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8es moutons, en prit un grand et fort par la toison, cuidant ainsi, lui retenant, retenir le reste ; mais ce mouton puissant entraîne Dindenault lui-même en l’eau, et ce fut alors que Panurge redoubla de crier :

— Nage, Robin ! nage, Dindenault ! Bezl bezl bez !

Tant que par noiement des moutons et du marchand, cet aventure fut finie, dont Panurge ne riait que sous barbe, parce que jamais il ne riait en plein, que je sache. «

L’abbaye lu Thélème est une création d’une

Î’ius haute portée sociale ; dans laquelle Ralelais réagit énergiquement contre l’esprit monacal, esprit étroit, intlexible, qui annihile la raison et la volonté pour faire de l’homme un simple ressort automatique.

Après avoir vaincu Picrochole, Gargantua, reconnaissant des services que lui a rendus en cette occurrence, frère Jean des Entommeures, fait construire pour lui l’abbaye de Thélème, qu’on pourrait appeler le temple de Liberté. Ici la prose ne suffit plus à l’âme de Rabelais ; il lui faut la parole créatrice des dieux : c’est aux sons de la lyre, comme Apollon et Neptune, qu’il bâtit l’abbaye de Thélèine. S’élevant jusqu’au diapason des prophètes, il grave en dithyrambes les lois de ce libre séjour, sur la porte duquel il a inscrit ces mots : Entrez, qu’on fonde ici la foi profonde.

Cette abbaye de Thélème était située au pays de Thélème, jouxte la rivière de Loire ; elle se composait de 9,332 chambres avec une infinité de cabinets, de chapelles, de bibliothèques, de galeries, etc. Sur la grande porte était une longue inscription en strophes rapidement cadencées, et qui n’est qu’une énumération de ceux qui ne doivent pas entrer dans le bienheureux séjour, hypocrites, bigots, caphards, vendeurs d’abus, clercs, hazochiens, mangeurs du populaire, usuriers, etc., et de ceux à qui il est ouvert, gentils compagnons, joyeux, plaisants, etc. L’intérieur renfermait des théâtres, des bains, des jeux de toutes sortes, des écuries, une fauconnerie, un labyrinthe, de beaux jardina, des vergers, des ateliers d’orfèvres, de lapidaires, de brodeurs, de tapissiers, etc., tous travaillant pour les religieux des deux sexes qui peuplaient ce singulier couvent. Ces religieux, bien faits, tous beaux, vêtus d’habits magnifiques, n’étaient astreints à aucune règle. Se levaient du lict quand bon leur semblait ; buvoienl, mangeaient, dormoient quand le désir leur veuoit. Nul ne les esveilloit, nul ne les parforçoit ni à boire, ni à manger, ni à faire chose autre quelconque. Ainsi l’aooit eslabli Gargantua. En leur règle n’estait que cette clause, placée aussi au-dessus de la porte d’entrée :

FAY CE QUE VOULDRAS.

On devine sans peine que les habitants de cette magnifique demeure menaient facile et joyeuse vie ; mais la liberté même dont ils jouissaient éloignait d’eux jusqu’à l’ombre de la discorde, et jamais ne furent oits chevaliers tant preux, tant galants, plusverds, mieux remuants ; jamais dames tant mignonnes, moins fascfieuses, que là estaient.

