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GOM

mmeline {gho-me] n. f. Sorte de gomme ficielle, employée dans l'industrie pour apprêter _J'indienne, et qui est de la dextrine desséchée et moulée, où le résultat de l'action de l'acide lactique sur la farine, le sagou, l'amidon, éte. gommement {gho-me-man] n.m. Action de mer. Gommené, comm. des Côtes-du-Nord, arr, et à 24 kil. de Lo , non loin de Ninian ; 1.230 h. gommer {gho-mé] v.a. Enduire de gomme :


HR des bords d'une enveloppe. Méler avec de

gomme ; gommer une tisane.

gomme-résine n. f. V. comme.

BoOmMmMEUr [ghomeur] n. m. Ouvrier chargé du gommage des tissus. Appareil servant à gommer.

ommeux, eUSe [gho-meû, eu-ze)] adj. Qui

jette de la gomme : arbre gommeux. Qui est de la nature de la gomme : suc gommeur. N. Elégant, élé- gante un peu ridicule.

gommier {gho-mi-] n.m. Nom de diverses plantes (acacias, mimosas, etc.) qui fournissent des

gommes. gommifère La he (de gomme, et du lat. ferre, guet Qui produit de la gomme : arbuste gommifére, gommique adj. Chim. Syn. de aummique. gommite{gho-mi-te] n. f. Chim. Gomme pro-

prement dite. N. f. pl. Nom générique sous lequel On désigne tous les corps gommeux. S. une gommife.


gommoir {gho-moir) n.m. Récipient à gomme, gommo-résineux,euse adj. Qui tient de Ja gomme-résine,

OMmMOSE [gho-mé-ze] n. £. Production patho- ue de la gomme, chez les arbres fruitiers à noyaux (prunier, cerisier, pêcher, amandier, ete.).

BOMOT n. m. Mesure de capacité pour les matiè- En TRS les Hébreux et chez les Egyptiens

Gomorrhe, anc. ville de Palestine, détruite 2 ads par le feu du ciel. (Bible.){Hab, Gomor- rhéens.

Gomperz (Théodore), philologue allemand, né à Brünn (1832-1912). Il a déchiftré les textes d'Epicure trouvés à Herculanum; auteur d'une Histoire de la vhilosophie antique.

Gompers {Samuel}, chef travailliste américain, né à Londres, m. à San-Antonio (1850-1924), fondateur et are de la Fédération rc du travail,

mphe [gñon-fe] ou gomphus [ghon-fuss] 2. son d'insectes 1E on pe Creer res, comprenant de petites libellules d'Europe, gomphose {gon-f6-ze] n. f. (du gr. gomphos, cheville). Anat. Arti tion immobile par laquelle les os sont emboîtés l'un dans l'autre. gomphrène yon] n. f. Genre d'amarantacées.

— Excycr. Les gomphrènes sont voisines des amarantes : leurs fleurs, fugaces, sont accompagnées de bractées sèches et colorées, dont la réunion pré- sente l'aspect d'une fleur qui se conserve très long- temps, ce qui leur a valu le nom populaire d'in- mortelles, On cultive ces plantes dans les jardins : on en connaît 80 espèces de l'Amérique, de l'Asie et de l'Australie tropicale.

oO; en.f. (dugr. gonu, genou, et agra, LA; Pathol. Goutte de eue se $

Gonaïves (Les), v. maritime de la république d'Haïti, ch.-l. de la prov. d'Artibonite, dans la baie des Gonaïves ; 20.000 h. Port actif.

gonakié n. m.Nom vulgaire d'un acacia du Sénégal, dont les fruits sont employés comme ma- tière AT

gonalgie [jf] n.f. (du gr. gonu, gonatos, ge- nou, et de PEER DOnIeUE du pres à

gonalgique adj. Qui appartient à la gonalgie.

gonange n. m.(du gr, goné, génération, et agyeion, de). Sac de nature chitincuse, dans lequel ions renfermés les bourgeons reproducteurs des colonies de polypes hydroïdes.

gonce ou goncier (is] n. m. Arg. Individu en général. Homme facile à duper.,

ncelin, ch.-1. de e. (Isère). a de Grenoble ; 1.350 h. Ch. de f. P.-L.-M. Môriers, scieries. — Le cant. a 12 comm. et 9.350 h.

