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_ ANN

donne À de vives colorations que 5 Bo diaphanes solides, li- | où BAZEUX, gi 1 sont réduits en lames sa à de pièces qui forment par | la partie extérieure du corps de certains k les vers, les arthropodes, ete. (On cons méride.) 1 3 usage anneaux aux plus haute antiquité, Il existait dr Egyptiens, les Grecs et les Ro en ont laissé un grand nombre : c'étaient de es sceaux, qui servaient à sceller des actes nts et constituaient une nanue de propriété où À Rome, au temps d'Auguste, les sé- nateurs Eu Le Ses Anneau du un, ou la Tétralogie, drame que en quatre "parie, Or du Rhin, la Wat Siegfried le Crépuscule des dieux), de er (1876) ; vaste et belle tétralogie, inspirée du épique die Nibelungen. V. NIBELUNGEN. neau d'améthyste (/), roman d'Anatole L ». V. HISTOIRE CONTEMPORAINE, Annobaut [ane-bé] (Claude d°), maréchal et de France. Il défendit avec succès Turin e Charles-Quint ; m,. à La Fére en 1552. eo : nec ar ch. du dép. de la Haute- _ Savoie, sur le nnecy à ON TITI “cbrdef. P.-L-M. ; à 622 kil. [MAUNUNNNNNE TI _ de Paris; 15.000h. ( {ll ciens. : | ||

Ars inslance. Filatures, || nie, -papeteri Pairie

d'Eustache Chapuis ; aux en-

s sont nés saint Fran- ||] Sales et le chimiste et, — L'arr.s 7 cant., ia nm. et 78,400 h. ; le ca 24 comm, et 21,500

_ 18comm.et 13.550h. — Le _ lac d'An à 446 m. d'al-

titude, a 13 kil. de long sur
  1. kil. 300 m. de large. Sa profondeur moyenne est

__ des0üm,. \ Annecy-le-Vieux, comm. de la Haute- r - Savoie, arr. et à 3 kil. d'Annecy; 1.220 h. Fonderie de cloches. Patrie du cardinal d'Ostie, président du

  1. } concile de Constance,

Année [a-né} n. f. (lat. annus). An; temps que met la terre à faire sa révolution autour du soleil : l'année se compose de 365 jours un quart. Période € 12 mois, du {er janvier au 31 décembre. Période + de 12 mois en général. | Des moments les heures sont nées,

Et les houres forment des jours, Et Les jours forment des années _ Doatle siècle grossit sou cours. (Lamaurixe). | Bonne année, souhait de prospérité au commence- ._ ment de chaque an nouveau, Année scolaire, temps … quis'écoule entre l'ouverture des classes et les va- - cances, Année civile, année de 365 jours, telle qu'on . Ja considère couramment, Année sulaire, durée d'une …. révolution complète de la terre autour du soleil. _ Année bissertile, année de 366 jours. | — Excyce. L'année est la même chez presque tous les peuples de l'Europe, Les Russes et les Grecs seuls ont conservé le calendrier Julien, ce qui établit entre eux et nous une différence de 13 jours; en sorte que leur année commence le 14 janvier de la nôtre, Celle des Tures est jou défectueuse encore,

2 +1 ere se compose de douze mois lunaires. alter-







Armes d'Anneey.


_nativement de 29 et de 30 jours. L'époque du com-

% ment de l'année a variè chez tous les peuples ;

Egyptiens, les Chaldéens, les Perses, etc., la

“commençaient à l'équinoxe d'automne (21 septem-

4 re), d'autres au solstice d'hiver, d'autres enfin au

sol: d'été. En France, à l'avènement de Char-

- Jes IX. elle commençait à Pâques, Un édit de ce roi,

en 156$, ordonna que l'année commencerait le 1er jan-

. vier, date purement civile. Sous le gouvernement

républicain de 1792, l'année commençait à l'équi-

4 d'automne, qui se trouvait être le 22 septem- bre 1792. V. MOIS, CALENDRIER.

_ Année littéraire (/'), recueil périodique publié par _Fréron contre les novateurs du xviue siècle, Cette feuille, souvent partiale, raillée par Voltaire, ren. ferme pourtant de bons articles de critique (1764-1776). _ Année terrible {l'}, par V. Hugo; mes écrits

D cNureon des événements de 1870-1871, et où

on voit se dérouler les pages héroïques ou sinistres de période de notre histoire (1872).

eessens (François), artisan belge, simple lourneur de chaises. né à Bruxelles; un des héros . du soulèvement national de 1717, condamné à mort

et exécuté (1660-1749).

