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HEM

hémioliasme [as-me) n.m. {du préf. hëmi, et -

du gr. hblos, tout entier). Math. Rapport de deux quantités dont l'une contient l'autre une fois et demie. hémione n. m:. (du préf. hémi, et du gr. onos, fine). Ane sau- vage de l'Asie occidentale.

— ExcycL. Onentend sous le nom d'hé- mione un ani- mal qui fait le

ssage entre

‘âne et le che-

val par la tail- Je ;ilhabiteles steppes aussi bien que les montagnes.On ne peut le do- mestiquer.

_ mio-

e fptln.f fu prér hémi, et du gr. 6ps, +". vue)!Méd, Etat de la vue, dans lequel on ne distingue que la moitié des objets. ;

— Excyoz. L'hémiopie n'est pas une maladie : c'est un symptôme commun à diverses affections intéres- sant une moitié du cerveau (hémorragies, ramollis- sements, tumeurs). Ce symptôme a son explication dans l'entrecroiseinent incomplet des fibres du nerf optique au niveau du chiasma.

hémiphonie {nf} n. f. (du préf. hémi, et du gr. phôné, voix). Impossibilité de parler autrement qu'à demi-voix.

hémiplégie {jt} où hémiplexie [ylik-sf] n.f. en préf. hémi, et du gr. plessein, frapper). Pa- ralysie qui ne frappe que la moitié du corps.

— Excycz. Dans l'immense majorité des cas, ce sont les deux membres du même côté qui sont para- lysés. Cependant, quelquefois, un bras peut être atteint en même temps que la jambe du côté opposé : l'hémiplégie est alors croisée.

L'hémiplégie résulte d'une lésion de l'encéphale et, plus rarement, d'une lésion de la moelle. Cepen- dant, on connait des hémiplégies hystériques. V. pA- RALYSIE. ,

hémiplégique adj. Qui a rapport à l'hémi- plégie : paralysie hémiplégique.

hémiplexie n. f. V. nÉMIPLÉGIE.

hémiprismatique [pris-ma] adj. Se dit d'un cristal prismatique, mais dont on ne voit que la moitié.

hémiptère n. m. (du préf. hémi, et du gr. pteron, aile). Se dit de tout insecte dont les élytres sont courts, N. im. pl, Ordre d'insectes, comprenant tous ceux qui ont quatre ai- les, un suçoir et ne subis- sent que des métamorpho- ses incomplè- tes, comme lescigales,les punaises, les cochenilles, les pucerons. S, un hémi- ptère.

— Excycr. Les hémiptè- res vivent du suc des plan- tes et du sang des animaux; ils sont essen- tiellément su- ceurs ct, sauf de rares ex- ceptions (co- chenille à car- min),sontnui- sibles. Il en existe plu-


Hémione,



A Hémiptères : 1, Cigale ; 2, Ranâtre; 3, Pu-

sieurs mil- naise;: 4. Phylloxera: 5. Cochenille; 6. Psylle.

liers d'espè- y

ces, réparties sur tout le globe. On les divise en :

hétéroptèrés, homoptères, aptères et phytophtires, bhémispasme {[mis-pas-me] n. m. Spasme limité

à un côté du corps.

hémisphère fmis-fè-re] n. m. (gr. hemisphai- rion; de hemi, demi, et sphairion, Sphère). Demi- sphère. Chacune des deux moitiés du globe terrestre ou de la sphère céleste, sé- n parées par l'équateur ter- restre ou par l'équateur céleste : hémisphère nord ou septentrional ou boréal, hémisphère sud ou méri-

dional où austral. (V. aP- PEMONDE.) Hémisphères de Magdebouwrg (ainsi appelés parce que Otto de Gue- ricke, bourgmestre de Mag- SES

debourg, en fit le premier l'expérience en 1664), ca- lottes métalliques creuses, demi - sphériques, s'appli- quant exactement l'une sur l'autre, et dans lesquelles on fait le vide. (Ne subis- sant plus alors que la pres- sion de l'air extérieur, elles adhèrent si fortement l'une à l'autre, qu'il faut, si les hémisphères ont une assez grande capacité, la force de plusieurs chevaux ju les séparer.) Méd. Hémisphères cérébraux, nom les deux masses représentant chacune un quart d'ovoide, qui constituent le cerveau. A .hémisphérique fnis-fé] adj. Qui a la forme

d'une demi-sphère : calofte hémisphérique.