C’est pour les fugitifs, les exilés de la libre pensée que Rabelais a construit son abbaye de Thélème. Comme Platon et Morus, comme les philosophes et les poètes de tous les temps, il a aussi son Utopie. La poésie naît dans le cœur de l’homme du contraste de ce qu’il possède et de ce qu’il souhaite : le pauvre rêve des palais, le riche des chaumières. Rabelais, enfermé tout jeune dans un sombre couvent, y rêva la douce chimère de Thélème. Pour rédiger la charte de sa nouvelle communauté, il a pris juste le contre-pied de tout ce qui se fait au couvent. Le nom seul de Thélème (du grec t/ielà, vouloir) est une protestation. Au couvent la règle enserre de toutes parts l’individu, maîtrise ses mouvements et ses volontés ; à Thélème, le premier précepte.est : Fais ce que veux. Au couvent, les murs, les grilles, les verrous isolent l’homme de ses semblables ; à Thélème, les portes sont toutes grandes ouvertes. Au couvent, les vœux sont perpétuels ; à Thélème, on entre et on soit à discrétion. Au couvent, toutes les heures du jour sont marquées par le son de la cloche ; à Thélème, on ne connaît point les horloges, car c’est à l’homme de disposer des heures et non aux heures de gouverner l’homme. Enfin au couvent, les sexes vivent séparés, les hommes sont laids, ignorants, maussades, les femmes revêches, sauvages, souvent vieilles et contrefaites ; à Thélemu, les deux sexes vivent réunis, tout y est jeune, aimable et souriant.

Cette utopie n’est point seulement un rêve de moine épicurien, une pastorale philosophique ; c’esten même temps la critique du monde Présent, de ce inonde où l’on se proscrit, où on se brûle, où l’on s’égorge, faute d’être tombé d’accord sur un texte de saint Paul ou d’Aristote. La cause du mal, c’est la manie furieuse d’imposer son opinion à ses semblables ; c’est le vieux cri du dominicain Izarn devant le bûcher des Albigeois : ■ Crois comme nous ou tu seras brûlé. » Ce cri, tous le répètent alors ; le fanatisme envahit toutes les classes de la société. Que faire parmi ces furieux occupés à s’injurier ou à s’entre-tuer ? La meilleure leçon n’est-elle pas de leur peindre le bonheur de cette société idéale, où l’on ne connaît ni inquisiteurs, ni sorbonnistes, où chacun vit à l’école de la Nature et de la Liberté : < Céans aurez bastille et refuge 1 >

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Les personnages dont nous venons d’esquisser le caractère ; les scènes, les épisodes que nous avons analysés, portent l’empreinte ineffaçable d’un génie profond, original, railleur et philosophique, qui leur donne toujours droit de cité dans le domaine littéraire, et en a fait une source inépuisable da rapprochements heureux, d’allusions piquantes, dépressions proverbiales d’une admirable justesse ; trésors de précieuse érudition que l’écrivain appelle souvent à son aide pour faire briller sa pensée d’un éclat plus vif et plus éblouissant.. Nous allons préciser ici, par quelques mots d’explication appuyés d’exemples choisis, à quel genre d’allusions ont donné naissance ces personnages et ces épisodes.

10 Gargantua. C’est le type du mangeur insatiable, qui joint a une faim monstrueuse une soif inextinguible :

« Voilà le Kurens ! ce fameux fleuve qui a fait Saint-Étienne ; à genoux devant le Furens ! De lui seul viennent les eaux de la ville ; à lui seul appartiennent la santé publique, la propreté publique, la richesse ; lui seul donne le poli au fer et le pliant à l’acier ; vienne Gargantua avec une soif ordinaire, adieu notre filet d’eau, et plus de ville, plus de soieries, plus de fer, plus d’or, plus de vastes coffres-forts ou s’engouffre le tiers du numéraire de la France 1 »

JULES JASIN. « C’est un Garjjaiima qu’on no peut assouvir. •

VlENNËT.

« o Brïd’Oib ou le juge de Rabelais. On rappelle ce personnage, et surtout ses fameux dés, pour faire entendre ironiquement que c’est le hasard quia présidé là où Injustice, la raison et la science auraient dû déterminer le résultat :

« En météorologie, on ne sait pas même si, à un jour donné, il y aura, oui on non, matière à observation. Quant aux pronostics météorologiques que certains almanachs soni forcés de mettre à la fin de chaque lunaison, pourvu qu’on ne mette pas les rivières gelées eu juillet et les arbres fruitiers en pleine récolte au mois de janvier, on peut tirer au sort pour annoncer le temps qu’il doit faire à un jour donné, et pratiquer rationnellement le procédé du juge de Rabelais, lequel sentenciait les procès par le sort des dés. Pour arriver à savoir, il faut commencer par savoir ignorer. »

Babinet.

