Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 9, part. 2, Hr-I.djvu/369

Cette page n’a pas encore été corrigée

en 1831 ; 7,767,401 en 1S31 ; 8,175,121 en 18-41 ; 5,557,196 en 1867. Capitale, Dublin ; villes principales : Limerick, Cork, etc.

Le mot Irlande vient de l’anglo-saxon Ireland, Iratand, Scandinave Irland, c’est-à-dire le pays des Ires. Selon M. Pictet, le mot Irlande ne signifierait autre chose que pays des Ires, des Eres ou pays des Aryas, c’est-à-dire des hommes nobles, des guerriers, des héros. Ce fait, que le nom des Aryas, le plus ancien sans contredit des branches orientales de la famille, se retrouve aussi chez le peuple qui en forme la limite extrême à l’Occident, luit qui semble établi par M. Pictet, avec toute-l’évidence que comportent de semblables recherches, dans un savant article sur le nom originaire de l’Irlande, publié par la Revue de philologie comparée de Duhn et Schleicher, ce fait, disons-nous, est une forte raison de croire que le nom Arya a été celui de la race dans son unité primitive. Des indices de plus d’un genre, tirés, soit des langues, soit des données géographiques, tendent à montrer que les Celtes, et en particulier le rameau gaélique, ont été les premiers éinigrants vers les contrées lointaines de l’Europe. Cela peut expliquer comment seuls ils auraient emporté avec eux l’antiquo dénomination de la race que d’autres peut-être avaient déjà perdue avant de quitter l’Asie.

Aspect général. Orographie. La surface du so ! de l’Irlande présente une agréable succession de plaines et de collines ; mais ces dernières, généralement basses, se transforment rarement en crêtes de montagnes. Il suffit de jeter un coup d’œil sur la carte géologique de l’Irlande pour se convaincre, selon les termes du rapport des commissaires du chemin de fer, « que la surface de cette île présente une vaste étendue de couches calcaires qui, occupant ses parties centrales, sont bordées le long des côtes par des chaînes de montagnes consistant principalement en roches primitives, et que ces chaînes de montagnes ne forment pas un système continu et ininterrompu, et ne se composent pas de roches analogues, mais que chacune d’elles a son caractère particulier et diffère des autres par la nature des terrains. » La plus grande partie des meilleures terres de l’Ile est comprise dans la grande plaine calcaire qui s’étend sans solution de continuité de la mer d’Irlande à Dublin, jusqu’à l’Atlantique à Galway, et qui envoie de nombreuses ramifications dans toutes les autres directions.

« La surface de l’Irlande a été comparée, dit M. Esqutros, à une plaine onduleuse, s’élevant dans quelques parties à une hauteur considérable, descendant, au contraire, dans d’autres, assez bas pour donner naissance à de vastes marais. Ses paysages se distinguent par la fraîcheur de leur végétation ; aussi l’a-t-on surnommée la verte Erin ou l’Ile d’Emeraude ; mais, en général, il ne faut pas lui demander la grandeur. Plus de la moitié de l’île consiste en terres arables ; un sixième est couvert de plantations ; le reste est occupé par les habitations, les marécages ou les eaux. ■ Il n’y a donc point de montagnes proprement dite3 ; toutefois, quelques collines atteignent une assez grande élévation. Les plus remarquables sont : Carrantual Màgilticuddy Reeks-Kerry, 1037 mètres ; Luynaguilla-Wicletow, 923 mètres ; Slieve Donard, Afourne Mautuins-Down, 819 mètres ; MulreaMayo, 816 mètres ; Comeragh- Waterford, 761 mètres ; Erriyal-Donégal, 748 mètres. Les promontoires et les golfes des côtes offrent un aspect très-pi tteïesque.

Hydrographie ; côtes. Les principales rivières de l’Irlande sont : te Shannon, qui traverséune grande partie de l’Ile dans la direction du N. À l’Û. ; le Bandon, la Lee, le blackwater, la Sure, la Liffy, la Boyne et lo Banu. Le Shannon est navigable sur une grande partie de son cours.

