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INC inculpé, e n. Personne accusée de quelque faute, et spécialem., personne traduite devant les tribunaux. - ENCYCL. Dr. Si l'inculpé est renvoyé devant la cour d'assises, on le qualifie d'accusé. S'il est renvoyé devant les tribunaux correctionnels ou de simple police, on le qualifie de prévenu. inculper (pé] v. a. (lat. inculpare; de in, dans, et culpa, faute). Accuser quelqu'un d'une faute : Bazaine fut inculpé de haute trahison. ANT. Dis- culper. inculquant [kan], e adj. Qui inculque. inculquer [ké) v. a. (du lat. inculcare, de in, sur, et calcare, fouler aux pieds). Imprimer une chose dans l'esprit de quelqu'un à force de la répéter. inculte adj. (lat. incultus). Qui n'est point cul- tive: laisser une terre inculte. Fig. Peu soigné: barbe inculte. Sans culture intellectuelle ou morale : esprit, nature inculte. ANT. Cultivé. incultivable adj. Qui ne peut être cultivé. ANT. Cultivable. incultivé, e adj. Qui n'est pas cultivé. ANT. Cultivé. inculture n. f. Absence de culture. Etat de ce qui est inculte. (Peu us.) ANT. Culture. incunable adj. (du lat. incunabulum, berceau). Se dit des ouvrages qui datent de l'origine de l'im- primerie et qui sont antérieurs à l'année 1500. N. m.: les incunables sont la passion des bibliophiles. - ENCYCL. On distingue: 1° les incunables tabel- laires ou xylographiques, obtenus au moyen de planches de bois d'une seule pièce, par ex. la Bible des Pauvres; 2° les incunables typographiques, com- posés en caractères mobiles, d'abord en bois, puis en métal, par ex. la Bible Mazarine. incurabilité n. f. Etat de ce qui est incurable. ANT. Curabilité. incurable adj. Qui ne peut être guéri, en par- lant d'un mal ou d'une maladie : la tuberculose n'est pas incurable. Fig.: vice incurable. N.: l'assistance aux incurables, aux indigents est une charge pu- blique. N. m. pl. Hôpital d'incurables: entrer aux Incurables. ANT. Curable. Incurables (hospice des). En 1634, le cardinal de La Rochefoucauld fit construire rue de Sèvres un hospice pour les incurables. Depuis 1869, les incu- rables sont installés à Ivry, et l'hôpital Laënnec occupe l'emplacement de leur ancien hospice de la rue de Sèvres. incurablement [man) adv. D'une manière incurable être incurablement paresseux. incurie [ri n. f. (lat. incuria; du préf. in, et lat. cura, soin). Défaut de soin, négligence: incurie administrative. incurieusement [ze-man] adv. D'une ma- nière incurieuse. ANT. Curieusement. incurieux, euse [ri-et, eu-ze] adj. Qui n'est pas curieux. ANT. Curieux. incuriosité [zi-tél n. f. Insouciance d'appren- dre ce qu'on ignore. (Vx.) ANT. Curiosité. incursif, ive adj. Qui constitue une incursion. incursion n. f. (lat. incursio; de in, dans, et currere, courir). Invasion de gens de guerre en pays ennemi: la Gaule fut désolée par les incursions des Normands. Voyage que l'on fait dans un pays par curiosité. Fig. Travaux que l'on fait en dehors de sa spécialité habituelle faire une incursion dans le domaine de l'art. ANT. Excursion. incurvabilité n. f. Qualité de qui est in- curvable. incurvable adj. Qui peut s'incurver. incurvation [si-on] n. f. Action d'incurver. Etat de ce qui est incurvé. incurver [vé] v. a. (du lat. incurvus, courbé). Courber de dehors en dedans. Adj. Bot. Qui a des feuilles incurvées. incuse [ku-ze] adj. et n. f. (lat. incusa). Se dit d'une médaille qui, par un vice de fabrication, se trouve gravée en creux, au lieu de l'être en relief. indaconitine n. f. Alcaloïde extrait de la ra- cine