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température constante est de 8°, émerge par trois sources : la source de la Ville, la source André et la source Badoit. Cette eau jouit aujourd’hui d’une réputation universelle : Buenos-Ayres, Saigon, etc., en ont des entrepôts. Elle est naturelle ; gazeuse, acidulé et, des plus agréables à boire. Elle stimule l’appétit et facilite la digestion ; rafraîchissante, elle peut être prise sans danger, même pendant les plus fortes transpirations.

De toutes les eaux minérales, c’est celle qui se vend à meilleur marché, et elle a sur toutes les eaux un avantage incontestable :

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elle se conserve sans perdre aucune de ses propriétés ni de sa fraîcheur. Elle seconde puissamment le traitement de diverses maladies, telles que les affections de la peau, les engorgements du foie, de la rate, du mésentère, les accidents sanguins chez la femme, etc. ; enfin, elle est l’eau de table par excellence. Elle a été nommée, à Buenos-Ayres, eau du bon Dieu.

Le tableau suivant fait connaître les principes constitutifs de l’eau de chacune des trois sources que nous avons nommées :

ANALYSE CHIMIQUE DUS EADX DE SA1NT-GALMIER.

SUBSTANCES MINÉRALISANTES.

Air.

Acide carbonique libre

de soude anhydre... de potasse

Bicarbonate He chaux ; :

de magnésie

de strontiane

de fer et manganèse.

Sulfate i^e s’ude anhydre... |de chaux, ..., -r.. Silicate d’alumine ( ?)

de sodium

Chlorure de magnésium

de calcium.......

Nitrate alcalin, évalué

Phosphate soluble. Silice d’alumine.. Matière organique.

de magnésie.

Eau.

GAINA, ville de l’Indoustan. V. Gaulna.

GALOCHE s. f. (ga-lo-che — du bas latin galochia^’ qui se rapporte au latin gallicss, sorte de chaussures gauloises. Budé dériva galoche du grec kolopous, qui signifie un soulier de bois, et Scheler préfère de même, au latin gatlias, le bas latin calopodium, chaussure de bois. Le choix entre ces deux étymologies est réellement difficile). Chaussure en cuir avec la semelle en bois : Une paire de galoches. Les garçons barbouillés, ébouriffés, traînant la Galoche en cadence, jouent dans les bateaux amarrés aux quais, se hissent aux mâts. (J. Cauvain.)

— Élève externe de l’ancienne Université de Paris ; les internes s’appelaient martinets, il Fille de ’.a reine qui n’avait pas de logement au Louvre.

— Fam. Menton de galoche, Menton pointu et recourbé en dehors.

— Mar. l’oulie à longue caisse garnie d’un rouet à l’une de ses extrémités, et ouverte transversalement sur une de ses faces, il Consoles en bois servant à appuyer quelque objet dans un vaisseau, Il Demi-anneau qu on fixe sur un corps par son extrémité, pour servir au passage et à l’amarrage de divers cordages.

— Techn. Coin de la presse du doreur. GALOCHIER s. m. (ga-lo-ehié — rad. galoche). Techn. Ouvrier qui fait des galoches.

GAI.OENGONG ou GALONGONG, volcan de l’île de Java, prov. de Prosndger, division de Djandjor, au centre d’ui» fertile district. Les habitants n’avaient conservé le souvenir d’aucune éruption antérieure, lorsque, le 8 octobre 1822, le feu souterrain annonça sa présence par un bouleversement terrible. Des flots de cendres et de lave, des blocs énormes furent lancés à une grande distance et firent un désert de toute la contrée environnante ; 114 villages, comptant 4,000habitants, furent anéantis ; les nombreux troupeaux que nourrissait la plaine, d’immenses Champs de riz et près d’un million de caféiers furent détruits. La montagne, couverte jadis d’une épaisse forêt, ne présente plus aujourd’hui qu’une surface complètement aride. D’après les croyances des habitants, c’est l’Esprit du mal qui, jaloux de la prospérité de cette fertile région, est venu semer la désolation et la mort là où surabondaient autrefois la vie et la végétation la plus luxuriante.

GALOIRE s. f. (ga-loi-re — rad. galet). Table sur laquelle on jouait autrefois aux galets.

GALOIS, OISE s. (ga-loi, oi-ze — rad. galer). Hist. relig. Membre d’une confrérie de pénitents et de pénitentes, qui se forma dans le Poitou au commencement du xivo siècle.