Il n’y a pas en Europe de contrée comprenant, toute proportion gardée, autant de lacs d’eau douce que l’Irlande. Ils se désignent par le nom général de Lottghs. Les plus étendus de ces lacs sont : le Lough-Erne, un N.-O., consistant en deux bassins et, d’une longueur d’environ 35 kilom. ; le Lough-Meagh au N.-E., le Lough-Corrib, les trois lacs de Killarney, dont les rives offrent des paysages si curieux et si pittoresques, et le lue Mucros au S. L’Irlande renferme aussi quelques lacs d’eau salée, parmi lesquels il faut citer le Lough-Conn, ou baie de Strangford, à l’E., le Lough-Foyle et le Lough-Swilly, au N. Le canal le plus important de l’Irlande est celui qui relie Dublin au Shannon. La fertilité du sol est diminuée par de "vastes marécages (boys), qui se divisent en marais à herbages et en marais fangeux et inaccessibles. En été, les troupeaux vont paîtro sur une grande partie des premiers, tandis que les seconds sont couverts de joncs et de tourbières. Contrairement aux marais de l’Angleterre, qui sont plats et unis, les marais de l’Irlande forment parfois comme un soulèvement du sol.

Les côtes de l’Irlande présentent un développement de 3,540 kilom. À l’O., elles s’inclinent en pentes douces, tandis qu’à l’E. et au S. elles sont abruptes et profondément échancrées par des golfes, des baies et des promontoires. D’énormes roches basaltiques entourent la partie septentrionale. Sur certains points, notamment à la Chaussée

IRLA

des Géants et au cap Pleaskin, ces roches font saillie dans la mer et forment comme des espèces de colonnades fantastiques. Ces côtes offrent peu d’îles, et aucune d’elles n’a une importance considérable. Nous signalerons : Bear Island’, Valentia, North et South Arran, Innisbafin, Clare, Achill, Aranmore, Rathlin et Lambay. Mais, comme nous l’avons déjà dit, les côtes sont profondément découpées, surtout dans la partie occidentale. Les principaux golfes qu’elles présentent sont ceux de Foyle, de Swilly, deMulroy, de Donégal, de Sligo, de Killala, de Broad-Haven, de Black-Lod, de New-Port de Galway, de Shannon, deTralee, deDingle, de Carlingford, de Strangford et de Belfast. Parmi ces golfes, les uns ne communiquent avec la mer que par un étroit canal, plusieurs forment d’excellents ports. On n’en compte pas moins de soixante-dix dans le circuit de toute l’Irlande.

Quant aux promontoires qui hérissent les côtes de l’Irlande, nous mentionnerons : au N., les caps de Bloody, Foreland, liorn, Fannet, Molin, Innishowen, Bengore et Fuir ; à l’E., Clogher, Howth, Bray, Wicklow, Greenore etCarnsore ; au S-, Bagenloun, Hook, Hclwick, Mine, Ardmore, Blackball, Gally et Mizen ; à l’O., Sheep, Crow, Cod, Bolus, Bren, Dunmore, Sybil, Brandon, Kerry, Loop, Hag, Black, Slyne, Achill, Erris, Benwee, Downpatrick, Rathlee, Knoeklane, Slievh Leagen, Teelin et Glen.

Climat. Le climat de l’Irlande est plus tempéré que celui de l’Angleterre ; les étés n’y sont pas aussi chauds ni les hivers aussi froids ; toutefois, il y tombe une bien plus grande quantité de pluie. « Les Irlandais, dit M. Emmanuel Domenech, vantent beaucoup la beauté de leur île et de son climat ; je crois qu’ils flattent l’un et l’autre. Le paysage, en général, est rempli d’attraits, mais le climat est détestable, ou du moins très-humide. Il n’est pas étonnant que l’Irlande soit mal ou peu connue ; on ne peut l’apercevoir les deux tiers de l’année qu’à travers l’épaisseur d’un parapluie... Il m’est arrivé pendant quinze jours de me dire tous les soirs en me couchant : Demain je verrai la campagne sous un bel aspect ; toute l’eau du ciel a dû tomber sur la terre aujourd’hui. Mais, hélas ! la prodigieuse fécondité de l’atmosphère nationale paraissait tenir du miracle, et le lendemain le ciel semblait se fondre ; il laissait tomber de telles cascades, qu’on aurait dit que l’Océan déménageait et prenait la place des nuages. Le déluge universel n’est point un phénomène pour 1 Irlande, il y est en permanence. La terre y est si fréquemment arrosée que le soleil n’a guère le temps de dorer les moissons. Si les blés y mûrissent, cela doit être au clair de lune, par habitude, ou bien parce que c’est la destinée de toutes les choses d’ici-bas de jaunir en vieillissant. »

