Page:Larousse - Grand dictionnaire universel du XIXe siècle - Tome 6, part. 3, Diap-Domi.djvu/308

Cette page n’a pas encore été corrigée

1040

BOLG

Dolgorouki, général sous les règnes d’Alexis et de Fédor, fut tué pendant la révolte des strélitz, après la mort du dernier de ces deux czars, en 1082, en défendant les droits au trône du jeune Pierre le Grand. — Michel Dolgorouki, fils du précédent, ministre de Fédor, fut tué en même temps que Son père. — Jacob Dolgorouki, sénateur sous Pierre le Grand, mort en 1720, s’est rendu célèbre pour sa franchise, l’indépendance de ses opinions et la hardiesse avec laquelle il résistait à son maître. On raconte qu un jour ayant, en pleine séance du sénat, déchiré en morceaux un ukase impérial, il apaisa la colère du czar, qui le menaçait de le faire mettre à mort, en lui disant : « Imitez Alexandre, vous trouverez en moi un Clytus. » Il fut le chef de lu première ambassade russe envoyée en France et en Espagne. — Ivan Dolgorouki, ami de Pierre II, à qui sa sœur Catherine avait été fiancée ; mais le jeune czar étant mort le jour môme qui avait été fixé pour le mariage (1730), Ivan fut exilé en Sibérie, avec toute sa famille, par Biren, duc de Courlande, favori de l’impératrice Anne. Rappelé d’exil, il fut accusé d’avoir conspiré contre la vie de l’impératrice et exécuté à Novgorod, en 1739. Plusieurs de ses parents portèrent leur tète sur l’échafaud ou furent envoyés en Sibérie. — Vasili-Vladimirovitch Dolgorouki, feld-maréchal, frère du précédent, né en 1667, mort en 17<SG, remplit diverses missions sous Pierre le Grand, tomba en disgrâce, fut exilé après la catastrophe du czar Alexis (1718), mais revint a la cour, en 1726, sous Catherine Ire, qui le nomma général en chef de l’armée de Perse et feld-maréchal (1728). Il était président du conseil de la guerre, lorsque la mort subite de Pierre II vint renverser la haute fortune des Dolgorouki. Pendant que la plupart de ses parents tombaient sous la hache du bourreau, Vasili et son frère Michel étaient enfermés dans une prison et condamnés à une détention perpétuelle. Ils recouvrèrent la liberté en 1742, sous le règne de l’impératrice Elisabeth.-Vasili Dolgorouki, neveu du précédent, commandant en chef de l’armée de la czarine Catherine II, conquit la Crimée après une campagne de quinze jours (1771), et reçut de l’impératrice le surnom de Krimskoi (Criméen). — Vladimir Dolgorouki résida pendant vingt-cinq années, en qualité d’ambassadeur de Catherine II, à la cour de Frédéric le Grand, qui l’honora d’une vive amitié. — ïuri Dolgorouki commanda pendant les guerres de Catherine II contre les Turcs et les Polonais, et se fit remarquer par sa brillante valeur.— Pierre-Pétrovich Dolgorouki, général et diplomate, né en 177S, mort en 1SOC, fit la campagne de 1805 contre les Français, remplit diverses missions, et prit part à la campagne de Moldavie. — Son frère, Michel Dolgorouki, aussi général, fut tué, le 15 octobre 1809, en Finlande, dans une bataille contre les Suédois. — George Dolgorouki, général et diplomate, mort le 27 juin 1829, combattit en Finlande en 1705, à Corfou en 180-1, fut ambassadeur successivement à Vienne (1806), en Hollande (1807), et se fixa en France en-1815. — Ivan-Michaëlovitch Dolgorouki, poète russe, né à Moscou en 17G4, mort en 1823, fut colonel, puis administrateur, et composa des poésies qui sont devenues classiques chez ses compatriotes. Ses productions appartiennent à l’école de Derjavine. Il les a réunies plusieurs fois lui-même sous le titre d’Etal de mon âme. Une des dernières éditions est de 18-19 (2 vol. in-8°). — Alexis Dolgorouki fut, de 182S à 1833, ministre de la justice. — Nicolas Dolgorouki, d’abord gouverneur général de la Lithuanie, était à sa mort, en 18-17, gouverneur général de la Petite Russie. — Son frère, Vasili Dolgorouki, fut, de 1849 à 1S5G, ministre de la guerre, et devint ensuite chef de la gendarmerie et de la troisième division de la chancellerie privée impériale, fonctions équivalentes à celles de ministre de la police. Il est mort à Saint-Pétersbourg en 1863.-Un de leurs cousins, Pierre-VIadimirovttch’ Dolgorouki, né vers 1810, a acquis une certaine réputation par ses travaux littéraires. 11 publia d’abord une Histoire de la famille pnneière Dolgorouki (Saint-Pétersbourg,1840) et un Recueil de généalogies russes (Saint-Pétersbourg, 1840-1841), que suivit bientôt une Notice sur les principales familles de la Russie (Bruxelles, 1843 ; 2e édition, 1837). Cette notice, écrite en français, fit tomber l’auteur en disgrâce. Il fut exilé à Wiatka, et ce ne fut qu’au bout de quelques années qu’il obtint la permission de revenir à Saint-Pétersbourg, où il s’occupa de la publication d’un grand Dictionnaire de la noblesse russe (1854-1S57,4 vol., en russe). Il vint en France quelque temps après, et publia à Paris son livre intitulé : la Vérité sur la Jîussie (1860), qui produisit une vive sensation, mais qui eut en même temps pour le prince Dolgorouki les résultats les plus fâcheux ; car les biens qu’il possédait dans sa patrie furent confisqués, et lui-même fut banni de la Russie à perpétuité. Le prince Voronzoiï lui intenta, en outre, à la même époque, devant la cour de Paris, un procès en calomnie qui eut un grand retentissement, et qui se termina au désavantage du défendeur. Une brochure sur son procès, que ce dernier fit paraître a peu de temps de.là, lui fit interdire le séjour 3e la France. Depuis cette époque, il a vécu tantôt à Bruxelles, tantôt à Londres, où il a

