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mouvement entre deux, arbres concourants. Les deux arbres peuvent faire entre eux un angle quelconque ; mais la transmission est d’autant plus régulière que l’angle est moins grand.

A

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plan du croisillon est perpendiculaire à la direction commune des axes des deux arbres.

Fig.1.

La jonction des deux arbres se fait par l’intermédiaire d’une pièce solide a quatre bran- I ches rectangulaires AABB, nommée croisillon, dont les extrémités sont passées dans les œils de fourchettes demi-circulaires AMA, BNB, liées invariablement aux bouts des deux arbres qu’il s’agit de raccorder. L’arbre MM en tournant entraîne dans son mouvement la barre AA, qui elle-même entraîne la barre BB, et celle-ci transmet le mouvement à l’arbre NN. On comprend que, pour que le mouvement puisse avoir lieu librement, il faut que les extrémités du croisillon puissent tourner dans les œils des fourchettes, parce que les angles du plan ABAB avec les plans des doux fourchettes changent à chaque instant.

Il est intéressant de connaître le rapport des vitesses angulaires des deux arbres ou plutôt les limites de ce rapport nécessairement variable. On y arrive très-simplement par les considérations suivantes : les extrémités de l’une des barres du croisillon décrivent la circonférence d’un cercle perpendiculaire à l’axe de l’arbre lié à la fourchette dans laquelle est passée cette barre ; les deux extrémités A et B, par exemple, dont la distance est d’un quadrant, glissent donc simultanément sur les deux grands cercles de la sphère OAB, menés perpendiculairement aux directions MM et NN ; or, les vitesses angulaires de ces points A et B sont précisément celles des deux arbres ; la comparaison de celles-ci se réduit donc à une question bien simple.

Fig. S.

Soient m et pp les deux grands cercles que décrivent les poin ts A et B, K l’un des points de rencontre de ces cercles, AB une position quelconque du quadrant AB, y la distance KB parcourue par l’extrémité B à partir de la position K, prise pour origine, x la distance parcourue pendant le mémo temps par le point A, distance qui n’est autre que le complément de AK ; enfin soit y l’angle des deux arbres, ou le supplément do l’angle obtus ARB : un théorème connu de trigonométrie sphérique donnera la formule

cos AB = cos AK cos KB

+ sin AK sin KB cos AKB ou

0 = sin x cos y — cos x sin v cos ip,

c’est-a-dire

tang x = tang y cos f.

En différentiant cette équation, on obtiendra la valeur du rapport des vitesses angulaires des deux arbres, qui n’est autre que celui des accroissements infiniment petits de x et de y.

dx

dy

cos’ x cos* y

cos f,

dx cos’ x

dy cos’ y

cos f

cos y =

cos ç

cos’ 2/(1 + tang1 x)

COS a

cos’#(l + tang1 y) cos’ o 1 —sin* y sin’ a’

Cette formule montre que !o maximum du rapport des vitesses angulaires des deux arbres correspond à y = - et est, tandis

r " 2 cos< ?

que le minimum, qui correspond à y = o, est cos f. Le rapport variable des deux vitesses

varie donc entre cos s et ; il resto tou 1 cos f

jours très-voisin de 1 lorsque l’angle ç est

très-petit.

Joint d’Oldfiam. Le joint d’Oldham ne diffère du précédent qu’en ce que les deux arbres qu’il est destiné à relier sont parallèles. Les branches du croisillon doivent pouvoir glisser dans les tourillons des fourchettes. Le

La vitesse angulaire de l’un des arbres se transmet sans modification à l’autre arbre.

Double joint de Hooke. Quand l’angle des deux arbres à relier est trop voisin de 90", le joint de Cardan fonctionnerait mal ; Hooke a proposé pour ce cas un double joint.

