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On sait que l’acide phosphorique donne naissance à des produits condensés, à chacun desquels coirespond un anhydride polymère du premier anhydride de l’acide phosphorique simple. C’est la découverte des giycols et des glycérines Condensées qui, pour la première fois, a jeté quelque lumière sur ces composés minéraux que l’on concevait difficilement jusqu’alors et dont la constitution ne pouvait être déterminée que par analogie.

— III. APPENDICE AUX POLYCLYCBRINES. Action des acides polybasiques sur la glycérine. Lorsque la glycérine est soumise a l’action d’un acide polybasique, les deux corps s’unissenten éliminant de l’eau. Les produits formés appartiennent a un type plus condensé que chacun de leurs générateurs, et possèdent des propriétés acides. Ce sont de véritables produits de condensation analogues aux polyglyL’èriues dont les radicaux ylyréryles auraient été en partie remplacés par les radicaux des acides employés. (Pour plus de détails, voyez les mots glyckrophosphoriquk, gly-

CÉROSULFURIQUB et GLYCÉROTARTRIQUE.)

GLYCÉRYL-HYDORAMINE s. f. (gli-sé-rili-do-ra-mi-ne — de glycéryie ; dugr. hudôr, eau, et de aminé). (Jhim- Syn. de GLycÉRamine.

GLYCIDE s. m. (gli-si-de— rad. glycérine). Chim. Nom donné au premier anhydride de la glycérine, corps qui n’a jamais été préparé à t état de liberté, mais dont on connaît beaucoup de dérivés.

— Encycl. I. Définition. Le glycide, s’il était libre, aurait pour formule (C31160)’OH. Il fonctionnerait comme un alcool monoatomique. On doit donc rapporter à ce premier anhydride tous les corps qui en dérivent par la substitution d’un résidu halogénique d’acide à un seul oxhydryle OH ; mais on ne saurait logiquement lui rapporter, comme l’a fait M. Reboul, les corps qui en dériveraient par la substitution de deux résidus halogéniques d’acide à deux oxhydryles. Il faudrait pour cela lui attribuer, en effet, la formule (C3H*)(OH)2. Or, un tel corps ne serait pas un anhydride de glycérine, puisqu’il ne renfermerait plus le radical glycéryie C3H3 ; ce serait un glycol non saiuré de la série acrylique. Qu’un tel glycol ou des éthers de ce corps puissent prendre naissance au moyen des éthers glycériques, cela paraît à priori d’autant plus probable que la glycérine elle-même, en se déshydratant, fournit de l’acroléine ; que ces corps puissent, dans certains cas, régénérer la glycérine, rien encore làdedans qui doive nous étonner, puisque M. Wurtz a montré que l’on peut passer de la série allylique à la série glycérique. Mais, , nous le répétons, il serait illogique de considérer les corps dérivés de I aliyléno-glycol comme dérivés d’un anhydride glycérique. Le premier anhydride glycérique, s’il était assez stable pour exister a l’état de liberté, comme cela a lieu pour les anhydrides des polyglycérines, répondrait à la formule (C31150).OH, et serait un véritable alcool monoatomique. S’il n’existe pas, c’est que, n’étant pas saturé et ayant une grande tendance à se saturer, il repasse, toutes les fois qu’on cherche à l’isoler, soit à l’état de glycérine, soit à l’état de composé glycérique.

Nous n’avons donc pas a. nous occuper du giycide en lui-même, mais de ceux de ses dérivés qui sont bien connus, c’est-à-dire de ses éthers simples et de ses éthers alcooliques. Les éthers composés n’ont pas été préparés.

— IL Ethers simples du GLYcidk. On connaît jusqu’à ce jour le giycide ch/or/iydrique ou epichtorhydriiie C3HBO.CI, le f/lyciile bromhydrique ou épibromhydrine C3113O.Br. et le giycide iodhydrique C3H5O.I ou éjiiiodliydrine.

