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zomètres doivent être complètement étanches : ils sont construits en pierres ou briques, à bain de mortier hydraulique, ou en bois ; si les bassins sont en bois, ils doivent être placés dans une fosse en maçonnerie. Si les murs s’élèvent au-dessus du sol, ils doivent avoir une épaisseur égale à la moitié de leur hauteur. Les cuves ou bassins au niveau du sol sont entourés d’une balustrade.

La cloche de chaque gazomètre doit être maintenue par des guides fixes, de manière à ne pouvoir jamais, dans Son mouvement, s’écarter de ta verticale. Elle est, en outre, disposée de manière que la force élastique du gaz dans l’intérieur du gazomètre soit supérieure à la pression atmosphérique. La pression intérieure du gaz est indiquée par un manomètre.

Les gazomètres d’une capacité de plus de 10 mètres cubes sont entièrement isolés tant des bâtiments de l’usine quo des habitations voisines, et protégés par des paratonnerres dont la tige a une hauteur au moins égale à la moitié du diamètre du gazomètre.

Tout bâtiment contenant un gazomètre d’une capacité quelconque sera ventilé au moyen d’ouvertures pratiquées dans la partie supérieure, de manière à éviter l’accumulation du gaz, en cas de fuite. Il sera, en outre, pratiqué dans son pourtour plusieurs ouvertures qui devront être revêtues de persiennes.

Un tube de trop-plein destiné à porter le gaz au-dessus du toit est adapté a chaque gazomètre établi dans un bâtiment.

Si le gazomètre est en plein air, le tube peut être remplacé par quatre ouvertures de ûm,01 ou de om,02 de diamètre, placées à oia. OS ou om,10 de son bord inférieur et à égale distance les unes des autres.

Ne peuvent être placés dans les caves que les gazomètres de 10 mètres cubes au plus non attenants à des appareils producteurs : ces caves doivent être exclusivement affectées aux gazomètres. Elles sont convenablement ventilées au moyen de deux ouvertures placées, l’une près du sol de la cave, l’autre dans la partie la plus élevée de la voûte. Cette dernière ouverture est surmontée d’un tuyau d’évaporation dépassant le faite de la maison.

Le premier remplissage d’un gazomètre ne peut avoir lieu qu’après vérification faite de sa construction et en présence d’un agent délégué par l’autorité municipale.

Les récipients portatifs pour le gaz comprimé doivent être en cuir ou en tôle de fer ; ils sont essayés à une pression double de celle qu’ils doivent supporter dans l’usage journalier, et qui est déterminée par l’acte d’autorisation

Le yaz fourni aux consommateurs doit être complètement épuré. Sa pureté est constatée par les moyens prescrits par l’administration.

Les usines et appareils mentionnés ci-dessus peuvent, en outre, être assujettis aux mesures de précaution et aux dispositions qui sont reconnues utiles dans l’intérêt de la sûreté ou de la salubrité publique.

L’ordonnance que nous venons de citer rapporte celle du 20 août 1824 et celle du 25 mars 1838, concernant les établissements d’éclairage par le gaz hydraulique.

La plupart des grandes villes ont adopté les mesures prescrites par l’ordonnance du préfet de police du 20 décembre 1824, pour les précautions a prendre dans les établissements destinés à la fabrication du yaz, et pour la construction des conduits destinés à transmettre le gaz dans les locaux qui doivent être éclairés par ce système.

Un grand nombre de villes ont traité directement avec les entrepreneurs d’éclairage par le gaz ; ces traités mentionnent les conditions et les prix imposés il chaque habitant qui veut user de ce modo d’éclairage.

L’achat d’appareils à gaz, même pour un commerçant, ne saurait être considéré comme un acte de commerce.

Quant aux mesures de surveillance à exercer sur les appareils d’éclairage par le gaz, elles sont indiquées dans une ordonnance du préfet de police du 31 mai 1842.

Le tribunal de la Seine a jugé (23 avril 1844) que les compagnies d’éclairage au gaz qui n’ont point l’autorisation préalable du préfet de police et qui ont fourni du gaz sans que les appareils aient été visités par l’administration sont responsables envers les consommateurs des accidents occasionnés par ces appareils. Et les compagnies ne seraient point recevables à alléguer que les appareils ne proviennent point d elles, et ne seraient point admises à prouver que l’abonné a à s’imputer de n’avoir pas fait lui-même les déclarations prescrites par les règlements.