JOINT, JOINTE (join, join-te) part, passé du v. Joindre. Uni, lié, mis au contact : Deux planches jointes au moyeu de chevilles, lenir ses mains jointes, il Réuni, ajouté pour faire un tout : Les intérêts joints au capital. Cette terre jointe à votre domaine l’arrondirait très-bien.

— Par anal. Uni par les liens du mariage ou par un lien moral ; Deux jeunes gens destinés à être joints.

Soyez joints, mes enfants ; que l’amour vous accorde.

La Fontaine.

— Atteint : Nous fûmes jointsroute par une troupe de cavaliers.

— Fig. Uni, ajouté, associé : La paresse jointe à l’ambition forme un composé absurde. La prudence est rarement jointe à la force. Le corps du lion parait être le modèle de la force jointe à l’agilité. (Buff.) La liberté, jointe au savoir et à la justice, est le tout de l’homme. (Pioudh.)

À pieds joints, Avec les pieds au contact et sans les séparer : Sauter un fossé k pieds joints, il San ; s’arrêter, rapidement : Je ne demande pas mieux que de sauter à pieds joints sur ces vilains souvenirs. (A. de Bast.)

Ci-joint, Ajouté, réuni à ceci. Se dit particulièrement d’un écrit ajouté à un autre : Vous trouverez ci- jointe une copie de l’acte. La lettre ci-jointe est authentique et originale. Vous tiendrez compte de la déclaration cijointb.

— Loc. conjonct. Joint que, Outre que, et le plus : Je ne vous paye pas, vu que je n’ai pas d’argent, joint que je ne vous payerais pas davantage si j’en avais.

— Grainm. Précédé de ci et placé au commencement d’une phrase, joint est invariable : Ci-joint la copie du contrat, c’est-à-dire : J’ai joint à ceci la copie. Au milieu ou à la fin d’une phrase, joint est invariable devant un substantif employé sans article et sans déterminatif, et il varie quand le substantif est déterminé ou placé avant : Vous trouverez ci-joint copie au contrat. Vous trouverez cijointe la copie. Lisez attentivement la copie ci-jointe.

JOINTE s. f. Coin-te — rad. joindre). Main fermée, il Vieux mot. V. jointkë.

— Manège. Paturon : Avoir la Joints flexible.

— Techn. Matière semblable à la chaîne qui, pendant lo tissage, sert à remplacer les fils défectueux, manquants ou rompus, Il Nom donné aux planches assemblées à languettes et a rainures, pour former un plancher ou une cloison.

— Econ. rur. Travail des chevaux de labour, dans le département de l’Isère. Il Temps qui s’écoule entre leur sortie de l’écurie et leur rentrée à la ferme : L’été, on fait deux jointes ; l’hiver, on n’en fait qu’une.

— PI. Dans le Berry, Tintement de la cloche qui invite à avoir les mains jointes et à prier pour les agonisants : Sonner les jointes.

JOINTE, ÉE adj. Coin-té — rad. joint). Art vétér. Qui a le paturon fait d’une certaine façon toujours exprimée par un adjectif qui précède lo mot jointe : Cheval couW-jointe, Îoh^-jointé. Les chevaux long-joiNTÉs ont rarement de la force. (Acad.)

JOINTÉE s. f. Coin-té — rad. joint). Quantité d’objets qui peuvent tenir k la fois dans les mains rapprochées et jointes du côté des petits doigts : Une jointée de blé, d’orge, d’avoine.

JOINTIF, IVE adj. Coin-tiff, i-ve — rad. joint). En contact par les bords : Des planches joi.ntives. Des lattes de plafond qui ne sont pas jointives.

— s. f. Cloison faite de planches jointives, non assemblées à languettes et à rainures.

JOINTIVEMENT adv. Coin-ti-ve-manrad. juintif). D’une manière jointive ; Des dalles posées jointivement. il l’eu usité.

JOINTOIEMENT S. m. (join-toi-manrad. jointoyer). C’onstr. Remplissage des joints d’une maçonnerie avec du mortier liquide.