« Le suffrage universel à un seul degré n’est au total qu’un moyen élémentaire et grossier de se mettre d’accord sur quelque point en litige. Mais il n’est pas certain que cela soit infiniment préférable aux dés dujuge de Uabelais, puisque les résultats de ce mode électoral sont assez souvent contraires au sens commun. »

H. CaStille.

30 Les moutons de Panurge. Locution pittoresque et énergique, au moyen de laquelle on caractérise l’extravagance imitative de la foule ou des hommes faibles qui se règlent sur l’exemple des autres, au lieu d’écouter la voix du raisonnement :

« Théobald de Montgirard me paraissait d’une nullité complète ; aucune originalité dans ses idées, aucune inspiration dans ses paroles ; c’était bien le mouton de Panurge, le plus monotone, mais le mieux exercé ; ce qu’il disait ou ce qu’il faisait avait toujours été fait ou dit par beaucoup d’autres avant lui. » Louise Colkt.

< Le public de 1791 croyait que le peuple, à la Saint-Barthélémy, n’avait eu d’autre rôle que celui du chœur antique, gémissant sur les forfaits qu’il voit commettre, qu’il subit et qu’il ne peut empêcher.

Sous la Restauration, la même idée avait passé à l’état d’article de foi parmi les moutons de Panurge du libéralisme. »

A. de Pontmartin.

« M.’de Falloux fut dès l’abord considéré comme le partisan de la contre-révolution la plus excessive, du fanatisme le plus intolérant, de la persécution, de l’absolutisme. Puis les moutons de Panurge démocrates ou voltairiens ne pouvant manquer une si belle occasion de brouter leurs herbes favorites, il a été atteint et convaincu, de par tous les lecteurs qui ne lisent pas, tous les penseurs qui pensent peu et tous les incrédules qui croient sur parole, d’avoir pris fait et cause pour la corvée, la féodalité, la dime, l’inquisition, etc. >

A. DE PONTMARTIN.

« C’est surtout au dernier moment, quand, après une péroraison enflammée, ils ont proclamé le prix des places, que ces comédiens nomades s’entendent merveilleusement à faire sauter avec une rapidité sans pareille tous ces braves moutons de Dindenault.

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Deux sous par personne, messieurs, s’écrie le Panwge de la troupe ; entrez, suivez le monde ! «

Les trompettes sonnent, le tambour roule, la grosse caisse éclate, tous les instruments mugissent, sonnent la charge ; et, au milieu de tout ce fracas, on entend ce cri sans cesse répété dans la mélopée la plus irrésistible : Suivez le monde ! Suivez le monde !

« Et on suit si bien le monde, qu’il y a d’ordinaire une demi-douzaine de moutons renversés sur les escaliers. »

Victor Fournel.

■ L’emploi de ce style devient général ; depuis les moutons de Panurge et bien avant, la France est le pays de l’imitation par excellence, car les Français, si hardis sur le champ de bataille, sont d’une timidité extrême sur le papier, et cette nation si folle et si légère est celle qui a toujours conservé le plus profond respect pour les règles et qui a le moins risqué en littérature. »

Th. Gautier.

« Les mauvaises petites diligences du pays, qui vont aux Eaux-Bonnes, sont tirées par des haridelles décharnées. Tous les encouragements du fouet sont perdus sur leur dos. Le cocher se lève sur son siège, tire les rênes, agite les bras, crie et tempête, descend et remonte. Le métier est rude, mais il a l’âme de son métier ; peu lui importent les voyageurs, il les traite en paquets utiles. Au bas d’une montagne, sa machine met sa roue dans un fossé et penche ; un voyageur saute dehors, puis tous les autres à la façon des moutons de Panurge.

