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ISC

ischio-coccygien Lis-ki] , et n, m. Se dit d'un muscle de la fosse ischio-rectale, ischion !iski-on] n. m. (mot gi. Anat. Un des trois os qui forment l'os coxal, dans lequel la cuisse est emboîtée. ischiopodite Jeux n. m, Troisième article, partir du corps, des membres des crustacés. ischio-pubien, enne adj. Qui a rapport au pubis et À l'ischion : éci rure ischio-pu- bienne. ischio-pubistomie n. f. Méd.Opération qui consiste à sec- tionner le pubis et l'ischion afin d'augmenter le diamètre d'un bas- sin irrégulier et de permettre à l'accouchement de se faire. Ischl, v. d'Autriche (Haute- Autriche), au confluent de la Traun et de l'Ischl ; 10.000 h, Ville d'eau fréquentée, ischnogaster lisk-no-ghas- tèr) n. m. Genre d'insectes hymé- noptères comprenant des gutpes des Indes orientales remarqua- bles par leur corps mince et fluet, ischurétique lis-ku) adj. Méd. Relatif à l'ischurie : rem des ischurétiques.,

ischurie fis-ku-rf] n. f. (du gr. iskhein, retenir, et ouron, urine). Rétention d'urine; impos- sibilité d'uriner: ischurie rénale, vésicale, urétrale.

1sé ou Ishé, prov. du Japon, sur le golfe du mème nom, dans Yile de Nippon: 625.000 h. Les temples shinto d'Isé sont les plus célèbres du Japon.

Isée {i-sé], orateur grec, né à Chalcis. Il tint à ‘Athônes une école de déclamation, où il eut pour élève Démosthène (ive s. av. J.-C.). s

Iseghem, comm. de Belgi- . {(Flandre-Occidentale, arr. de

ulers), sur le Mande] ; 13,730 h. Filatures ; toiles, dentelles.

Iselin (Henri-Frédérie), sta- tuaire français, né à Clairegoutte Haute-Saône), m. à Paris (1826-

908). 11 se fit une spécialité du

portrait sculptural, et donna de remarquables bustes en marbre,

Isengrin (du germ. isan, fer, et grim, masque), nom du loup dans le Roman de Renart.

1560 (140 n')ou de Sebino, lac d'Italie, en Lombardie, tra- versé par sopi aff, du Pô. Tire son nom de tite ville d'Ise0, sur ses bords; 2.500 h.

Iseran, massif et col des Alpes Grées, Le col (2.679 m.) fait communiquer les vallées de l'Arc et de l'Isère.

Isère, riv. de France, née près de la frontière italienne ; elle traverse la Maurienne et le Grésivau- dan, arrose Moûtiers, Grenoble, et se jette dans le Rhône (riv. g.) ; cours 290 kil., dont 217 navigables, malgré le régime assez violent de la rivière.

Isère (pérarr. De L'}, dép. formé par divers pays du Dauphiné ; préf. Grenoble ; s.-préf. Saint-Mareel- lin, La Tour-du-Pin, Vienne ; & arr., 45 cant., 564 comm., 555.910 h. ({sérois ou Iserans). 14° région militaire ; cour re et évêché à Grenoble. Ce dép. doit son nom à la rivière qui le baigne. Culture des céréales, müûriers ; élevage. Richesses minérales considérables (or, argent, fer, lomb, cuivre, houille, marbre, ardoise), Industrie active : papeterie, tanne- ries, draps, métallurgie.

isérine n. f. Oxyde naturel de fer et de titane.

Iserlohn, v. de Prusse (Westphalie), sur la Baar; 29.600 h. Gisements de fer et de zinc.

Isernia, v. d'Italie (Molise, prov. de Cam Basso), près du Volturne ; 9.200 h. Eaux minérales,

isernore |sèr) n. m. Marbre gris cendré, bleuâtre et spathique, que l'on trouve dans le dé- partement de l'Ain.

isertie {zèr-tf}n. f. Genre de rubiacées de l'Amé- rique tropicale.