JOINTOUT s. m. Coin-tou). Techn. Varlope a joue.

JOINTOYÉ, ÉE (joiu-toi-iè) part, passé du v. Jointoyer : Mur jointoyé.

JOINTOYER v. a, ou tr. Coin-toi-ié — rad.

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joint. Change y en « devant un e muet : Je jointoie, nous jointoierons). Constr. Remplir avec du mortier liquide les joints de : Jointoyer une assise.

JOINTTEUR s. in. Coin-teur— rad. joint). Ane. technol. Outil servant à joindre les douves d’un tonneau.

JOINTURE s. f. Coin-tu-re — rad. joint). Joint, endroit où deux objets se joignent, sont au contact : La jointure de deux planches, de deux pierres. Des jointures artistement déguisées. Les jointures des pièces d’une armure, d’une cuirasse. La vanité est aucœurde l’homme ce que les jointures sont à l’armure du combattant. (Bogaerts). On dit plutôt joint en ce sens, il Articulation : La jointure du genou. Eprouver des douleurs à toutes les jointures.

— Fam. N’avoir pas de jointures, Avoir les mouvements durs et roides, comme si l’on n’avait pas d’articulations à ses membres. Il Manquer complètement de souplesse d’esprit ou de caractère : C’est un homme tout d une pièce ; il n’a point de jointures. (Boss.)

— Techn. Mode d’assemblage de deux pièces de cuir.

J01KV1LLE, ville de France (Haute-Marne), ch.-l. de cant., arrond. et à 17 kilom. S.-E. de Vassy, sur la Marne ; pop. aggl., 3,643 hab.— pop. tôt., 3,811 hab. Hauts fourneaux, forges, fonderies. Commerce de grains ot de vins. Cette petite ville est pittoresquement située au pied d’une montagne, sur laquelle s’élevait autrefois le beau et vaste château des sires de Joinville, berceau des ducs de Guise. Joinville n’était à l’origine qu’une simple baronnie ; en 1551, Henri II l’érigea en principauté en faveur de François de Guise. Mais bien avant cette époque existait le château, magnifique manoir féodal, couronnant la hauteur et dominant la ville. Ce château fut bâti, en effet, au xi<> siècle, sous le règne du roi Robert, par Étiennede Vaux, premier seigneur de Joinville. À l’époque de la Révolution, le château de Joinville, abandonné, menaçait ruine ; mais aujourd’hui, on en chercherait en vain les traces. L’église de Joinville, sépulture des anciens seigneurs, subsista jusqu’à la Révolution. Quelques-uns des tombeaux qu’elle contenait peuvent être comparés aux plus beaux, monuments de ce genre que l’on possède à Saint-Denis.

De l’ancienne splendeur de Joinville, il ne reste plus aujourd hui qu’une petite construction connue sous le nom fort impropre de grand jardin : c’est un petit château construit par Claude de Lorraine. La statue du sire de Joinville. par M. Lescorné, décore depuis 1861 la place principale de la ville.

