Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 8, part. 3, Frit-Gild.djvu/113

Cette page n’a pas encore été corrigée

GALE

panégyrique ou de la satire. Il a pensé, et ce sentiment est généreux, qu’il ne fallait pas dédorer cette riche couronne de talents divers qui orne le front de la France. Dès que quelqu’un est arrivé a la célébrité, il faut que le pays s’en pare et s’en honore, et, à la gloire de l’humanité, il est rare que les grands talents ne brillent pas aussi par leurs vertus, par certaines vertus du moins. Il y a plus de parenté qu’on ne le croit communément entre les qualités du cœur et celles de l’esprit. C’est avec cette conviction et dans ces dispositions bienveillantes que le spirituel biographe, sur lequel M. Jaquot (de Mirecourt) aurait dû prendre exemple, a tracé ses portraits, et sa galerie est aussi riche que variée.

Parmi plusieurs portraits largement dessinés, noua avons remarqué celui de Lamennais, ce prêtre démocrate, à la fois cénobite et tribun, qui refusa d’échanger sa soutane d’abbé contre la pourpre du cardinalat : ■ Si votre étoile vous conduisait jamais dans un de ces hôtels tirés au cordeau qui forment la rue de Rivoli, et qu’il vous fût donné de vous trouver en face d’un petit homme perdu dans une vaste robe de chambre à carreaux bleus ; si vous voyiez ce personnage au corps frêle, au visage pâle et amaigri, empreint d’un cachet de souffrance et de résignation ; si vous le voyiez troublé presque à votre aspect, levant de temps en temps sur vous un œil timide et voilé, parlant d’une voix si débile qu’elle arrive à peine à votre oreille, s’affaissant parfois sur lui-même comme plongé dans une méditation profonde, regardant en dedans, chaussant et déchaussant son soulier par manière de contenance, ou puisant coup sur coup ou à poignée dans une vaste tabatière, vous auriez quelque peine à reconnaître sous cette enveloppe ehétive un des plus grands agitateurs de notre époque, un prêtre qui remue les masses sans autre levier que sa plume, sans autre point d’appui que son âme ardente, et dont les paroles, semées par le monde, soulèvent autant d’orages que jadis en soulevèrent les bulles fulminantes de Grégoire Vil, les thèses factieuses de Luther, ou, de nos jours, les harangues échevelées d’O’Connell. » Cette citation suffit pour faire connaître la manière de M, de Loménie. Nous ne saurions admettre le reproche que M. de Chateaubriand adresse à l’auteur, celui d’un peu trop de sévérité dans les portraits. Loin de là, nous lui reprocherions plutôt un excès trop inarqué de bienveillance universelle. En effet, trop d’impartialité touche quelquefois à l’indifférence ; trop d’éclectisme politique n’est pas bon dans les temps de corruption et d’incrédulité où nous vivons. N’est-il pas évident que la raison n’est pas indistinctement dans tous les systèmes de gouvernement, ni la vérité dans tous les principes ? Cette indifférence» systématique nuit un peu, il faut en convenir, à l’unité du livre et refroidit la palette de l’homme de rien.

Quoi qu’il en soit, toutes les personnalités les plus marquantes de la France et de l’étranger se sont donné rendez-vous dans cette galerie, coinino le prouve la liste que nous allons en donner, et elle restera comme la collection de portraits la plus originale, la plus impartiale et la plus ressemblante.

Nous croyons faire plaisir à nos lecteurs en dressant la table alphabétique des biographies, et en indiquant le numéro du volume où elles se trouvent, lacune que M. de Loménie a oublié de combler :

TABLE DE LA. GALERIE.

vol.