d'une variété d'aconit que l'on trouve dans l'Inde. indamines n. f. pl. Nom générique de matiè- res colorantes ne présentant pas d'intérêt techni- que et qui se forment dans l'oxydation d'un mélange de paradiamines et de monoamines. indanthrènes n. m. pl. Nom générique de plusieurs matières colorantes bleues que l'on obtient en traitant une amino-anthraquinone par la soude caustique à chaud. S. un indanthrène. inde n. m. Couleur bleue extraite des feuilles de l'indigotier. Inde ou bois d'Inde, bois de cam- pêche. Inde, vaste péninsule de l'Asie méridionale, di- visée par le Gange en deux grandes régions : Inde cisgangétique ou Hindoustan (v. ce mot), et Inde transgangétique, appelée plus couramment Indo- chine. V. ce mot. I. GÉOGRAPHIE. L'Inde cisgangétique est séparée du Tibet par les monts Himalaya, au pied desquels circulent en de larges vallées déprimées, au travers du Pendjab, de l'Oude et du Bengale, le Gange et l'Indus; elle est sillonnée par le mont Vindhyå et les Ghâtes; elle est arrosée par le Brahmapoutra, fluents, le Sind ou Indus. La par- le Gange et ses tie centrale de la péninsule, qui est un haut plateau granitique et volcanique, porte le nom de Deccan: le Radjpoutana, le Bérar, le Mysore, etc., en sont les régions principales. Climat très chaud, particu- lièrement sur les côtes, alternances régulières de la mousson sèche et de la mousson pluvieuse. L'Inde, dont les ressources économiques sont aussi variées que considérables (riz, céréales, graines oléagineu- ses, épices, jute, coton, tabac, thé, bois précieux, nombreux gisements métallifères, pierres rares, etc.), appartient pour la plus grande partie à l'Angleterre, mais le Portugal et la France y ont aussi quelques établissements. (Hab. Hindous ou Indous, Indiens.) Au point de vue ethnologique, l'Inde comprend les types les plus divers, descendant des Negritos (nègres de petite taille), des Dravidiens, des Kola- riens, des Mongols, et surtout des Aryens (race blanche) etc., qui ont successivement occupé le pays. Le brahmanisme, le bouddhisme, le parsisme et lislam sont les religions dominantes. - 1174- - L'INDE ANGLAISE OU EMPIRE DES INDES comprend un certain nombre de provinces directement admi- nistrées et d'assez nombreux Etats indigènes tribu- taires et protégés (Boutan. Nizam, Mysore, Baro- da, etc.). En y ajoutant la Birmanie (Indochine) et les protectorats arabes et Socotora, dépendances d'Aden, les possessions anglaises de l'Inde compren- Le nent 4.844.670 kil. carr. et 315.000.000 d'h. Népaul forme encore un Etat indépendant de l'Angleterre. Les INDES PORTUGAISES comprennent les terri- toires de Goa, de Damao et de Diu; 3.807 kil. carr. ; 548.000 h. L'INDE FRANÇAISE OU ÉTABLISSEMENTS FRANÇAIS DANS L'INDE (Pondichéry, Chandernagor, Yanaon, Karikal, Mahé) a 513 kil. carr. et 268.000 h. L'adminis- tration en est conflée à un gouverneur, assisté d'un conseil privé et d'un conseil général. Une cour d'ap- pel siège à Pondichéry. Les établissements français dans l'Inde, qui sont représentés au Parlement métropolitain par un député et par un sénateur, sont dotés d'un conseil général et en outre d'un conseil local par établis- sement. Les aldées ou villages sont groupées en communes avec des conseils municipaux. Les indi- gènes non renonçants à leur nationalité restent soumis aux coutumes du droit hindou. Il y a une cour d'appel à Pondichéry, trois tribunaux de fre instance à Pondichéry, Karikal, Chanderna- gor, etc. L'instruction publique est donnée dans un et dans des collège d'enseignement