— Encycl. Les galois et galoises, qu’on Appelait encore pénitents et pénitentes d’àinour, bravaient les saisons et affectaient, pour prouver leur passion, de s’exposer aux rigueurs de l’hiver ou aux chaleurs excessives de l’été. « 11 leur était prescrit, dit Sainte-Palaye, dans ses Mémoires sur la chevalerie, de se couvrir chaudement de bons manteaux et de chaperons doublés, et de se chauffer à de grands feux dans le plus fort de l’été j ils faisaient enfin, en cette saison,

SOURCE De LA VILLE

(cachet rouge).

mapprecie

1 vol. fort 0,238

1,057

0,007 0,009 0,079 0,130

n 0,216

0,060 trace

0,0GG trace

098,138

SOURCE BADOIT

(cachet vert).

1,000,000

riche en oxygène 1 vol. I/4 0,5G0 0,020

indiqué » 0,200 0,200 0,134 0,4S0 0,430 0,4SO 0,055

presque.invisible 997,111

1,000,000

SOURCE ANPRE

{cachet bleu).

très-riche en

oxygène

1 vol. I/2

0,345

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0,010 trace 0,310

0,430

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0,020 trace

997,879

1,000,000

tout ce qu’on fait en hiver, peut-être pour faire allusion au pouvoir de l’amour, qui opère les plus grandes métamorphoses. En hiver, une petite cotte simple, avec une cornette longue et mince, composait tout leur vêtement. C’eût été une, honte de trouver du feu dans leurs maisons ; leurs cheminées étaient garnies de feuillages et autres verdures, si l’on pouvait en avoir, et l’on en jonchait aussi les chambres. Une serge légère était la seule couverture qu’on vit sur leur lit. » Ces extravagances ont contribué à discréditer la chevalerie, dont les principes étaient exagérés et faussés par ces pénitents d’amour. Quelques-uns de ces fanatiques périrent victimes de leur folie. Du reste, cet’ extravagant fanatisme des galois fut aussi court qu’il était étrange : il commença à poindre sous le règne de Louis X et disparut tout à fait vers la fin du règne de Philippele Long.

GALOIS (Evaristè), mathématicien français, né à Bourg-la-Reine en 1811, mort à la suite d’un duel le 31 mai 1832. Élève du collège Louis-le-Grand, il révéla, à l’âge de seize ans, une aptitude extraordinaire pour les mathématiques, n On a souvent cité, dit son biographe M. Liouville, l’histoire du jeune Pascal s’élevant, par la force seule de son génie, à la découverte des vérités fondamentales de ta géométrie élémentaire. Si le développement de l’esprit de Galois ne fut pas aussi précoce, il fut néanmoins de nature a impressionner vivement ceux qui en furent témoins. À la vue des chiffres, des figures de géométrie, et surtout des formules algébriques, le jeune homme s’éprend d’une véritable passion pour les vérités abstraites cachées sous ces symboles..11 dévore les livres élémentaires ; parmi ces livres, il y en a un, la géométrie de Legendre, qui est l’œuvre d’un homme d’élite, qui renferme de beaux développements sur plusieurs hautes questions de mathématiques. Galois en poursuit la lecture jusqu’à ce que le sujet soit épuisé pour lui. Les traités d’algèbre élémentaire dus à des auteurs médiocres ne le satisfont pas, parce qu’il n’y trouve ni le cachet ni la marcne des inventeurs ; il a recours à Lagrange, et c’est dans les ouvrages classiques de ce grand homme, dans la Résolution des équations numériques, dans la Théorie des fonctions analytiques, dans les Leçons sur le calcul des fonctions, qu’il fait son "éducation algébrique.. Bientôt il vole de ses propres ailes et commence, sur la résolution des équations, d’importants travaux, qui ne devaient pas voir le jour de son vivant. »

Ce jeune homme, d’un génie supérieur, fut cependant refusé, à deux reprises, à l’École polytechnique ; il ne possédait pas ce que l’on appelle l’habitude du tableau, et ne savait pas résoudra de vive voix ces questions de détail sur lesquelles on dirige presque toutes les facultés des aspirants. Entré à l’École normale, il n’avait pas encore complété sa première année d étude lorsque la révolution de Juillet éclata. Evaristè Galois se jeta sans réserve dans la fraction la plus active du parti démocratique. Poursuivi comme auteur de manifestations séditieuses et de complots, il passa, à plusieurs reprises, dix mois en prison. Il venait d’en sortir au mois de mai 1832, lorsque, provoqué par des

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hommes qu’il avait cru ses amis, il alla se faire frapper par la balle de l’un d’eux. Vers six heures du soir, le 30 mai, un ancien officier, qui passait aux environs de la Glacière, aperçut la victime gisant sur le terrain. Evaristè Galois respirait encore ; ses témoins l’avaient abandonné, ainsi que ses adversaires. Transporté à l’hôpital Cochin, il expira le lendemain entre les bras de son frère. Un géomètre éminent, M. Liouville, a pu tirer de ses papiers et de ses notes incomplètement rédigées ce qu’il y avait de neuf et d’important pour la science : n Mon zèle, dit-il, a été récompensé ; et j’ai joui d’un vif plaisir au moment où, après a’voir comblé de légères lacunes, j’ai reconnu l’exactitude entière de la méthode par laquelle Galois prouve, en particulier, ce beau théorème : « Pour u qu une équation irréductible de degré premier soit soluble par radicaux, il faut et il suffit que toutes les racines soient des fonctions rationnelles de deux quelconques d’entre elles. » Cette méthode, vraiment digne de l’attention des géomètres, suffirait seule pour assurer à Evaristè Galois un rang dans le petit nombre des savants qui ont mérité le titre d’inventeur. »

