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monie musicale. Toutefois, si l’on ne saurait nier le charme de son style vif et coloré, on doit reconnaître, avec certains critiques, qu’il a abusé du néologisme, et qu’il a apporté un esprit systématique dans la réforme de la langue de son pays. En politique, il a fait preuve d’un esprit très-large, très-ouvert aux idées modernes, très-libéral, et tout à la fois très-modéré.

IIÉL1ADES, filles du Soleil et de Clymène, et sœurs de Phaéton. Selon les uns, elles étaient au nombre de trois, Lampétie, Phaétuse et Phœbé ; selon d’autres, au nombre de sept, Mérope, Hélia, ..Ethéria, Dioxippe et les trois précitées. Elles éprouvèrent une telle douleur de la mort de leur frère que les dieux les métamorphosèrent en peupliers. Leurs larmes devinrent des grains d’ambre.

HÉLIADES, fils d’Hélius, roi de Rhodes, ou du Soleil et de lu nymphe Rhodé. Ils étaient au nombre de sept : Actis, Tenagès, Ochimus, Macarée, Cercaphus, Triopas et Phaéton. Ils se signalèrent par leur savoir, perfectionnèrent l’architecture navale, divisèrent l’année en saisons et les jours en heures. Ayant assassiné Tenagès, le plus savant d’entre eux, les six autres Héliades se dispersèrent. Ils avaient une sœur, Electryone, qui mourut vierge et à qui les Rhodiens vouèrent un culte.

hélianthe s. m. (é-li-an-te — du gr. Wlios, soleil ; antkos, fleur). Bot. Genre de plantes de la famille des composées, type de la tribu des hélianthées : £’helianthis multiflore est originaire de la Virginie. (P. Duchartre). Plusieurs hélianthes sont fort rustiques, et par suite facilement naturalisés en Europe. (T. de Berneaud.)

— Encycl. Les hélianthes, vulgairement appelés soleils, sont des plantes ordinairement de grande taille, à feuilles larges et presque toujours rudes au toucher, et à fleurs jaunes réunies en grands capitules terminaux. Ce genre renferme plus de soixante espèces, presque toutes originaires de l’Amérique du Nord. Plusieurs sont cultivées dans nos champs et nos jardins, comme plantes d’utilité ou d’agrément, et méritent à ce double titre une mention spéciale.

L’hélianthe annuel, vulgairement nommé grand soleil ou tournesol, dépasse quelquefois la hauteur de 2 mètres ; ses tiges droites, simples ou rameuses au sommet, portent de grandes feuilles cordiformes, hérissées de poils rudes, ainsi que la tige, et se terminent par des capitules rayonnants, d’un beau jaune, souvent larges de deux décimètres. Cette espèce, originaire du Pérou, est depuis longtemps cultivée et presque naturalisée en Europe, où elle a produit plusieurs variétés. Olivier de Serres est le premier de nos auteurs agronomiques qui en tasse mention. On la cultive dans les jardins comme plante d’ornement, et dans les champs pour ses graines oléagineuses ; mais elle est peu répandue sous ce dernier rapport, parce qu’il est difficile de préserver sa récolte des ravages des animaux nuisibles ; de plus, elle est sensible aux gelées ; enfin, c’est une plante très-épuisante ; aussi exige-t-elie, pour prospérer, une exposition chaude, un bon terrain, des engrais abondants et souvent renouvelés. On sème l’hélianthe annuel au printemps, lorsque les gelées ne sont plus à craindre ; généralement, le semis se fait sur place et très-clair, car la plante devient fort

frande et redoute la transplantation. Mais, ans les sols de qualité inférieure, on sème plus épais. D’autres fois, on sème très-dru, après la récolte âea vesces d’hiver ou des pois hâtifs, pour faucher comme fourrage vert au moment de la floraison, car l’hélianthe est moins épuisant si on ne laisse pas mûrir sa graine. Dans la culture en rayons, on peut associer k cette composée des haricots, qui s’enroulent autour de ses tiges.