secondaire écoles primaires. Les brevets de l'enseignement primaire et le diplôme de bachelier peuvent être obtenus sur place. II. HISTOIRE. A une époque très reculée, les Aryas, cantonnés dans le voisinage du plateau de Pamir, émigrèrent et se dirigèrent les uns vers le plateau de l'Iran (Iraniens), les autres dans la vallée de l'Indus (Indous), où ils vainquirent les Dasyous. Alors commença la première période de l'histoire de l'Inde, dite période védique, parce qu'elle nous est connue par les hymnes du Rig-Véda, et à laquelle succéda la période brahmanique. Le formalisme excessif et stérile des brahmanes amena une réaction, qui aboutit au triomphe du bouddhisme (ve s. av. J.-C.). Darius, roi de Perse, avait fait du pays entre le Paropamisus et l'Indus une satrapie de son em- pire. A leur tour, les armées d'Alexandre assurèrent aux Grecs la domination de l'Inde; mais, après la mort du conquérant, Séleucus, roi de Syrie, reconnut l'indépendance de Sandracotos (Tchandra Goupta). A la fin du 1er siècle av. J.-C., l'Inde fut envahie par plusieurs poussées de peuples asiatiques venus du Nord, et partagée en plusieurs Etats. Elle tomba ensuite au pouvoir des Arabes (vie s.), qui furent supplantés par les Afghans (x11 s.), puis par les Mongols de Tamerlan (xive s.), qui fondèrent l'im- portante dynastie des Babérides, puissante pendant trois siècles. Mais bientôt la colonisation euro- péenne prit l'Inde pour objectif. Au xve s., les Por- tugais s'étaient établis dans l'Inde; ils y furent sui- vis par les Hollandais, les Français et les Anglais. Ces derniers, malgré les efforts de Dupleix, de La Bourdonnais, de Lally-Tollendall, restèrent en fin de compte maitres de presque toute la péninsule que gouverna la Compagnie des Indes. Mais à la suite de la terrible révolte des cipayes, qu'elle eut à réprimer en 1857, la compagnie céda tous ses droits à la Couronne, et 11nde fut depuis lors administrée par un vice-roi. En 1877, la reine Vic- toria fut solennellement proclamée impératrice des Indes. La Birmanie a été, en 1886, annexée à l'Inde, ainsi que le Beloutchistan en 1587. En 1911, le siège du gouvernement fut transféré de Calcutta à Delli, ancienne capitale. Une nouvelle Constitution entra en vigueur en 1920, instituant un essai de gouvernement parlementaire. C'est un premier pas vers le self-government, instamment réclamé par les nationalistes hindous. Les populations de l'Inde anglaise ont participé, comme celles de toutes les autres parties de l'Em- pire britannique, à la Grande Guerre; elles ont con- tribué à la défense de l'Egypte et à la conquête de la Syrie et ont constitué la partie principale de l'ar- mée de Mésopotamie. Des troupes indiennes sont venues combattre jusqu'en France. Avant la Grande Guerre déjà, un mouvement nationaliste travaillait les peuples de l'Inde; ce mouvement, qui s'était ma- nifesté naguère de différentes manières, a pris une ampleur très grande en 1920 sous la double influence des bolchevistes russes et des musulmans mécon- tents du sort réservé par les Alliés à la Turquie. Certaines fautes commises par les Anglais (massacre d'Amritsar au Pendjab en 1910) ont encore ajouté au mécontentement et amené un début de lutte ouverte, mais pacifique, entre les Hindous dirigés par Grandhi et les musulmans de l'Inde. Aussi le malaise est grand. Néanmoins, les Anglais donnent à l'Inde un régime de plus en plus libéral et commencent même à la doter d'institutions parlementaires. III. RELIGIONS. A côté des cultes autochtones et