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ÉCHANGÉ, ÉE (é-chan-jé) part. passé du v. Echanger. Qui a été, qui est l’objet d’un troc, d’un échange : Valeurs ÉCHANGÉES. Prisonniers ÉCHANGES. Les produits sont ÉCHANGÉs contre des produits ou contre la monnaie, qui en est le signe représentatif. La valeur est une quantité de choses susceptibles d’être ÉCHANGÉES, (Droz.) Tout produit peut être ÉCHANGÉ pour un autre. (Proudh.)

— Communiqué réciproquement : Des notes, des propositions furent ÉCHANGÉES entre les deux puissances. *

— Fig. Donné en retour de quelque chose : La vie nous a élé donnée pour que chacune des minutes dont elle se compose soit ÉCHANGEE contre une parcelle de vérité. (Ste-Beuve.) | Qui est l’objet d’une réciprocité : Zdées ÉCHANGÉES. Avis ÉCRANGÉS. Services ÉCHANGES. Bons offices ÉCHANGES entre amis.

ÉCHANGEABILITÉ s. f. (é-chan-ja-bi-li-té — rad. échangeable). Qualité de ce qui est échangeable : L’ÉCHANGEABILITÉ d’un produit vient de son utilité. 1 Peu usité.

ÉCHANGEABLE adj. (é-chan-ja-ble — rad. échanger). Qu’on peut échanger; qui peut être l’objet d’un échange : Tout travail dont le produit est ÉCHANGEABLE concourt à la créution de la richesse. (Smith.) Îtien d’ÉcHaANGLABLE s’il n’est utile, (Proudh.) L’agriculture produit la seule richesse ÉCHANGEABLE dont la mode ne passe point, (J. Simon.)

ÉCHANGEAGE s. m. (é-chan-ja-je — rad, échanger). Techn. Opération que l’on fait subir au papier après la fabrication, afin d’en ésaliser le grain, et qui consiste à empilér

lusieurs fois la feuille et à la soumettre à ‘action d’une presse, en ayant soin chaque fois de changer leur position relative, atin d’établir le contact entre deux points différents. ll Se dit, par corruption, pour ESSANGEAGE du linge.

ÉCHANGER v. a. ou tr, (6-chan-jé — du préf. é, et de changer. Prend un e après le g,

BERRERRRÉS

Et souvent Île

devant les voyelles a, o : Il échangea, nous échangeons). Faire troc, échange de : ECHANGER un tableau contre un livre. Lorsque deux hommes veulent ÉCHANGER les produits qui se trouvent en leur possession réciproque, c’est que ‘ces produits ont, pour chacun des acquéreurs, une valeur plus grande’que pour chacun des vendeurs. (lemonnier.) Lycurgue permettait que les époux ÉCHANGEASSENT leurs femmes. (Maquel.})

— Se donner mutuellement : ECHANGER des coups de fusil, des coups de canon. EcHaxGER des soufflets. | Diriger mutuellement l’un vers l’autre, adresser mutuellement l’un à V’autre : ECHANGER des regards. ECHANGER un salut, ÉCHANGER un sourire. ECHANGER quelques paroles.

Enfants, en rêve on dit qu’avec les anges Vous échangez, la nuit, les plus doux mots, BÉRANGER. n Se poursuivre mutuellement de :

Toujours barons et serfs, fronts casqués et pieds nus, Chasseurs et laboureurs ont échangé des haines. V. Huao.

— Fig. Laisser pour autre chose : WÉCHANGEZ jamais le bonheur contre le plaisir. (La Rochef.-Doud.) Z{ n’est pas un seul individu qui ne consentit à ÉCHANGER SOR eitnui pour une véritable douleur. (Alibert.) Tant de gens ÉCHANGENT volontiers l’honneur contre es honneurs! (A. Karr.)

Sans simonie on put contre un bien temporel Hardiment échanger un bien spirituel. BoILEAU.

— Absol.: Quand Les hommes ÉCHANGENT, c’est qu’ils arrivent par ce moyen à une salisfaction égale avec moins d’efforts. (F. Bastiat.)

— Dr. des gens. Echanger des prisonniers de guerre, Eu faire la remise.réciproque.

— Diplom. Se commüniquer mutueliement : ECHANGER des notes, des propositions entre puissances, ECHANGER Les ratifications d’un traité. _

— Techno. Echanger du linge, Le laver à l’eau pour en enlever tout ce qui peut être dissous sans le secours des alcalis : C’est une bonne pratique d’ÉCHANGER LE LINGE avant de le couler. 1 En ce sens, le mot est une corruption d’EssanGEeR, ou plutôt c’est tn véritable barbarisme. || Echanger le papier, Le soumettre à l’opération de l’échangeage.