Les fabricants de gaz sont patentables. Ils sont soumis :

l° À un droit rixe de 600 fr. pour tous les établissements qui servent à alimenter la ville de Paris ;

2° À un droit de 400 fr. pour les villes de 50,000 âmes et au-dessus ;

3» À un droit fixe de 200 fr. pour celles de 30,000 habitants et au-dessus ;

4° À un droit fixe de 150 fr. pour les villes de 15,000 habitants et au-dessus ;

50 À un droit fixe de 75 fr. dans toutes’les villes dont la population est au - dessous de 15,000 âmes.

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Ils sont, en outre, soumis à un droit proportionnel du quinzième de la valeur locative de l’habitation, et du quarantième des locaux où ils exercent leur industrie.

Quant aux fabricants d’appareils et d’ustensiles pour l’éclairage au gaz, ils sont railgés dans la cinquième classe des patentables, et imposés : 1° à un droit fixe basé sur le chiffre de la population ; 2» à un droit proportionnel du vingtième de la valeur locative de la maison d’habitation et des locaux où ils exercent leur industrie.

Les usines et ateliers pour l’éclairage au gaz font, ainsi que nous l’avons dit, partie des établissements dangereux, incommodes ou insalubres de deuxième ou troisième classe. Ils sont, par conséquent, soumis aux principales règles dont le lecteur trouvera le développement au mot atelier (Ateliers dangereux, incommodes ou insalubres).

Ainsi, l’autorisation d’établir des ateliers pour le gaz ne peut être accordée qu’après les formalités ci-après : L’entrepreneur doit adresser sa demande au sous-préfet de son arrondissement, qui la transmet au maire de la commune dans laquelle on projette de former l’établissement. L’autorité municipale fait alors procéder à une enquête de commodo vel incommodo. L’enquête terminée, le sous-préfet prend sur le tout un arrêté qu’il transmet au préfet. Celui-ci statue, sauf le recours au conseil d’État par toutes parties intéressées. En cas d’opposition, il y est statué par le conseil de préfecture, sauf encore recours au conseil d’Etat (art. 7 du décret du 15 octobre 1810).

— Méd. Divers accidents et troubles fonctionnels peuvent être produits par une exagération dans la production des gaz, ou par la production de ces gaz dans des organes qui n’en renferment pas habituellement. Ces fluides élastiques ne sont pas toujours exhalés par les tissus et les organes dans lesquels ils sont accumulés ; ils peuvent être formés par l’air atmosphérique qui s’est introduit par quelque ouverture naturelle ou’accidentelle ; ils sont aussi parfois le résultat de la décomposition de certaines substances solides ou liquides ; enfin, l’un des organes qui renferment naturellement de l’air ou des gaz peut se rompre ou se perforer, et les fluides élastiques peuvent s infiltrer et s’épancher dans les tissus voisins. Les organes dans lesquels les gaz se produisent le plus facilement sont l’estomac et les intestins. Ils y donnent lieu à des accidents sinon graves, du moins fort gênants. Les mauvaises digestions, soit stomacales, soit intestinales, sont la cause principale de cette production, et ces mauvaises digestions sont le résultat ou d’un mauvais état des organes ou de la nature spéciale des aliments ingérés. Les buveurs, les personnes qui absorbent une trop grande quantité d’aliments, en souffrent particulièrement. Les légumes farineux, les fruits en trop grande quantité, sont les aliments producteurs de gaz par excellence. Ces gaz peuvent ressortir par la partie supérieure, et alors ils donnent souvent lieu à des douleurs extrêmement violentes dans le côté gauche du corps, et qu’on ne sait au juste à quel organe rapporter ; leur sortie est généralement accompagnée d’un bruit sonore. Ou bien ils sortent par la partie in férieure du tube digestif, en s’accompagnant ou non d’un bruit sonore. La sortie de ces gaz est en grande partie sous l’empire de la volonté, et il est nuisible de s’habituer à les laisser sortir. Les ( ?ai peuvent, du reste, donner lieu à des accidents assez graves, que nous avons déjà étudiés dans les articles flatulence et FLATUOSiTÉ, auxquels nous renvoyons le lecteur.