dravidiens, qui sont encore représentés aujourd'hui dans quelques districts. l'Inde ancienne a eu une religion nationale appelée védisme, du nom de ses livres sacrés, les Védas; c'était une croyance natu- raliste, ayant pour dieux: Dyos, Aditi, Agni, Soma Indra, Varouna, etc. Au védisme succéda le brah- manisme, évolution philosophique et ritualiste du précédent, qui institua les castes et donna à la re- ligion une forme nettement polythéiste. Enfin, par une évolution nouvelle, se produisit ce polythéisme panthéiste que l'on nomme hindouisme, qui cons- titue la religion de la grande masse du peuple indien. L'Inde a encore des religions étrangères. comme le djatnisme, qui n'a plus qu'un million de sectateurs; le bouddhisme, doctrine philosophique qui, après avoir dominé dans l'Inde du 1e siècle av. J.-C. au ve siècle apr. J.-C., n'y a plus de fidèles qu'à Ceylan; le parsisme, appelé encore zoroastrisme ou mazdéisme, apporté par les Persans et dont le centre est à Bombay; l'islamisme, qui compte en- viron 60 millions d'adhérents; le christianisme, pra- tiqué par un million et demi d'Européens. IV.LANGUES. On divise les langues parlées actuelle- ment dans l'Inde en trois grands groupes : 1° les langues aryennes, comprenant le sanscrit, langue littéraire et religieuse; le prikrit ou plutôt les langues prakritiques, anciens idiomes populaires ; puis les dialectes vulgaires de l'Inde moderne: l'hindoui, l'hindoustani on ourdou, le pandjabi, le sindhi, le gujarati, le maharatti, le bengali, etc.; 2° les langues dravidiennes, dont les principales sont IND le tamoul, le télougou, lé kanara, le malayala, le toubou; 3° les langues kolariennes. V. LITTERATURE ET BEAUX-ARTS. Au début, on trouve les recueils des Védas, contenant les hymnes et les formules du rituel du culte brahmanique ; à leur suite, les traités de métaphysique et les disser- tations grammaticales. Le sanserit produit ensuite deux belles épopées, le Mahabarata et le Ramayana de Valmiki. Viennent ensuite les Pouranas, qui, à l'origine, traitaient de la création et de la destruc- tion des mondes, et devinrent par la suite des re- cueils de contes édifiants et de méditations. Tout un groupe d'érudits se présente à la suite de Panini, le grand grammairien Katyayana et Patanjali posent les principes de la langue. On voit alors apparaitre des écrivains de premier ordre: Calidasa, l'auteur de Cakountala; Soudraka, l'auteur du Chariot de terre cuite, et des recueils de fables comme le Pancha- tantra et l'Hitopadésa. La philosophie indienne comprend six grands systèmes: le Samkhya, de Kapila; le Yoga, de Patanjali; le Nyaya, de Go- tama; le Vaiséchika, de Kanada; enfin le Vedanta, de Vyasa Badarayana et de Sankara. Les recueils de lois (Dharma Sastras) représentent l'organisation de l'idéal social brahmanique: les lois de Manou sont les plus anciennes. Le bouddhisme apporte sa contribution à la litté- rature sanscrite. Puis vinrent les littérateurs pra- kritiques, et enfin la littérature des divers dialectes populaires parmi lesquels ce sont l'hindoui et le ben- gali qui ont produit les oeuvres les plus nombreuses et les plus remarquables. En dernier lieu, il con- vient de signaler le développement de l'étude de l'anglais parmi les natifs. Beaux-arts. (V. HINDOUSTAN). L'Inde garde dans ses monuments le souvenir des races et des religions qui tour à tour l'ont dominée, tout en conservant ses carac- tères propres : la richesse des détails et l'adresse de l'exécution. De l'antique architecture en bois, il n'a rien