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APT

d'Avignon ; 6.340 h, (Aptésiens ou Aptois). Confitures, faiences ; truffes. L'arr. a 6 cant., 5) comm. 41.750 h. ; le cant. a 13 comm. et 12.480 h.

apte adj. (du lat. aptus, propre à). Qui a des dis- positions à, qui est propre à : l'enfant est apte à ap- prendre. ANT. inapte, impropre, incapable.

aptère adj. (du gr. a priv., et pteron, aile). Se dit d'un insecte sans ailes : phytloréra aptère. Se dit des statues de certaines divinités antiques qui, par exception, étaient représentées sans alles : la Vic- toire aptère, N. m. pl. Ordre d'insectes complètement dépourvus d'ailes : le pou est un aptère.

aptéryx lap-té-rikss] n. m. Genre d'oiseaux d'Australie, n'ayant que des rudiments d'ailes, des plumes ressemblant à des soies, et pas de queue.

aptitude n. f. (rad, apte). Disposition na- turelle à une chose : aptitude pour les sciences, S'emploie aussi

ur les animaux : apti- ude à l'accroissement, 6 à la ponte. Dr. Capacité, habileté à : aptitude à rece- voir un legs. ANT. Inaptitude. Brevet d'aptitude mili- taire, brevet institué par la loi du 8 avril 1903, et qui confère des avantages spéciaux (accès rapide au grade de caporal ou brigadier, choix du corps d'affec- tation, ete.) aux jeunes gens qui en sont pourvus,

aptyalisme n, m. (du gr. a priv., et ptyalon, salive). Défaut de sécrétion salivaire.

ApUd m. lat. signif. Dans, chez, et qu'on emploie dans les références bibliographiques. (On l'abrège souvent Ap.)

Apulée {{], écrivain latin du ne siècle, né à Madaura, en Numidie ; auteur du curieux roman les Méitamorphoses ou l'Ane d'or, où se trouve la char- mante histoire de Psyché. On lui doit également une éloquente Apologie.

Apulie {ii}, contrée de l'ancienne Italie, qui fit d'abord partie do la Grande-Grèce, aujourd'hui la Pouille. (Hab. Apuliens.)

Apure, riv. du Venezuela, afil. gauche de l'Oré- noque; cours 900 kil.

apurement [man] n. m. (de apurer). Vérifica- tion d'un compte, faisant ressortir les droits contes- tés, les recouvrements, les restes à recouvrer, etc,

apurer (ré; v. a. (rad, pur). Vérifier et arrêter définitivement : apurer un compte.

Apurimac ou Catonga, riv. de l'Amérique du Sud, la plus importante des deux branches mères de l'Ucayalé ; cours 800 kil.

ApUS (puss] n. m. Genre de crustacés branchio- podes, type d'une famille dite des apusidés, répan- dus sur tout le globe, dans les eaux douces et stagnantes.

apyre adj. (du gr. a priv., et pur, feu). Inalté- rable au feu, et surtout infusible : { cristal de roche ésl apyre.

apyrène adj. (du gr. « priv., et purén, noyau). Bot. Dont les fruits n'ont pas de noyau.

apyrétique adj. (de apyrexie). Qui fait tomber la fièvre, Qui n'a pas de fièvre.

apyrexie |rék-si} n. f. (du gr. a priv., et pur, feu). Absence, cessation de fièvre.

aquæ ports mots lat. si d'eau, allusion à cette pensée (Epîtres, 1, 49, 3) :

sens nec vivere carmina possunt Quæ scribuntur aquæ potoribus.

(ls ne peuvent pas vivre, les poèmes qui sont écrits des buveurs d'eau.)

aqua-fortiste ou aquafortiste {kou-a-for- tis-te) n. (de l'ital. acqua-forte, eau-forte). Graveur à l'eau-forte. PI. des aqua-fortistes ou aquafortistes,

aquamanile {kou-a) n. m. (du lat. aqua, eau, et manus, main). Au moyen âge, bassin pour se laver les mains avant et après les repas. Petite fontaine en dinanderie.

aquapuncture !koua-ponk] n. f; (du lat. aqua, eau, et punctura, piqûre). Chir, Révulsion ob- tenue par la projection brusque et violente d'un filet d'eau filiforme.

aquarelle {kou-a-rè-le] n. f. (ital. acquerella ; ie acqua, eau). Peinture en couleurs délayées dans

eau.

