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APO

doyiste de Socrate, Docteur qui défend la foi chré- tienne. EncycL. Parmi les docteurs chrétiens des pre- miers siècles, qui composèrent des apologies de la foi nouvelle, il faut citer, chez les Grecs : saint Justin, saint Apollinaire, Tatien, Athé re, Hermas; chez les Latins : Tertullien, Minutius Félix, Ar- nobe; au moyen âge : saint Thomas d'Aquin, Ray- mond Martini, dans les temps modernes : Pascal, Bossuet, Huet, Chateaubriand, Lacordaire, Lamen- nais, qui en ont été les principaux apologistes. apologue {lo-yhel n. m. (gr. gps sur, et logos, discours). Sorte de fable, d'où se dégage une vérité morale. V. FABLE,

apoltronir v. a. Rendre pre Couper l'ex- trémité des serres à un oiseau de proie,

apomorphine n. f. Corps blanc, de saveur amère, dérivé de la morphine par perte d'eau : l'apo- morphine est vomitive el purgative.

aponévrose [urf-5e) n. f. Membrane blanche, résistante, qui enveloppe les muscles et sert à les fixer aux 05, \

— Excycz. L'aponévrose d'un muscle lui forme une sorte de gaine spéciale. qui l'isole des muscles voisins, Elle différe ainsi de l'aponévrose d'insertion, qui n'est autre chose que le tendon aplati de cer- fains muscles. Les aponévroses ont un aspect bril- lant, blanc nacré, quelquefois un peu jaune. Les plus connues sont l'aponévrose ab ominale, apo- névrose palmaire, l'aponéurose plantaire, ete,

aponévrotique adj. Qui concerne l'aponé- vrose : membrane aponétrolique.

aponogéton n. m. Genre de plantes aqua- tiques de la famille des naïadacées, que l'on cultive pour la décoration des pièces d'eau.

apophtegme {ftégh-mel n. m.(du gr. apoph- teyma, sentence). Parole, sentence mémorable de quelque personvage illustre : {es apophteymes des sept sages de la Grèce.

Apophtegmes des rois et capitaines célé- bres, sorte d'histoire anecdotique de l'antiquité, par. Plutarque.




a hyge {fi-je] n.f. (du gr. apo, de, et fugé, nor FE Congé ou profil concave qui joint le fût d'une colonne aux moulures saillantes de la base ou du chapiteau. (On dit aussi APOPHYSE.)

spophysaire {sè-re] adj. Qui se rapporte aux apophyses.

apophyse {fi-se] n. f. (du gr. apo, hors dé, et phusis, croissance). Eminence qui s'élève sur un os et fait corps avec lui: les vertébrés ont trois sortes d'apophuyses : épineuse, transverses et articulaires. V. HOMME et APOPHYGE.

apophysé, (sé) @ adj. Muni d'une apophyse.

apoplectiforme ou mieux apoplectoïde [pl'k) adj. Qui ressemble à l'apoplexie : syncope apo- plectiforme ou apoplectoïde.

apoplectique !plék) adj. Qui appartient à l'apoplexie : symptômes apoplectiques. Prédisposé à l'apoplexie : femme apoplectique.N.:un apoplectique.

apoplexie !plék-sf} n.f. (du gr. apo, sur, et plessein, frapper). Maladie caractérisée par une hé- morragie cérébrale qui suspend brusquement le sen- timent et le mouvement, sans que la respiration et la circulation soient suspendues. Epanchement de sang au poumon où dans un autre organe : 4po- ylexie rénale, pulmonaire. Apoplerie foudroyante,

à ui frappe subitement de mort, Apoplerie sé- J chement de sérosité au cerveau.