Abd-el-Kader. 8

Ampère 10

Arago ■ 2

Auber ■-.. 7

Ballanche 3

Balzac 3

Barante 9

Bératsgor 1

Bernadotte 3

Berrycr 1

Bertrand (le génénil) 7

Berzélius 7

Bosio .... 7

Broglie S

Brougham ’....... 5

Bugoaud.. 9

Carrel 8

Cazes 8

Charles (l’archiduc) 4

Chateaubriand I

Cherubini 9

Cobden 10

Coleuis 7

Constant (Benjamin) 8

Cooper S

Cormeuin 2

Cousin 5

Cuvier (Georges), . 9

Czartoryski 6

David (d’Angers) 8

Delacroix 6

Del.iroche 7 •

Delavigne (Casimir) 4

Dumas (Alexandre) 5

Dupereé 4

Dupin (aîné) l

Dupuylren 8

Espartero 3

Fourier (Charles) 10

Garnier-Pages 2

Gay-Lussac G

Gérard 6

GALE

Goethe 10

Guizot 1

Hugo (Victor) I

Humboldt 5

Ibrahim-Pacha 2

Ingres, 2

Jackson 9

Lacordaire 5

Lafayette 5

Lafiilte •. 1

Lamennais 1

Larrey 5

Lebeau.., 6

Manzoni 6

Marmont 5

Martignac 9

Martinez de La Rosa 4

Mauguin 3

Maurocordato. ’. 8

Metternich... 2

Meyerbeer 3

Mickiewicz (Adam) 3

Mohammed-Ali 2

Mole 2

Moncey 4

Moore (Th.) 7

Nesseirode. 8

Nodier (Ch.) 7

Nothomb 5

O’Connell 3

Odilon Barrot. 1

Oudinot 7

Palmerston 3

Pasquier 6

Peel (Robert) 4

Pellico (Silvio) 4

Perier (Casimir) 6

Reschid-Paoha 7

Rossini 3

Royer-Collard 4

Russell 4

Saint-Simon 10

Sainte-Beuve.. 9

Sand (George) 2

Saivandy 10

Schelling (de) 10

Schlegel 4

Scott (Walter) 9

Scribe 3

Sébastiani s

Sismondi 7

Spontini 10

Soult 2

Talleyrand 7

Thierry (Augustin), 3

Thiers 1

Thorwaldsen 8

Tieok 8

Toréna (de) 6

Uhland, ’.... 9

Vigny (A. de). 2

Vernet (Horace) 4

Villèle 6

Villemain 4

Wellington 2

Galerie du palal* (LA) OU l’Amlo rivale, Comédie de Corneille, en cinq actes et en vers, représentée en 1634, Cette pièce est un des premiers essais de l’auteur ; elle avait été précédée de Méiite, de Clilandre et de la Venue. Par une heureuse innovation. Corneille y substitua le personnage de suivante à celui de l’éternelle nourrice du théâtre antique, qui était ordinairement joué, à Paris, par un homme habillé eu femme. C’est là tout ce qu’où peut dire do cette pièce, qui n’annonçait pas le brillant génie de l’auteur du Cid.

GALÉRIEN a. m. (ga-lé-ri-ain — rad. galère). Autrefois, Homme condamné à ramer sur les galères du roi : Jeun Fnbre a honore' les fers du galérien en ramant, pendant l’espace de sept ans, sur les galères, auxquelles il s’était laissé conduire par un excès d’amour filial. (Sallentin.) Il Aujourd’hui, Condamné à. la peine des travaux forcés : A la fin du règne du Louis XIV, les galérikns furent employés dans les hôpitaux, dans les arsenaux maritimes, au curage des ports, à toute espèce de travaux pénibles. (J. Page.) Les galères font le galisrien ! (V. Hugo.) Le galérien morne, sérieux et pensif, paria des lois, regardait l’homme avec colère. (V. Hugo.)

— Loc. fam. Travailler comme un galérien, Faire un travail très-pénible :- Il Souffrir comme un galérien, Eprouver de grun des soulfVances.

I] Àlener une vie de galérien, Mener une vie très-pénible, il figure de galérien, Figure hideuse, cynique, repoussante : Ils étaient trois, des figures de galériens. (A. Karr.)