— Excyez. Dans le principe, les miniaturistées du

moyen âge sc servirent de couleurs délayées à l'eau puré, qu'ils appliquaient à plat sur dés dessins faits à la plume : ce fut l'enfance de l'aquarelle. Plus tard on aviva les couleurs én y mélant de la gomme, et on les posa par couches successives : procédé qui re- çut le nom de gouache. Toutefois, on conserva le pots primitif” mais on se borna généralement à ‘emploi d'une seule couleur : ce genre de couleur fut appelé lavis, A la fin du xvine siècle, Fragonard, Moreau le jeune, etc, essayèrent de remettre à la mode l'aquarelle à plusieurs teintes, mais la véri- table renaissance de ce genré s'accomplit en Angle- terre en 1804. L'Anglais Bonington et le Français Géricault la popularisérent en France. Depuis, P. De- laroche, Devéria, les Johannot, Charlet, Delacroix, Meissonier, Decamps sy distinguëèrent et, après eux, Bellangé, Eug. Lami, Valerio, Pils, de Curzon, Ziem, Harpignies, etc.

aquarelliste [Kou-a-rèl-lis-té] n. Peintre à l'aquarelle.

aquarium [kou-a-ri-om'] n. m. (du lat. agua, cau). Réservoir dans lequel on entretient des plantes et des animaux d'eau douce ou d'eau salée, PI des aquariums.

— Excyez. L'établissement d'un aquarium varie suivant qu'il est destiné à contenir des poissons en petit nombre ou de faible taille, ou, au contraire des poissons de taille moyenne en assez grand nofbre (aquariums scientifiques). Les petits bocaux qui con- tiennent des poissons, dans les spAcnents, sont les plus simples des aquariums. Ils demandent des soins constants : changer l'eau chaque jour l'hiver (deux fois par jour l'été au moyen d'un siphon pour ne pas sortir tout à fait les poissons de leur élé- ment); chaque semaine, nettoyer l'aquarium com- plètement, en transportant les poissons dans un autre vase, sans jamais les prendre à la main, mais à l'aide



Apléryx.

if. Par les buveurs fantaisiste d'Horace



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d'une petite épuisette. Les grands aquariums scienti- fiques permettent de conserver vivantes beaucoup d'es- pèces peu connues ; le plus célèbre est celui de Naples.


Aquariums.

aquatile fkou-a] adj. (du lat. aqua, eau). Bot, Se dit d'une plante qui nait, qui vit dans l'eau, comme le lotus, le nénuphar, etc.

aqua-tinta [kou-a] n. f. (de l'ital. aqua tinta, cau teinte), Gravure imitant le dessin au lavis, faite à l'encre de Chine, au bistre, à la sépia. PJ. des agua- tinta. (On dit aussi AqQuATINTS. PI. dés aquatintes.)

aqua-tintiste ou aquatintiste (kou-a-tin- tis-te] n. Personne qui grave à l'aqua-tinta. PI. des aqua-tintistes où aquatintistes.

aquatique [kou-a) adj. Qui croît, qui vit dans l'eau : plante, animal aquatique.

aquatiquement {kou-a-ti-ke-man! adv. D'une manière aquatique. Par le moyen de l'eau.

aquatubulaire {kou-a, lè-re] adj. Se dit d'une chaudière à vapeur dans laquelle l'eau circule à l'intérieur de tubes exposés directement à la chaleur du foyer : l'emploi des chaudières aquatubulaires permet de réduire le volume des générateurs de vapeur.

aqueduc [ke-duk' n. m. (du lat. agua, eau, et ducere, conduire). Canal en maçonnerie pour con- duire l'eau.

— Excyer. Les aqueducs sont tantôt souterrains, tantôt apparents. Les Grecs eurent une préférence marquée pour les canaux souterrains. O'est sous

l'époque romaine que les aqueducs apparents, à ar- es, se multiplièrent. Chaque aqueduc aboutissait


Aquedue romain (pont du Gard).

à un bassin terminal, appelé château (castellum), d'où l'eau se distribuait dans la ville, Quatorze aqueducs amenaient à Rome l'eau nécessaire ; trois furent ré- parés pes les papes et suffirent aux besoins de la ville. Les ruines célèbres connues sous le nom de « pont du Gard v sont des vestiges d'un aqueduc de marne kilomètres de long, servant à l'alimentation

e Nimes. L'aqueduc d'Arcueil (arculi, arches de l'aqueduc), près de Paris, réparé au xvure siècle, su- rélevé au xixe, a encore des parties romaines.

aqueux, euse [keû, eu-ze) adj. (du lat. agua, eau). De la nature de l'eau : Aumeur aqueuse; la partie aqueuse du sang. Qui contient de l'eau : lé- qgumes trop aqueux. Météore aqueux, météore formé par les mouvements de l'eau et les diverses formes qu'elle prend : la pluie, la neige, le brouillard, ete., sont des météores aqueux.

à quia [ku-i) (loc. form. de à, et du lat. quia, parce que). Être à quia, ne plus savoir que répondre, éprouver un grand embarras pécuniaire ou autre.

aquicole [ru-i) adj. Relaiif à l'aquiculture. Qui vit dans l'eau.

aquiculteur {ku-i] n. m. Celui qui s'occupe d'aquiculture.

aquiculture {kw} n. f. (du lat. agua, eau, et de culture). Culture des eaux. Art de multiplier et d'élever les animaux et les plantes aquatiques.