DOL1 encore publié différents écrits, ’entre autres : la France sous le régime bonapartiste (1864).


DOLIAIRE adj. (do-li-ère — du lat. dolium, tonneau). Moll. Qui ressemble ou qui se rapporte au genre tonne ou dolium,

— s. m. pi. Famille de mollusques gastéro Ïiodes, à coquille univalve, ayant pour, typa e genre tonne.


DOLIANUS (Pierre), esclave bulgare, chef de la révolte de ses compatriotes contre l’empereur grec Michel le Paphlagonien (1037). Il se donnait pour le fils d’Aaron, ancien roi de Bulgarie, se fit reconnaître en cette qualité par les rebelles, et obtint d’abord de grands succès. Alusien, le véritable fils d’Aaron, vint à son camp et exigea de lui le partage de l’autorité ; puis, l’ayant enivré dans un festin, lui creva les yeux et le livra à l’empereur grec. Dolianus orna le triomphe de ce prince, à Constantinople, en 1041.


DOLIC s. m. (do-lik — du gr. dolichos, haricot. Le grec dolichos signifie proprement long, et le haricot est ainsi appelé de la forme des gousses. Comme adjectif, dolichos correspond au sanscrit dirgha, long, zend daregha ; ancien slave dlugu, russe dolgii, etc. Une espèce de fève est appelée en sanscrit dirghanadarçin, longue d’aspect). Bot. Genre de plantes, de la famille des légumineuses, tribu des phaséolées. || On écrit aussi dolique.

— Encycl. Les dolics, confondus par plusieurs auteurs avec les haricots, dont ils sont en effet très-voisins, sont des plantes ordinairement herbacées et grimpantes, à feuilles alternes, imparipennées ou trifoliolées, munies de stipules ; à fleurs papilionacées, le plus souvent disposées en grappes ; le fruit est une gousse comprimée en sabre, renfermant des graines ovoïdes. Les dolics se distinguent des haricots en ce que leurs fleurs n’ont pas, comme celles de ces derniers, la carène et les organes sexuels contournés en tire-bouchon. Malgré les démembrements qu’il a subis, ce genre renferme encore plus de cent espèces qui croissent dans les régions tropicales du globe. Plusieurs sont cultivées dans nos jardins, comme plantes alimentaires ou d’agrément.

Le dolic onguiculé, vulgairement appelé mongette ou banette, porte sur sa tige grimpante, haute de 1 mètre au plus, des fleurs d’un pourpre pâle, assez élégantes, auxquelles succèdent des gousses droites, cylindriques, peu noueuses, terminées par une pointe en crochet, et renfermant des graines assez petites, ovoïdes ou presque globuleuses, marquées d’un cercle noir autour du hile. Originaire des Antilles, cette espèce est cultivée en grand dans les jardins, et même dans les champs du midi de la France. On mange ses gousses vertes et ses graines mûres et sèches, comme celles des haricots. En agriculture, elle a une certaine utilité ; on la cultive comme engrais vert, dans les terrains schisteux, qu’elle améliore.