Le premier seigneur connu de Joinville fut Étienne, surnommé de Vaux, qui, au xi» siècle, épousa la fille unique et l’héritière du Fromond III, comte de Sens et de Joigny. Roger, fils puîné de Geoffroi II, comte de Joigny, l’un des descendants d’Étienne, fut ta souche des sires de Joinville. Il mourut vers 1130, laissant, entre autres enfants, Gui de Joinville, évêque de Châlons, et Geoffroi, qui a continué la filiation. Celui-ci, nommé sénéchal de Champagne, mourut vers 1184, ayant eu Geoffroi, sire de Joinville, également sénéchal de Champagne, qui se distingua au siège d’Acre, en 1190. Ce Geoffroi, mort vers 1196, avait eu, en tre autres en fants : Godefroi, sénéchal do Champagne, mort en Palestine, sans avoir été marié ; Guillaume de Joinville, archevêque de Reims, qui prit part à la croisade contre les albigeois, et Simon, sire de Joinville, qui a continué la ligne. Ce Simon assista à la prise de Damiette en 1210, et mourut vers 1239, laissant, entre autres enfants : Geoffroi do Joinville, auteur de la branche des seigneurs de Vaucouleurs ; Simon de Joinville, auteur de la branche des seigneurs de Gex, et Jean, sire de Joinville, sénéchal de Champagne, l’historien du règne de saint Louis. Jean de Joinville, mort vers 1313, avait eu, entre autres enfants : André de Joinville, auteur do la branche des seigneurs de Beaupré ; Alix de Joinville, qui épousa en secondes noces Henri d’Angleterre, comte de Lancnstre, et Anccl, sire de Joinville, qui a continué la filiation. Cet Ancel, sénéchal de Champagne, acquit par mariage le comté de Vaudemont. Il mourut vers 1351, laissant, entre autres enfants, Henri, sire de Joinville, comte de Vaudemont, qui fut fait prisonnier à la bataille de Poitiers. Cet Henri avait épousé, vers 134G, Marie de Luxembourg, dont vinrent deux fils, morts jeunes, et deux filles, dont l’une, Marguerite de Joinville, épousa successivement Jean de Bourgogne, seigneur de Montagu, Pierre, comte de Genève, dont elle n’eut pas d’enfants, et Ferri I°r, de Lorraine, seigneur de Guise et de Rumigny, à qui elle porta la sirerie de Joinville et le comté de Vaudemont. Antoine de Lorraine, comte de Vaudemont, sire de Joinville, issu de ce mariage, fut père do Ferri II. René II, duc de Lorraine et de Bar, filsaîné de Ferri II, eut pour fils puîné Claude, duc de Guise. Celui-ci fut père de François de Guise, en faveur de qui Henri II érigea la sirerie de Joinville en principauté. La branche de Lorraine-Guise s’étant éteinte vers la fin du xvu« siècle, la principauté de Joinville passa par héritage à M110 de Montpensier. Celle-ci la légua à Philippe, duc d’Orléans, dans la famille de qui elle est restée jusqu’à la Révolution de 1789. Le troisième fils du

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roi Louis-Philippe porto le titre honorifique de prince do Jomville.

JOINVILLE-LE-PONT, bourg et commune de France (Seine), cant. de Charenton-le-Pont, arrond. et à 18 kilom. N.-E. de Sceaux, k il kilom. S.-E. de Paris, sur la rive droite de la Marne ; pop. aggl., 1,441 hab. — pop. tôt., 2,086 hab. Fabrication de plumes. Beau pont en pierre sur la Marne. Nombreuses villas.