Jseult où Yseult ou Isolde, héroïne du cycle de la Table Ronde, V. TRISTAN.

is fecit cui prodest, mots lat. signif.: Celui-là a fait à qui la chose faite profite. Le coupable est cree toujours celui à qui le délit ou le crime ee On ne doit se servir qu'avec circonspection

le ce vieil axiome de droit.

isiaque |i-zi-a-ke] adj. Qui a rapport à Isis : Les nt isiaques. N. m. Prêtre d'Isis.

sidore (saint), martyr au me siècle. Il fut pré- cipité dans un puits, dans l'ile de Chio, sous le règne de l'empereur Gallus. Fête le 1# mai, dans l'Église grecque, et le 15 mai, dans l'Eglise latine.

Isidore d'Alexandrie, philosophe néoplatoni- cien de la fin du ve siècle apr, J.-C. chef de l'école d'Athènes après Marinus. Fête le 15 janvier.

Ishii (Kikujiro, vicomte), homme d'État japonais, né à Chiba en 1866; il a été ministre des aflaires étrangères au Japon et ambassadeur à Paris.

Isidore de Péluse (saint), né et m. à Péluse, où il dirigeait un monastère (370-460). 11 fut un des hommes les plus savants de son temps, Ses Lettres (en grec) ont été conservées. Fête le & février.

Isidore de Séville (saint), né à Carthagène, évêque de Séville, savant rélat du moyen âge (560- 636), 11 donna À l'Eglise d'Espagne son organisation définitive. Auteur des Ætymologies, du traité Des ss ow de la propriété des mots. Fête le

avril,

Isigny, ch.-1. de e. (Calvados), arr. et à 23 kil. de Bayeux, sur l'Aure, aff. de la Vire ; 2.560 h. Ch. de

© Commune

© Chlde canton

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f. Et. Beurre renommé. Petit port de cabotage. — Le cant. a 26 comm., et 13.120 h.

Isigny, ch.-1. de c. (Manche), arr. et à 20 kil. de Mortain; 320 h. Ch. de f. Et. — Le cant. a 11 comm... et 4.800 h.

isinglass n. m. (m. angl., tiré du hollandais huizen. esturgeon, et blas, vessie). Colle de poisson. Isinglass végétal, nom donné, en Angleterre, à la gélose, employée à la fabrication de la baudruche.

Isis [i-siss), déesse des Egyptiens, qui l'appe- laient Saft ou Tsft, sœur et femme d'Osiris, mère d'Orus. Après avoir été à l'origine une déesse pure- ment locale, vénérée dans le delta du Nil, elle fut agrègée à une sorte de trinité avec Osiris ét Horus. Déesse de la médecine, du mariage, de la culture du blé, etc., elle person- nifle la première civilisation égyptienne. Aux temps gréco-ro- mains, son culte se répandit en Grèce, en Lialie, en Gaule, en Bretagne. Elle est alors considé- rée comme le principe femelle de la génération, la nature. Son sanctuaire de Philæ compta des adorateurs jusque sous le règne de Justinien.

Isis, tragédie lyrique en cinq actes et un prologue, de Qui- nault, musique de Lulli (1677); l'une des meilleures œuvres des deux auteurs.

Iskander -bey (comte ILLINSKI), général d'origine polo- naise, né en Bessarabie, m.à Constantinople (1814- 1864). 11 servit en Algérie contre Abd-el-Kader, En 1848, {1 combattit dans les rangs des insurgés hon- go puis se distingua en Crimée, au service des

tiomans, en 1854-1855.

Iskelib ou Eskilub, y. de la Turquie d'Asie

(prov. de Kastamouni), non loin de l'Ak-Tebai ; 10.000 h. Tanneries, moulins.