— Encycl. Hist, L’histoire desv galériens a été donnée au mot bagnes ; mais il nous reste à ajouter ici quelques détails sur un fait des plus lamentables de notre histoire, celui des galériens protestants. Après la révocation de l’édit de Nantes et sous le coup des ordonnances sévères dont elle fut précédée, les protestants français se levèrent en masse pour chercher sur la terre étrangère une libre et nouvelle patrie. Les uns atteignirent heureusement, malgré tous les dangers, des lieux plus hospitaliers ; d’autres moururent en route, épuisés de fatigue ou par les privations ; d’autres, enfin, furent arrêtés dans leur fuite, jetés en prison et transportés ensuite sur les galères royales.

" Quand on avait un nombre suffisant de prisonniers, on formait la chaîne pour la diriger sur Marseille ou toute autre ville du littoral. Attachés deux h deux, les protestants

GALE

étaient conduits par des capitaines qui se faisaient un devoir de la brutaiité et voyaient sans émotion tomber en route de pauvres vieillards, qui n’avaient commis d’autre crime que de prier Dieu en français. Voici, d’après un récit de l’amiral Baudin, ce qu’on faisait des galériens. Ce récit se trouve dans le bulletin de la Société de l’histoire du protestantisme français, t. 1.

« Le régime des galères était excessivement dur. Les galériens étaient enchaînés deux à deux sur les bancs des galères, et ils y étaient employés a faire mouvoir de longues et lourdes rames, service excessivement pénible. Dans l’axe de chaque galère, et au milieu de l’espace occupé par les bancs des rameurs, régnait une espèce de galerie appelée la coursive, sur laquelle se promenaient continuellement des surveillants ajipelés cornes, armés chacun d’un nerf de bœuf, dont ils frappaient les épaules des malheureux qui, à leur gré, ne ramaient pas avec assez oe force. Les galériens passaient leur vie sur leur banc ; ils y mangeaient et ils y dormaient, sans pouvoir changer de place plus, que ne leur permettait la longueur de leur chaîne, et n’ayant d’autre abri contre la pluie ou les ardeurs du soleil ou le froid de la nuit qu’une toile appelée tuud, qu’on étendait au-dessus de leurs bancs, quand la galère n’était pas en marche et que le vent n’était pas trop violent... On y mourait vite, i

Les galériens pouvaient se racheter et redevenir libres en disant un mot : «J’abjure ;» mais ils aimèrent mieux la souffrance que la lâcheté. Cependant, vers, le milieu du xvme siècle, les rigueurs se relâchaient. En 1755, la sœur du grand Frédéric, faisant un voyage dans le midi de la France, fut touchée de l’état pitoyable de ces courageux confesseurs de la foi réformée et obtint grâce pour quelques-uns d’entre eux. Louis XV leur accordait la liberté, si de hauts personnages la demandaient ; mais il restait encore des difficultés, après la clémence royale. Le fisc exigeait des pauvres galériens une somme parfois considérable, témoin cette lettre, écrite par l’un d’eux, gracié par le roi avec son père et un de ses amis : « 11 nous tarde de vuus aller embrasser et votre chère épouse, et mon fils ; en attendant, nous vous prions de vous joindre avec nous pour rendre des actions de grâce à l’Être suprême, afin qu’il nous accorde son secours puissant. Notre liberté nous coûte 1,000 ècus, ce qui fait 1,000 livres pour chacun... Et, comme nous sommes sans argent et qu’il nous faut quitter cette ville avec nos habits de forçat, oserions-nous vous prier de parler aux personnes qu’il convient, afin qu’on exerce en notre faveur ce que vous sentez, vu notre situation ? >

