (Mesurant de 9 à 16 mètres de long, il servait surtout aux pirates de

ces SA rer

kolinski n. m. Fourrure de putois ou de loutre de Sibérie.

Kollin {in')ou Neu-Kolin, v. de la Tchéco- slovaquie (Bohème), sur l'Elbe; 13.000 h. Sucreries. Le maréchal autrichien Daun y vainquit Frédéric II, 1e 18 juin 4757, pendant la guerre de Sept ans.

Kolomes ou Colomea, v. de Pologne (Ga- licie orientale), sur le Pruth; 41.060 h., juifs pour moitié, Nœud de chemins de fer, Prise par les lusses en septembre 1914. reprise par les Autri- chiens en février 1915, Kolomea est retombée au

ouvoir des Russes pendant la nde offensive de Éroussilofr de juin 1916! pour redevenir autrichienne en juillet 1917. Koloszvar {en allem. Klausenburg}, auj, Cluj, v. de Roumanie (Transylvanie) ; 60.000 h. Patrio de Mathias Corvin. Koltchak (Alexis-Vasilievitch}, amiral russe, né en 1874. Commanda, pendant la Grande Guerre, la flotte de la mer Noire jusqu'en 1917, et lutta en Sibérie contre les bolcheviks en 1918 et 1919; fusillé à Irkoutsk en 1920. Koltzov-Massalsky. V. Dona p'Isrria. Kolubara, riv. de la Yougoslavie (Serbie), sortie des collines de Valiévo, et confluant dans la Save à Obrénovatz. Sur ses bords fut livrée. an début ds la Grande Guerre, entre les Serbes de Putnik et les Austro-Hongrois de Potiorek, une bataille que gagnèrent les Serbes et qui cut pour résultai l'éva- cuation de la Serbie envahie, et de Belgrade, par les vaincus (19 nov.-8 déc. 1914). Cette bataille porte aussiles noms de bataille du mont Suvobor, de Koudnik ou de Valiévo. Komans, V. Comans. Komarom/{rom), Komorn, en tchèque KO= marno, v. de la Tchéco- slovaquie. sur le Danube ; 20.000 h. Bois, céréales. kommandantur ko-man, tour] n. f. (m. al- em.) V. COMMANDANTURE.

kômos ou cômos [moss}n.m. Fête dorienne, accompagnée de danses et de chants, en l'honneur d'un vainqueur,

Komotau, en tchèque Chomutov,v.deTché- coslovaquie (Bohème), au pied de l'E; birge,sur un affluentdel'Elbe par l'Eger; 49.500 h. Filatures de coton.

Komura (Jutaro: comte), homme d'Etat japonais, né dans la pro- vince de Huya, m. à Tokio (1853-1911). Magistrat, puis diplomate, il conduisit les négociations qui précédèrent la guerre avec la Chine (1894), puis la guerre avec la Russie, et celles aussi qui, à Ports- mouth, rétablirent la paix.

konak ou CONAC |nak} n.m. (m. ture). Hôtel ou palais d'un haut fonctionnaire ottoman, En Serbie, palais du roi.

Kon ou Co » ch.-L. de la Guinée françnise (gouv. de l'Afrique-Occidentale française, dans l'île de la Tumba: 7.000 h. Factoreries. Com- merce de caoutchouc, café, arachides,



Komura,

LAR, UNIV., 2 V.— T, L


RU.

Kong (uoxrs pe), chaîne de l'Afrique, qui sépare de in Cubes le haut bassin du Nisses : En

Kong, v. et prov. de l'Afrique-Occidentale fran- çaise (Côte d'Ivoire), au nord de cette colonie. — La province a 47.000 h. F \

Kong ou Koung {prince}, homme d'Etat chi- nois Le 1898), frère de l'empereur Hien-Foung ; a dirigé les affaires de la Chine depuis 1860 jusqu au moment où l'influence de Li-Hung-Tchang est deve- nue prépondérante,

koniaku n. m. Plante japonaise, a :partenant à —n famille des aroïdées. (Ses tubereules possèdent une saveur âcre et brûlante; mais, traités par l'eau de chaux, ils sont consommés comme légumes, ou uti- lisés pour la fabrication d'une sorte de vermicelle êt d'une colle à papier.)

Konièh [nié] ou Koniah et Konia, v. de la Turquie d'Asie (Anatolie) ; 45.000 h. Etofles. C'est l'antique Zconium.

Koning (Pierre), tisserand brugeois, né vers 1240, qui joua un rôle important dans le soulève- ment des communes de Flandre, et qui conduisit les milices de Bruges sur le champ de bataille de Courtrai,

KoningshoyckKt, comm. de Belgique (An- vers, arr, de Malines) ; 2.650 h, Tisseranderies.

Konotop, x. de l'Ukraine (gouv. de Teher- nigov). sur llézoutch, affluent du Sem (bassin du Daiéper) ; 28.000 b. Ch.-L d'un district agricole très fécond en céréales.

