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APL

Siles membres antérieurs, vus de profil, sont déviés _ en arrière, le cheval est dit soux lui du devant; cette direction surcharge les membres antérieurs et expose l'animal à buter età forger. La déviation en avant est rare ; le cheval est dit alors campé du ant. Ce défaut l'expose à la foulure des tendons

{ l'arrière-main, Une ve e abaissée du tiers postérieur de la e supérieure et externe de l'avant-bras doit par- + le genou, le canon, le boulet en deux parties ei tomber à quelques travers de doigt des

Û Si le genou FAT E) en avant, le cheval est brassicourt ; on le dit arqué, lorsque cette défectuo- sité résulte de l'usure. Si le genou est trop en Re l'appelle genou creux, sracé ou de mou-

Si la ligne tombe trop en re des talons, d'animal est jointé; cette conformation donne PARRRE souplesse aux allures, mais amène rapi- derment la ruiné des extrémités. Si la ligne se rap- proche dés talons, le cheval est court-jointé où droit

sur ses boulets, ce qui donne des réactions dures, et l'animal à se bouleter,

Lorsque les pieds antérieürs sont rapprochés l'un de l'autre, le cheval est serré du devant; s'ils sont él , il est écarté du devant.

. Une verticale abaissée au milieu de la face anté- xieure de l'avant-bras doit x le membre en deux parties es, Si le membre est tourné en dehors, le est qualifié de panard du devant ;

| { il est tourné en dedans, de cagneux du devant.


es d'aplombs, qui se trouvent également aux membres érieurs, nuisent à la rapidité des allu- res, V. la che CHEVAL.


idés, renfermant des es connues sur les ci eg sous le nom de lièvres de mer. _ aplysiidés [dé] n. m. pl. Famille de mollus- _ ques gastéropodes opisthobranches. S. un aplysiidé. & AG a n.f. (du gr. a priv., et pnein, rer). Absence momentanée de la respiration.

apneumi

> e n.f. (du gr. a priv., et môn, poumon). Absence de poumons,

ri

© [si] n. f. Genre use la famille

ez certains batra- ciens, qui sont, pour cela, appelés apneumes. L'RREN Se n. f. (du gr. apokalupsis, action de ler, de découvrir). Livre qui a ét objet la révélation des destinées de l'humanité, la fin du monde actuel et l'avènement d'une ère de justice : TES d'Esdras. Spécialem., le dernier livre du Nouveau Testament, V. l'art. suiv. Apocal: livre symbolique et mystique, fort Et ui l' 'ile de mos, sous le e “ Domitien. C'est l'avenir de la reli- on chrétienne, ous final après le règne l'Antéchrist, que saint Jean aperçoit en sept vi- sions saisissantes. — Le mot Apocalypse est resté comme synonyme d' « allégorie obscure », prétant à des commentaires sans fin. C'est ainsi que parler comme l'A lypse signifie parler d'une manière peu intelligible ; style de l'Apocalypse ou style apo- calyptique, style jianonaue et allégorique jus- qu'à l'obscurité. Bête de l'Apocalypse, sorte de _ monstre symbolique qui joue un grand rôle dans le livre de saint Jean ; caractérise auj, quelque chose qi porte avec soi le mystère et l'épouvante, Fam. al de l'Apocalypse, haridelle,

Apo Scènes de l'}, série de quinze estam-

cs, par ert Dürer: sentiment profond du mys- tique; — peintures du Campo-Santo

de Berlin, par emand Cornélius : vastes compo-

sitions d'une ruse imposante, apocal ue adj. Obseur, trop allégori- que à ne apocalypiique. Fantasiique : anémai

apocarpé, © adj. (du gr. apo, marquant sépa- ration, et karpds, truii. 8e At dé traiter formés de

carpelles ets et libres. Fe _ apoco n. f. (du gr. , hors de, et 5 CT SE Des E) Pae uns -letiro à fa da dus

les poètes écrivent quelquefois, par apocope :

pntEaue je vois, encor pour encore, etc. Chir. dans laquelle une partie de l'os a été en-

apoco: 6 adj. Qui a subi une apocope. _ à @ [zi-è-re] n. m. (du gr. apokrisis, ne A inpeerr Mananaie des e lem; ur, e des papes, des patriarches,