Le dolic bulbeux ou tubéreux doit son nom spécifique à sa racine arrondie, pivotante, rappelant par la forme et le volume celles de la rave ou du navet ; ses tiges grêles et volubiles portent des grappes de fleurs rouges ; ses gousses oblongues renferment des graines ovoïdes de couleur foncée. Cette plante croît dans l’Inde et les îles voisines, où on la cultive en grand. Elle s’accommode de tous les sols, mais préfère toutefois les terres substantielles et un peu humides. La végétation en est très-rapide, ce qui la rend précieuse comme culture dérobée. La racine, que l’on doit cueillir de très-bonne heure, se mange préparée d’un grand nombre de manières, et figure sur toutes les tables comme un mets aussi sain que délicat. On l’emploie aussi avec avantage pour nourrir et engraisser les bestiaux. Les graines ne se récoltent que lorsqu’elles sont parfaitement mûres. Les Malais les réduisent en farine et en font différents mets, notamment une sorte de bouillie très-estimée. Pour empêcher les étrangers de les accaparer, ils font, dit-on, courir le bruit qu’elles sont vénéneuses.

Le dolic ligneux est un sous-arbrisseau à tiges longues et grêles, flexibles, grimpantes, portant des feuilles persistantes et des grappes de jolies fleurs roses ou pourprées, très-odorantes. Il croît dans l’Inde, d’où il a été introduit en Algérie, et de là dans le midi de la France, où on peut le cultiver en pleine terre. Il préfère les sols légers et un peu humides, se multiplie très-aisément et a une croissance des plus rapides ; aussi l’emploie-t-on avec avantage pour couvrir en peu de temps les murailles et les berceaux. Ses gousses et ses graines sont alimentaires.

Le dolic d’Égypte ou lablab est l’espèce la plus anciennement connue. C’est un sous-arbrisseau dont la durée est très-grande ; il peut, d’après Prosper Alpin, vivre plus d’un siècle dans son climat natal. Ses tiges, qui dépassent la longueur de 2 mètres, sont couvertes de superbes grappes de fleurs panachées de pourpre, de violet et de blanc. On le cultive sous nos climats du midi comme plante annuelle, pour ses gousses et ses graines comestibles.

Le dolic asperge atteint jusqu’à 3 mètres de hauteur ; ses fleurs grandes, d’un jaune verdâtre, sont solitaires ou géminées à l’extrémité des pédoncules. Cette espèce croît dans l’Inde et dans l’Amérique équatoriale ; on la cultive dans le midi de la France, aux expositions chaudes et abritées. Elle produit un grand nombre de gousses, dont la longueur atteint parfois 0m,50 ou 1 pied et demi, d’où le nom scientifique de l’espèce (dolichos sesquipedalis), et qui sont excellentes à manger en vert.

Le dolic de la Chine se distingue par ses fleurs pourprées et ses graines comestibles, dont les navigateurs font de grandes provisions pour leurs voyages.

Le dolic sabre est un sous-arbrisseau dont les tiges grimpantes atteignent le sommet des plus grands arbres. Il croît aux Antilles, et on le cultive dans l’Amérique centrale, sous le nom de pois souche. Ses gousses, longues de près de 1 mètre, renferment des graines couvertes d’une peau dure, mais dont la pâte est d’un goût très-agréable. Parmi les espèces à tiges dressées et non grimpantes, nous citerons d’abord le dolic jeannotte ou à gousses menues, qui se trouve dans l’Inde et dans l’Amérique centrale et méridionale, où il a produit par la culture un grand nombre de variétés. Dans l’Inde, c’est, après le riz, l’aliment le plus en usage. Il paraît que cette plante a été connue de Théophraste, et que c’est elle qu’il a décrite sous le nom de phakos indikê.

Le dolic du Japon est une plante haute de 0m,40, couverte de poils roussâtres. Les Japonnais préparent avec ses graines une sorte de bouillie qui leur tient lieu de beurre ; ils en font aussi, en mélangeant leur farine avec des jus de viandes, une sauce très-estimée, connue sous le nom de soja, susceptible de se conserver très-longtemps.

La culture des dolics diffère peu de celle des haricots, et, comme leur saveur est plus fine, il y a avantage à introduire cette culture partout où le climat le permet.