Kontchiniens, ennes f[ni-in, à-ne] ou Loucheux, euses [cheu, euze] tribu, indienne chamaniste de l'Amérique du Nord, établie sur le cours inférieur du fleuve Mackenzie, à l'ouest du lac du Grand-Ours. Adjectiv. : tribu kontchinienne ou loucheuse, Un Kontchinien ; un Loucheux. (Les Kont- chiniens, qui se donnent à eux-mêmes le nom de Déné-Dindyjié, ont les traits bien plus réguliers et le teint plus clair que les Peaux-Rouges. Chasseurs, ils échangent des fourrures avec les Européens. La polygamie est en usage chez eux, et les femmes y sont bien traitées.)

Konzas, tribu de Peaux-Rouges. vivant dans l'Amérique du Nord, entre le Mississipi ét les mon- tagnes Rocheuses. Un, une Konza.

o0n8 où KOOMA [hou] n. f. Feuille d'échite, dont les sauvages se servent pour éempoisonner leurs flèches,

Kootenay, riv. du Canada, principal tribu- taire de la olumbia, originaire des montagnes Rocheuses : arrosé la Colombie britannique et le territoire d'Idaho (Etats-Unis), traverse le {ac Koote- nay et le lac Flatbow (500 kil.).

Kop {kop'} n. m. Nom du litre, dans les Pays-Bas.

Kop-Dagh, chaine de montagnes de l'Ar- ménie (prov. d'Erzeroum. qui domine le cours du Kara-Sou où Euphrate supériéur. C'est le Paryadres dés anciens. Le point le plus élevé aticint 3.300 m.

koreck {piki n. m. V. corrcx.

Kôpenick {keu],v. d'Allemagne (Prusse, Brande- bourg), dans une île, au confluent de la Dahme et de la Sprée ; 31.000 h. — On fait quelquefois allusion au « capitaine de Kôpenick » : en octobre 1906, un imposieur nommé Wilhelm Vogt, cordonnier, et an cien repris de justice, se présenta, revêtu d'un uni- forme de capitaine de la garde, dans le bureau du bourgmestre de Kôpenik, l'arrèta, et l'envoya à Ber- lin sous l'escorte de deux Eee pr 'empara de la caisse municipale. 11 ne fut arrêté qu'une se- maine plus tard.

Kopitar (Barihélemi), philologue slave, né à Repnie (Carniole) en 1780, m.à Vienne en 1844. Son tniuente # été décisive sur le développement de la

hilologie slave : Grammaire des dialectes slaves de a Carniôle, de la Carinthie et de la Sturie (4808), Glagolita Closianus (1838), ete.

kopje n. m. Nom donné dans l'Afrique australe, et en particulier au Transvaal, aux éminences, col- lines et autres croupes du pays.

Kopp (Joseph-Eutyche), historien suisse, né à Beromunster, m. à Lucerne 1866) ; il À laissé : Documents pour servir à l'histoire des liyues suisses, où il conteste l'authenticité de l'histoire de Guil- laume Tell. Histoire des liques suisses, de va de Rodolphe de Habsbourg jusqu'en 1322, et lui aurait coûté vingt années de tra- vail.

Kopp (Emile), manu- facturier français, né à Wasselonne ( Bas-Rhin), m. à Zurich (1817-1876); a découvert le phosphore amorphe ou phosphore rouge. ILest, en outre, par- venu à préparer industriel- lement la purpurine et l'alizarine, qu'il extrayait de la garance.

Kopp (Georges). car- dinal Re iitique allemand, né à Duder- stadt (Hanovre), m. à Troppau (1837

1914). 11 prit une large part à la

politique sociale, d'accord avec le

pape Léon XIII, Bismarek et les

empereurs allemands Guillaume er +

et Guillaume IL. 11 négocin avec 1{ 2

Bismarck plusieurs compromis, qui mirent ün au Kuliurkampf.

KOppa n. m. Ancienne lettre de l'alphabet grec. dérivée du qoh phé- ‘ | nicien, et qui, disparue de l'alphabet classique, était conservée comme signe de numération valant 90.

Koppigen, comm. de Suisse (cant. dé Berne, sur l'Œsch. tributaire de l'Aar : 1.100 h. Fromage- rie, manufacture de tabacs et de cigares.





Koppa : 1. Lettre ; 2. Chiffre,

KOR

koppite n.f. Niobate naturel de calcium, cé- rium, sodium, potassium, etc.

Koproli. iogr. V. KurnuLr,

Kôprulu {reu]. Géogr. V. VéLès.

kora ou COra n.f. Double harpe montée sur une calebasse, en usage chez les Mandingues | Séné-

}, ét dans toute la Guinée,

Koran n. m. V. Cora.

Kordofan, contrée du So dan anglo égyptien, à l'O. du Nil Blanc, Le Kor- dofan est un vaste plateau cou- vert de sables ; région aride, où, seule, la vie pastorale no- made est possible. Lés herbes de la savane servent à nourrir des chameaux, des moutons, des chèvres, des bœufs à bosse, et aussi des chevaux. Ce re est également un territoire de chasse, où l'on trouve l'élé- hant, la girafe. diverses anti- opes, l'autruche et le lion. Les bords du Nil et les oasis échappent à la stérilité géné- rale, et l'on y voit de belles cultures de palmiers, de savane, de coton, etc. La population est très clairsemée, Le Kordo- fan a été conquis en 1900 par les Anglo-Egyptiens.