GAZA ou GAZACA, ville de la Turquie d’Asie, à l’extrémité S.-O. de la Syrie, eyalet de Saïda, à 85 kilom. S.-O. de Jérusalem ; 5,000 hab. : Turcs, Grecs, Arméniens, Arabes et chrétiens. Archevêchés grec et arménien. Fabriques de toile de coton et de savon. Station des caravanes qui vont de la Syrie en Égypte ; commerce de transit assez actif ; vaste et beau caravansérail.

« La moderne Gaza, dit M. Joanne, est resserrée entre deux chaînes de dunes, l’une à l’O., qui la sépure de la mer, distante de 4 à 5 kilom. ; l’autre à l’E., d’où l’on découvre un immense horizon. Au S.-B. et au N. s’étendent des jardins fertiles en arbres fruitiers de toute nature et de magnifiques bois d’oliviers. La ville elle-même semble une réunion de villages disparates groupés autour d’une colline sur laquelle s’élèvent Léraï, la grande mosquée, et plusieurs maisons de pierre appartenant aux habitants les plus riches. On trouve sur cette colline beaucoup de fragments d’architecture, surtout a l’O. La grande mosquée, qui s’élève à peu près au centre, se reconnaît de loin à son grand minaret octogone. C’est sans doute une ancienne église chrétienne attribuée par la tradition à l’impératrice Hélène, mais qui date plus vraisemblablement du règne d’Arcadius et d’Eudoxie. L’intérieur est divisé en trois nefs par des colonnes corinthiennes. La longueur totale de l’édifice est d’environ 40 mètres, t On remarque aussi à Gaza le mekkemé ou tribunal et un nombre considérable de mosquées. Ces divers édifices, les palmiers qui accompagnent les maisons, les fontaines d’eau vive jaillissant çà et là, et la verdure qui entoure la ville, forment un tableau des plus gracieux.

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Tout fait présumer que la ville antique avait une étendue plus considérable que la ville actuelle ; Strabon ne la place qu’à "stades de la mer, et saint Jérôme dit qu’elle avait changé de place. L’invasion des sables a tout recouvert ; mais on a retrouvé, surtout dans la direction de l’ancien port, un grand nombre de fragments antiques, tels que les vestiges d’une muraille ’qui s’étendait au S. vers la mer. • L’ancien port, dit M. Joanne, portait le nom de Majuma ; plus tard, ses habitants s’étant convertis au christianisme, la ville prit le nom de Constantia, et Constantin lui accorda plusieurs privilèges qui furent révoqués par Julien l’Apostat. Aujourd’hui, le port est comblé par les sables et presque inaccessible aux plus petits bateaux. «

Gaza est mentionnée dans la Genèse avant l’époque d’Abraham. Elle devint une des cinq villes principales des Philistins et fut témoin des exploits merveilleux et de la mort de Samson. Dans les temps historiques, cette ville soutint, sous le commandement de Bétis, un siège meurtrier contre Alexandre le Grand, qui fut blessé et ne put s’emparer de la ville qu’au bout de quatre mois. Gaza devint de bonne heure le siège d’une Église chrétienne et les dernières idoles y furent détruites sous le règne d’Arcadius. Les Arabes s’en emparèrent en C34. Au temps des croisades, elle était ruinée. Les templiers y élevèrent, à la fin du xno siècle, une forteresse qui fut prise par les musulmans, auxquels elle est restée depuis ce temps, quoiqu’elle leur ait été enlevée momentanément en 1799 par le général Bonaparte.

L’horloge de Gaza est une des plus curieuses horloges mécaniques et astronomiques dont il soit fuit mention dans l’histoire. Voici ce que nous lisons, à ce sujet, dans le Cosmos : « Plus de deux cents ans avant qu’Abdallah envoyât à Charlemagne l’horloge d’eau dont parle Eginhard, Choricius de Gaza avait décrit une horloge singulière qui était une des merveilles de sa ville natale. Des aigles d’airain étaient placés sur la même ligne, en nombre égal à celui des heures ; chacun d’eux portait dans ses serres une couronne, prêt à la déposer sur la tête de l’Hercule qui répondait à sa station au moment où le dieu se présentait. Le Soleil lui-même donnait le signal : revêtu des insignes royaux et portant dans la main gauche le globe céleste, il étendait la main droito vers les portes quand le moment était venu, et aussitôt Hercule paraissait pour recevoir la récompense de l’un de ses douze travaux. Malheureusement, rien n’indique dans le texte de Choricius quelle force mettait en jeu ces ressorts. >

GAZA (Jean de), poète grec qui vivait à une époque incertaine, mais postérieurement à Nonnus, qu’il s’est attache à imiter. On a de lui un petit poème intitulé : Description d’un tableau cosmographique qui est à Gaza ou à Antioche. Cet écrit a été publié par Rutgers dans ses Varia lectiones (Leyde, 1618, in-4°).