L. L'apoplexie est souvent précédée d'é- tourdissements, de vertiges; elle peut survenir len- tement, en une demi-heure, ou brusquement : c'est l'apoplerie foudroyante, Elle est due à une hémorragie cérébrale. Ordinairement, le malade est dans une ré- solution musculaire complète, la face est congestion- née ou d'une pâleur livide ; la respiration est bruyante, la température s'élève peu à peu, ét l'examen révèle l'existence d'une paralysie. L'apoplexie peut guérir, mais laisse toujours après elle des infirmités incu- rables : hémiplégie, troubles de la miction, affaiblis- sement de l'intelligence, ete. Au début, onappliquera des sangsues derrière loreille, des sinapismes aux vor on administrera des lavements purgatifs. lus tard. on fera prendre de l'iodure, aporie {ri} n.f. (du gr. a var et poros, pas- sage). Figure de rhétorique, plus connue sous le nom de dubitation. aposiopèse [pi-se| n. f. (du gr. aposidpein, se taire). Rhétor. Syn. de RÉTICENCE. apostase [pos-ta-ze] n. f. Syn. de ArosTÈME. apostasie [pos-ta-zi] n. f. (du gr. apostasia, abandon), Abandon public d'une religion pour une autre. (Se dit surtout du christianisme : l'apostasie de l'empereur Julien, de Henri VIIL) Fig. Déser- tion d'un parti: les apostasies sont fréquentes en politique apostasier {pos-ta-zi-é] v. n. (Se conj. comme prier.) Renoncer à sa religion, à ses vœux, à son parti. apostat {pos-ta] adj. Qui a apostasié : moine apostat; Julien l'Apostat. N. m. : un apostat. (Le fém. apostate est peu us.) apostème !pos-tè-me] ou aPOStUME {pos- tu-me]n. m. (du gr. apo, à l'écart, et istèmi, jee tiens). Tumeur extérieure avec suppuration. apostement [pos-te-man] n. m. Action d aposter. aposter {pos-té) v. a. Placer quelqu'un dans un AS observer, ou dans un mauvais dessein : aposter des espions, des assassins. à posteriori. V. rosreriont (À). apostille [pos-ti, {1 mil. e} n. f. (du bas lat.apo- stilla, note, explication}. Note placé en margwou at bas d'un écrit. Recommandation ajoutée à wne tion : les députés donnent beaucoup d'apostilles. apostiller [pos-ti, {1 mll., é] v. a, Mettre uno apostille aa bas d'une lettre, d'une pétition, etc. : apos- tiller une demande, apostolat Ipor steel n. m, (du gr. apostolé, dé- part). Ministère d'apôtre : l'apostolat de saint Paul. Action de propager des idées nouvelles, une doctrine: d'aprstolat du crime.







. décret du Sénat,

um

apostolicité !pos-to] n. f. Caractère de ce qui est conforme à la doctrine des apôtres.

apostolique {pos-t0] adj. (du gr. apostolos, apô- td) Qui ane qui ce des apôtres : zèle aposto- lique. Qui émane du saint-siège : bref apostolique. Siège apostoiique, le saint-siège. Chambre apostoli- que, administration des finances pontificales.

apostoliquement (pos-t0-li-ke-man] adv. D'uné manière apostolique.

apostoliser !pos-to, sé] v. a. Convertir en pré- chant comme Jes apôtres : apostoliser Les infidèles.

apostrophe [pos-tro-fe] n. f. (du gr. apo, loin de, et strophé, tour; c'est-à-dire détour). Figure de rhétorique par laquelle on s'adresse directement et brusquement aux présents, aux absents, aux êtres animés ou inanimés : lapostrophe, c'est la mitraille de l'éloquence. (P.-L. Courier). Signe de l'élision (}, qui marque la suppression de certaines lettres. Fam. et par plaisant. Coup, balafre,

— Excyou On emploie l'apostrophe : 19 avec les mots Le, la, je, me, ne, te, se, de, que, ce, si devant un mot commençant une voyelle ou un À muet : L'homme, l'amitié, s'il, ete. [quelques mots comme onze, oui, uhlan, yacht, etc., font exception : le onze) ; 2 avec les mots lursque, puisque, quoique devant 1h, elle, on, un, une ; 3° avec entre, presque, lorsqu'ils font partie d'un mot composé : enfr'acte, presqu'fle ; 4° avec quelque devant un, une ; be avec jusque : jusqu'ici. La littérature populaire ou très fmhlière chansons, ete.) utilise l'a, AE pour remplacer l'emuetau milieu comme à Ja fin des mots,

apostropher |pos-tro-fé) v. a. Adresser vive- ment la parole à quelqu'un, pour lui dire quelque chose de désagréable, d injurieux : une poissarde vous apostrophe.

apostume {postu-me] n. m. autref. f. (gr. apostéma). Méd. Tumeur avec suppuration. (On dit aussi APOSTÈME.)

apostumer 'pos-tu-m stume, venir à suppuration : dit mieux ABCÉDER.)

apothecie {st} ou apothèce n. f. (du gr. apo- thék, réservoir). Réceptacle des lichens, qui ren- ferme les corpuscules reproducteurs.