H. Tainë.

«On n’aurait jamais cru, sans la révolution de Février, qu’il y eût autant de bêtise au fond d’un public français. On eût dit le monde de Panurge. Blanqui, ou plutôt son parti, avait-il donc si grand tort de vouloir, par un coup de balai populaire, nettoyer ces étables d’Augias, le Luxembourg et l’Hôtel

de ville ?... »

Proudhon.

■ Sans s’en douter, Aurélie devint le but d’une croisade profane qui chaque jour voyait s’enrôler quelque nouvelle recrue ; car les amoureux sont une race essentiellement imitatrice, et c’est surtout pour eux qu’a été écrite l’histoire des moutons de Panurge. » Ch. de Bernard.

4" L’abbaye de Thélème. On rappelle l’abbaye de Thélème pour caractériser une réunion d’hommes, une société qui réaliserait plus ou moins le programme enchanteur de Rabelais :

0 Le phalanstère est vraiment un progrès sur l’abbaye de Thélème, et relègue définitivement le paradis terrestre au nombre des choses tout à fait surannées. ■

Th. Gautier.

1 Qu’est-ce que le phalanstère ? C’est un couvent, moins la règle et la vertu. Tout le monde y commande et personne n’y obéit ; chacun y suit son penchant, y satisfait ses passions, ses goûts, ses caprices ; et le novateur semble avoir pris au sérieux la joyeuse abbaye de Thélème, préconisée par Rabelais. 1

A. Nettement.

« Dans ces romans humanitaires, tout est religion et mythe ou philosophie en déroute. Celui-ci vante les cnpucinières et prétend restaurer la communauté primitive ; celui-là broie un salmigondis d’aristocratie, théocratie et république, assaisonné de matérialisme mystique, de fraternité sentimentale et voluptueuse ; un troisième, dans une vision des Mille et une Nuits, fait descendre sur terre le paradis de Mahomet et réalise l’abbaye de Thélème.

Proudhon.

Quelquefois aussi on fait allusion à l’inscription ultra-épicurienne :

« Pour les hommes vraiment honnêtes et qui ont de certains principes, les commandements de Dieu ont été mis en abrégé sur le frontispice de l’abbaye de Thélème : Fais ce que tu voudras. >

Chamfort.

« Je voudrais bien commencer par tracer ici la théorie de la flânerie ; mais ce qui distingue cette théorie de toutes les autres, c’est qu’elle n’existe pas, c’est qu’elle ne peut exister. La flânerie, science aimable qui se révèle d’instinct aux initiés, vit d’imprévu et do libre arbitre ; elle porte gravée sur son drapeau la magique inscription de l’abbaye de Thélème : Fais ce que tu voudras. »

Victor Fouenkl.

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GARGANUS, nom latin de Gargano.

GARGARCI. V. Gargare.

GABGARB s. m. (gar-ga-re — de l’hébr. gargura, grain). Entom. Genre d’insectes hèmiptères, de la famille des membracides, uont l’espèce type est répandue dans une grande partie de l’Europe.

GARGARE ou GARGAIICI, en grec Gargaron, montagne de l’ancienne Asie Mineure, dans la Phrygie. C’est le plus élevé (l, r>50 mètres) des quatre sommets de l’ancien Ida, qui portaient le nom collectif d’Olympe. « C’est là, suivant Homère, que Jupiter venait s’asseoir pour surveiller les mouvements de l’armée grecque et de l’armée troyenne. C’est à ces lieux que s’applique une des plus gracieuses fictions du poète grec, quand il nous peint Junon quittant le cap Lectum et remontant dans un nuage pourpre, tous les degrés de l’Ida, jusque sur le sommet de cette montagne, pour séduire son mari Jupiter. » (Guide en Orient.) Le Gargare porte de nos jours le nom turc (le Gaz-liagh. La base du Gurgare est cultivée ; les forêts en occupent le milieu ; le sommet est couvert do neige et de glace.