Agriculture. L’Irlande est loin d’être, sous le rapport agricole, comme sous beaucoup d’autres, dans une situation aussi florissante que l’Écosse et l’Angleterre. C’est cependant, dans son ensemble, la plus fertile des deux îles. Sur ses huit millions d’hectares, deux sont couverts par les rochers, les lacs et les marais ; deux autres sont formés de terres médiocres ; le reste, c’est-à-dire lu moitié, est en terre grasse, à sous-sol calcaire, d’une prodigieuse fertilité. Aucun pays, en outre, n’a été plus heureusement doté par le ciel pour la navigation tant intérieure qu’extérieure. Sa configuration ne se prête pas moins aux voies de communication par terre. Malgré ces dons naturels, la misère du peuple irlandais est proverbiale. Tout le inonde sait par quelles causes l’Irlande est restée si longtemps en arrière de l’âpre Écosse et de la verdoyante Angleterre. Conquise par sa voisine, elle s’est soulevée à plusieurs reprises, et chaque fois elle a été domptée à nouveau avec d’épouvantables violences. Son sol presque tout entier a été confisqué sur les propriétaires indigènes et donné à des Anglais qui l’ont exploité de loin. Ces propriétaires étrangers louaient leurs domaines a de grands entrepreneurs qui sous-louaient à des intermédiaires. Ceux-ci sous-louaient à leur tour à des cultivateurs du pays. Ce système avait divisé le sol à l’infini ; on y comptait, en 1847, 300,000 fermes au-dessous de 2 hectares ; 250,000 de 2 à 6 hectares ; 80,000 de 6 à 18 hectares ; 50,000 seulement avaient au delà de 12 hectares. Ce peuple de petits cultivateurs vivait misérablement, se livrant principalement à la culture de la pomme de terre. Cette plante ayant été la proie de !a maladie en 1846, il s’ensuivit une horrible famine qui enleva un huitième de la population et en fit émigrer en Amérique un autre huitième. Le gouvernement anglais fit alors vendre aux enchères, par une mesure spéciale, les terres les plus endettées. Depuis cette mesure, la face de l’Irlande est changée ; les substitutions perpétuelles qui grevaient la propriété ayant enfin cessé, les trop petites fermes ont été supprimées et les cultures épuisantes ramenées à de plus justes proportions. Encore quelques années, et cette lie si favorisée par la nature pourra devenir aussi prospère que l’Angleterre.

En général, les terres d’Irlande sont exploitées par des fermiers ; quelquefois des baux de 21, 31 ou 61 ans sont consentis. Les prix de vente des terres libres de toute charge

IRLA

représentent un capital donnant 3 à 5 pour 100 par le fermage. Les héritages sont communément substitués et se transmettent habituellement au fils aîné. Les cultivateurs j-ossèdent rarement des capitaux suffisants pour améliorer ou exploiter leurs terres. Les petits fermiers trouvent peu de crédit. L’émigration et la diminution de la population ont notablement élevé les salaires des journaliers depuis quelques années ; mais le nombre des ouvriers ruraux reste au-dessus des besoins de la culture, parce que le pays n’offre guère d’autre ressource que les travaux des champs.

