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venaient se rallier naturellement autour de la question principale, la plus importante était celle de savoir quelle avait été l’influence du christianisme naissant sur les destinées de l’empire à son déclin, et le développement de cette question, rempli d’ailleurs de recherches intéressantes, de vues neuves et justes, de considérations très-instructives, se ressent trop de cette haine puérile que Gibbon avait vouée à la religion chrétienne, et dont l’expression trop marquée révolta les bons esprits, armales théologiens, et ne flatta que trop ce parti qui décorait du noble et beau nom de philosophie les petitesses aujourd’hui si méprisées et les fureurs maintenant éteintes du fanatisme antireligieux.

J’ai dit que l’auteur anglais avait conçu son histoire philosophique comme un autre aurait pu concevoir un poSme à l’aspect des ruines de Rome ; la haine de Gibbon contre le christianisme avait quelque chose de poétique. « Gibbon, dit M. Guizot, n’a vu dans le chris■> tianisme que l’institution qui avait mis des vêpres, des moines déchaussés et des pro’ cessions à la place des magnifiques cérémonies du culte de Jupiter et des triomphateurs du Capitole. » À quoi tiennent donc les pensées des plus fortes têtes ! et qui ne gémirait de voir un homme tel que Gibbon devenir ainsi le jouet et la dupe de son imagination à C’est la qu’il force visiblement les faits, et que même il les dénature pour les plier à son système ; c’est la partie la plus suspecte de son livre ; mais, il faut l’avouer, ce n’est pas la moins digne d’être lue et méditée. »

Décadence de l’Angleterre (DE LA), ouvrage de M. Ledru-Rollin, publié en 1850. Et les lois de l’hospitalité ? dira-t-on à la lecture de ce titre ; car personne n’ignore que M. Ledru-Rollin habite Londres coirime réfugié politique. L’hospitalité a des devoirs, en effet, mais pour ceux qui la donnent aussi bien que pour ceux qui la reçoivent ; or l’aristocratie anglaise a fait traîner les réfugiés politiques sur toutes les claies de son journalisme, les dénonçant à son peuple comme « des forçats échappés du bagne, comme.de misérables bandits, comme les immondices des égouts de Paris. ’ M. Ledru-Rollin a répondu à des injures par des faits qui condamnent ses calomniateurs, et les a percés à jour des traits de la vérité historique. Le mot décadence n’est pas tombé de sa plume comme l’expression d’une rancune, d’une haine ou d’une fantaisie ; ce n’est point non plus, comme l’a prétendu un critique anglais, une balle morte contre le lion de Waterloo ; il est sorti tout naturellement de l’étude des faits, dont il est le résumé vivant. Loin de vouloir être ingrat envers l’Angleterre, l’auteur n’a vu que des frères dans les Anglais qui souffraient et leur a tendu la main comme à des compagnons d’infortune. Son livre n’est ni un pamphlet, ni un paradoxe, c’est une étude sociale ; c’est en admirant le colosse de l’Angleterre que M. Ledru-Rollin s’est aperçu que ses pieds étaient d’argile et que sa grandeur ne pouvait durer, parce qu’elle portait en elle - même des principes de ruine. Quels sont-ils ? Montesquieu et Adam Smith ont répondu avant M. Ledru - Rollin. Le premier a dit : «■ La fortune des empires maritimes ne saurait être longue, car ils ne régnent que par l’oppression des peuples, et, tandis qu’ils s’étendent au dehors, ils se minent à l’intérieur. » Le célèbre économiste anglais présage encore plus explicitement la décadence de son pays ; « Sous l’influence des principes du laissor-faire et de la concurrence, sous la domination du capital, qui ont donné, sous nos yeux, une si vigoureuse impulsion à la création de la richesse, un jour viendra où le progrès devra totalement s’arrêter et décroître ensuite. À partir de cette époque, nous verrons une diminution progressive dans la rémunération du travail, une gêne croissante, puis le déclin. » C’est à l’apogée de sa puissance extérieure et de ses richesses que Rome fut saisie par la mort ; c’est lorsque Tertullien disait : « Nous écrasons le monde sous notre poids, » que cette grandeur matérielle, minée au cœur, s’affaissait sur elle-même ; on entendait dans le lointain le pas des Barbares. Ce n’est pas de la même façon que tombent tous les empires. Les Barbares pour l’Angleterre, ce sont ces tribus d’hommes qui élèvent vers le ciel des bras décharnés en demandant du pain ; c’est tout un peuple dont la vie dépend des chances d’un marché universel qui peut se fermer demain, soit par la paix, soit par la guerre, car la guerre tue le commerce et la paix élève des fabriques rivales ; c’est le safaire qui, comme le dit Adam Smith, baisse et baissera sans cesse jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien d’un côté que des monceaux d’argent et de l’autre des monceaux do morts. Voilà les plaies béantes, invétérées, inguérissables de l’Angleterre, telles que les a constatées une enquête faite en même temps que le livr< ! de M. Ledru-Rollin. Il n’a fait que suivre pas à pas cette enquête où l’on entend retentir d’un bout à l’autre le cri lugubre de la faim et qui peut so résumer en deux mots : l’impôt ne peut monter plus haut ni le salaire descendre plus bas sous peine dp trouver aux deux extrémités la mort, non plus la mort lente, partielle, inaperçue, mais la mort fauchant à pleine moisson dans tout un peuple. M. Ledru-Rollin a exposé cette