GARGAP.ENSES, ancien peuple de l’Asie, en Scythie, nu pied du Cauease, vers le M. et près des Amazones, dont il n’était séparé que par une montagne.

GARGARISER (SE) v. pr. (gar-ga-ri-zélatin yargarizure ; du grec gtirgarizein, d’un radical garg, qui signine gosier, et que nous retrouvons avec cette acception dans toutes les langues romanes : italien gnrgnta, picard gargate, ancien anglais gargote, espagnol et portugais garganla, languedocien gargante. C’est aussi ce radical qui nous a fourni les mots gargamette et gargouille. Peut-être se rattache-t-il de loin à la racine sanscrite yar, absorber, dévorer ; mais c’est plutôt tout sim Ïilement une onomatopée. Eichholf rapproche e grec gargareân, gorge, gosier, qui 11 formé gargnrizein, du latin guryes, gurgnlin, allemand gurget, anglais gargte, lithuanien gerkle, russe gorlo, et il rapporte toutes cas formes au sanscrit karkas, gorge, gosier, de la racine karç, fendre, creuser). Se rincer la bouche et l’arrière-bouche aveu un gargarisme, avec une liqueur quelconque : Sli gargariser avec du vinaigre. Se gargariser la bouche.

— Pop. Boire : Le gaillard aime à SB gargariser.

— Argot de théâtre. Se plaire dans des phrases cadencées et musicales ; passer de la cadence à la roulade et retomber dans la cadence.

GARGARISME s. m. (gar-ga-ri-smo — rad. je gargariser). Méd. Action de se gargariser ; médicament employé à cet usage : Son mal de gorge était guéri au bout de cinq ou six gargarismes. Les gargarismks à l’eau salée ont une puissance qui semble tenir du meroeitleux. (Raspail.),

— Argot de théâtre. Action, habitude, manière de se gargariser : Sous la /instauration, Martin était le chef de l’école du gargarisme. (llarel.)

— Encycl. Méd, Les gargarismes sont des médicaments liquides magistraux, dont l’eau constitue le plus souvent l’excipient, et destinés à combattre certaines affections de la bouche et du pharynx. On les introduit dans la bouche, et, dans le but de les amener à un contact plus parfait avec la membrane muqueuse du gosier, on les agite en tous sens par des mouvements convenables des muscles des joues et de la langue, en même temps qu’on les laisse pénétrer aussi loin que possible dans l’arrière-bouche, en faisant sortir de l’air du larynx, ’pour éviter leur introduction dans les voies respiratoires ; après un contact plus ou moins prolongé, on les rejette. Suivant leur composition, les gargarismes sont dits excitants, astringents, émollients, narcotiques, etc. On donne plus spécialement le nom de collutoires aux gargarismes très-concentrés, souvent de consistance sirupeuse, que l’on applique avec un pinceau, une barbe de plume, etc., pour combattre quelques affections de la bouche.

Voici les gargarismes les plus usités : Giu-guriBiiio ndoiicinsnni. Décoction de racine de guimauve et de pavot, édulcorée avec du miel. On y ajoute parfois du lait et des figues.

Gargarisme aluoé. Solution de :

Alun 2 gr.

Miel rosat *0

Eau de laitue 250

Astringent.

GorgarUinoaiuiscoriiuiique. Faire infuser :

Espèces amères * gr.

Eau bouillante 250

Ajoutez :

Sirop de miel 60 gr.

Teinture antiscorbutique (Codex) 30

GargnrUmo anllaynliilillque. DÛCOCtiotl

d’orge à laquelle on ajoute :

Liquide 250 gr.

Sirop de Cuisinier 30

Liqueur de Van Swieten. 1 50 Gargarisme ngtriiigoni. Faire infuser :

Roses rouges 8 gr.

Eau bouillante 250