_ annelé, € {a-ne) adj. Zool. Disposé en anneaux, - N. m. pl. Un des embranchements du règne animal, - comprenant les arthropodes et les vers. S. un anne/é.

anneler [a-ns-lé) y. a. (Prend deux { devant une

-syllabe muette : j'annelle, nous annellerons.) Dispo- - sûr en anneaux, en boucles, en parlant des cheveux,

_ annelet [ane-lé} n. m. Petit anneau. Petit filet qui entoure les chapiteaux doriques. Blas. Petit an- neau qui figure toujours en nombre sur l'écu.

annélides [an'-né) n. m. pl. Division des an- nelés. comprenant ceux us sont segmentés et qui ont des vaisseaux sanguins. S. un annélide. .— Excyci. Les annélides vivent tantôt enfoncés < la terre humide (lombrics), tantôt dans les eaux douces (sangsues), tantôt enfin dans les eaux AUDE ERA rodI (ES). Les uns sont sédentaires et se 4 t dans les pierres, où ils creusent des cavités, dans les coqui s où les interstices des madré- Hier d'aütres sont errants et vagabonds, On les _ divise en hirudinées et chétopodes {oligochètes et polychètes). V. la planche MOLLUSQUES. r Lure {a-ne) n. f. Disposition de la cheye- Jure en A en boucles. ie _ Annemasse fa-ne), ch.-1. de e. (Haute-Savoie), _ arr. et à 16 kilom. de ‘éaini Julien, près de l'Arve : TU CR de f. P.-L.-M. — Le cant. a 14 comm. et

é










r

Annen, bourg de Prusse (prov. de Westphalie) ;

% 12.200 NL OurE ; houille, ë

_ Annenkov !{Michel-Nicolaïevitch}. général russe, né et m, à Saint-Pétersbourg (1838-1899); il

PS JS


Le

= or —

a attaché son nom à la construction du chemin de fer transcaspien, inauguré en 1887, An UinN, comm. du dép. du Pas-de-Calais, arr. et à 7 kil. de Béthune ; 1.730 h, (en 1914). annexe fan-nék-se) adj. (du lat. annexus, atta- ché à). Se dit de ce qui est relié à une chose princi- de : école annexe. N. f. : les paupières, les cils sont es anneres de l'œil.

annexé {an'-ni d'un pays annexé, q jectiv. : pays anneré,

annexer lan-nék-sé) v. a. Joindre, attacher : Louis XI annexa la Bouryoyne à ses Elats (1482).

annexiontan-nék-si-on] n.f. Action d'anne son résultat : grossir un dossier par des annézions.

annexionnisme lan'-nék-si-0-nis-me) où aN- nexionisme n. m. Théorie qui préconise l'an- nexion d'un territoire, des petits Etats aux grands Etats voisins.

annexionniste [an'-nik-si-o-nis-te] ou AN- nexioniste adj. et n. Partisan de l'annexion- nisme£ qui concerne cette théorie.

Anneyron, comm, de la Drôme, arr. de Va lence, sur le ruisseau de l'Argentelle ; 2.890 h,

Annezin fa-nel., comm, du Pas-de-Calais, arr, et à 2 kil. de Béthune; 2.020 h. Sable,

Annibal ou Hannibal, fameux général cur- thaginois, fils d'Amilcar Barca, né à Carthage, m. en Bithynie. Après avoir pris Sagonte, alliée des Romains, il traversa l'Espagne, le sud de la Gaule, franchit les Alpes au mont Genèvre, battit les Ro- mains au Tessin ét à la Trébie (218), à Tr (217), à Cannes (216), s'ecmpara de Capoue, où il passa l'hiver; mais, ne recevant pas de secours de Carthage, il dut, après la défaite de son frère Asdrubal au Métaure (207). re- passer en Afrique pour défendre sa patrie menacée par les Ro- mains. Il fut vaincu à Zama, par Scipion l'Africain (202), Après sa défaite, il se réfugia chez Antiochus, roi d'Ephèse, puis chez Prusias, roi de Bithy- nice. Apprenant que son hôte voulait le livrer aux Romains, il se donna la mort avec du poison qu'il portait toujours sur lui dans un anneau (247-183 av. J.-C.) Annibal n'avait que neuf ans lorsque, voyant son père, l'illustre Amilcar Barca, L s aller au temple pour offrir un sacrifice aux dieux et leur demander de lui étre favorables pendant la guerre qu'il allait porter en Espagne, il se jeta à son cou et le conjura de l'emmener avec lui. Vaineu par les caresses de son fils, en qui il voyait déjà un futur héros, Amilcar le pre entre ses bras, et, arrivé dans le temple, il lui ft jurer une haine éternelle aux Romains. Ce serment d'Annibal enfant est fré-