GAZA ou GAZÉS (Théodore), helléniste, traducteur et grammairien du xve siècle, né à, Thessalonique en 1398, mort dans la Calabre en 1478. Forcé de quitter sa ville natale lorsqu’elle fut prise par les Turcs en 1430, il se rendit à Mantoue, où il apprit le latin sous la direction de Victorin de Feltre ; de là il passa à Sienne, où, en 1440, nous le trouvons encore comme professeur de grec. En 1439 il avait assisté au concile de Florence, et, plus tard, il établit à Ferrare un collège célèbre, dont il fut recteur. En 1450, il lut appelé à Rome par le pape Nicolas V, qui le chargea de traduire quelques auteurs grecs ; il se lia, à cette époque, avec le cardinal Bessarion. Il passa ensuite deux ans à Naples, à la cour du roi Alphonse, et obtint, plus tard, un bénéfice dans un district de la Grande-Grèce ; il était cependant si préoccupé de ses travaux qu’il ne songeait pas même à percevoir se3 revenus et qu’il mourut pauvre pour avoir laissé l’administration de ses biens à des Grecs ou à des Calabrais rapaces.

Quelques auteurs rapportent qu’il avait fait une traduction des livres d’Aristote Sur les animaux, qu’après y avoir consacré de longues veilles il la lit copier sur le plus beau parchemin et la présenta à Sixte IV, comme le meilleur de ses travaux, en le priant de se charger au moins des frais d’impression. Il comptait même sur une récompense. Mais, lorsqu’il se vit refuser ses demandes, il s’écria : « C’est le moment de s’en aller ; les ânes sont devenus si gras qu’ils méprisent le parfum des meilleures herbes. ■

11 avait copié lui-même l’Iliade, et Bessarion fit de vains efforts auprès do Philelphe, célèbre philologue de cette époque, pour obtenir cet exemplaire ; il en demanda alors un second à Gaza lui-même, qui lui fit payer sa copie assez cher. Il a été loué par les hommes les plus éminents de son siècle, et, plus tard, par Érasme, par Joseph Scaliger, Glareanus et Mélanchthon, dont le témoignage ne saurait être suspect. Parmi ses traductions du grec on latin, on vante surtout ses Problemata artis et son Historia animalium, traduits d’Aristote ; le traité d’Elien, De instruendis aciebus ; celui de Denya d’IIttlicarnasse, Sur la composition du discours. Mais il a aussi traduit inversement du latin en grec le traité de Cicéron, De Stmectute, et le Somnium Sri* pionis, loa ouvrages de Michel Savonarolo,

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Sur les bains d’Italie et sur la Physionomie. Comme ouvrages originaux, on cite de lui le Traité sur les mois de l’Attigue, rédigé en grec et édité par les Aides en 1495, traduit en latin (1535) par Perellus Gallus, qui y ajouta une dissertation sur les lunaisons et l’épaete. Ensuite il faut mentionner sa Grammaire grecque, excellent manuel qui a été traduit en latin par Érasme (1518) et par Richard Crocus. Les hellénistes les plus éminents du xvio siècle s’accordent à reconnaître a ce manuel une grande valeur scientifique. Henri Estienne proclame Gaza lo plus savant et le prince des grammairiens. Aide Manuce avait publié cette grammaire dès 149">. Elle comprenait quatre livres, qui se distinguaient par un style très-pur et par un ordre admirable. Gérard Vossius pensait

Qu’elle convenait mieux pour les gens déjà orts en grec que pour enseigner les éléments ; que lo premier livre, sur les parties du discours, était trop court et trop obscur, tandis que le quatrième, sur la syntaxe, était encore beaucoup plus difficile.

GAZACA, ville de la Turquie d’Asie. V. Gaza.

GAZACA, ville de l’ancienne Môdie, aujourd’hui Tauris.

GAZjEUS, théologien français. V. Gazet.