La production des graines est très-considérable dans Yhélianthe annuel ; on en a compté jusqu’à, dix mille sur un seul pied. Ces graines, qui mûrissent en octobre, ont une saveur qui rappelle celle de la noisette ; elles peuvent servir à la nourriture de l’homme et des animaux ; les enfants et les oiseaux en sont très-friands. Dans la Virginie, on en fait des bouillies pour les nourrissons. Données en hiver à la volaille, elles l’entretiennent en gaieté, en embonpoint et l’excitent à pondre. On en retire une grande quantité d’huile bonne à manger et à brûler. Dans la Colombie, on mange les jeunes pousses et sommités, et le réceptacle, qui a la saveur du cul d’artichaut. Les feuilles sont recherchées par les animaux domestiques, ainsi que le tourteau résultant de l’expression de 1 huile, lequel forme aussi un excellent engrais. Les fleurs fournissent du miel aux abeilles, et on en obtient aussi une teinture jaune fauve très-solide. Enfin, les tiges sèches peuvent servir pour ramer les pois et les haricots, pour chauffer le four et pour donner de la potasse par la combustion. L'hélianthe fait un bel effet dans les jardins ; sa floraison a lieu en été et en automne, et n’est guère arrêtée que par les premières gelées,

L’hélianthe vosacan a des racines tubéreuses, fusiformes ; ses tiges, très-élevées, portent des feuilles opposées, ovales, lancéolées, et se terminent par des capitules jaunes de 6 à 8 centimètres de largeur. Il est vivace et croît dans l’Amérique du Nord. On le cultive

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dans nos jardins, comme plante d’ornement. Il so propage très-facilement de graines et d’éclats. Il est très-rustique, et ne redoute" pas nos hivers. Au Canada, on mange ses racines, et on en retire une fécule qui sert à faire de la bouillie pour les enfants. On pourrait également les donner aux moutons, aux cochons, aux vaches, et même aux poules, après les avoir fait cuire. Ses tiges nombreuses permettraient de le cultiver comme fourrage pouvant être fauché trois fois dans l’année. Enfin, les graines fournissent une huile bonne à manger et à brûler. Malgré tous ces avantages, on ne cultive pas cette plante, qui ne saurait lutter contre fa pomme « de terre ou le topinambour.

L’hélianthe muliiflore s’élève à 1 mètre environ ; ses feuilles, cordiformes dans la partie inférieure de la tige, ovales au sommet, sont rudes ail toucher ; ses capitules jaunes sont nombreux et larges de 5 à 6 centimètres ; ils doublent très-facilement, au point que le type à fleurs simples est très-rare. Originaire de l’Amérique du Nord, il est cultivé dans nos jardins, où il forme de larges touffes, d’un très-bel effet en été et en automne ; ses racines tracent beaucoup. On le multiplie de graines, et surtout d’éclats de pied. On a proposé de le cultiver en grand comme plante fourragère.

L’hélianthe à feuilles argentées a toutes ses parties herbacées couvertes d’un duvet blanc abondant, doux et soyeux ; il dépasse quelquefois la hauteur de 2 mètres, et ses capitules ont un disque jaune et noir pourpré, entouré de rayons d’un beau jaune orangé. Il croît an Texas, et se cultive dans nos jardins, ainsi que l’hélianthe orgyale, belle plante originaire de l’Amérique du Nord et atteignant une taille de près de 3 mètres.

Une espèce plu3 remarquable encore est l’hélianthe tubéreux, plus connu sous le nom vulgaire de topinambour.

. HÉLIANTHE, ÉE adj. (é-li-an-té — rad. hélianthe). Bot. Qui ressemble ou qui se rapporte au genre hélianthe.

— s. f. pi. Tribu de la famille, des composées, ayant pour type le genre hélianthe : Les héliambêbs ont des tiges à feuilles presque toujours opposées. (T. de Berneaud.)

HÉLIANTHÈME s. m. (é-li-an-tè-me — du gr. hilios, soleil ; anthos, fleur). Bot. Genre de plantes de la famille des cistinées : L’bÛ- lianthéme commun peut être facilement pris pour le serpolet, quand il est sans fleurs. (T. de Berneaud.) £’heliamthbmb vient communément dans les bois et les lieux montagneux. (V. de Bomare.)