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thèse dans tous ses détails et s’est appuyé, pour la prouver sur des faits tirés des institutions de l’Angleterre, de ses lois, de son gouvernement, de ses annales mortes et de ses statistiques les plus vivantes. Il n’a rien dit a l’Angleterre qu’elle ne se fût dit elle-même, car c’est au tribunal de sa presse, de ses assemblées, de son peuple qu’il l’a appelée, la conviant à faire elle-même l’autopsie de sa grandeur. Ce n’est pas la voix solitaire d’un exilé, c’est son peuple de l’atelier, son peuple des champs, son peuple de la mer, son peuple affamé qui, jetant l’anathème à l’Angleterre, proclame solennellement sa décadence. Désespère et meurs, lui a dit pendant des siècles l’aristocratie britannique ; désespère et meurs, lui répondil à son tour. Nous n’entrerons point dans le détail des preuves avancées par l’auteur ; nous ne verrons pas l’exactitude des chiffres trop éloquemment justifiée par des scènes terribles d’agonie et de désespoir, dont le sombre génie de Dante n’a pas su trouver les traits sanglants dans le récit des tortures d’Ugolin. Nous préférons dire qu’en terminant, du fond de son exil, M. Ledru-Rollin entonne en l’honneur de la France un hymne où semble avoir passé tout son cœur.

La Décadence de l’Angleterre est un livre sérieux au point de vue historique ; sous le rapport littéraire, son style net, vif, animé, incisif et nerveux, nous rappelle cette parole éloquente que nous avons jadis admirée au barreau et dans les débats parlementaires, alors qu’elle joignait au prestige du talent l’autorité du pouvoir.