Epichlorhydrine ou giycide chlorhydriçue. Préparation. L’épichlorhydrine

C3HSO.Cl=(C3H5)’"|g|’

s’obtient par l’action des alcalis sur la dichlorhydrine. Pour la préparer, oc mélange 5 volumes de glycérine, que l’pn chauffe à 170° pour la dessécher, avec 4 volumes d’acide acétique cristallisable ; on maintient le tout à 100°, et l’on fait passer à travers le mélange un courant d acide chlorhyclrtque gazeux très-sec jusqu’à saturation. Quand le gaz cesse d’être absorbé, on soumet le produit a la distillation fractionnée, et l’on recueille ce qui passe entre 180 et 220°. Le liquide ainsi recueilli est un mélange de dichlorhydrine, d’acélochlorhydrine et d’acétodicnlorhydrine. Tel quel, il peut être immédiatement employé à lu préparation de lepichlorhydrine sans qu’il soit besoin de le purifier au préalable. À cet effet, on dissout 350 grammes de potasse caustique dans la moindre quantité d’eau possible, et on l’ajoute à 500 grammes du produit, distillé. Il faut faire les additions de potasse par petites quantités successives, agiter après chaque addition et laisser refroidir avant de recommencer. Quand cette première partie de l’opération est terminée, on laisse reposer le lout pendant une ou deux heui ’.s ; on décante ensuite le liquide huileux qui lion.- S» la surface, on le dessèche et on le soumet a la distillation fractionnée. Deux ou trois rectifications suffisent pour donner de l’épiclorhydrine pure. M. Nnquet a observé (inédit) que, si on laisse s’échauffer le mélange pendant l’action de la potasse, il se produit en même temps que l’épichlorhy GLYC

drine un produit extrêmement volatil qu’il n’a pas analysé.

Propriétés. L’épichlorhydrine est un liquide mobile, d’une densité de 1,94 à 11°. Elle bout entre US et 119°. Son odeur rappelle celle du chloroforme, quoique plus piquante ; sa saveur est sucrée ; elle a un arrière-goût brûlant ; elle brûle avec une flamme brillante, fuligineuse et bordée de vert. L’eau ne la dissout presque pas, mais retient avec énergie le peu qu elle en dissout. L’alcool et l’éther y sont miscibles en toutes proportions. La densité- de vapeur de ce corps a été trouvée égale à 3,21 ; le calcul exigerait 3,19.

Ilcticiions. i« Action des hydracides. Les hydracides se combinent directement avec le giycide chlorhydrique en donnant un éther simple secondaire de la glycérine, .qui renferme 2 atomes d’un même métalloïde halogène ou de deux métalloïdes halogènes différents.

CWO.Cl + HBr =

Epichlorhy- Acide bromdrine. hydrique.

(C3H5)’"

O" Cl

Epichlorhydrine.

C3H5"

O"

Cl

(C3H5)’"OH.ClBr. Dichlorhydrobromhydrine glycérique.

Chauffé avec de l’iodure de potassium sec, le giycide chlorhydrique échange son chlore contre de l’iode et se transforme en giycide iodhydrique, dont nous étudierons plus loin les propriétés.

2o A ction des oxacides. Les oxacides, comme les hydracides, se combinent avec le giycide chlorhydrique ; seulement, tandis qu’avec ceux-ci la combinaison se fait à froid, ave< ; ceux-là elle exige l’action de la chaleur. Le produit est un éther secondaire de la glycérine, qui renferme un radical halogène simple et un résidu halogénique d’acide oxygéné.

C3HSO.Cl + C21130.0H Epichlorhydrine. Acide acétique.

= C3H5)"’(0C’1130)’.C1.0H Acétoehlorhydrine glycérique.

Le produit ainsi obtenu, traité par un alcali, perd la molécule d’acide qui s était ajoutée à l’épichlorhydrine et régénère l’épichlorhydrine elle-même.

Action de l’acide hypochloreux. Lorsqu’on fait agir l’acide hypochloreux sur l’épichlorhydrine, on obtient, non plus un éther de glycérine, mais l’éther simple secondaire d’un alcool tétratomique, la propylphyeiteC3HSO.

fOH

+ Cl.OH = (C3H4), vJ2fî Cl Acide hypo- Dichlorhydrine chloreux. de la propylphycite.

Action des alcools. Les différents alcools sont également capables de s’unir avec l’épichlorhydiiue en produisant des éthers ehlorhydro-alcooliques de la glycérine.

(O.C2HB + C*HS.OH = (C3H5)"’ O.H

Ici

Epichlorhy- Alcool. Ethylchlorhydrine

drine. glycérique.

