Page:Larousse dictionnaire complet de la langue française, 1874.djvu/750

Cette page n’a pas encore été corrigée

Audaces fortuna juvat. (La fortune favorise les audacieux). Aurea modîocritas. (Beurewc médiocrité). Auri sacra faraos !. (ExéerablesoifdeL’or.). Aut César, aut. nihil. (Ou empereur, ou rien). Beati pauperes fipirlto. i,BicnheUl’eux les pauvres en esprit). » Bis dut qui cito dat. (Celui qui donne vite donne dcv..T fois). Bis repetita placent. (Quand une chose est redemandée, cela prouve qitcllcplail). Bona fide (De bonne foi) Bone Dieu** (BonDieu !) Ktonum rtiiuia lrelr£ eut cor bomÎlai" (Le bon vin réjouil le cœur de l’homme). (’ ::qHt. mortuum (Tête morte., ee^ :e ;-dliv» ciiO*c nulle, réduite a ncüHl). C’arccre d :tr»..• 3 (Dans le dur cachot). Carpe diem (Mets à profif le jour prirent) Castigat rideuJù t ;;.O’t ;:.. (Elle el, ria-it). François Piznrre conquit le Pérott avecitne* poiynée. d(centuriers : audaces fortuna juvat. Crébiiion a dit de même : Le succs est souvent un enfant de l’audace, On doit préférer à tout l’aurea medio ( eritas. Si le bonheur nous est permis, [le trôné Il n point sous le chaume, il n’est point SUIJ Voulons-nous l’obtenir, amis ? La médiocrité le donne. Pour arriver à la fortune, il méconnaît ses anciens amis, il renie sesparents tombés dans la iniSfl’C : auri sacra fane» ! — La plai denotre époque, c’est l’auri R".B fa—o»* c’est ce dCI1’ effréné des richesses qui s’est ein pare de toutes les classes de la société. Mots qui peuvent servir de devise à tous les alll1JiÜwllX. C’e.’-à.d ;re ceux qui savent se détacher de biens du inonde, paroles de l’Evanpîe qui no s’emploient qu’ironiquement pour désigneir ceux qui réussissent, avec peu de science e peu de moyens : Cet homme, qui sait à peintiisiqner son nom, a fait en quelques annéesutHi fortune colossale : Beati paupere» spirltuu Pensée très-juste de Sénèque. Mot emprunté à l’Art poétique d’Horace où il est dit que la meilleurepreuve de la bonté d’une pièce, c’est d’être redemandée par le public. A’jir, se tromper bona fide. Exclamation familière qui exprime l’éton nouent,lasurprise : Bone Deus ! que ln.H di^s-vous là ? Proverbe tiré de l’Ecriture sainte. Expression dont se servaient les anien chimistes pour désigner le rsidu non liquid deleursanalyses.Lenomde caput mortum,^ venait de ce que, dans leur langage figuré, les alchimistes comparaient ces résidusà une têt de laquelle la distillation avait enlevé respril’n Le langage usuel s’est emparé de cette exo pression. Expression usitée surtout en Autriche :PfcY Suitnicr fondamw au carccrc duro. L’aup^. nt ;uit" de cette expression est carccrv de ri,) :jii !lO. Mots dn,,¡. :l<’C qui sont rlcvenus la devis de l’égoïste et de l’insouciant. Impromptu de Santeuil sur la comédie, qui en est resté la devis. ;. Une raillerie ftniî.j »»’ aniable trouve en t’fkt l’amour-pruprv ; m"in* rebelle qu’une cPJlsure amère, qui Il pllisS’vnent,blesse au lieu de guérir.