— Excycz. L'aquiculture recherche et applique les moyens propres à enrayer le dépeuplement des eaux. Les deux principaux sont : 1° le repeuplement direct des eaux (piscicul- ture); 2° l'élevage en bassins fermés (os- tréiculture}. Dans Île premier cas. les ani- maux sont élevés jus- qu'au moment où ils sont valides et peu- vent étre mis en li- berté : dans le second, l'élevage est continué jusqu'à ce que les animaux aiènt acquis la taille marchande. Il existe en France et à l'étranger des sociétés d'aquiculture {Société centrale d'aquiculturé et de pêche, à Paris) et de nombreux établisse- ments (laboratoires maritimes, ete.) où les diverses questions relatives à l'élevage des animaux aqua- tiques sont étudiées scientifiquement,

aquifère [ku-i] adj. (du lat. aqua, eau, et ferre, porter). Qui porte, qui contient de l'eau : aquifère ; niveau aquifère,

aquifoliacées [kwi, sé] n. f. pl. Famille de dicotylédonces, dont le Loux est le type. S. une aqui- foliacée.


couche géologique

ARA

aquigène [kwi] adj, (du lat. agua, eau, et Frs Br oLr du nait ou croît 3 l'eau.

Aquila (saint), disciple de l'apôtre saint Paul, né dans le Pont et mort, croit-on, à Rome (1er s.), HN le 8 juillet,

& [ku-i], en ital, Aquila degli Abruzzi v. d'Hale, ch. Li la prov. d'Aquila des Abruzzes, sur le fleuve côtier Aterno, taire de l'Adria- tique ; 18.600 h. Evéché,

Aquila (Pietro), peintre ét graveur italien, né à Marsala (1650-1700). 1 a gravé les Loges du Vatican, “Aduilain à uilant

[ki-lin] ou à ant [hi-lan A des m, Se di FE UE is ue brune, à peu près semblable à celle de l'aigle.

.aquila non capit muscas prov. lat. signif. L'aigle ne FSU pas de mouches, (S'emploie pour faire entendre qu'un homme 8! eur ne doit pas s'occuper de choses au-dessous de lui.)

Aquilée {ki-lé), v. considérable dans l'antiquité, port sur le golfe Adriatique, détruite par Attila en 452; aujourd'hui, bourg du royaume d' CF 2.000 h. fées Deux conciles y furent tenus, l'un en 381 sur l'initiative de saint Ambroïse, l'autre, en 656, qu repoussa la décision du concile de Cons- tantinople.

aquilifère [kwi] n. m. (du lat. aguila, aigle, et ferre, porter). Soldat ro! qui portait l'aigle d'une lé lin,

e . (du lat. aguila, ai Re- PE en bec pr ) ajuilt Rae épaté.

aquilinés [ku-i-li-né] n. m. pl. (du lat. aquila, aigle), Tribu des accipitridés, renfermant les âigles. S. un Un

aquilon [ki] n. m. (lat. aguilo; de aquila, aigle, à cause de l'impétuosité de ce vent). Vent du nord, violent et impétueux : le fougueux aguilon, Blas. Représentation de ce vent, que l'on figure par une tête d'enfant joufllue et qui souflle avec force,

Aquin ou Aquino, ville de l'Italie méridio- nale (prov. de Caserte) : 2.475 h. Patrie de Juvénal ct de saint Thomas d'Aquin. «

Aquitaine (ki-téne], contrée de l'ancienne Gaule, correspondant à peu près au bassin de la Ga- ronne. Ce fut une des grandes divisions de la Gaule romaine, et, à l'époque carolingienne, un duché, puis un royaume indépendant, Possédée par l'Angleterre du xis au xve siècle, l'Aquitaine fut définitivement Ce à la Dares en 4453. (Hab. Aqui- ains.

aquitanien (sance n. m. mure géologique de la période tertiaire.

aquosité [ko-si-té] n. f. Qualité de ce qui est aqueux.

A. R,. Abréviation de Altesse royale et du lat. anno regni (l'année du règne...)

ara n. m. Genre de grands p perroquets de l'Amérique du Sud, à longue queuc ct à beau plumage.

araba n. f. Voiture légère, à deux roues, en



Araba,

usage dans l'Afrique du Nord pour le transport des personnes, des bagages, des vivres, ete.

Arabe, habitant ou originaire de l'Arabie. Adjectiv. : poésie arabe. Cheval arabe, cheval de selle, très sobre et très résistant, qui est originaire de l'Arabie. (V. cugvaL.) Arithm. Chiffres arabes, les dix signes de la numération, qui sont : 1. 2, 3,4, 5, 6, 7, 8, 9, 0. N. m. Langue arabe. Fam. Usurier.


Types arabes.

homme dur en affaires : quel arabe est-ce là? (Mol.) — EncycoL. Hist. v. ISLAM. — Éthnol. Les Arabes, qui appartiennent au groupe méridional de la grande famille sémitique, tirent leur nom de leur primitive résidence, d'où ils sont

Camard, -