Koréischites où Ko- Kora. raïchites, tribu ou famille de l'Arabie ancienne, qui prétendait descendre en nue directe d'Ismaël, fils d'Abraham. Un, une oréischite. Adjectiv.: race koréischite ou koratchite, (Au ve siècle de notre ère, cette tribu avait acquis, dans l'Hedjaz et la région de La Mecque. une cer- taine prépondérance, Elle était chargée de la garde de la Kaaba. Mahomet, qui dut, au commencement de son apostolat, soutenir contre élle de longues luttes, en faisait partie, de même que sa femme Khadidja ; c'est dans le dialecte koréischite que fut écrit le Coran. Aujourd'hui, les Khatanides du Maghreb et de l'Adramaout prétendent étre les re- présentants directs des anciens Xoréischites.

Koriaks, aques fri-ak', a-kel, peuplade du nord-est de la Sibérie, qui vit entre le fleuve Anadyr et le Kamtchatka. Un oriak,une Koriaque, Adject. : race koriaque. N. m. Langue parlée par les Koriaks, apparentée à celle des Tchouktches (groupe de Jan- ués hyperboréennes) : s'exprimer en koriak. (Les oriaks, qui se donnent à eux-mêmes le nom de Toumougoutou (hommes errants), sont de petite taille, de teint brun, avec une face large. Ils sont, pour la plupart, pasteurs et nomades et possèdent d'énormes troupeaux de rennes, quelques bœufs ct quelques chevaux. Doux et inoflensifs, ils ont en majorité adopté le christianisme.)

korite n. f. Silicate hydraté naturel, voisin de la palagonite,

Koritza ou Gortcha, v. de la péninsule des Balkans (Macédoine hellénique), non loin de In frontière d'Albanie, sur un petit tributaire du lac Malik ; 10.000 h. —l’endant la Grande Guerre. de 1916 à février 1919, le T'erritoire de Koritza constitua une petite république, que protégea l'armée française de Salonique, et qui fut unie à la Grèce au début de 1919, avec le reste de l'Epire grecque.

Korn {Arthur}, physicien allemand, né à Breslau en 1870, À imaginé un procédé de transmission télé- graphique des images photographiques (léléphoto- graphic).

orna ou Kourna, bourg de l'Asieantérieure {Irâk-Arabi) au confluent du Tigre et de l'Euphrate, Défaites des Tures par les Anglais, du 4 au 8 dé- cembre 1914, puis en avril 1915, au début de Ja marche en avant du général Townshend.

Kornelisz ou Cornelisz (Jacob), peintre hollandais, né à Oostsanen, m.àAmstérdam (vers 1480- vers 1550). Ses meilleures toiles ont été détruites pendant les guerres de religion, mais ila gravé lui- méme sur bois plusieurs de ses peintures ; notam- ment, la Passion de Notre-Seigneur. -- Son frère, Ruys Kornelisz. “tait un peintre dun certain mé- rite. — Son fils, Direk Jacon (1497-1567), exécutn plusieurs tableaux d'histoire, et quelques portraits, placés à l'hôtel de ville d'Amsterdam.

È kôrnélite feu n. f. Silicate hydraté naturel de er.

Korner (Antoine), chevalier De MARILAUX. bo- taniste autrichien, né à Mautern (Basse-Autriche) en 1831, m. à Vienne en 1898. Professeur d'histoire naturelle à l'université d'Innsbrûck, il contribua à Ja connaissance de la flore alpine.

Kornilov (Lavr Georgievitch), général russe, né à Oustkamenogorsk (Sibérie), tué au combat d'Ekaterinodar (1870-1918). g En 1914, il se distingua à la tête de la 48e division d'infanterie. Commandant de la 8e armée, il fut vain-

ueur dans le secteur de tanislau. Commandant du front sud-occidental, puis énéralissime, il fut desti- ué par Kerensky. Il com- battit les bolcheviks, à la tête d'un corps de Co- saques. orolenko (Viadi- mir-Galaktionovitch), écri- vain russe, né à Jitomir, m. à Poliava (1853-1921) ; auteur de nouvelles péné- trées à la fois de mélan- colie et d'enthousiasme moral ({e Réve de Maker, le Musicien aveugle, la Fort murmure, ete.).

Kôrës (keu-reuss), rivière de Hongrie, qui est la réunion de trois autres rivières (Kürds Noir, Kirôs Blanc, Kôrôs Rapide). nées en Roumanie: elle baigne la Puszta hongroise, et se perd dans la Tisza, après un cours de 660 kilometres.

Korovine (Constantin), peintre russe, né à Moscou en 1861. 11 s'inspira de l'art populaire russe, et aussi de l'exemple des impressionnistes français. En dehors de peintures comme Appréts de fête et







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