Goncourt [kour) (Edmond Hvor de), né à Nancy, m. à Champrosay (1822-1896), et son frère JuLes, né et m. à Paris (1830-1870), romanciers natu- ralistes français, auteurs de : Sœur Philomène, Ger-

Lacerteux, Renée Mauperin, Madame Gervai-

. et à 27 kil,




sais, et d'études très fouillées sur l'art et la société en France au xvine siècle. Leur style, d'une nervo- sité morbide, est souple, pittoresque, et excelle dans la notation rapide et vibrante du réel. A Edmond seul on doit : la Fille Elisa, les Frères Zemganno, da Faustin, Chérie, et la publication du Journal des Goncourt.

Goncourt {académie des). Par son testament (1896), Edmond de Goncourt créa une académie libre, Loan rs de dix membres, à qui une rente serait servie pourassurer leur indépendance, et qui seraient chargés de récompenser, chaque année, la pius re- marquable œuvre d'imagination en prose et, de pré-

ce, un roman (prir Goncourt).

Sond {ghon] n. m. (du gr. gomphos, cheville). rer de er code cb ro sûr Teque CHRRSE

es pentures d'uné porte. Fig. et fam. Sortir, tre mis, jeté hors des gonds, être da une grande colère,

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— Excyer, Techn. Le gonû comprend trois par- ties : la tête, le corps et la pointe. tête cylindri-

que est prise à la forge sur Le fer constituant le gond ; elle est parfois rapportée : elle est toujours à angle droit avec le corps. La Partie opposée, ou


Gond : 1, A vis et embase; 2. À écrou; 3, A pointe ; 4. À patiés ; 5. A seellement,

ointe, est pointue, à pas de vis, ou fourchue, suivant ‘usage auquel lé gond est destiné. Il en existe di- vers types, parmi lesquels ; le gond à patte, ceux à scellement, à pointe, à écrou, à repos, à vis, etc.

Gondar, v. d'Abyssinie : 8.000 h. Ce fut long- temps la résidence du négus.

Gondebaud ou Gombaud /%}, roi de Bourgogne, m. à Genève en 516. Sa nièce Clotilde épousa Clovis, qu'elle détermina à faire la guerre à

ondebaud, meurtrier du père de Clotilde. Clovis le AURA à Dijon (500). Gondebaud est l'auteur de la loi Gombette.

Gondecourt, comm. du Nord, arr. et à 11 kil. de Lille, non loin de la Deûle canalisée ; 2.180 h. (en 1914). Ch. de f. N. Brasserie, huileries. En partie détruite au cours de la Grande Guerre.

Gondegisile, frère de Gondebaud, assassiné par ce dernier dans Vienne, en 501.

Gondemar, fils de Gondebaud, vainqueur de Clodomir, roi d'Orléans, à Vézeronce (524), et vaineu à Autun par Childebert et Clotaire (532).

gonder [dé] v. a. Mu- nir de gonds : gonder une porte.

Gondi, noble famille originaire de Florence, à laquelle appartenait Paul de Gondi, cardinal de Retz.

V. Rerz.

Gondicaire {#i-re premier roi des Bourgu gnons, tué en combattant contre Attila (436).

Gondinet ne] (Ed JA #17 mond), auteur dramatique DIT WW français, né à Laurière, m. Gondinet à Paris (1828-1888). On lui : doit d'amusants vaudevilles et de jolies comédies légères : le Homard; Gavaut, Minard et Cie; le Panache, ets.