La délivrance des galériens devint même un commerce ; on y faisait sa fortune comme ailleurs. Un agent, nommé Le Cointe, écrivait au pasteur. Paul Rabaut, si dévoué à ses coreligionnaires malheureux : « Vous m’avez ouvert la voie des galériens ; c’est fort bien ; quand j’en aurai fait délivrer un ou deux, est-il naturel que je revienne h la charge ? N’y a-t-il pas des frais de voyage à faire ? Autrefois on a donné 1,000 écus pour chacun, je le sais par des exemples ; et aujourd’hui on se borne à la moitié moins. » Ces lignes étaient écrites le 17 août 17G8 ; les profits avaient considérablement baissé, mais la liberté des galériens ne s’obtenait pas encore sur le simple pardon du roi. Les galériens n’avaient pas d’argent ; il leur était défendu d’en avoir et ils étaient punis si cette règle était violée, comme elle l’était quelquefois. Les Églises protestantes de France, de Hollande, de Suisse, etc., faisaient des collectes pour les malheureux retenus sur les galères et payaient leur rançon. La Prusse et l’Angleterre intercédaient pour eux auprès du roi de France. Voltaire s’employa aussi à leur délivrance ; Claude Chaumont, de Genève, eut le bonheur de revoir sa patrie, grâce à une lettre du patriarche de Feruey à Choiseul. Un pasteur genevois raconte, dans une lettre k Paul Rabaut, la visite qu’il lit à cette occasion à Voltaire en compagnie de Chaumont. On ne lira pas •sans plaisir les lignes qui suivent : « Je lui dis que j’avais amené un petit homme qui venait se jeter h ses pieds pour le remercier de ce que, par son intercession, il venait d’être délivré des galères ; que c’était Chaumont que j’avais laissé h son antichambre, et que je le priais de me permettre de le faire entrer. Au nom de Chaumont, M. de Voltaire me témoigna un transport de joie et sonna — tout de suite pour qu’on le fît entrer. Jamais scène ne me parut plus bouffonne et plus réjouissante. « Quoi l lui dit-il, mon pauvre pelit bonhomme, on vous avait mis aux galè « res I Que voulait-on faire de vous ? Quelle conscience de mettre a la chaîne et d’en « voyer ramer un homme qui n’avait commis d’uutre crime que de prier Dieu en mauvais français 1 • On voit que l’humanité de Voltaire n’allait pas sans quelque malice.

Le dernier galérien fut délivré a la fin de 17G9, par l’intervention du prince de Beauvau. Il avait quatre-vingts ans, dont vingt-sept passés au bagne. « Ce pauvre infortuné, disait un pasteur, a peine sent-il son bonheur, k cause de son âge I •

La France avait eu des galériens pour cause de religion pendant un siècle environ. Dans ce long espace, sur ces galères si rudes

GALE

947

à manier, que de drames poignante, que de larmes, que de soupirs élevés jusqu’à Dieut

GALérite s. f. (ga-lé-ri-to — du lat. galerita, alouette huppée). Entom. Genre d’insectes coléoptères pentnmères, de la famille des carabiques, comprenant une vingtaine d’espèces, presque toutes d’Amérique : Les galkrites sont des insectes d’assez, grande taille. (Duponchel.)

— Zooph. Genre d’échinodermes, de la famille des clypéastres, comprenant un assez grand nombre d’espèces, toutes fassiles, et ’ qui se trouvent surtout dans les terrains crétacés : Les galérites ont le corps éieod. (Desmarest.)

GALÉRITIDE s. f. (ga-lé-ri-ti-de). Echin. Syn. de galkrite.

GALERNE s. f. (ga-lèr-ne — celtiq. gwalarn, de gai, vent). Vent d’ouest-r.ord-ouest, appelé aussi vent de gai.erne : Le nord-ouest, appelé vulgairement gai.erne dani : te Derry, est le vent te plus persistant et le plus redouté. (V. Hugo.)