ti pal ©

. Bpocryphe adj. (du gr. apokruphos, caché). Dans Tant le, Rs Pr F 3 rem) sibylles étaient CPRryphes. Chez les premiers chrétiens, dé- nué de caractère divin : tel Li À pouvait ètre à la dois authentique et apocryphe. Auj., non authenti- que : livre, auteur, Mstoire apocryphe. N. m.:un RÉ GUS — S'applique particulièrement aux par-

ties de l'Ancien et du Nouveau Testament, dont l'au-

thenticité n'a pas été suffisamment établie, et qui, en

conséquence, ont été rejetées par l'Eglise, Pons

, comprenant! res et ae tives. F ynacees ou apocynées fsi-né}) n. £ He AT de te ri et ones, ayant pour type ue apocyn. S. une apocynacée où apocynée, apode adj. (du gr. a priv., et pous, podos, pied). Qui pas de p Frs Tales Sbynetanoda Ke vi RUonte de poissons physostomes, renfermant les et genres voisins, Ordre de batraciens dé- pourvus de membres. S. un apode. a;

Rs

sin) n. m. Genre d'apocy- + à propriétés vomi-

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de memb, o qe [dik] adj. (du gr. een dit d' Éon trée et testable, Ex. : Pret pas nine : apodie {df] n. f. (rad. apode). Absence de pieds, RpodOse ds. £. (gr. apodôsis). Proposition LT pales, f Fans ue iropoalion condition

si vous vo ase)y

a, sta ï ha f. (d se pogami, mi] n. £ apo, 2 et gamos, ri à Péomane re Aequel certaines plantes (et notamment les taux ligneux}) peu-

vent se reproduire par bou

voie sexuée,

rage, etc. indépendamment de

nd n. m. (du gr. apo, loin de, et yé,

terre pee ga Forbtiel d'un à tek où il se era à

us grande distance de la es opposition à . Le plus haut degré d'élévation : être

à l'apoyét de sa fortune, de sa gloire. ANT. Périgée.

nuement, utu-

— 101 —

apographe adj. (du gr. apo, loin de, et gra- A is Se dit de la copie Li écrit original. . m. : un apographe, (Son opposé est AUTOGRAPHE.) Apokolokinthose (Métamorphose en citrouille), œuvre satirique attribuée à Sénèque le Philosophe, sur la mort de l'empereur Claude, Apolda, v. du grand-duché de Saxe-Weimar; 21.300 h. Sources minérales ; fabrication de bonneterie. apollinaire {ni-re] adj. Qui appartient, qui a rapport à Apollon : culte apollinaire, Apollinaire, nom de deux grammairiens et théteurs grecs chrétiens du 1ve siècle, le pére et le

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APO

fit pousser des oreilles d'âne parce qu'il avait pré- féré la flûte de Pan à sa lyre.

Apollon (représentations diverses d'}. Elles ont beaucoup varié avec les époques. Primitivement, les statues d'Apollon sont de simples piliers coniques ; on surmonte plus tard ces piliers d'une tête casquée, avec des pieds, des bras, une lance et un are, Ensuite, les représentations sont de grossières idoles de bois, et au vie siècle apparaissent les lourdes statues de

ierre, raides et sans grâce, dont il subsiste encore

e nombreux spécimens, Phidias, Scopas, Praxi- tèle, etc,, créent les types de l’Apollon Citharède (tenant une cithare), Sauroctone (tueur de lézards),



Aplomb Sous lui Campé Arqué Gonoux Long-jointé Droit sur Court- régulier du devant du devant ou brassicourt … effacés siplougeaut son boulet Jointé | Aplomb Serré Trop ouvert Panard Cagnoux Carmbré régolier du devant du devant du devant du devant où bancal


Aplomb Campé Sous lui Aplowts lauard Cagoeux régulier du derrière du derrière régulier du derrière du derrière Aplombs du cheval. Membres antérieurs (les deux premières bandes]. — Membres postérieurs (la bande du bas).

fils. Ils composèrent divers ouvrages en vers ou en

pros pour remplacer les livres païens dont l'empereur *

ulien avait interdit l'enseignement aux chrétiens. Le second fonda la secte dite des apollinaristes.

Apollinaire. V. Siboxs.

Apollinaris {pol-li-na-riss], source minérale, située dans la vallée de l'Abr, affluent du Rhin ; eau gazeuse, analogue à l'eau de Seltz.