DOLICAON s. m. (do-li-ka-on — du gr. dolichaion, vieux). Entom. Genre d’insectes coléoptères pentamères, de la famille des brachélytres, dont presque toutes les espèces habitent le midi de l’Europe.

— Encycl. Ce genre, créé en 1835 par M. de Castelnau, comprend quatre ou cinq espèces, dont la plus importante habite le sud de l’Afrique. Tous les dolicaons présentent en général l’aspectdeslathrobies, mais ilss’en distinguent par leurs palpes maxillaires obtuses, leur labre très-court et les derniers articles allongés deleurs tarses. Les mœurs de ces insectes ne sont pas bien connues ; seulement on sait que quelques-uns habitent l’Europe et même les environs de Paris. Leurs caractères génériques essentiels sont : corps allongé, linéaire, aptère dans les uns, aile dans les autres ; tête arrondie, attachée au corselet par une sorte de col très-étroit ; yeux placés en avant du milieu de la tête ; mandibules fortes, falciformes, dentées obtusément au milieu ; palpes maxillaires ayant le premier article petit, le second et le troisième allongés, le dernier très-petit, globuleux, obtus ; palpes labiales composées de trois articles, le premier obeonique, le second allongé, le troisième petit, grêle, subulé ; antennes filiformes, droites, dont le premier article est un peu plus grand que les autres et le dernier acmniné ; abdomen linéaire rétréci à l’extrémité, avec des stylets anaux découverts ; pieds antérieurs légèrement épais, à fémurs antérieurs dentés en dessous vers l’extrémité ; tarses antérieurs à quatre premiers articles un peu dilatés, cordiformes, spongieux, tomenteux en dessus ; tarses postérieurs longs, grêles, à quatre premiers articles décroissant successivement en longueur.


DOLICHLASE s. m. (do-h-kla-se — du gr. dolichos, long ; lasios, velu). Bot. Genre de plantes, de la famille des composées, tribu des nassauviées, dont l’espèce type croît au Pérou.

DOLICHOCÉPHALE adj. (do-li-ko-sé-fa-le — du gr. dolichos, long ; kephalê, tête). Anthropol. Dont la boîte crânienne est ovale, le plus grand diamètre longitudinal étant plus long d’un quart que le diamètre transversal : Les Nio-Calédomens sont dolichocéphales.

DOLICHOCÈRE adj. (do-li-ko-sè-re — du gr. dolichos, long ; keras, corne). Entora. Qui a de longues antennes.

— s. m. pi. Sous-tribu des muscides. DOLICHODE s. m. (do-li-ko-de — du gr.

dolichos, long). Entom. Genre d’insectes diptères, de la tribu des asiludes, famille des asiliens, section des trachocères.

DOLICHODÈRE adj. (do-li-ko-dè-re — du gr. dolichos, longj derê, cou). Erpét. Qui a un long cou : Plésiosaure dolichoderb.

— s. m. Entom. Genre d’insectes coléoptères hétéromères, de la tribu des blaps, dont toutes les espèces habitent Madagascar.

DOLICHODBOME s. m. (do-li-ko-dro-medu gr. dolichos, long ; dromos, course).Antiq. Terrain préparé pour les longues courses, il Coureur qui parcourait douze stades.

DOLICHODROMIQUE adj. (do-li-ko-dromi-ke — rad. dolichodrome). Qui a rapport aux courses du dolichodrome : Léthée y remporte le prix de la course dolichodromique. (Val. Parisot.)

DOLICHOGYNE s. f. (do-li-ko-ji-ne — du gr. dolichos, long ; gunê, femelle). Bot. Genre de plantes, de la famille des composées, comprenant deux espèces qui habitent l’Amérique australe.

DOLI

DOLICHOLASION s. m. (do-li-ko-la-zi-ondu gr. dolichos, long ; lasios, velu). Bot. Genre de synanthérées, ayant pour type le dolicholasion glandulifère.

DOLICHOLITE s. m. (do-li-ko-li-te — du gr. dolichos, long ; lithos, pierre). Ichthyol. Vertèbre fossile de poisson.

— Zooph. Encrine fossile.

DOLICHONYX s. m. (do-li-ko-niks — du gr. dolichos, long ; onux, ongle). Ornith. Nom donné au troupiale mangeur de riz.

DOLICHOPE s. m. (do-Ii-ko-pe — du gr. dolichos, long ; pous, pied). Entom. Genre d’insectes diptères, type de la tribu des dolichopodes, comprenant une quarantaine d’espèces, presque toutes européennes.