uemment rappelé en littérature. On fait en- core allusion : 1° au cri d'alarme que pous- sèrent les Romains après la bataille de Cannes : Annibal ad portas! (Annibal est à nos portes !), cri qu'ils faisaient entendre tou- tes les fois que le péril était imminent; 2° à l'amollissement de son armée dans les délices de Capoue; 30 à ces mots que lui adressa son lieutenant Maharbal après la victoire de Can- nes,en lui reprochant de ne pas marcher immé- diatement sur Rome : « Tu sais vaincre, Anni- bal, mais tu ne sais pas profiter de la victoire, » Dans l'application, ces les s'adressent à celui qui ne sait point tirer partid'un avantageets'endort surunsuccès. annihilable [an'-ni-i] adj. Qui peut s'annihi- mn la plupart des actes des mineurs sont annihi-

ables,

annihilation fan-ni-ila-si-on) n. f. Action d'annihiler; son résultat. Anéantissement : l'annihi- lation d'un acte.

annihilationnisme fan-ni-i-la-si-0o-nis-mel ou annihilationisme n. m. (du lat, ad, à, et nihil, rien). Doctrine qui admet l'anéantissement dé- finitif de l'âme du pécheur impénitent,

annihilationniste [an-ni-i-la-si-o-nis-te) ou annihilationiste adj. et n. Qui professe l'an- nihilationnisme ; qui concerne cette doctrine,

annihiler [an'-ni-hi-lé] v. a. (du préf. ad, et du lat. nihil, rien). Réduire à rien, anéantir : annihiler un testament. ANT. Consolider, maintenir,

anniversaire {a-ni-vér-sè-re] ad: {du lat. an- nus, année, et versus, tourné), Qui rappelle le souvenir d'un événement arrivé à pareil jour une ou plusieurs années auparavant : fdte anniversæire. N.m. Retour annuel du jour signalé par quelque événement : l'an- niversaire d'une victoire. Service religieux qu'on célèbre annuellement pour une personne décédée : fonder un anniversaire.

— Excyez, La religion, la politique et la famille ont leurs anniversaires, Chez les Juifs, la Pâque rap- pelait la sortie d'Egypte ; la Pentecôte, la promulga- tion de la Loi. Chez Ven chrétiens, Noël, l'Épiphanie, Pâques, l'Ascension, les Rameaux se rattachent au jour même de l'année où fut accompli le mystère qu'elles célèbrent, Le calendrier n'est à proprement parler qu'une série d'anniversaires. La fête nationale

u 14 juillet, rappelant la prise de la Bastille en 1789, est le plus solennel anniversaire de notre histoire nationale contemporaine. Citons encore l'anniver- saire de Jeanne d'Arc, célébré le 8 mai, à Orléans ; les anniversaires de Molière, de Corneille et de Racine, qui donnent lieu à des cérémonies annuelles, ete.

Annobon, île espagnole du golfe de Guinée : 3,000 h. Capit, San-Antonio de Praia. :


é}, @ n.Se dit des habitants i continuent à l'habiter, Ad






Annibal.


ANN

anno Domini, mots lat, signif. lan du Seigneur, et qu'on abrège généralement A. D.

anno ætatis suæ, mots lat. signif. Dans l'année de son âge, formule tumulaire, que l'on fait suivre du chiffre d'années atieint par la personne décédée.