Ces éthers chlorhydro-alcooliques, soumis à l’action de la potasse, perdent de l’acide chlorhydrique, et, au lieu de reproduire l’épichlorhydrine, ils donnent un éther alcoolique du ylycide.

Action de l’eau. L’eau se fixe directement sur l’épichlorhydrine et produit de la" monochlorhydrine glycérique.

1 O 0H

CSHB)"’ ". + 1120 = C3H5)’" OH <ot C1

Epichlorhydrine. Eau. Monochlorhydrine

glycérique.

Cette réaction exige l’emploi d’une température de 120» environ. Elle fournit l’unique moyen de préparer de la monochlorhydrine pure.

Epibromhydriné ou giycide bromhydrique (C3Hs)"’0Br. Elle se prothiit par l’action des alcalis sur la dibromhydrine, comme l’épichlorhydrine par l’action des alcalis sur la dichlorhydrine. C’est un liquide qui bout entre 138 et 140°. Elle se comporte exactement comme l’épichlorhydrine avec l’eau, les alcools, les oxacides elles hydracides.

Epiiodhydrine ou giycide iodhydrique

(C3H5)"’.0"I.

L’acide iodhydrique et l’iodure de phosphore ne donnant ni l’un ni l’autre de ï’iodhydrine normale lorsqu’on les fait agir sur la glycérine, il est évident que l’on ne peut obtenir le giycide iodhydrique par le même procédé que ses congénères, le giycide chlorhydrique et le giycide bromhydrique. Mais on réussit à l’obtenir en chauffant à 100°, dans un tube scelle, de l’épichlorhydrine et de l’iodure de potassium, parfaitement desséchés l’un et l’autre. Après refroidissement, on soumet le produit à l’action d’une petite quantité d’eau froide qui dissout le chlorure de potassium formé et l’excès d’iodure potassique. Il reste alors un liquide plus lourd que l’eau que l’on dessèche avec du chlorure de calcium et que l’on soumet ensuite à la distillation fractionnée.

L’épiiodhydrine bout entre 160 et 180°. C’est un liquide mobile, éthéré, d’une odeur alliacée, d’une densité de 2,03 a 13°, insoluble dans l’eau et soluble en toutes urouortions

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dans l’eau et l’alcool. Elle se combine avec l’eau, les alcools, les oxacides et les hydracides, comme ses deux congénères. Avec l’acide chlorhydrique, elle fournit un produit identique avec celui qui résulte d6 l’action de l’acide iodhydrique sur l’épichlorhydrine. L’acide iodhydrique la transforme en diiodhydrine glycérique et l’eau en monoiodhydrine. Ces deux corps n’ayant pu jusqu’à ce jour être obtenus directement au moyen de la glycérine, ce procédé est le seul qui nous permette de préparer les éthers iodhydriques normaux de cet alcool triatomique.

— III. Ethers alcooliques du glycide. Amylglycide

(C3H«)’" j g„.

On le prépare en faisant agir la potasse sur l’amylchlorhydrine. On obtient d abord l’amyleblorhydrine en chauffant pendant dix ou douze heures à 220» un mélange d’alcool amylique et de glycide chlorhydrique à volume égal. On distille ensuite le liquide huileux qui résulte de la réaction, et Von agite avec de la potasse concentrée la portion’de ce liquide qui passe à la distillation entre 225 et 260° et qui renferme l’amylchlorhydrine. Du chlorure de potassium se dépose, et il surr.âge une huile qu’on lave à grande eau, qu’on dessèche et qu’on distillé en recueillant ce qui passe entre 180 et 220°, et en répétant plusieurs fois les rectifications.

L’ttmylglycide ainsi obtenu est un liquide mobile de 0,90 de densité à 200. Son odeur rappelle les coings bien mûrs. Il est insoluble dans l’eau, Bout à 1S8U, est inllammable et brûle avec une flamme brillanté. Agité avec de l’acide chlorhydrique fumant, il se convertir, en amylehlorhydriue par fixation de HCl. L’acide bromhydrique et l’acide iodhydrique agissent sur lui d’une manière semblable et produisent l’amylbromhydrine ou l’amyliodhydrine. Enfin, à 100», dans des vases scellés à la lampe, l’eau convertit Yumylglycide

(C3HB)’"

en amyl-glycérine

(C3H3)"’

O" OCW

OC3H" OH. OH

— IV. Ethylglycide.