DOLICHOPÈSE s. m. (do-li-ko-pè-ze — du gr. dolichos, long ; peza, plante du pied). Entom. Genre de diptères, ayant pour type la dolichopèse sylvicole.

— s. m. pi. Tribu d’insectes diptères, ayant pour type le genre dolichope.

DOLICHOPODE adj. (do-li-ko-po-de — rad. dolichope). Entom. Qui ressemble ou qui so rapporte au genre dolichope.

— s. m. pi. Tribu d’insectes diptères, ayant pour type le genre dolichope.

DOLICHOPODIDE adj. (do-li-ko-po-di-dede dolichopode, et du gr. idea, forme). Entom. Qui ressemble aux dolichopodes.

— s. m. pi. Tribu d’insectes diptères, de la famille des syrphiens, section des brachocères.

— Encycl. Les dolichopodides sont des insectes à trompe saillante, face étroite dans les mâles, yeux séparés, pieds allongés, abdomen eylindro-conique, ailes courbées, souvent à trois cellules postérieures, renfermant un nombre considérable d’espèces propres à l’Europe. Ce sont de jolis petits diptères, à pattes souvent très-allongées, se distinguant par l’éclat du vert métallique dont ils brillent et qui se nuance d’or, d’argent, d’azur et de pourpre. Ils vivent sur les végétaux, montrent beaucoup de vivacité, fréquentent les bois depuis le mois de mai jusqu’à celui d’octobre, et so nourrissent le plus habituellement du suc des plantes, mais aussi1 parfois de petits insectes. Le genre type est le dolichope, renfermant la grande majorité des espèces de la tribu, et ayant pour représentants des insectes répandus dans presque toutes les parties de 1 Europe.

DOLICHOS s. m. (do-li-koss — mot gr. qui signifie long). Bot. Nom scientifique du genre dolic.

DOLICHOSCÈLE s. m. (do-li-ko-sè-ledu gr. dolichos, long ; skelis, jambe). Arachn. Genre d’arachnides trachéennes, de la famille des phalangiens, dont l’espèce type habite lo Brésil.

DOLICHOSOME s. m. (do-li-ko-so-me — du gr. dolichos, long ; sôma, corps). Entom. Genre d’insectes coléoptères pentamères, de la famille des malacodennes.

DOLICHOTE s. m. (do-li-ko-te — du gr. dolichos, long ; ous, àtos, oreilles). Mainin. Genre de mammifères rongeurs, caractérisé par des oreilies très-longues et très-saillantes. Il Syn. de mara. ; ; On dit aussi dolichotis.

— Encycl. Ce rongeur, que l’on appelle lièvre pompa, présente un pelage doux, soyeux, abondant, brun sur le dos, tandis que le dossous du corps est blanc. Les dolichotes vivent par paires et courent avec rapidité, mais se fatiguent bientôt ; le chasseur à cheval peut les prendre au lazzo. Leur voix est élevée et très-aigus. Pris jeunes, ils s’apprivoisent aisément : leur chair est bonne et leur peau sert à faire des tapis. On les rencontre dans les pampas de la Patagonie et surtout vers la détroit de Magellan.

DOLICHOTOME s. in. (do-li-ko-to-me — du gr. dolichos, long ; tome, section). Entom. Genre d’insectes coléoptères tétramères, de la tribu des cassides.

DOLICHURE s. m. (do-îi-ku-re — dugr. dolichos, long ; oura, queue). Entom. Genre d’insectes hyménoptères, créé par Latreille.

DOLI M AN s. m. (do-li-man). Sorte de robe longue, ouverte par devant et à manches étroites, que les Turcs mettent par-dessus leurs autres vêtements : Il porte un doliman au lieu d’un justaucorps. (Chamfort.)

— Rem. C’est par corruption de ce mot que nous avons fait dolman.

DOLINA, ville des États autrichiens, dans la Gallicie, gouvernement de Lemberg, cercle et à 35 kilom. S.-E. de Stry ; 3,200 hab. Saline.

DOLINSKI (Lucas), peintre polonais, né à Lemberg en 1750, mort en 1830. Après avoir fait ses études artistiques à Vienne, il fut chargé de la décoration de l’église métropolitaine de Saint-George, dans sa ville natale, et y peignit des fresques’ de grandes dimensions représentant : les Apôtres, Saint Nicolas, Nos premiers parents, la Mère de Dieu, le Christ, etc. Ces œuvres excitèrent l’admiration de l’empereur Joseph II, qui donna à l’artiste plusieurs preuves de sa satisfaction