subsisté. L'architecture bouddhique subit l'influence de l'art hellénique et de l'art persan : elle a produit des piliers, des stoupas, des lieux de prières, des monastères. Le djainisme fournit de nouvelles for- mes à l'art décoratif. Il faut distinguer le style dra- vidien, le style établi par la dynastie Chaloukya, et le style septentrional, sans oublier le style musul- man particulier à l'Inde, qui s'est surtout développé sous la dynastie mongole. L'histoire de la sculpture ne commence vraiment qu'avec le bouddhisme: après avoir subi l'influence gréco-bactrienne, cet art aboutit à une fantaisie délirante, qui multiplia les bras, les jambes, les têtes, et chercha à frapper par l'abondance des détails. De riches peintures devaient décorer les palais, mais les spécimens qui en sub- sistent sont assez rares. L'art pictural indien ne se retrouve que dans les miniatures des manuscrits. Les arts industriels : joaillerie, tissus, mobilier, ont été cultivés dans l'Inde avec une habileté qui les a rendus fameux dans le monde entier. Indes (MER DES). V. INDIEN (océan). Inde Française. V. INDE. Inde Portugaise. V. INDE. Indes Néerlandaises ou Indes Orien- tales, nom sous lequel on désigne les colonies hol- landaises de l'Asie sud-orientale; 1.896.000 kil. earr. ; 47 millions d'h. Indes Occidentales, nom donné tout d'a- bord à l'Amérique, parce que Christophe Colomb, en y abordant, trompé par l'idée trop faible qu'il se faisait des dimensions de la terre, s'imagina d'abord n'avoir découvert qu'un prolongement de l'Inde. Indes (Compagnie française des), fondée par la fusion, en 1719, de la fameuse Compagnie d'Occident, de Law, avec l'ancienne Compagnie des In- des orientales, organisée par Col- bert. Elle lutta souvent avec bon- heur, avec Dupleix et La Bour- donnais, contre les Anglais dans l'Inde mais, mal soutenue par le gouvernement français, elle dut se dissoudre en 1770. Ce fut la der- nière compagnie privilégiée de l'an- cien régime. Indes (Compagnie des), nom donné à la compagnie anglaise qui a fait la conquête presque entière de l'Hindoustan. Elle avait été fon- Ordre de l'Empire dée à Londres en 1599. des Indes. Indes (ordre de l'Empire des), ordre britannique de chevalerie, fondé le 1er jan- vier 1878 par la reine Victoria, remanié en 1886 et 1887. Une seule classe de che- valiers; ruban pourpre (porté en sautoir). Indes (ordre de l'Etoile des). V. ETOILE DES INDES. De Indes (ordre impérial de la Couronne des). V. COURONNE. Indes Britanniques (ordre des) ou de l'Inde anglaise, ordre de chevalerie fondé par la reine Victoria en 1878, ac- cordé par le gouverneur géné- ral de l'empire des Indes à deux cents officiers de l'armée active des Indes. Deux classes : déco- Ordre ration en or portée en sautoir, des Indes Britanniques. attachée à un ruban bleu ciel. indébattu [ba-tu], e adj. Qui n'a point été dé- battn. indébrouillable [brou, Il mll.] adj. Qui ne peut être débrouillé: écheveau indébrouillable. ANT. Débrouillable. indébrouillé [brou, il mll., é], e adj. Qui n'a pas été débrouillé. indécachetable adj. Qu'on ne peut déca- cheter: lettre indécachetable. indécemment [sa-man] adv. D'une manière indécente. ANT. Décemment. indécence [san-se] n. f. Caractère de ce qui est indécent. Action, discours contraire à la décence. ANT. Décence. indécent [san], e adj. (lat. indecens). Qui est contraire à la décence, l'honnêteté, la bienséance: posture indécente. ANT. Décent. indéchiffrable [chi-fra-ble adj. Qu'on ne peut lire, déchiffrer. Fig. Inexplicable, inintelli-