L’Irlande produit beaucoup de laine, de beurre et de lait, presque pas de fromage, et une grande quantité d’œufs et de volailles. Le froment est cultivé sur 300,000 acres, le seigle sur 10,000, l’orge sur 150,000 et l’avoine sur 1,698,000. On ne cultive pas la maïs et très-peu le sarrasin. Les pommes de terre sont cultivées sur 1,050,000 acres, les légumes secs sur 15,000, les légumes frais sur 63,000, les betteraves sur 20,000, le chanvre et le lin sur 63,000. On voit peu ou point de plantes oléagineuses, de tabac et de houblon. La culture du fin s’est beaucoup développée par suite de la demande des manufactures du nord de l’Irlande. On ne fabrique pas de Sucre indigène ; mais l’alcool indigène est un produit très-important, quoiqu’il ait diminué à cause de l’élévation des droits d’accise, qui se sont élevés en 1860 à 10 schellings par gallon.

Il a été construit beaucoup de chemins de fer depuis vingt ans. La plupart des routes sont depuis longtemps bien entretenues, L’État ne perçoit aucun impôt spécial sur le sol ni sur ses produits. Les taxes locales sur la propriété foncière sont la taxe des pauvres, la taxe du comté et la dime. La quotité moyenne de la taxe des pauvres est d’environ 1 schelling par livre sterling, soit 5 pour 100 de l’évaluation de la location. Cet impôt a produit, en 1864, 596,455 liv. sterl. La taxe du comté est destinée à l’entretien des routes, ponts, etc., aux frais de justice, prisons, police, hôpitaux, travaux publics, etc. Elle a produit, en 1864, 1,060,401 liv. sterl. Ces deux derniers impôts sont payés par le fermier. Le propriétaire du sol paye la dîme, qui a rapporté 300,000 liv. sterl. en 1864. Les droits d’enregistrement sur les actes de vente, baux, etc., varient selon la nature de l’acte et s’acquittent au moyen de timbres. Les droits de mutation sont de 5 schellings pour une valeur au-dessous de 500 liv. sterl., de 10 au-dessous de 1,000, et de 2 sohellings 6 pence pour chaque livre sterling en sus ; mais ces transmissions de propriété donnent lieu à une foule d’autres formalités très-coûteuses et toutes soumises à des taxes diverses. La bière, la drèche et les spiritueux sont soumis à un impôt à la fabrication. Les producteurs payent en outre une licence. Il n’y a pas de droits sur les sels et pas d’octroi. L’impôt sur la fabrication des spiritueux a produit, en 1865, 2,468,650 liv. sterl., la drèche 340,000 liv. sterl. L’assiette de l’impôt sur les spiritueux est de 10 schellings par gallon.

La flore et la faune de l’Irlande sont à peu près les mêmes que celles des autres pays de l’Europe situés sous la même latitude ; seulement, en Irlande comme en Angleterre, on ne trouve plus d’animaux dangereux.

Le granit forme la base des montagnes de l’Irlande. On y trouve, en outre, différentes espèces de pierres calcaires, du marbre (le plus beau est extrait dans le comté de Kilkenny), du basalte, du jaspe, des améthystes et autres pierres précieuses. Un torrent du comté de Wicklow roule de l’or natif. L’Irlande possède des mines d’argent et de plomb. Les mines de plomb sont seules exploitées de nos jours. Les mines d’argent furent abandonnées au xvue siècle. Le cuivre et le fer sont communs. Diverses parties de l’île renferment des mines de houille. Celle de Castle - Coomer, dans le comté de

PROVINCES. COMTÉS.

/ Wexford

Kilkenny

Carlow

Wicklow

Kildare

Queen’s-County....

King’s-County

West-Meath

Longford

Meath ou East-Meath.

Dublin

Louth

Antrim

Down

Arinagh

Tj’rone

Londonderry

Monaghan

Cavan ’....

Fermanagh

Donégal

Sligo

Mayo

Guhvay

Roseommon

Leitrim

Clare

Limerick

Kerry

Cork

Waterford

Tipperary

Leinster.

Ulster.

Connaught.

Munster’.

IRLA

Leinster, est la plus productive, mais elle est trop éloignée des ports de mer et ne suffil pas aux besoins de la consommation. Les tourbières couvrent une partie considérable de la superficie du pays. Jadis, le sol de l’Irlande était en partie couvert d’immenses forêts. Il n’en subsiste plus que de rares débris, parce que, depuis la conquête de l’île par les Anglais, elles ont été défrichées ou dévastées.