— Intransitiv. changer de, Faire échange de : Le pâtre ÉCHANGEAIT alors D’annales avec Le firmament, et de même qu’il uvait écrit les fastes des étoiles parmi ses troupetuæ, tl éertvait les fastes de ses troupeaux parmi les étoiles. (Chateaub.) 1 Inus.

S’échanger v. pr. Etre échangé : Les produits S’ÉCHANGENT contre des produits ou contre un signe représentatif. Les services S’ÉCHANGENT contre des services. (F. Bastiat.) C’est à Lyon que S’ÉCHANGEAIENT autrefois les produits de la Lombardie avec les produits de nos provinces de l’Est. (Thiers)

— Syn. Echanger, changer, permuter, etc. V. CHANGER.

ÉCHANGISTE s. m, {é-chan-ji-ste — rad. échanger). l’ersonne qui se livre au commerce des échanges ; personne qui fait un échange de valeurs : Lorqu’un échange se pratique dans un pays, le gain que peut faire l’un des ÉCHANGISTES ne sort pas de Ce pays, qui, nou celte raison, n’a rien à redouter du libre échange. (Dumesnil-Marigny.) Les souséripleurs et endosseurs ne sont pas connus de tous les ÉCHANGISTES auxquels le papier peut être présenté. (Proudh.) L’idée de faire du gouvernement, au point de vue de l’impôt, un simple ÉCHANGISTE, est encore assez neuve. (Proudh.} 1 On trouve aussi ÉCHANGEUR.

— Libre échangiste, Partisan de la liberté du commerce international : Richard Cobden est un célèbre LIBRE ÉCHANGISTE.

ÉCHANSON. s. m. (é-chan-son — du bas latin scancio, scantio, schanco, scanso, qui se rapporte au germanique; ancien haut allemand scencan, verser à boire; ancien allemand schenken, anglo-saxon scencan, irlandais skeneka, danois stiænke, suédois skenka, hollandais schenken, allemand moderne schenken, également verser à boire. De là l’ancien allemand scinko, schencho, échanson; l’islandais. skiencare, danois skiœnk, allemand schenk. L’échanson est ainsi désigné comme le versant à boire, celui qui verse à boire). Officier qui était chargé de verser à boire au roi ou à ciel rand personnage : Office d’éÉcuanson. La Fable a donnéaux dieux un ÉCHANSON. Nous devons aux Romains les ÉCHANSONS et les écuyers tranchants.(De Cussy.) Les buveurs d’Holbein remplissent leurs verres avec une sorte de fureur pour écarter l’idée de la mort, qui, invisible pour eux, leur sert d’ÉCHANSON. (G. Sand.)

Aux mains des échansons rendons nos coupes d’or;

Dans l’ivresse toujours notre raison s’endort.

LACHAMBEAUDIE.

Tout nous atteste que le vin De tous les maux est le remède, Et les dieux n’ont pas fait en vain Un échanson de Ganymèéde. DÉSAUGIERS.

— Par ext, Personne qui sert à boire: Cet enfant s’acquitte fort bien de son office d’ECHANSON. Je veux étre votre ÉCHANSON.

— Encycl. ’’Echanson’’, en latin ’’pincerna’’, officier royal dont les fonctions consistaient à verser à boire au roi et aux principaux membres de sa famille. Les mythes de Ganymède et d’Hébé, l’histoire du grand échanson égyptien dont Joseph expliqua le songe dans sa prison, sont une preuve que cette fonction était connue dès la plus haute antiquité. On ignore s’il y avait un échanson à la cour des empereurs romains, ainsi qu’à celle des rois mérovingiens ; mais, à la cour de Charlemagne, on trouve un ’’magister pincernarum’’. Les charges de grand échanson et de boutiller étaient distinctes, au moins depuis Hugues Capet ; et, par un reste des coutumes de l’ancienne famille germanique, où les emplois de domesticité étaient honorables, ces deux officiers prenaient rang parmi les plus grands personnages de l’Etat, et signaient les lettres patentes et les ordonnances données par le roi. Il serait peut-être difficile de déterminer en quoi différaient leurs attributions. Le boutillier avait, dit-on, la surintendance des boissons du palais et étendait sa juridiction sur tous les cabaretiers des domaines royaux; l’échanson était chargé des achats, de la distribution intérieure, et présentait à boire au roi. Il y eut, à certaines époques, jusqu’à treize échansons à la cour de Fance ; le premier d’entre eux portait seul le titre de grand échanson.