O"

C31110O2.= (C3HB)’" j £C2H5.

Il résulte de l’action de la potasse sur l’éthylchlorhydrine. Lorsqu’on chauffe à 180° l’épichlorhydrine avec de l’alcool pour obtenir ce dernier composé, il se produit en même temps des quantités considérables de dichlorhydrine et de diéthyline, conformément à l’équation

2(C2HS.0H)

Alcool.

(OH + (C»H3)’" Cl ’ I Cl Dichlorhydrine.

2(C3HSici)

Epichlorhydrine. I OC2H» (CSH5)’» OC2HB ’ j OH Diéthyline.

La plus grande partie du liquide distille entre 188 et 189°, et le produit de la distillation donne, avec la potasse, une huile éthérée qui distille en majeure partie entre 126 et 130°. Cette huile est un mélange d’éthylglycide et d’épichlorhydrino provenant de la dichlorhydrine que contenait le liquide sur lequel a agi la potasse. Mais on peut le débarrasser presque entièrement de l’épichlorhydrine à laquelle Vélhylglycide est mélangé, au moyen d’une solution alcoolique de potasse.

Uéthylglycide est un liquide mobile d’une odeur éthérée légère, mais agréable. Il bout entre 128 et 129°. Sa densité est sensiblement-la même que celle de l’eau. Il se dissout dans 4 ou 5 fois Son volume d’eau froide et un’peu plus facilement encore dans l’eau chaude. Le chlorure de calcium le sépare de la solution aqueuse. Ses réactions avec les acides chlorhydrique, bromhydrique et iodhydrique sont, semblables à celles de l’amylylycide.

GLYCIMÈRE s. m. (gli-si-mè-re). Moll. Genre de mollusques acéphales.

— Encycl. Le genre glycimère renferme des mollusques à coquille bivalve, allongée, arrondie et bâillante à ses deux extrémités, un peu irrégulière, à deux valves égales, -mais dont les deu-x moitiés sont fort inégales ; l’extérieur est revêtu d’un épidémie épais, et présente des callosités ; les sommets sont peu saillant3, écorchés, et la charnière est dépourvue de dents. On connaît dans ce genre deux espèces, toutes deux marines ; elles habitent les mers de Terre-Neuve. L’une d’elles, la glycimère siiique, y est très-commune. On la trouve fréquemment dans le ventre des morues, et on l’emploie comme appât pour la pèche de ce poisson. Sa coquille est fort jolie et recherchée dans les collections.

GLYCINE s. f. (gli-si-ne — Du grec glukus, doux, d’où aussi glukeros, même sens ; glukutès, douceur, gleukos, vin doux, agleukès, aigre, acerbe, amer). Chim. Oxyde de glucinium. Il Matière cristalline sucrée, trouvée dans le liquide que contient la noix du coco.

— Bot. Genre d’arbrisseaux, de la famille des légumineuses, tribu des phaseolées :

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J’ai observé la glycine tubéreuse dans les boit sablonneux de la Cwoline. (Bosc.)

— Encycl. Bot. Les glycines sont des plantes vivaces ou des sous-arbrisseaux à tiges droites 011 grimpantes, portant des feuilles trifoliolées ou imparipennées, et des fleurs généralement grandes, quelquefois solitaires, mais le plus souvent réunies en grappes axilloires ou terminales. Ce genre comprend une quarantaine d’espèces, qui habitent les régions chaudes ou tempérées. Les glycines sont de très-belles plantes d’ornement. On remarque surtout la glycine de Chine, à tige ligneuse, sarmentènse, à feuilles pennées. C est une superbe plante, qui forme la décoration la plus élégante, lorsqu’on In dirige le long, de fris presque imperceptibles, pour en faire des guirlandes aériennes. Un seul pied porte quelquefois de SOO à 700 grappes de fleurs. Il est difficile d’imaginer rien de plus gracieux que ces grappes inclinées, longues de 20 à 23 centimètres, d’une couleur lilas plus ou moins foncée, et exhalant une odeur suave. Cette espèce supporte très-bien la pleine terre, dans nos contrées. On en voit un pied magnifique au jardin du Muséum, à Paris. La glycine à deux taches ou nionophylle a une tige rameuse, ligueuse, grimpante, déliée, et des feuilles simples, obtuses, oblongues, mucronées. Ses fleurs, qui durent presque toute l’année, sont petites, disposées en grappes, d’un beau bleu violet, à étendard inarqué de deux taches verdâtres. On la cultive en pleine terre, dans des serres tempérées. Elle se multiplie de graines et de boutures. La glycine à deurs noires, à tige volubile, à feuilles ovales, simples ou trifoliolées, produit, en juin, des fleurs en grappes, d’un pourpre noir, à étendard relevé et marqué de jaune soufre à son milieu. La glycine frutescente ou haricot en arbre, originaire de la Caroline, est remarquable par ses longues grappes de fleurs violacées, qui s’épanouissent en été et durant tout l’automne. Quelques auteurs rapportent à ce genre, sous le nom de glycine tubéreuse, une plante qui s’en rapproche beaucoup en effet. V. apios.