Annœullin, comm, du dép, du Nord, arr. et à 17 kil. de Lille, près de la Deule canalisée ; 5,290 h. (en 1914). Ch.de f. N. Briqueteries, houilles.

annonaire [an’-no-nè-re] adj. ide annone). Qui a rapport à la récolte du blé, à l'approvisionnement,

Annonay jan'-no-né]. ch. de c. (Ardèche), arr. et à 3% kilom. de Tournon, sur la Cance; 16.660 h, (Annonéens). Ch. de f, P.-L.-M, Papetcries, soieries, mégisseries, tanneries, Patrie des frères Montgolfer. — Le cant. a 14 comm. et 29,100 h,

annonce {a-non-se] n. f. (subst. verb, de annon- cer). Avis d'un fait supposé, ignoré : l'annonce d'une victoire, Avis verbal, écrit où imprimé, donné au pu blic: annonce au prône ; annonces judiciaires, Signé, indice : en hiver, une élévation soudaine de la colonne thermométrique est souvent une annonce de neige.

annoncer {a-non-sé) v. a. (du préf. ad, et du lat, nuntiare, annoncer, — Prend une cédille sous le c devant a et 6 : il annonça, nous annonrons.) Faire savoir, apprendre : annoncer une nouvelle à un ami, Publier : annoncer une vente. Prévenir de l'arrivée, de la présence de quelqu'un : annoncer un visiteur, Manifester, proclamer : mille progrès annoncent le triomphe de la science, Prédire, présager : annoncer uns éclipse. Prêcher : annoncer Févangite.

annonceur [a-non) adj. et n. m. Celui qui an- nonce : annonceur de nouvelles. (Vx.)

annoncCiade {a-non] n. f. Religieuse de l'une des congrégations placées sous le vocable de l'Annonciade, An- nonciades de Bourges, congré- gation de femmes instituée en 1500 par Jeanne de France, pour honorer le mystère de l'Incar- nation, Annonciades célestes où Filles bleues, congrégation éta- blie à Gênes en 160$ par Marie- Victoire Fornaro, et qui vint s'installer à Paris, rue Culture- Sainte-Catherine, en 1622.

Annonciade (ordre de l'), ordre de chevalerie, le plus élevé de l'Italie actuelle, fondé en 1362 par le duc Amédée VI de Savoie €t placé sous l'invocation de la Vierge. La décoration, attachée à une chainette, est portée en sautoir, avéc plaque sur le côté gauche. Cette décoration ‘est ré-









servée aux souverains ét aux grands personnage: stitulaires x sont traités de cousins par le roi. Ordre

de l'\nnonciade.

annonciateur, trice la-non-si] adj. et n. Se dit de celui, de celle qui annonce, .

Annonciation [a-non, si-on] n. f. Message de


L'Annoncialion, d'après Léonard de Vinci,

l'ange Gabriel à la Vier$e pour lui annoncer le mys- (ère de l'Incarnation, Jour où l'Eglise célèbre ce mystère (25 mars). Tableau représentant le message dé l'ange : Murillo a peint plusieurs Annonciations. {V. l'art. suiv.)

Annonciation {représentations de l'}, tableau de Léonard de Vinci (Florence); — de Murillo (Ma- drid); — de Fra Bartolomeo (Louvre); — de Lorenzo di Credi (Florence) {v. p, 78,; — Volet gauche du célèbre triptyque de Stéphane Lochner (cathédrale de Cologne).

annoncier {a-non-si-6] adj. et n.m. Celui qui est chargé des annonces dans les journaux.

annone |an-no-ne) n. f. (lat. annona). Autre- fois, à Rome, approvisionnement en céréales pour un an. Service public qui, dans la Rome ancienne, était chargé d'assurer l'approvisionnement en blé de la ville,

Annot {a-no), ch.-1, de c. (Basses-Alpes), arr, et à 32 kilom, de Castellane, sur la Vaire, aff. du Var; Fat a Ch. de £. Draps. — Le cant. a 7 comm. et

,7 À

annotateur, trice [an-no] adj. et n. Qui annote : un bon annotateur doit ètre un érudit de premier ordre.

annotatif, ive [an'-no] adj. Qui sert d'anno- tation.

annotation [an'-no-ta-si-on] n. f. Note faite sur un texte pour l'éclaircir, l'expliquer, Hist, Sous le Bas-Empire, rescrit, diplôme signé de la main de l'empereur.

annoter [an'-no-té)] v. a. Faire des remarques explicatives, des notes sur un auteur : Voltaire an- nota Corneille,

Annoville, comm. de la Manche, arr, et à 12 kilom. de Coutances ; 760 h. Bains de mer,

annuaire {an'-nu-ê-re) n. m. (du lat. annuus, annuel). Recueil annuel, contenant le résumé des événements de l'année précédente et des renseigne- ments statistiques, administratifs, ete., pour l'année, Sorte d'almanach, indiquant l'état et le mouvement du personnel de certaines professions : annuañ* militaire.