Les fonctions de ce grand officier tombèrent peu à peu en désuétude et finirent par ne plus s’exercer qu’au sacre des rois, aux entrées, aux festins de cérémonie, à la cène du jeudi saint, etc. La charge mème ne fut pas toujours occupée. Le dernier grand échanson de l’ancienne monarchie fut Marc-Antoine de Beaupoil, marquis de Lamermary. Il avait été appelé à ce poste le 3 septembre 1762. Lors de la Restauration, au milieu de la résurrection ridicule des coutumes du passé, elle fut rétablie par Louis XVII, mais disparut définitivement après la révolution de 1830.

En Allemagne, la dignité de grand échanson appartenait au roi de Bohême. Sa fonction était de présenter, couronne en tête, s’il le jugeait convenable, la première coupe à l’empereur lorsqu’il tenait la cour impériale.

ÉCHANSONNERIE s. f. (é-chan-so-ne-ri — rad. échanson). Corps des échansons affectés au service d’un prince. || Endroit d’un palais royal où se faisait la distribution du vin.

ÉCHANT (é-chan). Agric. Intervalle entre deux rangées de vignes, qu’on ensemence ou qu’on plante.

ÉCHANTIGNOLLE s. f, (é-chan-ti-gno-le ; gn mil. — rad. chanteau). Techn. Pièce de charpente qui soutient, dans un comble, le tasseau d’une panne. 1 Chacun des deux morceaux de bois emmortaisés pour recevoir en dessous l’essieu des roues de devant dans une charrette.

— Mar. Nom donné à de forts taquets que l’on place sous les flasques de l’affut de certaines bouches à feu, pour remplacer les roues et diminuer le recul.

ÉCHANTIL s. m. (é-chan-ti-- du préf. é, et de la même racine qui a donné naissance au mot canton. Pour plus de détails, v. CANTON). Etalon de mesures publiques. & Vieux mot.

ÉCHANTILLÉ, ÉE (é-chan-til-lé; 4 mil.) part. passé du v. Echantiller : À cette place sera établi un poids, à votre diligence, pesant 150 Livres, avec des balances, le tout bien ÉCHANTILLÉ. (Règlement sur les mines.) 1 On dit aujourd’hui ÉCHANTILLONNÉ.

ÉCHANTILLER v. a. ou tr. (é-chan-ti-Ilé ; di mli. — rad. échantil). Ancienne forme du mot ÉCHANTILLONNER,

ÉCHANTILLON s. m. (é-chan-ti-llon; 2 mil, — rad. échantil). Petite portion, fragment d’une marchandise quelconque, qui sert à apprécier la qualité du tout: Un ECHANTILLON d’éloffe. Un ÉCHANTILLON de blé. Un ÉCHANTILLON de vin. On contait qu’Arlequin l’autre jour, à Paris, portait une grosse pierre sous son petit manteau; an lui demanda ce qu’il voulait faire de cette pierre; il dit que c’était l’ÉCHANTILLON d’une maison qu’il voulait vendre. (Mme de Sév.)

— Par ext. Fragment, morceau détaché d’un ouvrage et pouvant servir à faire apprécier l’ouvrage lui-même : Je n’ai vu qu’un ÉCHANTILLON de son livre. Voilà une scène de cette tragédie; vous jugerez de la pièce par l’ÉCHANTILLON (Volt.)

— Marque prise pour preuve d’un coup tiré avec adresse au pistolet, à l’arbalète, à la carabine : Coup à prendre ÉCHANTILLON.

— Fig. Modèle, type, exemple, moyen d’apprécier par induction : Il vient de vous donner un ÉCHANTILLON de son savoir-faire. Il semble que la nature ne nous ait montré que des ÉCHANTILLONS de grands hommes (Fonten.) Milan à des ÉCHANTILLONS de tout ce qui fuit k beauté et le charme de l’Italie. (St-Mare ir.)

— Loc. fam. Juger de la pièce par l’échantillon, Se contenter de ce qu’on sait ou de ce qu’on a vu d’une personne ou d’une chose, pour la juger.

— Administr. Objet qui, étant considéré comme impropre à l’usage, et expédié seulement comme spécimen, est exempté des droits de douanes : Les douanes admettent comme ÉCHANTILLONS les coupons d’étoffes de moins de © m, 40 pour vêtements, et de 2m. 40 pour meubles, les gants et les bas dépareillés,


ÉCHA él

Les objets non entiers ou non finis. (Dézobry.} 4 Objet de petite dimension qu’on peut expédier par la poste à un prix inférieur à celui des dépêches : Les ÉCHANTILLONS Son reçus, pour l’intérieur de l’empire, la Corse et l’Algérie, à raison de 0 fr. 01 par chaque gr. jusqu’à 50 gr., 0 fr. 10 de 50 à 100 gr., et, au dessus de 100 gr., 0 fr. 01 par 10 gr. (Dézobry.}

— Mar. Dimension du corps d’un navire ou des pièces qui entrent dans sa construction ; épaisseur de sa muraille relative à ses dimensions : Une frégate trop faible d’ÉCHANTILLON. Des bordages trop faibles d’ÉCHANTILLow. La Tonnante était d’un bien plus faible ÉCHANTILLON que son adversaire, et les boulets du Cumberland faisaient d’affreux ravages dans sa muraille. (E. Sue.)