— Encycl. Les hélianthimes ressemblent beaucoup aux cistes, avec lesquels on les confondait autrefois. Ils croissent en général dans les lieux secs, arides, sablonneux, découverts, et sont beaucoup plus nombreux dans le Midi que dans le Nord. Leurs fleurs, de couleurs variées !, sont très-jolies, mais fugaces. On a vanté ces plantes, la plus commune surtout, comme vulnéraires et astringentes ; on les a préconisées contre le crachement de sang. D’après Kramer, l’infusion ou la décoction des feuilles ont guéri des phthisiques. Ces feuilles renferment un suc balsamique, visqueux, qui peut être utilisé. On a quelquefois attribué aux racines des propriétés analogues.

uhélianthème pulvérulent est ainsi nommé parce qu’il est tout couvert de poils étoiles et cendrés, qui ressemblent à de la poussière ; il croît en France, et on le cultive dans les jardins, où il forme de jolis buissons ; ses fleurs, d’un blanc pur, ne durent guère qu’une demi-journée : mais elles sont nombreuses et se succèdent pendant plus d’un mois. On emploie cette plante pour border les massifs et pour décorer les parties rocailleuses et inclinées des jardins pittoresques. Toutefois on préfère pour cet usage Yhélianthème à grandes fleurs, espèce de plus petite taille, mais dont les fleurs, d’un beau Jaune d’or, s’épanouissent depuis mai jusqu’en juillet.

HÉLIANTHÈRE s. f. (é-li-an-tè-re — du gr. hêlios, soleil ; anthéros, fleuri). Bot. Syn.

d’HÉLICIK.

HÉLIANTHOÏDE adj. (é-li-an-to-i-de — de hélianthe, et du gr. eidos, aspect). Hist. nat. Qui ressemble à la fleur appelée soleil.

— Zool. s. m. pi. Classe d’invertébrés, dont la bouche, entourée de tentacules non rétraetiles, imite la fleur de l’hélianthe ou soleil.

HÉLIAPTEX s. in. (é-li-a-ptèks — du gr. hêlios, soleil ; ptéssein, effrayer). Ornith. Syn. de duc, oiseau nocturne du genre chouette.

HÉLL&QUE adj. (é-li-a-ke — du gr. hêlios, soleil, généralement considéré comme étant pour sfelios, sanscrit svarya, soleil, ou plus exactement, suivant Benfay, pour sêfetios, qui correspondrait lettre pour lettre au sanscr. savarya, soleil. Ce nom sanscrit est dérivé de svar, ciel, lumière). Astron. Qui a lieu avec le lever-ou le coucher du soleil, en parlant du lever ou du coucher d’un autre astre : Le lever héliaque d’une étoile a lieu lorsque cette étoile est -daim le même méridien que le soleil. Le lever héliaque de la lune s’appelle la nouvelle lune.

— Physiq. Spectre héliaque, Spectre coloré

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fourni par la décomposition des rayons solaires.

— s. f. pi. Antiq. gr. Fêfes sn l’honneur du soleil.

HÉLIAS s. m. (é-li-ass — du gr. hêlios, soleil). Ornith, Syn de caurale.