GALERON (Jean-Frédéric), né à Laigle vers 179-1, mort à Falniso en 18S8. Il vint, jeune encore, habiter Falaise, où il fui nommé procureur du roi après 1838. Ami des arts, il créa dans cette ville une bibliothèque, un musée d’antiquités, et parvint à rassembler les premiers éléments d’un musée de peinture, il fonda également la Société académique et l’Association pour le progrès de l’agriculture, de l’industrie et de l’i istruction. Écrivain en même temps qu’archéologue, ce magistrat collaborait au Journal de //a/aise, au Journal de Caen, et il publia diverses notices historiques et archéologiques dans les Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie, dans la Jteuue anglo-française et dans la Revue normande. Ses ouvrages principaux sont les suivants : Notices sur les principaux monuments druidiques du département de l’Orne (1830) ; Rapport sur les monuments historiques de l’arrondissement de Uomfront (1830) ; Histoire et description de Falaise (1830) ; Lettre sur les antiquités romaines de' Planches [Ornel (1833) ; Lettres sur les antiquités romaines trouvées à Vuto», près de Falaise, et sur tes origines de cette »ille (1834) ; Rapport sur les monuments historiques de l’arrondissement d’Alençon (1835) ; Rapport sur les monuments de t arrondissement d Argentan (1830) ; Notice sur les travaux littéraires de l’abbé de La Rue (1837), etc.

GALÉRUCITE adj. (gn-lé-ru-si-te — rad. galèruque). Entom. Qui ressemble ou qui se rapporte aux galéruques.

— s. f. pi. Tribu d’insectes coléoptères tétramères, de la famille des cycliques, ayant pour type le genre galèruque : Les galkrucites se rencontrent toujours en grand nombre, tantôt réunies, tantôt dispersées. (Chevrolat.)

— Encycl. Les galéruciles sont des insectes à corps ovalaire, déprimé ou ovoïde, allongé ou arrondi, mou, de couléjr variée ; à. antennes au moins aussi longues que la moitié du corps, insérées entre les yeux, près de la bouche ; à palpes maxillaires épaissies vers leur milieu et plus ou moins cou ques à l’extrémité. Cette tribu comprenait primitivement les genres galèruque, adoiion, liipère, octogonote, redionyehie, psylliode, dibolie etultise. Ces types ont été subdivisés par les entomologistes modernes en un grand nombre de genres nouveaux. Les espèces connues s’élèvent à environ quinze cents et se divisent en deux groupes, les galéruciles proprement dites, comprenant les trois premiers genres que nous avons cités plus haut, et les alticites, qui renforment les cinq derniers.

— I. Les galéruciles se distinguent par un corps plus allongé, plus déprimé ; des antennes généralement filiformes ; des pattes plus longues, plus grêles, a cuisses postérieures minces ; des tarses k crochets plus grands et presque toujours doubles. Leur taille varie de om. OOS à om. O15 de longueur. Elles volent peu, et quelques-unes mémo sont privées d’ailes. Le nombre des espèces est d’environ sept cents, répandues surtout en Europe et en Amérique. Ces insectes se rencontrent toujours réunis eu troupes ou dispersés, mais toujours en grand nombre, sur les végétaux, dont ils rongent les feuilles ; chaque espèce a sa plante ou son arbre de prédilection. Les larves, qui ont la tête et les paues écailleuses, sont presque toujours cachées sous les écorces ou les racines.

— II. Les alticites se distinguent par un corps court, ramassé, globuleux, glabre et comme vernissé, finement ponctué ; des antennes moins longues ; des pattes trapues, le3 postérieures plus longues, à cuisses fortement renflées, à tarses armés de petits crochets. Ces insectes ont la faculté d’exécuter des sauts prodigieux, qui atteignent, chez plusieurs espèces, à plusieurs centaines de fote la hauteur de 1 individu. On les désigne k tort, dans le langage vulgaire, sous le nom de pucerons ou pucerottes. Le nombre des espèces est d’environ huit cents ; elles habitent surtout l’Europe et l’Amérique. Leur taille varie de om, ooi à om, ol3 de longueur. Celles de nos pays sont d’une petitesse extrême. Les femelles déposent leurs œufs sur les plantes dont elles se nourrissent. Ces <oufs éclusent à l’automne, au plus tard dans l’a unie suivante, -peu de temps après l’époque de ta germination des graines ou du réveil de 1a