apothème n.m. (du gr. apotith#mi, j'abaisse). Géom. Perpendiculaire menée du centre d'un poly- me régulier sur un de ses côtés : on obtient la surface Lun polygone régulier en mul- tipliant Le périmètre par la moitié de l'apothème. Perpen- diculaire abaissée du sommet dune pyramide régulière sur un des côtés du Meiradre de base. Dans un cône, généra- trice qui joint le sommet à la circonférence de base.

apothéose [té-6-se) n.f. gr apothéôsis ; de apo, à part, et theos, dieu. Arrivée, réception des héros de la Fable chez les dieux : l'apothéose d'Hercule. Déification : l'apothiose d'Auguste, des hé- ros et des empereurs romains, Fig. Honneurs extra- ordinaires rendus à quelqu'un. Théât. Partie finale et la plus brillante d'une pièce à spectacle (féerie, etc).

— ExcycL. L'apothéose, dans l'an- é, fut une forme de la recon- naissance civique, Athènes mit au bre de ses dieux Cécrops et ée. KRomulus fut proclamé dieu, le nom de Quirinus, par un César et nombre d'empereurs romains furent aussi mis au nombre des dieux, par gratitude ou par flatterie, Cette coutume subsista jusque dans les premiers temps du christianisme.

Apothéose d'Homèére.V. Homère,

apothéoser [26] v. a. Mettre au rang des dieux. Par exayér. Louer, glorifier avec excès : apothéoser un auleur.

apothérapie {pi} n. f. (du gr. Hope et Real. cüre). MZ. anc. Terminaison de les bains.

apothèse [rè-ze] n. f. (du gr. apo, du côté de, et thésis, action dé placer). Position à donnér à un 4, mémbré fracturé, après le panse- LA ment et l'application des bandages.

apothicaire !#-re) n. m. {du gr. apothéké, bou- tique). Se disait autrefois pour PHARMACIEN., Compte RARES compte sur lequel il y & beaucoup à rabattre.

apothicairerie [Ké-re-ri] n.f. Syn. anc: de PHARMACIE. Grolte de l'apothicairerie, célèbre grotte marine de Belle-Ile-en-Mer,

apôtre n. m. (gr. apostolos ; de spol loin, et stellein, envoyer). Chacun des douze disciples que Jésus-Christ chargea de prècher l'Evangile, Par ext, Celui qui se voue à la propagation et à la défense d'une doctrine : un apôtre du socialisme, Le prince des apütres, saint Pierre ; l'apôtre des gentils, saint Paul ; l'apûtre des Gaules, saint Denis ; le symbole des apôtres, le Credo. Fiy. Bon apôtre, mauvais gar- nement. l'aire Le bon apôtre, contrefaire l'homme de bien. Mar, Chacune des deux allonges qui consoli- dent et retiennent le beaupré.

— Excycz. Le Christ choisit, parmi les soixante- douze disciples qui le suivaient, douze hommes qui furent chargés d'assurer, par eux et par leurs succes- seurs, l'extension et Ja Lo grd de son œuvre. C'étaient Simon, qu'il appela Pierre; André-son frère, Jacques le Majeur, Jean, son frère ; Philippe, Matthieu (appelé aussi Lévi), RATS R Thomas, Jacques le Mineur ; Jude (nommé encore Thaddée et Lebbée), Simon le Zélé et Judas l'Iscariote, qui, après sa trahison, fut rer piape par Mathias, A ces noms s'ajoutèrent ceux de bé et de Paul, qui reçurent la mission spéciale de précher la foi aux gentils. Le Christ prit les apôtres parmi Jes ignorants et les bumbles, Beaucoup étaient des pécheurs de Galilée, RAGE catholique distingue deux périodes dans la vie des apôtres : celle qui précéde le jour de la Pen- tecôle, et celle qui le s qu'ils prennent pleinement conscience de la mission

v.n. Tourner en a tumeur apustume. (On


Apothiäne,



la cure par



pareils de oomstraclion 1 1: C Romain ; 5. Emplectoa ; 6. Mixte: 7 irréguliers

t: ce n'est que dans la seconde,




APP. à

divine du Messie, C'est une tradition reque que tous ont subi le martyre pour leur foi, Avant de se sépa- rer, ils rédigèrent comme une règle de foi le symbol

dit des apôtres. s .

s Rome 1 décod) volume de VAL detre par Renan : le volu L gines du christianisme fait suite à la Vie de Jésus { ju. : ta

tres {les Quatre), superbes f en Loan san Pierre, saint Marc pein e grandeur naturelle des neaux (musée de Mi aussi les Quatre Tempéraments. ”

DORA (F), statue antique, découverte en 1846 au Transtevère et placée au musée du Vatican, belle figure d'athlète qui se frotte avec un strigile; de là son nom. s

apozème n. m. (du LÉ aposema, bouillon). Décoction de substances végétales : apo- sème amer purgatif.