Décadence de la monarchie (LA), par M. Eugène Pelletan. Qui ne connaît’ la vieille et classique métaphore du colosse aux pieds d’argile ? Ce colosse, c’est la statue du roisoleil, que M. Pelletan renverse gémissante sur les ruines de la monarchie, en la poussant vigoureusement sur sa base chancelante. C’est Louis XIV qu’il charge du remords d’avoir précipité du trône ses descendants. « Son ombre, dit-il, plane sur le xvme siècle. Le xvmo siècle, c est encore Louis XIV ; sa décadence, toujours Louis XIV ; c’est lui qui a préparé cette décadence, c’est lui qui l’a imposée en héritage à sa postérité. Pourquoi toujours en jeter le reproche au régent et à Louis XV ? Le régent, comme Louis XV, ne sont que ses victimes, condamnées à subir une situation qu’il avait faite seul, qu’aucune puissance divine ou humaine ne pouvait racheter. Cet homme avait tué le caractère, la pensée, la vertu, le travail ; il avait déposé la mort dans l’âme et dans le sol de la France, et la mort devait poursuivre son œuvre de décomposition jusqu’à l’heure de la révolution. j> Cette terrible accusation, M. Pelletan la soutient par toutes les preuves à l’appui en établissant le bilan des fautes et des crimes de cette monarchie, qui bientôt fera faillite entre les mains du faible Louis XVI. C’est un triste et sombre tableau, dont le peintre a peut-être trop chargé les couleurs, que celui de ce règne despotique de Louis XIV qui semble avoir ravagé, comme un vent de mort, l’âme de sa race et de sa cour et répandu dans l’air de Versailles la mélancolie et l’impuissance, jusqu’au jour où l’air pur et fort de la liberté viendra y souffler la vie et faire éclore un monde nouveau dans la salle du Jeu de paume. Après la terreur du despotisme les orgies de la Régence. On danse sur un volcan et le tableau n’est pas moins triste ; puis la débauche crapuleuse vient s’asseoir sur le trône avec Louis XV pour aller agoniser dans le lit d’une courtisane. Louis XVI essayera d’arrêter la décadence ; le peuple lui répondra ce que disait brutalement son médecin à son aïeul : « II n’est plus temps d’enrayer, il faut dételer. » Comment s’en va une monarchie, telle est la leçon d’histoire que nous donne M. Pelletan.-Dans ce drame lugubre, le régent, Louis XV et Louis XVI ne sont que des comparses ; l’acteur principal, le premier rôle, c’est Louis XIV, c est l’homme que longtemps les lettrés de profession, les gourmets do la phrase classique ont glorifié comme l’idéal du monarque, parce que, dans leur dilettantisme littéraire, ils voulaient s’obstiner à lo contempler uniquement à travers les reflets des génies de La Fontaine qu’il n’aimait pas et de Racine qu’il a fait mourir de douleur. M. Pelletan, imbu d’idées plus saines, ennemi des fétiches de toute sorte, pèse a une autre balance la gloire du grand roi et lui demande compte des peuples confiés à sa gestion. Ces peuples ont sur terre une destinée que doit réaliser la loi du progrès, c’est-à-dire » l’augmentation de vie : do vie physique par plus d’activité ; de vie intellectuelle par plus de science ; de vie morale par plus de vertu. » Louis XIV, loin do les aider a accomplir leur destinée, a étouffé autour de lui toute spontanéité, toute-liberté, toute vitalité intellectuelle ou morale, touto force sociale naturelle ou organisée ; et, après avoir tout saccagé, tout ravagé, tout dévasté, sa monarchie est tombée d’elle-même, épuisée, sur la France évanouie. « Sa fausso gloire a dépravé l’esprit du peuple français, dit l’auteur, et lo grand mensonge de son règne démoralisa encore le pays. » M. Pelletan a voulu porter remède à cette démoralisation en cicatrisant la plaio avec le fer rouge de la vérité. Il a démontré que la loi éternelle avait condamné d’avance la monarchie

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du dernier mari de Mme de Maintenon, et que la Révolution n’avait fait qu’exécuter la sentence. Le véritable régicide sur lequel doit peser la mor tde Louis XVI, c’est Louis XIV.

M*. Pelletan n’a pas écrit ce livre pour rappeler un pareil passé, ni pour exciter un scandale ; il a voulu réfuter une erreur historique et inspirer à notre siècle, héritier des conquêtes de la Révolution, une meilleure opinion de lui-même et une foi immortelle en sa destinée. En face du cadavre de Louis XIV, Massillon avait dit : « Dieu seul est grand I » en face du cadavre de sa monarchie, M. Pelletan s’écrie : «Le peuple seul est grand ! »

Le style de cet ouvrage est vif et animé ; mais i’auteur nous semble avoir manqué souvent d’impartialité. C’est surtout lorsqu’on plaide pour la vérité qu’il faut se garder soigneusement de la moindre erreur.

DÉCADENER v. a. ou tr. (dé-ka-de-nédu préf. privât, , et de cadenas). Argot. Délier, déchaîner.