Apolline (sainte), vierge et martyre d'Alexan- drie ; fut brûlée vive (249). Fête le 9 février.

Apollodore, peintre athénien, le premier'qui ait donné du relief aux figures (405 av. J.-C.).

Apollodore de Damas, célèbre architecte, qui fit construire à Rome le forum de Trajan (60-125).

apollon n. m. Espèce de papillon du genre doris.

Apollon, dieu grec des oracles, de la médecine, de la poésie, des arts, des troupeaux, du jour et du soleil, et, en cette qualité, nommé aussi Phébus, Il était fils de Jupiter et de Latone, frère jumeau de Diane, et né dans l'ile de Délos. Il avait à Delphes


Apollon du Belvédère,

Apollon Saurostone,

un sanctuaire et un oracle fameux. Le culte d'Apol- lon fut de à Rome, où l'on célébrait tous les ans en son honneur les jeux apollinaires, On fait de fréquentes allusions : fe à son exil chez Admète, roi de Thessalie, où il fut réduit à garder les trou- peaux et où il poliça les bergers (Jupiter l'avait exilé parce qu'il avait tué les Cyclopes) ; 2 au satyre Marsyas, qu'il écorcha vif, pour avoir osé lui dispu- ter le prix de la musique; 30 au roi Midas, à qui il

Musagète (chef des Muses), etc,, que les Romains ont copiés. L'Apollon du Belvédère (Vatican) est une des plus belles statues antiques : formes vigou- reuses et élégantes, A RNRIBEEE dé majesté, On

fait souvent allusion, d'ailleurs, comme au proto-

ype de la beauté plastique. LARIIER au cygne {musée de Naples) est une œuvre très remarquable, la meilleure après la précédente, Enfin, parmi les peintres, Delacroix a exécuté à la galerie d'Apollon (musée du Louvre) un plafond remarquable : À pollon vainqueur du serpent Python, d'un coloris éblouis- sant et d'une exécution large, et qui est une allégo- rie du triomphe de la lumière sur les ténèbres, de la vie sur Ja mort.

Apollonia, v. anc. de l'Illyrie, près de l'embou- chure du fleuve Aoûs, et réputée à l'époque gréco- romaine comme centre intellectuel et commercial.

Apollonius [uss) de Rhodes, poète et gram- mairien alexandrin, né à Naucratis, auteur érudit des Argonautiques, ps chologue délicat dans l'analyse de l'amour de Médée, Les critiques de Callimaque l'obligèrent à quitter Alexandrie et à vivre à Rhodes, De retour à Alexandrie, il fut bibliothécaire avec Eratosthène (ie s, av. J.-C.). Virgile lui a beaucoup émprunté.

Apollonius de Perga, célèbre géomètre grec d'Alexandrie (fin du mme s, av. J.-C.), qui 4 laissé un traité des Sections coniques.

Apollonius de Tralles en Carie, sculpteur rec, qui vivait vers 200 av. J.-C. Ilexécuta, avecson rère Tauriscus, le Taureau Farnèse.

Apollonius de Tyane, philosophe pythago- ricien et thaumaturge, né à Tyané en Cappaduce, un des hommes les plus extraordinaires de son temps pour le savoir, la vertu et l'éloquence, auquel on at- tribua des miracles Sa les paiens mirent en para lèle avec ceux de J.-C.; m. à Ephèse en 97, Sa vie a été écrite par Philostrate,

apologétique adj. Qui contient une apologie : dons Cotes one \. f. Apologétique chrétienne, partie de la théologie, qui a pour but de.défendre la religion chrétienne contre les attaques,

Apologétique de Tertullien, défense, vigoureuse du christianisme contre les paiens (vers l'an 200),

apologie [jf] n. f. (gr. apolôgia), Discours écrit pour justifier une personne, une ehosë-: faire Hi ogie de quelqu'un. ANT. Bläme, dénigrément.

re.

Apologie de Socrate. V. SOCRATE, Ê

Apologie pour Hérodote, ouvrage célèbre d'Henri Estienne (1566), qui est à la fois une œuvre de critique historique et un pæmphiét hardi éontre les superstitions de son témps.

apologique adj. Syn. de aPOLOGÉTIQUE.

apologiste [jis-te] n. Qui fait l'apologie de quelqu'un, de quelque chose : Platon a été l'apo-