GALON s. m. (ga-lon — V. galonner). Sorte de ruban épais, d’un tissu fort et serré, que l’on met au bord des vêtements pour les empêcher de s’effranger, ou sur diverses parties, particulièrement sur les coutures, pour servir d’ornement : Galon d’or, d’argent, de soie, de laine, de fil. Habit couvert de galons. Avoir un galon d’or au chapeau. L’es galons distinguent les fontionnaires du reste des hommes, et les confondent avec les . laquais.

Tandis que Cléon consultait

Au Palais-Marchand une affaire,

D’un brillant habit qu’il portait,

Un adroit filou se hâtait

De dégalonner le derrière.

Cléon, qui le sent et voit faire,

De bons ciseaux tire une paire,

Et lui coupe tout rasibus,

Ce que coupa Pierre à Malchus.

■ Paix, monsieur, lui dit le pirate !

Car si votre vengeance éclate

Dans le palais, je suis perdu,

Et vous allez me voir pendu !

Thémis ici, lorsqu’on l’éveille,

Se vengé au même instant... Pardon,

Monsieur, voila votre galon.

— En ce cas, voilà ton oreille. ■

    • »

— Par anal, Ruban de soie pour les souliers de femmes.

Galon à la chancelière, Espèce de faux galon inventé vers 1771 :

On fuit certains galons de nouvelle matière, Qui sont pour les jours de galas ; On les nomme d la chnnwUère. [pas.

Pourquoi ? C’est qu’il sont faux et ne rougissent (Contre le chancelier Maupcou.) j

— Fig. Autrefois, Marque d’opulence, parce que les seigneurs portaient des habits galonnés : Toutes les fois que vous voyez un homme couvert de galons, il y a à côté un homme couvert de haillons. (Sully.) [| Aujourd’hui, Marque de pouvoir, parce que les hauts fonctionnaires portent des habits galonnés : Sotte chose que la gloire de montrer des galons, des rubans et des broderies ! (Mérimée.)

... D’effrontés coureurs de salons,

Qui vont de porte en porte et d’étage en étage,

Gueusant quelque bout de unions.

A. Barbier.

Vieux calons, vieux habits, Cri des marchands de vieux habits de Paris. Il commence à se perdre.

— Prov. Quand on prend du galon, on n’en saurait trop prendre, On ne saurait trop proÉflter d’une circonstance avantageuse. Se dit souvent par ironie, à propos d’une personne qui pousse jusqu’à l’indiscrétion la recherche de son intérêt personnel. Ce proverbe est une corruption d’un vers de Quinault : prendre. Quand on prend du galand, on n’en saurait trop

(Galand est un vieux mot, aujourd’hui inusité, et qui est ici synonyme d’amour.] >

— Art milit. Signe distinctif du grade de caporal et de celui de sergent : Le premier

' degré de Vambition du soldat, c’est d’obtenir les galons de laine. (Od. Desn.) il Arroser ses galons, Dans l’argot des soldats, Payer à boire à ses camarades, quand on est promu sous-officier.

— Mar. Bande de toile qu’on coud sur une couture de voile, p^our la fortifier.

— Archit, Bandelette garnie de perles.

— Coram. Boîte ronde dans laquelle les épiciers mettent des confitures sèches et des sucreries. Il C’est une corruption de gallon.

— Métrol. S’.est dit pour gallon.

— Méd. Nom donné vulgairement à une croûte allongée qui se forme sur la tète de certains teigneux.

— Encycl. L’usage des galons paraît aussi ancien que l’amour des distinctions et de la parure. Les Romains faisaient des galons d’or sans fil ni soie. On a trouvé dans les premières fouilles d’IIerculanum, et l’on conserve au musée de Naples, deux morceaux de ces galons. La façon n’en est pas belle, mais ils sont très-souples et point cassants.

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On employait ainsi généralement l’or en substance dans les étoffes rebrochées. Celui de ces deux morceaux de galon est très-finement étiré par petites lames plates et très-minces. Il ne serait d’ailleurs pas facile de dire à quel usage spécial les Romains employaient ces précieux galons.