hémisphéroïdal, e, AUX [mis-fé] adj. Syn. de mémisPnËRoÏDE adj.

hémisphéroïde {mis-fé-ro-i-de) adj. et n. m. Qui a la forme d'une moitié de sphéroïde.

hémistiche {mis-ti-che) n. m. (du préf hémi, et du gr. stikhos, vers). Moitié de vers. Par ext. partie quelconque de vers, coupée par la césure.


Hémisphères de Magde- bourg.



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and er É n. f. Archit, Demi-triglyphe. hémitriptère n.m.Genre de poissons acanthop- térygiens, comprenant des chabots à têteépineuse, de l'Atlanti- que nord. ds émi-

Ope adj. Se hit RE cristaux qui

résentent e caractère d'hémitropie.

hémi ople [pf] n. . (au préf. hémi, et du gr. tropé, tour). Groupement de cristaux de même na- ture et de même forme.

Hemixem, comm. de Belgique (prov. et arr. d'Anvers), sur l'Éscaut; 6.340 h.

Hem-Monacu, comm. de la Somme, arr, et à 10 kil. de Péronne, près de la Somme; 190 hab, {en 1914). Ch. de f. Prise par les armées de Fayolle le & juillet 1916, Entièrement ruinée,

hémochromatose (romeess) n. f. Colo- ration bronzée de la peau ei des viscères, qui s'ob- serve dans certaines intoxications et particulière- ment dans l'alcoolisme.

hémochromogène n. m. Matière colorante ferrugineuse de l'hémoglobine, Syn. HÉMATINE RÉ- DUITE.

hémoclasique [zi-ke) adj. Crise hémocla- sique, nom donné à la crise vasculo-sanguine déter- minée par la pénétration brusque dans l'organisme de corps étrangers et notamment de colloïdes.

hémoconie nf) n. f. (du gr. haima, sang, et konis, poussière). Corpuscule ultra-microscopique, observé dans le sang.

hémoculture n. f. Ensemencement d'un mi- lieu de culture avec le sang d'un malade. (Cest un des procédés les plus sûrs pour reconnaitre l'agent d'une septicémie.

hémocy @ n. f. Protéide cuprique, ex: traite du sang des poules.

hémodiagnostic faghnonstel n. m. Méd. Moyen de diagnostic tiré de l'examen microscopique du sang, du nombre, des altérations des hématies, des hématoblastes, de la nature et des proportions des leucocytes et de tous les autres éléments du sang.

hémodromomètre n. m. (du gr. haîma, sang, dromos, course, et metron, mesure). Instrument pour mesurer la vitesse du sang dans les vaisseaux.

hémodromométrie {trf) n. f. Science qui s'occupe de mesurer la vitesse du sang.

hémodynamique n. f. (du gr. Aaïma, sang, et dunamis, force). Science des phénomènes méca- niques de la circulation sanguine et, plus particuliè- rement, de la circulation artérielle.

hémodynamomètre n. m. Instrument pro- pre à mesurer la pression sanguine.

hémodynamométrie {tri} n. f. Science qui s'occupe de ression sanguine.

hémoglobine n. f. (du gr haïma, sang, et de globule). Matière colorante rouge du pans : l'oxydation de l'hémoglobine dans les poumons régé- nère le sang.

— Excyce. L'hémoglobine est une albumine qui constitue le principe des globules rouges des ver- tébrés ; elle se présente en solution, sous l'aspect d'une belle couleur rouge violet. Elle se dédouble en une matière albuminoide, la globine et un pigment ferrugineux l'hémochromogène. Elle s'oxyde facile- ment en présence de l'air, donnant l'oxyhémoglo- bine; inversement ce composé abandonne facilement son oxygène pour redonner l'hémoglobine. C'est grâce à cette propriété que le sang veineux s'empare dans les poumons de l'oxygène de l'air et que les globules rouges abandonnent ce gaz dans les capillaires san-

ins des différents organes.

hémogiobinomètre n. m. Appareil qui sert à mesurer la quantité d'hémoglobine du sang.

hémoglobinurie frf} n. f. (de Aémoglobine, et du gr. ouron, urine). Emission d'hémoglobine dissoute par l'urine.