DÉCADI s. m. (dé-ka-di — rad. décade). Jour chômé, qui était le dixième et dernier jour do la décade, dans le calendrier républicain : Le Directoire défendit, sous des peines correctionnelle, ’ !, que l’on travaillât le décadi et que l’on se reposât le dimanche. (Napol. 1er.) La Révolution avait substitué aux quatre dimanches du calendrier grégorien les trois décadis du calendrier républicain. (Thiers.)

DÉCADIE s. f. (dé-ka-dî ~ du gr. dekas, dekados, dizaine). Bot. Genre de plantes rapporté avec doute, comme synonyme, au genre dicalyx.

DÉCADISER v. n. ou intr. (dé-ka-di-zérad. décadi). Fêter le décadi. Il S’est dit pendant la Révolution.

DÉCADOPECTEN s. m. (dé-ka-do-pè-ktènn — du préf. déca, et du gr. pektén, peigne). Moll. Section du genre de mollusques à coquille bivalve appelé peigne.


DÉCAÈDRE adj. (dé-ka-è-dre — du préf. déca, et du gr. edra, face). Géom. Qui a dix faces : Solide décaèdre. — s. m. Solide qui a dix faces : Un décaèdre ne pouvant être formé par des polygones réguliers égaux, et, par suite, ne pouvant avoir tous les angles solides égaux entre eux, est un polyèdre nécessairement irrégulier.


DECAEN (Charles-Matthieu-Isidore, comte), général français, né à Cruelly, près de Caen, en 1769, mort à Montmorency en 1832. Il s’engagea, en 1787, dans l’artillerie de marine, dont il sortit, en 1790, pour entrer un an après dans le 4e bataillon des volontaires du Calvados. En 1793, au siège de Mayence, il était adjudant-major sous Kléber, qu’il suivit en Vendée. Il revint à l’armée du Rhin chef de bataillon (1795) et y conquit le grade de général do brigade, puis se distingua sous Moreau, contribua au succès de la bataille de Hohenlinden, fut nommé général do division (1800) ; devint, de 1803 à 1811, gouverneur général des établissements français dans l’Inde et fit preuve, dans ce poste, d’autant de capacité administrative que de talents militaires. À son retour, Decaen commanda l’armée de Catalogne. En 1814, il fut chargé d’organiser l’armée de la Gironde, et la nouvelle de l’abdication de Napoléon le surprit à Libourne ; il fit aussitôt sa soumission au roi, qui le nomma chevalier do Saint-Louis, puis, le 2 juillet, grand cordon de la Légion d’honneur. Decaen était gouverneur de la 11e division, quand Napoléon revint de l’île d’Elbe. Il renouvela ses protestations de fidélité à la duchesse d’Angoulême, qui était alors à Bordeaux ; mais à peine la duchesse fut-elle partie, qu’il reçut le général Clausel : aussi, après les Cent-Jours, fut-il arrêté, emprisonné pendant quinze mois, puis relâché, mais mis en disponibilité jusqu’à la révolution de Juillet. Decaen fut alors nommé président de la commission chargée d’examiner les réclamations des officiers que la Restauration avait éloignés de l’armée ; il mourut à Montmorency d’une attaque d’apoplexie foudroyante.


DÉCAFIDE adj. (dé-ka-fi-de — du préf. déca, et du lat. fissus, fendu). Bot. Qui est divisé en dix lanières égalant au moins la moitié do la longueur totale de l’organe divisé : Calice, corolle DÉCAFIDE.


DÉCAGÉ, ÉE adj. (dé-ca-jé). Mis hors de cage : Oiseau décagé,

— Pop. Sorti de prison : Me voilà donc décagé pour la troisième fois. (Cyrano de Bergerac.)

DÉCAGONAL, ALE adj. (dé-ka-go-nai, a-lo — rad. décagone). Géom. Qui se rapporte au décagone, qui tient du décagone ; qui a dix angles : Figure décagonale. il Qui a pour base un décagone : Prisme décagonal.

DÉCAGONE s. m. (dê-ka-go-ne — du préf. déca, et du gr. gônia, angle). Géom. Polygone qui a dix angles et, par conséquent, dix côtés : On décagone régulier est celui qui a ses angles et ses côtés égaux. H Adjectiv. Qui a dix angles : Un bassin décagone.