Gondokoro, v. de la région du haut Nil, près de la rive dr. du Nil. Commerce actif par caravanes,

ondolage n.m. Action de gondoler, de se déjeter : le gondolage est un effet de l'humidité.

gondolant {/an]), © adj. Pop. Qui fait riroû se tordre : elown gondolant; histoire gondolante. > gondole n. f. (ital. gondola). Long bateau plat, à rames, surtout en usage à Venise. Voiture publique ui faisait le service des environs le Paris, Siège en gondole, à dos- sier arrondi, Vase à boire, en for- me de nacelle, Petite coupe ovale, servant à baigner les yeux, (On Gondole pour les dit aussi œILLÈRE.) Rigole pavée. yeux. Petit fossé qui sépare les chan — Excycz. Les gondoles vénitiennes ont conservé le caractère qu'elles avaient dans les siècles passés. Ces barques ont 10 mètres de long en moyenne,








1,30 de las et sont terminées en pointe aiguë.

L'avant se relève, au moyen d'un large fer en forme de hache ou de cou-de-cygne ; l'arrière se termine en volute recourbée. Le gondolier se tient debout à l'arrière, et manœuvre avec une seule rame. Le “ carrosse », ou chambre destinée aux pas rs, était autrefois richement décoré, Il est ahjourd'hut uniformément peint en noir,

gondoler {4 v.n. Se dit d'un navire dont les bouts se relèvent comme ceux d'une gondole : ce brick gondole. Se gonfler, se déjeter, se bomber : certains vernis gondolent. Se gondoler v. pr. Même sens : une pienone qui se gondole. Pop. Rire au point de se tordre,

gondolerie frf) n. f. Ensemble des gondoliers. Tout ce qui regarde les gondoliers.

gondolette [ié-t6] n. f. Petite gondole.

gondolier [li-#) n. m. Batelier qui conduit une gondole : les gondoliers vénitiens.

Gondovald, fils naturel de Clotaire Ier (550- 586). Chassé par Sigebert Ier, roi d'Austrasie, rappelé par les grands de la Gaule méridionale (580), il fut écrasé par la coalition des rois d'Austrasie et de Bourgogne, et assassiné à Comminges.

Gondrecourt [kour], ch.-1. de e. (Meuse), arr. et à 30 kil, de Commerey, sur l'Ornain ; 1.420 h. Ch, de f. E. Brasserie, — Le cant. a 23 comm., et 7.870 h.

GON

Gondreville, comm. de Meurthe-et-Moselle, arr. et à 6 kil, de Toul, sur la Moselle ; 1.260 h,

Gondrin, comm. du Gers, arr. et à 15 kil. de Condom, non loin de la Losse ; 1.540 h. Ch. de f. M, Tonnellerie, caux-de-vie.

Gondulich, poète sud-slave (1588-1638) snuteur de l'épopée Osman.

Gondvana, région de l'Inde, au N. du Goda- yes, habitée par une population probablement au- tochtone : les Gonds.

Lea n. f. Archéol. V. aoxe.

nesse, ch.-1 de c. (Seine-et-Oise), arr, et à 23 kil. de Pontoise, sur le Crould ; 2,900 h. Ch. de f. N. Patrie de Philippe Auguste. — Le cant, a 13 comm. et 15.140 h.

gonfalon ou gonfanon n. m. (ane, h. all. guntfano). Bannière de guerre, à trois ou quatre pièces pendantes : Le gonfalon devint l'étendard des sei- gneurs ecclésiastiques.

gonfalonier {ni-é] ou gon- fanonier nié] n. m. Porteur de gonfalon. Avoué d'un évêché, d'une abbaye, sous le régime féodal, Ma S

istrat municipal de certaines répu- bliques italisnnes au moyen âge, particulièrement de Florence et de Sienne.