— ExcycL. L'hémoglobinurie est l'indice d'une des- truction des globules sanguins; elle s'observe après les brûlures étendues, les refroidissements, les em- poisonnements par le chlorate de potasse, etc.

hémoïde [mo-i-de) adj. Qui ressemble au sang.

hémolymphe [{lin-fe) n. f. Sang des inver- tébrés, ne renfermant guère comme éléments figurés que des leucocytes, d'où son nom.

hémolyse [li-se] n. f. (du gr. haîma, sang, et lusis, dissolution). Destruction des globules rouges. (On dit aussi WÉMATOLYSE.)

— Excyez. Cette destruction peut se faire sous l'action d'agents chimiques (poisons) ou d'agents. physiques {collotdes) et des hémolysines.

émolysine [sine] n. f. (du gr. haima, sang, ét lusis, dissolution). Substance qui détruit les globules rouges, comme le sang de certains ani- maux qui, injecté à d'autres, détruit leurs globules rouges.

hémolytique adj. Qui jouit de la propriété de modifier ou de dissoudre les globules rouges du sang.

Hémon, personnage de la tragédie d'Antigone. Fils de Créon, roi de Thèbes, Il aime Antigone et, lorsqu'elle a été mise à mort, il se tue sur son corps.

hémopathie !{f} n.f. (du gr. haîma, sang, et pathos, affection). Maladie du sang en général.

hémopathique adj. Qui se rapporte à l'hé- mopathie.

hémophile n. Sujet atteint d'hémophilie.

hémophilie yen n. f. (du gr. haîma, sang, et philos, ami). Prédisposition aux hémorragies.

— Excyc. L'hémophilie est une maladie congéni- tale et familiale, transmise dans une même famille par les femmes et qui ne frappe que les hommes. Chez les hémophiles. la moindre plaie donne lieu à une hémorragie difficile à arrêter. Le traitement consiste dans l'administration de chlorure de calcium et d'ergotine, des applications d'adrénaline, d'anti- pyrine et surtout de sérum de cheval. Ne pas se ser- vir de perchlorure de fer. Les injections de peptone


Hémitriptère.






HEÉM

et de sérum auraient une action préventive. S:

nir, sauf obligation absolue, de toute intervention

chirurgicale, même très minime, chez les hémophiles, hémophilique adj. Qui est atteint d'hémo-

philie. hémophtalmie n.f. (du gr.haima, y et ophthaîmos, œil). ement du sang dans l'in- térieur de l'œil. — Excycc. L'hémophtalmie ou hémorragie du core vitreux a pour cause un traumatisme du globe oculaire. Elle se résorbe souvent d'elle-même ; mais, si elle a été abondante, elle laisse des opacités gé- "hémopiésique (ste du gr. ha -ke] adj. s sang, et Po Le D Apr re comme la caféine, qui provoquent la diurèse en au Ft de eee rire BEA MOPIS [piss] n. enre d'hirudinées, ype est Fe Péri très répandue dans les eaux “Hémoplestle (pie f. (du gr. haïma, opla n, £. . sang, et Dhastés, 27 pes Réparation 1 sang. hémoplastique (plartike] adj. Qui fournit les éléments nécessaires à la formation du sang, hémopronostic [nos-tik]n. m. Pronostie qui résulte de l'examen et de l'analyse des différents ET du ere mo; ue . (du grec haïma, cr et ptuein, cherie QE NES au crachement de ae F un tie hémopto _ nm © sie [pti- . f. (d . haïma, sang, et ptusis, pa ist M CR fe sang. 3 — Excycs. Le mot hémoptysie LE ons np ho la tobereul se pulmonaire, Le tralenent consiste à





mettre le le au com) à lui faire le silence, On lui RUES ep boissons et porn tue tanin, et surtout ergotine,

mo ue [xsi-ke À a rapport à rémoyae ee pate ee

morragie f: n. f. (du gr. haïma, sang, ct rhagé, rupture). P. vus Fos nasale. e

— Excycz. Il y a hémo: scit le se répande à l'extérieur du _ soit qu'il LAN dans l'épaisseur des tissus.