Appaméen,enne | mi-in, én'}, habitant ou à naire de icrs : Les À méens. Adjectiv. : populat appaméenne.

apparaître ({a-pa-ré-tre] v. n, (at. apparere, — Se comme connaître.) Devenir vi- sible : quand la lune : à l'horizon. Se montrer tout à coup : Dieu apparut à Moïse. AxT. Disparaitre. 3

apparat japa-ra] n. m. PA ee il APbRDE. éclat

ui accompagne cerlaines ac- tions : diner d'apparat. Classi- fication de livres, d'auteurs, d'idées, sous forme de table ou de dictionnaire: les apparats NES sont des répertoires. Apparat critique, ensemble des remarques ecrit ST dont on accompagne une édition.

L'Apparat royal, dictionnai: ten IRIBIn EN seeg dans lex d60l arantin Réyolu va apParTAUX |a-pa-r6)n.m.pl. Mar.Agrès destinés

Pr ere Srprrs

























3 ch

à effectuer des travaux

appareil {a-pa-rè, { mil] n. m. (du lat. ra RD Papprèt) PPS RUES 66 ON AO ANT 1e pompe, de l'éclat : reil d'une fète. rence, extérieur. abstraction faite de toute idée de pompe : l'appareil de la modestie. Costume : un ple appa- reil. Machine, assemblage d'instruments propres à exécuter un travail : appareil de sauvetage ; ; reils de gymnastique. Archit. Mode de structure cial que posséde un édifice. Chir. Pièces nécessaires à un pansement : lever l'appareil. Anat. Ensemble des organes qui concourent à une fonction: l'appareil respiratoire

2 Excyci. Archit. Les divers Sie connus se classent comme suit, par ordre d'antiquité : cyclo- pie CET Ré roman. Fn &

appareil ‘cyclopéen composée de blocs de

Fret assemblés sans équa , les uns au-des sus des autres. Dans l'appareil pélasgique, les blocs




3 3. Hollén

Légulier; RTE] «

polygonaux, sont bien rapportés, et taillés de façon à QHeue une LA ne d Pan s aypareils helléniques sont constituès des atAaU Rs pierre ou marbre, taillés à vive ET et A Res laires,posés à joints horizontaux et croisés, ls se subdivisent en appareils isodomon, pseudiso- doman, emplecton, dictyothéton, et en ui f Les areils romains se nomment, les cs extérieures M rm r opus incertum, 0) ré opus spicatum, dans lesquels les Bierres ou briques employées t .

clapéen ; 2. lélarg

maient parement à joints horizontaux où

tandis que l'intérieur du mur élait composé de cail-

loux noyés dans le mortier, Puis vint le grand Krr

reil, qui consistait à poser à joints et

zontaux des pierres de taille relièes entre PTE

des crochets ou crampons, Le moyen CT le

Ge a HE allongé n'étaient que des réductions du en F J

F Les appareils latins n'étaient que des combinaisons

pius où moins heureuses des appareils romains, …

Les appareils romans sont, pour la plupart, conbaes d'appareils cs et 8. EE ué. dans lequel les matériaux, pierres, forment des ousanges ; l'appareil imbriqué, constitué par la ee

pareils romans ere dits sont: 1

position de pierres allongées, arrondies ou po par un bout, et formant des sortes d' TV — Chir. Pour le traitement des fractures, on se servait jadis d'attelles de bois attachées aux membres par des bandes de toile, puis on employa les bandes atées. Aujourd'hui, on se sert surtout des appa- lâtrés, qui prennent exactement la forme du membre fracturé. Ils permettent aussi, lorsqu'il y & plaie, de surveiller la cicatrisation. Pour les e reil je nécessitent la coxalgie, les tumeurs b) ches, les luxations, v. oRrnoPEDIR.