— Comm. Conire-partlie de la taille sur laquelle certains commerçants indiquent le crédit fait à chacun de leurs clients : Un ÉCHANTILLON de boulanger.

— Techn. Planche sur laquelle sont entaillées es moulures d’un canon. 1 Outil de charpentier et de menuisier, qui sert à donner aux pièces l’épaisseur voulue. 1 Outil dont on s8 sert pour égaliser les roues de rencontre dans un ouvrage d’horlogerie.

— Constr. Type déterminé et adopté pour certaines espèces de matériaux, afin que le constructeur soit toujours sûr de pouvoir se les procurer dans les mêmes formes et les mêmes dimensions : Pavés, briques d’ÉCHANTILLON. Bois, lattes d’ÉCHANTILLON. Il Partie des ardoises non recouverte par les ardoises superposées.

— Métrol. Matrica type avec laquelle on confronte les poids, les mesures, les monnales.

— Encycl. Monn. Les échantillons de monnaie sont des pièces prélevées, au hasard et sans choix, sur la masse des espèces composant une brève ou fonte, et adressées à la conmission.des monnaies pour qu’elle en fasse constater le poids et le titre. C’est d’après le titre et le poids de ces échantillons que le reste de la fabrication est jugé dans les limites ou hors des limites des tolérances, et qne les pièces de la brève sont mises en circulation ou refondues. On voit que le prélèvement des échantillons de monnaie a une importance réelle, et qu’il est très nécessaire que cette opération soit faite de façon à offrir toutes les garanties possibles de sécurité contre la fraude ou contre une complaisance coupable pour les intérêts du directeur de la fabrication, C’est de la sincérité de cette opération, on peut le dire, que dépendent le bon aloi des espèces en circulation et la confiance du commerce dans les monnaies françaises, Les règlements de l’administration ont déterminé la manière dont se fuit le prélèvement des échantillons par le commissaire des monnaies et le contrôleur au monnayage, en présence du directeur de la fabrication ou d’une personne déléguée par lui à l’effet de le remplacer, Lorsqu’une brève ou fonte est monnayée, le contrôleur prévient le commissaire qui, de son côté, avertit, le directeur. Ces trois fonctionnaires étant réunis dans la salle du monnayage, on leur présente les mannes ou plateaux d’espèces monnayées composant la brève, et dans chaque manne ou Hole. le commissaire et le contrôleur, après avoir fait le mélange des pièces, en prennent chacun un certain nombre au kasard et sans choir. Ce nombre est de trois pour les pièces d’or, de quatre pour l’argent et de cinq pour le bronze. Les pièces prélevées de la sorte sur chaque mu une où plateau sont mises à part, et sur lu quantité totale de ce prélèvement, lorsque le mélange en a encore été opéré, le commissaire et le contrôleur prennent au hasard chacun trois, quatre ou cinq pièces d’or, d’argent ou de bronze, en tout six pour l’or, huit pour l’argent et dix pour le bronze, qui sont renfermées sous un paquet cacheté et scellé à la cire, en présence es trois fonctionnaires assistant au prélèvement, qui y apposent chacun leur cachet particulier, Ce paquet est immédiatement envoyé à la commission des monnaies, avec un procès-verbal constatant l’opération du prélèvement et énonçant le numéro de la brève à laquelle il se réfère, le nombre et la nature des pièces envoyées comme échantillon. Ce procès-verbal est signé du commissaire, du contrôleur et du directeur de la fabrication. À la réception du paquet contenant les échantillons, la commission des monnaies s’assure que les cachets sont intacts ainsi que l’enveloppe ; et que nulle soustraction ou substitution n’a pu être faite depuis le moment où les échantillons ont été envoyés par la commission jusqu’à celui où ils sont arrivés au siège de l’administration. Le paquet est alors ouvert et les pièces en sont retirées; la commission constate que leur nombre et leur nature sont de tous points conformes aux énonciations du procès-verbal, et elle fait d’abord procéder à la, vérification du poids de ces échantillons. Si le poids total de ces pièces donne pour chacune d’elles une moyenne excédant les limites de la tolérance accordée par la loi en dessus ou en dessous du poids droit, la commission rend immédiatement un jugement ordonnant la destruction et la re fonte de toutes les pièces composant la brève sur laquelle ont été prélevés ces échantillons, et avis en est donné sans retard au com