Dans le premier cas, l'hémorragieestexterne, dans le second cas, inferne. L'hémorragié intèrne est quelquefois difficile à REINE on la soupçon- nera chez des malades ayant des frissons, le pouls petit et fréquent, la face pâle et livide, les rate À ti- rés. Le traitement des hémorragies consiste, suivant les cas, en ligatures des vaisseaux rompus, en com- pressions, en PRESS de médicaments qui font contracter les vaisseaux (ergotine, antipyrine) eten injections d'eau salée (sérum physiologique).

hémorragipare adj. (de DORrRAES lat. parere, engendrer). Qui cause une où

F3 : de “ir est une maladie ÿ morragique [mo-ra + Qui a rapport à pe ns ée f La morr! 'mo-ré| n. £. (du gr. sang, et rhein, couler). Hémorragie Det Er hémorroïdaire [mo-ro-i-dè-re] adj. et n. Qui est affecté d'hémorroïdes.

hémorroïdal, e, AUX {m0-ro-i] mE Quia rapport aux hémorroïdes : orroïda

émorroïdes fmo-ro-t-de] n. f. pl (du gr. haima, sang, et rhein, couler). Varices des veines de l'anus. Petites tumeurs qui se forment autour de l'anus et qui donnent souvent lieu à un écoulement sanguin. $. une hémorrotde.

— Excycz. Les hémorroïdes sont des varices des veines sous-muqueuses de l'extrémité inférieure du Mer ES a re chez les femmes = ceintes, les cavaliers, les es etc. Leur couleur est roui TER en pr 2 1 varie de la grosseur d'un pois à celle d'une

Les hémorroïdes donnent souvent lieu à un lement sanguin; elles sont alors dites 0 traite les hémorroïdes les bains froids, les as- tringents, où par la dilatation de l'anus et l'exérèse. he ee la SR ARR

MmOorroOoÏsse {[mo-ro-i-se) n. f. (du gr. aile dus



J haima, sang, et rhein, couler). Femme flux de sang. (On dit aussi MÉMORROÏDESSE. k:

hémoscopie {m0s-ko-yf} n. f. (gr. haïma, sang, et skopein, examiner). Examen du sang. hémoscopique [mos-ko-pi-ke) adj. Qui a rap- port à l'hémoscopie. hémospasie [mos-pa-zf} n. f. Action d'attirer le sang sur les diverses parties du corpsenles intro- ee dans un conne où l'on fait Le vide, mospectrosco mos-pék-tros-ko-pe] n. m. (du gr. Aaïma, sang, de peosempe Appareil permettant de reconnaitre la présence de traces de sang dans les EURE par les bandes d'absorption de l'oxyhémoglobine situées dans le jaune du spectre. hémosporidie [mos-po] n.f (du gr. haima, sang, et spora, semence). Organisme animal parasi- taire, vivant à l'intérieur des globules ro: du sang. (Ce nom est réservé aux parasites du paludisme.)

hémostase [mos-ta-ze] ou hémostasie TEE me ( gr. haima, pong RER

éd, gnation du sang. ration a pour b d'arrêter une hémorragie, A proue ar d'une intervention chirurgicale.

— Excycz. On pratique l'hémostase par la com: ression des artères ou leur ligature et surtout par orcipressure, en utilisant la pince qui fut inventée

par berlé et Péan. Ce dernier procédé rend le

chirurgien maître de toutes les hémorragies et lui

Me de tenter les interventions les plus auda- euses,

hémostatique pros] adj. Propre ä arrêter

les hémorragies : remèdes hémosiatiques, N. m.: un hémostatique. Excycz. Les hémostatiques sont de plusieurs






ordres. On peut avoir recours à des procédés méca- niques, à quelques Rs yaane ou bien encore à certaines substances miques. Les moyens mé-

caniques sont : la compression, la suture, la ligature, le pincement, l'écrasement. Les agents physiques sont: la réfrigération ou, au contraire, la chaleur (cautérisation), Les substances chimiques sont : les