GAZAGE a. m. (ga-za-je — rnd. gaze). Techn. Action de gazer : Atelier de gazage.

GAZA1GNES (Jean-Antoine), écrivain ecclésiastique français, né à Toulouse en 1717, mort en 1802. Il fut chanoine à Toulouse, puis à Paris, et se montra très-attaché aux opinions des jansénistes. On a de lui : Annales des soi-disant jésuites (Paris, 1704, 5 vol. in-4°), ouvrage plein de documents curieux.

GAZAILLE s. f. (ga-za-llo ; Il mil.). Ane. coût. Louage des bêtes de labour.

GAZAN DE LA PEYRlÈlîlî (Honoré-Théûphile-Maxime, comte), brave général français, dont le nom est inscrit sur l’arc de triomphe de l’Étoile, né à Grasse (Var) en 1705, mort en 1844. Il entra nu service à

3uinzeans et se distingua par son intrépidité ans les campagnes de la Révolution. Chef de bataillon en 1794, et chargé de défendre le col de Tende, il se vit tout à coup enveloppé par 1,500 Croates : la panique s empare des siens ; lui-même tombe blessé ; alors il jette son sabre dans les rangs ennemis on s’écriant : » Soldats, sauvez mon sabre de la main des esclaves ! » Ce stratagème héroïque produisit son effet : les Croates furent culbutés. Gazan montra la même bravoure dans toute sa carrière militaire, qui ne finit qu’avec Waterloo. Il reçut le grade de général de division en 1799, le titre de comte en 1808, la pairie en 1831.

GAZANA s. f. (ga-za-na — mot ind.). Métrol. Nom donné dans la Perse et les Indes orientales à une des roupies d’argent qui ont cours au Mogol, et qui valent environ 2 fr. 50 de notre monnaie. Ces roupies ou gazanaa sont d’argent à 950 millièmes et pèsent HBr,45. Il On dit aussi gazava.

GAZANIE s. f. (ga-za-nî— du persan gaza, richesse, par allus. À la floraison). Bot. Genre do plantes de la famille des composées, tribu des sénôcionées, comprenant plusieurs espèces, qui croissent au Cap de Bonne-Espérance.

— Encycl. Plusieurs espèces de gaz a nies sont cultivées dans nos jardins. La gazanie pectinée, originaire du Cap, est une plante vivace dont la tige a environ O01, lfi do hauteur et dont les feuilles radicales, pennées, sont cotonneuses en dessous. Les fleurs, disposées en capitules très-grands, sont blanches en dessous, jaune orange en dessus, avec des taches d’un violet foncé à la base des ligules ; elles paraissent en août et ne s’épanouissent qu’au soleil. Cette espèce demande une terre fraîche, légère et substantielle, une bonne exposition en été et la serre tempérée ou l’orangerie en hiver. On la multiplie de graines ou de boutures. La gazanie éclatante est une plante vigoureuse, trapue, à feuilles oblongues, luisantes, d’un vert foncé en dessus, blanches et tomenteusesen dessous. Los (leurs, d’un jaune orange très-vif, sont marquées à îa baso d’une double maclure noire et blanche. On cite encore la gazanie a. queue de paon, dont les Heurs, grandes, plus colorées vers le centre, produisent un très-bel effet.

GAZAVON, prince arménien, mort en 395. Il était fils de Sbautarad, de la famille des Arsacides. Pour échapper aux persécutions du roi d’Arménie, Arschag II, il s’enfuit à Constantinople avec son père et son frère, vers 360. Par la suite, Gazavon retourna dans sa patrie avec l’armée romaine chargée d’expulser les Persans, succéda à son père comme prince d’Arscharouni et de Schiraz, prit part a la guerre qui éclata entre Arschag III, roi de l’Arménie romaine, et Khosrow III, roi de l’Arménie persane, fat nommé par l’empereur Théodose généralissime des troupes da l’Arménie romaine, chef des princes, et finit partomber entre les mains des Persans, qui l’envoyèrent terminer ses jours dans un fort do la Susiane.

GAZE s. f. (ga-ze — de Gaza, ville do Syrie, d’où cette ètoffd est originaire). Etoffo légère et transparente, faite avec de la soio, ou ftveo du fin et de la soie, ou avec des fils d’or ou d’argent s Un voile de oaze. Une robe de