Industrie, commerce, voies de com.itunication. Les troubles politiques et la rivalité écrasante de l’Angleterre ont de tout temps été un obstacle au développement de l’activité industrielle de l’Irlande ; très-certainement, sans ces entraves, cette activité, qui se manifesta de bonne heure, serait aujourd’hui arrivée à un haut degré d importance. C’est surtout dans la fabrication des tissus que l’Irlande acquit une grande célébrité, ijous le règne de Henri VIII, elle était moins renommée par ses toiles que par ses tissus de laine. Mais sous celui de Guillaume III, dans ie but de ruiner, au profit de l’Angleterre, cette industrie, l’exportation des lainages irlandais à l’étranger fut prohibée, et l’importation de l’Angleterre ne put se faire qu’au moyen de droits énormes. Alors l’activité des habitants se porta principalement sur la fabrication des toile3 et du fil. Le montant des exportations de cette branche d’industrie est évalué à 110 millions de francs. Les manufactures de colon n’y ont pas atteint la même importance ; toutefois, depuis le siècle dernier, elles ont suivi une progression constante, et l’on évalue à 2,600,000 kilogrammes le poids du coton qu’elles emploient. Depuis que les entraves qui ruinèrent les fabriques de laine ont cessé d exister, les habitants de l’Irlande se sont adonnés à la fabrication des grosses étoffes ; actuellement, le pays en exporte environ 800,000 mètres par an. Les fabriques do soieries consomment annuellement 1G0,000 livres de matières premières. Les distilleries produisent 480,000 hectolitres d’eau-de-vio, et la brasserie est une industrie qui tend à se généraliser de plus en plus. Grâce à la navigation à vapeur, le commerce irlandais a fait de notables progrès depuis le commencement de ce siècle. En 1816, il n’existait pas encore, en Irlande, un seul bateau à vapeur, tandis qu’en 1865 on n’en comptait pas moins de 161, jaugeant ensemble 293,728 tonneaux. Les céréales, les farines, les bestiaux, la viande salée et le beurre sont les principaux aliments de l’exportation pour l’Angleterre et l’Écosse. Les importations de la Grande-Bretagne consistent surtout en fer, en articles de grosse quincaillerie, en houille, en denrées coloniales, en bière et en produits manufactures. L’Irlande fait un commerce considérable avec la France et l’Amérique du Nord, où elle trouve surtout un vaste débouché pour ses toiles. Sans comprendre tes bâtiments employés au petit cabotage, elle possédait, le 1er juin iges : 2,055 navires à voiles, d’un tonnage total de 333,753 tonnes- ; plus, les 161 bâtiments a vapeur mentionnés ci-dessus. Le commerce est favorisé par de nombreux établissements de crédit, tels que succursales de la Banque d’Angleterre, banques particulières, comptoirs, etc., et par de nombreuses voies do communication.

L’Irlande est partout sillonnée par de belles routes, même dans ses parties les plus pauvres. Trois chemins de 1er partent de Dublin : 1" celui du Nord, pour Drogheda, Dundalk, Newry et Belfast, avec embranchement de Dundalk sur Enniskillen, Omagh, Liffard et Londonderry ; 2° celui de l’Ouest, pour Mullingar, Athlone, Ballinasloe et Galway ; 3° celui du Sud-Ouest, pour Kildare, Maryborough, Mallow, Cork, Waterford et Limerick.

Divisions administratives. L’Irlande est partagée en quatre provinces ecclésiastiques : le Leinster ou Lagénie à l’E., l’Ulster ou Ultouie au N., le Connaught ou Connacie à l’O., et le Munster ou Moinunie au S. Ces quatre provinces se subdivisent elles-mêmes en 3 ? comtés :

CHEFS-LIEUX. Wexford. Kilkenny. Carlow. Wicklow. Kindare. Maryborough. Tullumore. Mullinger. Longford, Trim. Dublin.

..... Dundalk. Belfast. Down-Patrick. Armagh.

...’.. Omngn. Londonderry. Monaghan. Cavan. Enniskillen. Donégal. Sligo. Castlebar. Galway. lloscommon. Carrick-on-Shannon. Ennis. Limerick. Tralee. Cork. Waterford. Tipperary.