JOINVILLE (Jean, sire de), célèbre chroniqueur français, né en 1224 au château de Joinville, d’une ancienne famille de Champagne, mort en 1319, suivant l’inscription de son tombeau. Élevé à la cour des comtes de Champagne, i ! ^at d’abord sénéchal de Thibaut IV, s’attacha au roi saint Louis en 1348 et vendit tous ses biens pour le suivre à la croisade, avec 9 chevaliers et 700 hommes d’armes entretenus à ses frais. Avant de partir, le loyal sire de Joinville manda auprès de lui tous ses hommes fieffés, leur tint table ouverte pendant huit jours et les engagea à déclarer hautement s’il avait nui à quelqu’un d’entre eux, afin qu’il pût, avant de partir, réparer ses torts. Il s embarqua h Marseille (1248). Dans la traversée, ses chevaliers, qu’il ne pouvait payer, voulurent l’abandonner ; mais le roi le prit avec eux à son service. À Damiette (1250), à Mansourah, il combattit vaillamment, reçut une blessure dans cette dernière bataille, fut fait prisonnier avec le roi, partagea toutes ses souffrances, et lui inspira, par sa vaillance, sa loyauté et la simplicité de son âme, une amitié qui ne se démentit jamais et qui est restée célèbre dans l’histoire. Dans une sédition où la vie des prisonniers était menacée, le pieux sire de Joinville reçut bravement la confession d’un de ses compagnons, et lui donna même l’absolution en disant : « Je vous absous de tel pouvoir comme Dieu m’a donné. » II déclare qu’en se levant il avait complètement oublié tous les péchés de son pénitent, et il voit en cela une grâce d’état. Après la délivrance du roi (1250), Joinville lui donna un conseil fort héroïque mais fort malavisé, celui de demeurer en Palestine. Après quatre ans d’affreuse misère, le roi et Joinville furent contraints de s’embarquer. De retour en 1254, Joinville fut chargé de diverses missions, montra toujours un grand dévouement à saint Louis, devint un des courtisans du roi les plus assidus, mais refusa de le suivre dans sa nouvelle croisade (1270), dont il prévoyait le mauvais succès et qu’il considérait comme devant être fatale à la France. « Tous ceuji firent péché mortel qui louèrent au roi l’allée, » dit-il ; et nul doute que, par ce refus, il ne fût convaicev. qu’il accomplissait un devoir envers ce prince auquel il avait voué une sorte de culte, et dont il pleura la mort avec une piété si sincère et si touchante. En 1282, il fut un des témoins entendus pour la canonisation du feu roi ; il fit bâtir plus tard dans sa chapelle un autel sous son invocation. Dans le cours de sa longue carrière, le sire de Joinville vit le règne de six rois, depuis Louis VIII jusqu’à Philippe le Long. Il a laissé des Mémoires qui sont un des plus précieux monuments de nos annales.

Juinviiie (mémoires du sire de). Cette histoire de saint Louis n’est assurément pas l’œuvre d’un savant historien ; la critique moderne trouverait aisément nombre de reproches à adresser au naïf chroniqueur, qui commet, en plus d’un endroit, des erreurs fort singulières ; nous-mêmes nous avons quelque peine à excuser, mémo par la considération des temps, ses préventions de grand seigneur et son mépris avoué pour les petites gens ; néanmoins, il faut bien reconnaître qu’il n’a jamais été écrit de chronique plus simple, plus vive, plus intéressante que celle du sire de Joinville. Sans doute, il se noie dans des détails souvent minimes ; mais ces détails sont si vrais, si franchement et si naïvement racontés, si caractéristiques, qu’ils deviennent réellement instructifs, tout en donnant au récit du brave chevalier tout l’intérêt d’un roman. Tout es que nous en pourrions dire ne donnerait qu’une faible idée du charme attaché a ces Mémoires ; nous préférons en détacher quelques morceaux.

Tout le inonde connaît ce curieux entretien où le roi demanda à son joyeux compagnon de navigation ce qu’il aimerait mieux de commettre un péché mortel ou d’avoir la lèpre ; et le joyeux sire, qui « jamais no H menti, > répondit hardiment : « J’aimerois mieux en commettre dix que d’être mesiaus (lépreux), » ce dont le roi le reprit gravement.

Nous sommes devant Damiette, dont les croisés pressent vivement le siège ; les assiégés se défendent par toute sorte de moyens, notamment à l’aide du feu grégeois, ■ engin terrible à mal faire, ■ que Joinville décrit ainsi : «Le feu grégeois faisoit tel bruit à venir, qu’on eust dit que ce fust foudre qui tombast du ciel. Aussi gros qu’un petit tonneau, et traînant après lui une longue queue de flamme, il sembloit un grand dragon volant par l’air, il jetoit si grande clarté la nuit, qu’il faisoit aussi clair dedans notrehost qu’en plein jour... Toutes les fois que le bon roi oyoit qu’ils jetoient ainsi le feu, il se jetoit à terre et tendoit les mains, la face levée au ciel, et disoit en pleurant à grands larmes : « Biau sire Dieu Jésus-Christ, gardez-moi et ■ toute ma gent 1 • On ne saurait peindre