— Fortif. Ouvrage composé de dix bastions.

— Ichthyol. Nom d’un poisson du genre aspidophore.

— Encycl. On peut inscrire, avec la règle

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et le compas, un décagone régulier dans un cercle donné. Soit AB le côté cherché du décagone régulier inscriptible dans le cercle

do rayon OA : l’angle AOB sera de 3G° ; la somme des angles OAB, OBA sera donc 130» — 3G° ou 1440 ; Ces angles étant égaux, chacun d’eux vaudra 72<>. Ainsi les angles OAB, OBA seront doubles de AOB. Si l’on mène la bissectrico BC do l’angle OBA, les triangles OCB, CBA seront visiblement isocèles, c est-à-dire que OC, CB et BA seront trois lignes égales. La bissectrice BC partageant le côté OA du triangle OBA en parties proportionnelles aux cotés adjacents OB, BA, on

, OC CA AB R — AB, .. aura donc — = ou — = -^. A.ns,

le côté du décagone régulier est la plus grande partie du rayon divisé en moyenne et extrême raison.

On construira ce côté en menant un rayon OD perpendiculaire à OA, décrivant une circonférence sur OD comme diamètre, joignant AO’ et rabattant la distance AE en AB.

La construction donne aisément la valeur algébrique du côté : en effet,

ao’ = Vâô’ + ôcr = y/R’+Ç = f/S,

il en résulte pour AE ou AB la valeur

R

R R

AB = — V5 = - (’5 — 1).

2 2 2’ '

Pour avoir la surface du décagone régulier, il suffira de calculer son apothème 01. On aura ensuite

S = 10iliLOI=5ABxOI

Or

il en résulte :

, = T"(V5-1)/10 + 2s/5

5R°

r~

(10 + 2/î}{ù — 2/Ëî)

8/1

0—2/i

DÉCAGRAMME s. m. (dé-ka-gra-me — du préf. déca, et de gramme). Métrol. Mesure de poids qui vaut dix grammes.

— Encycl. Le décagramme vaut 2 gros ii grains ou 188,27 grains des anciennes mesures. Ce poids, d’une petite dimension, est de cuivre jaune ; dans le commerce, on emploie les poids de 1, 2 et 5 decagrammes. Us sont classés dans la série des poids moyens qui vont de 1 kilogramme à 1 gramme. Un litre d’eau distillée a la température de i degrés centigrades pesant 1 kilogramme, 1 décagramme correspond à 1 centilitre ou à 10 centimètres cubes. Ce poids vaut 100 décigrammes, 1,000 centigrammes et 10,000 milligrammes. Par rapport aux multiples du gramme, il vaut 0,1 d’hectogramme, 0,01 de kilogramme, 0,001 de myriagramme, 0,0001 de quintal métrique, 0,00001 de tonne.

DÉCAGYNE adj. (dé-ka-ji-ne — du préf. déca, dix ; guné, femelle). Bot. Qui a dix pistils ou organes femelles. Les fleurs, les plantes

DÉCAGYNES.

DÉCAGYNIE s. f. (dé-ka-ji-nî — rad. décagyne). Bot. Ordre de la dixième classe du système de Linné, comprenant les genres dont les fleurs ont dix pistils ou organes femelles.

DÉCAGYNIQUE adj. (dé-ka-ji-ni-ke — rad. décagynie). Bot. Qui appartient à la décagynie.

DÉCAILLÊ, ÉE (dé-ka-llé ; Il mil.) part, passé du v. Décailler. Ramené à l’état liquide en parlant de ce qui était caillé : Lait décaillé.

DÉCAILLER v. a. ou tr. {dé-ka-llé ; Il mil. — du préf. privât, , et de cailler’). Ramener à l’état liquide, en parlant d un objet caillé : Décaillek du lait.

Se décailler v. pr. Être ramené à l’état liquide : IjC lait se caille et Se décaille.

DÉGAINER v. a. ou tr. (dé-ka-i-né — du piéf. , et de Caïn). Battra de manière à