Aujourd’hui, les galons, à peu près abandonnés dans les usages civils (il faut excepter les galons des laquais), sont réservésquelques fonctionnaires et surtout à l’année, où ils constituent un moyen très-simple pour distinguer les grades et même les corps. Ils forment même, en certains cas, une sorte de décoration. Ainsi, lorsque l’on est satisfait d’un soldat, on lui donne un galon de laine et il passe premier soldat. Deux de ces galons sont les insignes du caporal ou du brigadier. Le sergent n’a pas de galons de laine, mais d’or dans les régiments de ligne et d’argent dans les troupes légères. Outre cette différence de couleurs, il y a une manière distinctive de les porter qui indique si le sous-officier fait partie des troupes de ligne ou des troupes légères : dans la ligne (infanterie ou cavalerie), le galon est toujours cousu, droit sur le bras, tandis que, dans les troupes légères, il est brisé en son milieu et —forme un angle sur la manche. Le sergentmajor a deux de ces gâtons. Le fourrier, outre son galon de sergent, en porte un autre sur le haut du bras. Il y a aussi les galons d’ancienneté, auxquels on donne vulgairement le nom de chevrons, qui désignent le nombre de congés qu’un soldat a faits sous les drapeaux et se portent brisés, sur le haut du bras. Chaque galon désigne sept années de service. C’est ce que le soldat, dans son langage pittoresque, appelle fort plaisamment, et nous dirions volontiers fort justement, des certificats de bêtise.

Le galou a aussi figuré dans nos troupes ou y figure encore sous forme de bordé, de boutonnière, de brandebourg, de bride d’épaulettes, de soutaches, etc. On s’en est servi comme ornement de bonnet de police, comme ganse de chapeau, etc. GALONNÉ, ÉE (ga-lo-né) part, passé du v. Galonner. Orné de galons : Habit galonné. Chapeau galonné. Les Albanais portent des vestes plus ou moins galonnées. (L.-J. Larcher,) [[ Dont l’habit est gaionné : La domesticité est galonnée. (V. Hugo.)

Vous les verrez courir folles dans les orgies, . Promener dans Paris des laquais galonnés. Essuyer des baisers a leurs lèvres roupies, Des baisers que l’amour ne leur a point donnés.

H. Catîtel.

— Par anal. Dont le corps est orné de bandes diversement colorées :

Le zèbre débarque en Europe ; Les ânes d’admirer, et les savants aussi :

Le beau cheval que celui-ci ! Un cheval 1 lui, messieurs, un cheval ! je vous jure.

Ce n’est qu’un âne yalonnê.

. ARNAULT.

— Pig. Qui occupe une haute position : Un sot galonné n’est jamais qu’un sot. (Duclos.)

— s. m. Erpét. Nom vulgaire d’une espèce de lézard de la Guyane : Le galonné es* d’une couleur noire. (Laurenti.)

— Ichthvol. Nom vulgaire d’un squale des mers d’Afrique : La tête du galonnés est ptus large que le corps. (V. de Boiiuub.)

— s. f. Erpét. Nom vulgaire d’une espèce de grenouille.

GALONNER v. a. ou tr. (ga-lo-né -Le sens propre de ce mot est orner la tète avec des fils de métal, ainsi qu’on le voit par les vieux auteurs :

Bien fut vestue d’une porpre roée

À un ûl d’or sa crigue galonnée.

Diez pense que le radical est l’anglo-saxon gai, garin, gai, qui est déjà dans gala, et, en effet, cette conjecture est fortifiée par le sens propre parer la tête). Orner de galons : Galonner un chapeau, un habit. Il Orner de galons les habits de : Galonner un laquais.

— Fam. Élever au grade de caporal : Galonner un soldat.

GALONN1ER s. m. (ga-lo-nié— rad. galon). Techn. Ouvrier qui confectionne des galons.

GALOP s. m. (ga-lo — V. galoper). Allure rapide d’un animal, et surtout du cheval, dans laquelle la bête, levant d’abord les deux pieds de devant, s’élance sur ceux de derrière, et se trouve ainsi momentanément isolée de terre : Grand galop. Petit galop. Prendre le galop. Courir au galop. Le ressort des jarrets contribue autant au mouvement du galop que celui des reins. (Buif.) Le cheval a le galop parfait. (Volt.) Virgile a peint admirablement le galop du cheval dans un vers, modèle d’harmonie imitative. (Ourry.) Un sot gui a des moments d’esprit étonpe et scandalise, comme des chevaux de fiacre du galop. (Chamfort.) C’est le fruit du tuba, de cet arbre si grand. Qu’un cheval au galop met, toujours en courant, Cent ans a sortir de son ombre !

V. Huao.

— Par anal. Extrême vitesse : Vous allez le galop ; on ne saurait vous suivre. Cette montre va le grand galop ; elle avance de deux heures par jour. L’orage arrive au grand galop, tt Extrême promptitude : Mon argent s’en va au grand galop. Vous allez le galop