GLYCINE, ÉE adj. (gli-si-nè — rad. glycine). Bot. Qui ressemble ou qui se rapporte au genre glycine.

— s. f. pi. Sous-tribu de ta famille des légumineuses, ayant pour type le genre glycine.

GLYCINIUM s. m. (gli-si-ni-omm). Chili). Orthographe régulière, mais peu usitée, du

mot GUSCUilUM.

GLYCINOÏde adj. (gli-si-no-i-de — de glycine, et du gr. eidos, aspect). Bot. Qui ressemble à la glycine.

GLYCIQUE adj. (gli-si-ke — du gr. glukos, doux). Chim. Syn. de glucique.

GLYCIS (Jean) ou GLYCAS, patrinrche de Constantinople de 1316 à 1320. Il fut charge d’une mission à Kome, se distingua par sou savoir et par son éloquence, se vil contraint, par l’âge et par les infirmités, de se démettre de la dignité patriarcale, et alla terminer ses jours dans le monastère de Cynotissa. Glycis était un écrivain élégant et correct. Un a de lui quelques, écrits, notamment un traité sur quelques points importants de la grammaire, Iltpi (Sj6»ti)to< OTjvTà ;*u ?, qui a été publié pour la première fois en 1839.

GLYCO s. m. (gli-ko — du gr. glukos, doux). Nom générique par lequel les Grecs modernes désignent diverses préparations sucrées.

— Encycl. Le glyco vient après le café dans le cérémonial hospitalier de l’Orient. Le mastic de Chio est du t/lyco ; les confitures de cerises sont du glyco ; le rabat-loukoum est un excellent glyco. C’est chez Dimitri, pâtissier, rue d’Hermès, qu’on mange le meilleur loukoum, le plus frais et le plus finement parfume d’essence de rose. Les cabarets de la route du Pirée vendent de vieux morceaux de loukoum, qui ressemblent à des rognures de lard. Mais un maître de maison qui veut fuite honneur à ses hôtes va chez Dimitri chercher quelques morceaux de cette pâte légère, transparente et fondante, qui rafraîchit délicieusement la bouche des fumeurs.

Le glyco- est servi ordinairement par la maîtresse du logis ou par sa fille. Les confitures sont contenues dans un grand verre, où chacun puise tour à tour avec la mémo cuiller.

Après le glyco, votre hôte n’a plus rien a vous offrir qu’une poignée de main. La poignée de main est la chose dont les Grecs abusent le plus ; ce qui se donne de poignées de main en un jour, seulement dans la ville d’Athènes, est incalculable. Le peuple entier est de l’avis du vieux poète français qui disait :

Ce gage d’amitié plus qu’un autre me touche : Un serrement de main vautdaï serments de bouche.

GLYCOCHOLATE s. m. (gli-ko-ko- !a-terad. glycocholique). Chim. Sel produit par la combinaison de l’acide glycocholique avec une base.

— Encycl. V. GLYCOCHOLIQUE.

GLYCOCHOLIQUE adj. (gli-ko-ko-H-ke— du gr. glukos, doux ; cltolè, bile). Chim. Se dit d’un acide appelé aussi ACIDB cHOLIQUB, et qui est un des principes de la bile du bœuf.

— Encycl. 1. Définition. L’acide glycocho-