Hélias, chanson de geste du xiiie siècle, une des branches du roman du Chevalier du Cygne. Il existe deux textes de cette chanson : le premier, le plus ancien, est le plus simple, le plus attachant, le mieux versifié ; en voici l’analyse. Dans un pays voisin de la Hongrie, le roi Lothaire, s’étant un jour égaré à la chasse, avait fait rencontre d’une dame ravissante de beauté, qui se nommait Elioxe et qui consentit à devenir sa femme. Peu de temps après, Lothaire eut à soutenir une longue guerre, et, pendant son absence, Elioxe mourut en donnant le jour à sept jumeaux, dont une fille, qui naquirent avec une chaîne d’or autour du cou. Alors la mère du roi enferma les nouveau-nés en deux coffres et chargea un de ses serviteurs de les abandonner dans une forêt lointaine. Cet homme, ému de pitié, va déposer les deux coffres à l’entrée de la grotte d’un ermite, qui recueille les enfants et leur donne pendant sept ans la nourriture matérielle et spirituelle. Cependant la marâtre fait croire à son fils que la reine Elioxe a mis au monde sept dragons qui, aussitôt après leur naissance, se sont envolés pour ne plus reparaître. Le roi ne doute pas de la sincérité de ce récit. Les années se passent. Un jour, la marâtre, ayant appris que l’ermite de la forêt élevait plusieurs enfants ayant des chaînes d’or au cou, convoita ces bijoux et les fit enlever. Aussitôt les enfants se trouvèrent métamorphosés en cygnes ; la jeune fille fut la seule qui conserva son collier et échappa à la transformation. Les frères s’envolèrent vers le palais du roi ; là, devenus l’objet de la sollicitude instinctive de leur père, ils se promenaient sur un vivier poissonneux, qui suffisait largement à leurs besoins. De cette pièce d’eau, ils voient un jour arriver leur sœur, qu’ils reconnaissent et qu’ils comblent de caresses. Le roi étonné interroge la jeune fille, qui lui raconte ce qu’elle sait, et la vérité se découvre. Lothaire force sa mère à lui tout avouer ; les colliers sont remis au cou des cygnes, qui sur-le-champ reprennent leur forme première. Par malheur, un des colliers a été fondu par l’orfèvre de la méchante reine, en sorte qu’un des enfants conserve toujours la forme d’un cygne ; c’est lui qui, placé plus tard par son frère Hélias à la proue de son vaisseau, devint l’occasion du nom de Chevalier du Cygne conservé par Hélias dans les chansons qui font suite à celle-ci. Nous n’analyserons pas la seconde leçon, qui paraît plus récente ; elle offre peu de changements. C’est dans cette dernière leçon que la marâtre se nomme Matabrune, nom cité plusieurs fois par Rabelais dans Pantagruel.


HÉLIASE s. m. (é-li-a-ze — du gr. héliasis, qui se chauffe au soleil). Ichthyol. Genre de poissons de la famille des sciénoïdes : Les héliases ont des dents semblables à celles des dascylles, c’est-à-dire en velours. (A. Guichenot.)

— Encycl. Les héliases sont des poissons à corps ovale, comprimé, à bouche petite, ayant des dents en velours sur une seule rangée, et à grandes écailles. L’espèce la plus remarquable est l’héliase chauffe-soleil, petit poisson d’environ om, l de longueur et d’une couleur gris-fauve uniforme, qui a l’habitude de se tenir dans les petits creux des rochers exposés au soleil ; de là son nom spécifique. On peut citer encore l’héliase cendré, l’héliase à queue écailleuse et les héliases bleu, anal et bridé. Toutes ces espèces, qui habitent surtout la mer des Indes, doivent leur nom à quelque particularité d organisation.

HÉLIASTE s. m. (é-li-a-ste — du gr. héliazomai, je me mets au soleil). Antiq. gr. Chacun des membres d’un tribunal athénien, qui tenait ses séances en plein air, au lever du soleil : Tribunal des héliastes.

— Encycl. Les héliastes délibéraient en plein air sur une place d’Athènes, nommée Hêliaia, c’est-à-dire ensoleillée. Ce tribunal se composait d’ordinaire d’environ deux cents membres, tirés du peuple par la voie du sort ;

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mais, quand il se présentait une cause plus importante, leur nombre s’augmentait des juges des autres tribunaux et pouvait être porté jusqu’à 1,500. Ces nouveaux héliastes avaient la même autorité que les héliastes ordinaires, et, à chaque assemblée dans l’Hèliée, prononçaient, comme ceux-ci, un serment dont on trouve la formula dans le discours de Démosthène contre. Tim&crate. Cette formule commence ainsi : • Je prononcerai suivant les lois et les décrets du peuple d’Athènes et du sénat des Cinq-Cents ; je n’ap-Prouverai par mes suffrages ni la tyrannie ni oligarchie ; si quelqu’un veut détruire la liberté des Athéniens, s’il l’attaque dans ses discours ou par ses décrets, je ne me laisserai pas gagner, etc. • Cette première partie était, comme on le voit, toute politique. Dans la seconde, le citoyen promettait d’entendre également l’accusateur et l’accusé, de ne point se laisser corrompre et jurait par Jupiter, Cérès et Neptune, qu’il priait de le perdre s’il enfreignait ces règles.