Isla de La Torre y Rajo (Jose Francisco), écrivain et jésuite espagnol, né À Védanes, m. à Bo- logne (1703-1781) ; auteur de l'ingénieux roman sati- rique Fray Gerundio de Campazas.

islam {is-lam') n.m. (mot ar. signif. résiyna- tion). Religion et civilisation des musulmans. En- semble des pays qui pratiquent cette religion et cette civilisation ; le monde musulman.

islamique !{is-la] adj. Qui appartient à l'islam, à l'islamisme : la civilisation islamique.

islamisme {is-la-mis-me] n.m. Mahométisme, (On dit aussi 1SLAM €t MAHOMÉTISME.)

— Excrez. L'Arabie fut le berceau de l'islamisme ; le Coran, œuvre de Mahomet, fut son point de dé-

rt. Après la mort du prophète, il s'étendit en Asie et sur les rivages de la Méditerranée, des bords de


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l'Indus aux rivages de l'Atlantique. Théocratique: avec les quatre premiers califes orthodoxes. l'islam devient une monarchie militaire avec les Ommiades de Damas et les Abbassides de Bagdad; mais la constitution de dynasties locales en Perse (Saffarides, Bouiides, Ghaznévides, Seldjoukides) détruit peu à peu la puissance du califat, qui disparait en 1242. Chacun des pays musulmans vit désormais indépen- damment, tandis que l'islam s'étend peu à peu à l'ouest et au sud, sur les confins de la Chine, dans l'Inde, dans l'Afrique centrale. A l'occident, la ba- taille de Poitiers, gagnée par Charles-Martel, avait arrêté dès 732 les progrès des musulmans ; mais ceux-ei ne furentexpulsés d'Espagne qu'au xve siècle, tandis que se fondait le puissant empire turc de Constantinople. Depuis ce temps, le domaine de l'Islam est resté à peu près stationnaire, offrant les obstacles les plus redoutables, surtout en Afrique, aux progrès de la colonisation européenne,

C'est pour mieux comprendre le texte sacré que les premiers croyants fondèrent la grammaire ; c'est du Coran que sortit la jurisprudence ; c'est enfin dans le Coran que les institutions politiques et sociales trouvèrent le point d'appui de leur dévelop- pement.

L'organisation de l'Etat musulman était la sui- vante: au sommet de la hiérarchie, un calife, chef” des Croyants, ayant droit de vie et de mort sur ses sujets, juge suprême dans les questions de dogme ; au-dessous, des ministres (dont le premier avait le titre de visir). des ommäl pour représenter le chef dés Croyants dans les provinces, des généraux char gés de le défendre contre les infidèles, des câdis pour assurer le bon fonctionnement de la justice, imâns chargés de réciter à la mosquée les cinq


des à prières quotidiennes,

Le droit musulman & une base essentiellement religieuse. Les codes s'occupent de la purification, de la prière légale, des funérailles, de la dime et de l'aumône, du jeûne légal, du pèlerinage à La Mec-

ue, des transactions commerciales, des successions, bia mariage et du divorce, de la foi. des délits, de la justice, du pouvoir temporel et spirituel, des rapports du sujet avec son souverain, etc. Il y a done, dans ces livres, à la fois des matières civiles et reli- gieuses ; celles-ci pénètrent les premières et les ex- pliquent.

Le monde musulman a eu ses lexicographes, ses grammairiens, ses poètes, ses historiens, ses voya- geurs, ses géographes, ses astronomes, ses mat é- maticiens, ses artistes ; seules, les sciences physi- ques, chimiques et naturelles y demeurérent sans représentants dignes d'être remarqués.

islamite lis-la] n. et adj. Partisan de l'isla- misme. Mahomètan,

Islandais, e [is-lan-dé, é-ze], habitant ou ori- inaire de l'Islande : les /s/andais. Dans les ports e Bretagne. nom familier des marins qui vont à la

pêche de la morue. N. m. La langue islandaise Adjectiv. : population islandaise,