Gonfaron, comm. du Var, arr. et à 23 kil. de Brignoles ; 2.241 h. Ch. de f. P.-L.-M.

gonfle n. f. Boursouflure dans le fil de métal tiré à la filière. Pop. Ampoule, phlyctène.

gonflé, € adj. Rempli : gon/lé d'orgueil. Acca- blé: cœur gonfié de chagrin. Avoir le cœur gonfié, être prêt à pleurer,

gonflement [man] n.m. Action de gonfer : le gonflement des aérostats se fait au moyen d'hydro gène ou de gaz d'éclairage. Etat de ce qui est gonflé.

gonfler (fa v. à. (ital. gon/fiare ; du lat. conflare), Distendre, faire enfler : gonfler un ballon. Grossir le volume, le débit : a pluie gonfle les torrents. Fig. Remplir de quelque émotion : gonfler de colire, d'orqgueil. V. n. Devenir enflé : Le bots gonfle à l'hu- midité. Se gonfler v. pr, Devenir enflé. Fig. S'enor- gueillir, ANT, Dégonfler,

on orfent, A quede métal (en bronze) dont on tire des vibra- tions reten- era en e frappant d'une ba- guette gar- nie d'u F tampon : le F per LA donÿ Gongs javanais. est antiogue à celui d'une cloche. Mar. Instrument du même genre, employé comme signal sur les phares et les bateaux-feux,

gongonner {9ho-n#} v. n. Fam. Se dit des vê- tements qui font des plis et vont mal : corsage qui gon- gonne.

Gongora y Argote (Louis), poète espagnol, né et m. à Cordoue (1561-1627) ; auteur des Solitudes, de Pyrame et Thisbé, dont le style précieux, accumula- tion de métaphores incohé- rentes, d'inversions for- cées, etc., fit école sous le nom de gongorisme.

gongorisme [ris-me] n. m. (de Gongora, aut. esp.). Affectation, préciosité con- tournée dans le style,

gongoriste [ris-te] adj. Qui appartient au gongorisme. N. Partisan de Gongora. ongrone n.f. Tubercule rond et fongueux, qui se forme sur le tronc des arbres,

BONSSA n.f. Instrument de musique javanais, composé de bassins de métal renversés sur des cordes tendues.

gongylaire {li-re) adj. Bot. Se dit d'un mode de reproduction dit aussi GEMMIPARE OU SCISSIPARE.

gongyle n.m. Genre de reptiles sauriens brévi- lingues, comprenant des formes allongées répandues dans les régions chaudes de l'ancien monde, surtout en Afrique, "à

goniasmomètre [as-mo] n.m. (du gr. géntas- mos. disposition en angle, et metron, mesure). Insiru- ment de topographie, servant à la mesure des angles.

gonichon n. m. Cornet couvrant la tête d'un pain de sucre,

gonidie [af] n. £. (du gr. gonos, semence. Nom des cellules vertes que renferme le thalle d'un lichen et qui représentent l'algue dans l'association liché- nique.

gonie fnf) n.f. Genre d'insectes brachycères, comprenant des mouches de forte taille, dont on connaît 30 espèces. (La gonia capitata habite la France.)

gonin n. m. (du n. de trois prestidigitateurs fameux des xvie et xvie s.). Employé dans la locu- tion : Maître Gonin, fripon adroit ét rusé.

goniocidaris [riss] n. m. Genre d'oursins des mers australes, (V. la planche Océax.)

oniocote n. m. Genre d'insectes hémiptères,

vulgairement désignés sous le nom de poux, et qui vivent en parasites sur les gallinacés : on débarrasse Fa volailles des goniocotes par le passage à l'épouil- euse.

goniographe n. m. (du gr. génia, angle, et graphein, écrire). Instrument permettant de tracer sur une surface plane uñ angle égal à un angle déterminé,

goniomètre n.m. (du gr. génia, angle, et me. tron, mesure). Instrument pour mesurer les angles et, plus particuliérement, les angles sur le terrain,

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Gonfalon,



Gongora y Argote.

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