Le tribunal des héliastes était le plus important après l’Aréopage, dont il diminua même progressivement la puissance à son profit. Il connaissait du vol, de l’adultère, du rapt, des concussions et de toutes les grandes causes civiles.

Il suffisait, pour se faire élire juge, d’être citoyen, âgé de plus de trente ans, de jouir d’une bonne réputation et de ne pas être débiteur du trésor public. Tout citoyen était censé avoir une connaissance suffisante des lois pour juger ; d’ailleurs, les orateurs avaient soin de faire lire les textes par le greffier quand ils le jugeaient nécessaire. C est ce qu’on voit encore dans le discours de Démosthène contre Timarque. « Greffier, prenez les lois, dit-il, et faites-en lecture ; on verra que Timocrate n’a suivi aucune des formes qu’elles prescrivent. Écoutez avec soin, hommes juges, la lecture des lois. •

HÉLIASTRE s. m. (é-li-a-stre— dugr. hêlios, soleil ; aster, étoile). Echin. Section des astéries, genre d échinodermes.

HÉLICARION s. m. (é-li-ka-ri-on — d’Aelice et d’arioii). Mol !. Genre de mollusques, intermédiaire entre les hélices et les arions. Syn. de vitrinb.

HÉLICE s. f. (é-li-se — gr. hélix ; de helissein, enrouler ; d’un primitif heluà, tourner, courber, qui est pour feluô, d’un radical fet, fal, qui est aussi dans eituo, illà, rouler, eiluma, elutron, enveloppe, iiinx, ilingos, tourbillon, itlas, corde). Geom. Ligne spirale engendrée autour d’un cylindre droit par l’hypoténuse d’un triangle rectangle, dont un des côtés est enroulé autour de la circonférence de la base du cylindre : Décrire une hélice. La projection horizontale de /’hélice est une circonférence.

— Mécan. Nom qu’on donne quelquefois à la vis d’Archimède.

— Mar. Appareil de propulsion formé d’un ou dé plusieurs segments d’hélice, et qui se place généralement en arrière et au-dessous de la poupe : Navires à hélice.

— Archit. Chacune des petites volutes qui décorent un chapiteau corinthien, il Escalier en hélice, Escalier qui s’enroule autour d’un noyau, dans l’intérieur d’un espace cylindrique.

— Anat- Partie externe de l’oreille,

— Crust. Genre de crustacés décapodes brachyures, formé aux dépens des ocypodes, et dont l’espèce type vit dans les mers du Japon.

— Moll. Genre de mollusques gastéropodes terrestres, plus connus sous les noms d’EScargots et de colimaçons : On voit tes hélices attirées quelquefois de fort loin vers des substances alimentaires qu’elles ne peuvent voir. (Deshayes.) L’accouplement des hélices a lieu au mois de mai. (Bosc.) Les Homains, d’après ce que 7ious dit Pline, faisaient une assez grande consommation (Thélices. (P. Gervais.)

— Encycl. Géom. L’hélice est une ligne à double courbure, qui se transforme en ligne droite dans le développement du cylindre sur lequel elle est tracée. Si on enroule un fil autour d’un cylindre de manière que l’angie formé par les directions du fil prolongé et de l’axe reste constant, on obtient une hélice.

Pi g. 1.

Soit le cylindre abcd (lig. l), ayant pour développement le rectangle behc ; si l’on divise la hauteur commune 6c en un nombre quelconque de parties égales, que l’on mène aux points de division les lignes jf, ig, parallèles à

la base be, et ensuite les diagonales bf, jg, t’A, lorsqu’on enroulera le rectangle sur le cylindre, les parallèles bf, jg, t’A se transformeront sur le cylindre en une courbe continue bvjminc. Cette courbe est une hélice. Los